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Sujet 17 %, soit plus d'un sur sept. Sur AF aussi il y en a, c'est sûr.

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Sujet de la discussion 17 %, soit plus d'un sur sept. Sur AF aussi il y en a, c'est sûr.
17 %, ça fait plus d'une personne sur 7 qui vote extrême droite.
Comme il n'y a pas de raison que les musiciens soient plus démocrates que les autres, ça fait un paquet de fachos sur AF, non ?

ça refroidit, hein ?

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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Et besancenont qui se fait élire avec le slogan "un facteur à votre écoute" like , c'est pas de l'éléctoralisme ? L'alliance contre nature LO et LCR, ça n'en est pas un ?

On peut raconter ce que l'on veut sur les parcours de chacun. Les arguments de Weber n'en gardent pas moins leur pertinence. Le communisme n'a pas apporté grand chose, la sociale démocratie si.

Aujourd'hui, on nous bourre le crâne avec des idées style l'angleterre va bien ;l'allemagne va mal. J'ai vécu dans les deux pays, j'ai fait mon choix depuis longtemps. Les allemands ont une culture syndicale que je trouve assez exemplaire. Les syndicats n'ont aucune légitimité dans le privé en france, avec des luttes intestines à côté desquelles les débats emanuelli / DSK parraisent avoir du mordant. Les syndicats en allemagne restent efficaces
302
LE vase de jean pierre soisson

il revait d'etre charles le temeraire
ou charles quint

mais il n'est que jean pierre soisson

Citation : Soisson toujours prêt à tout




Le parcours du président de la région révèle un homme qui a toujours fait passer ses intérêts particuliers avant toute chose.

" Peu importe l'étiquette tant qu'on a du pouvoir. " Ce pourrait être la devise de Jean-Pierre Soisson. Pour preuve son palmarès. Énarque, conseiller à la Cour des comptes, il entre en politique en 1967 par le cabinet d'un ministre du général de Gaulle, Edgar Faure. À partir de 1974, sous le septennat giscardien, il est successivement secrétaire d'État aux Universités, à la Formation professionnelle, puis à la Jeunesse et aux Sports, avant de prendre en charge ce dernier secteur avec rang de ministre jusqu'à la présidentielle de 1981. Vient ensuite le premier mandat de François Mitterrand, et rien : sept ans loin du pouvoir, c'est trop quand on s'appelle Jean-Pierre Soisson.

Alors, il change simplement de camp. Et en 1988, le maire d'Auxerre revient aux affaires. Il est ministre d'ouverture dans le gouvernement Rocard et pas avec n'importe quel portefeuille. D'abord ministre du Travail, puis de la Fonction publique, finalement à l'Agriculture.

Les législatives de 1993, et retour de la droite. La fin pour Soisson ? Sûrement pas. Gaulliste sous de Gaulle, giscardien sous Giscard, mitterrandien sous Mitterrand, il évite de devenir balladurien sous Balladur. Après s'être associé avec Tapie aux élections européennes de 1994, il choisit d'être chiraquien. Une longue expérience lui avait permis de sentir venir le vent.

Sentir le vent et manouvrer, c'est cela le sport préféré de Jean-Pierre Soisson, pour, comme il le dit lui-même, rester " sur un centre de gravité oscillant sans arrêt de droite à gauche et vice-versa ". Enfin en théorie, car en réalité le centre de gravité de Jean-Pierre Soisson est clairement à droite, voire même à l'extrême droite.

La grande affaire de Jean-Pierre Soisson, après les ministères, c'est la région Bourgogne. En 1992, il parvient à prendre la présidence de l'institution au RPR Dominique Perben. Forcé de démissionner un an plus tard, Jean-Pierre Soisson réussira un second hold-up en 1998. Cette fois-ci avec l'aide de la droite et toujours l'appui du FN. Dès juillet 1997, il avait appelé à une alliance de toutes les droites, estimant suicidaire l'exclusion du FN. Et le 10 août 1998 il assumait ouvertement son choix, en proclamant même lors d'une conférence de presse avec les élus régionaux frontistes : " Nous sommes une grande famille. "

" Il n'y avait aucun accord, aucune contrepartie ", prétend aujourd'hui Jean-Pierre Soisson pour se dédouaner. Pourtant Yves Capdevielle, candidat de la droite aux cantonales, retirait alors sa candidature pour le second tour pour favoriser Pierre Péres, candidat FN arrivé en troisième position. Henri de Raincourt, sénateur UMP (ex-RPR) de l'Yonne expliquant froidement qu'il s'agissait " simplement d'une sage solution afin d'éviter l'élection d'un conseiller communiste ". Les élus du FN n'ont pas eu à se plaindre de cet accord, ils ont été choyés. Dès l'installation de la commission permanente du conseil régional - véritable instance de décision régionale -, la droite a préféré siéger avec l'extrême droite plutôt qu'avec les forces de gauche, qui en furent exclues. Les élus d'extrême droite représentent, du coup, près du tiers des membres de cette instance, alors qu'ils ne constituaient qu'un sixième des conseillers régionaux. Et l'aventure de Jean-Pierre Soisson avec l'extrême droite ne s'arrête pas là. Au soir du premier tour de l'élection présidentielle, il souhaitait donner un coup de téléphone de félicitations à Jean-Marie Le Pen (1).

Jean-Pierre Soisson aime qu'on le compare à Charles le Téméraire. Il a d'ailleurs écrit une biographie du duc de Bourgogne. Héritant en 1467 du duché de Bourgogne, le fils de Philippe le Bon avait entre les mains une puissance quasi souveraine. Le Téméraire a voulu se tailler un royaume. Dix ans plus tard, Louis XI partageait avec les Habsbourg les dépouilles de son territoire. L'histoire retient l'image de son cadavre retrouvé dans la neige sous les murs de Nancy, le visage dévoré par les loups. Le Téméraire était ambitieux pour la Bourgogne, Jean-Pierre Soisson l'a vendue au FN pour prolonger un peu plus sa carrière. L'histoire retiendra l'image d'un homme dévoré par son appétit du pouvoir.

St. S.


il fallait le dire; ça cadre mieux dans ce thread que nos debats sur les marxistes.

303
Gabou: d'accord avec toi sur l'allemagne.

je repete: les experiences marxistes humaines ont été detruites dans le sang.
on n'a pas laissé le temps à allende, voire leon blum.
304
Blum, il a peu cherché à ce que l'on lui laisse pas le temps...
305
??? j'esper que tu m'as mal compris?

je voulais dire que le petainisme a fait du mal au front populaire(d'ailleurs, Blum a été emprisonné sous pétain).nottament au vu d'un certains nombres de choses réalisées pendant la collaboration (je refute le terme d'occupation).
306

Citation : Donc, quand on te parle de marxisme, braz; arrete, je t'en pris, de parler de mao, staline ou castro, qui sont des ignobles dictateurs.



NAON j'arrête pas !!
parceque...
parceque je suis MECHANT !!!

bon plus sérieusement je parlais pas spécialement du marxisme dont je ne connais quasiment rien, à part quelques restes de cours de philo.
Ses pensées sont peut être transcendantes, ce que je voulais dire c'est que, d'un point de vue réaliste les gouvernements communistes ont été aussi horribles que les gouvernements fascistes.
donc quand j'entend parler de 'révolution prolétaire' quelque part ca me faire rire jaune et m'inquiète autant que d'entendre le pen parler de préférence nationale.
Comme le disait cruxifix, à la base c'est de la haine. Le pire c'est que je déteste pas le communisme, en France il a sûrement contribué a plus de justice et aujourd'hui il a sûrement des idées à défendre
Mais l'idée du grand soir et tout le tralala...j'ai du mal par contre.
Voilà désolé je me suis enflammé et je me suis mal exprimé d'ailleurs en relisant mon message je sais pas si c'est très très clair, mais bon :oops:
307

Citation :
esancenot et son organisation sont des anti-staliniens. Mais ils sont des anti-staliniens en ce sens qu'ils sont des anté-staliniens. C'est-à-dire qu'ils sont pour revenir à la pureté du marxisme du temps de Lénine. Ce sont des léninistes et des trotskistes. Ils considèrent que le stalinisme est à bannir. Mais ce n'est pas la bonne critique du stalinisme que de revenir au léninisme et au marxisme-léninisme. C'était l'utopie de la société parfaite, dont on sait que c'est une utopie meurtrière et une utopie chimérique. Parce que les objectifs qu'elle vise sont absolument hors d'atteinte. Mais ce n'est pas parce qu'on renonce à l'utopie chimérique de la société parfaite qu'on doit renoncer à toute utopie et sombrer dans la plate gestion.

Lorsque, mon cher Olivier, tu parles de la sociale-démocratie en disant qu'elle se contente de plate gestion, c'est une formidable méconnaissance et de l'histoire du siècle dernier, et de la pratique de la sociale-démocratie. La sociale-démocratie a fait deux paris fondamentaux. Le premier, c'est de considérer qu'entre progrès social et démocratie il y avait une unité consubstantielle. Et qu'il fallait renoncer au mythe de la révolution profondément enraciné en France ; au mythe de la conquête du pouvoir par la violence des armes. C'est la première rupture de la sociale-démocratie. C'est une rupture jauressienne. Son attachement à la démocratie et au développement de la démocratie, à la démocratie accomplie comme idéal.

Mais il y a une deuxième rupture qui nous est venue des démocrates scandinaves, dans les années 1930, parce qu'ils assistaient à l'industrialisation à pas de géant et aux assassinats de masse. L'idée qu'ils ont eu l'audace de réaliser, c'est que, sous certaines conditions - notamment de puissance organisée des salariés dans les syndicats -, les forces du marché et la créativité des entreprises pouvaient être mises au service non seulement du progrès économique, mais aussi du progrès social, du progrès culturel, du progrès démocratique. Ils ont inventé le modèle suédois. Ce n'est pas une idée gestionnaire. C'est une idée transformatrice : si les salariés sont organisés massivement dans les syndicats et s'ils représentent une force politique considérable, ils peuvent mettre la force créatrice des entreprises au service du développement politique, économique et culturel.




quelle ignoble rhétorique de social-traître!

Juste deux points qui me font huler :

Citation : considérer qu'entre progrès social et démocratie il y avait une unité consubstantielle


Rhétorique. On met des notions les unes à la suite des autres, ce n'est pas pour ça que ça fait sens. Le progrès social c'est plutôt une notion qui fait charnière entre la composante politique ("démocratie") et la composante économique ("libéralisme") de notre système. Mais parler de notre pseudo démocratie en oubliant l'aspect libéral ça n'a pas de sens.

Citation : l'utopie de la société parfaite, dont on sait que c'est une utopie meurtrière et une utopie chimérique. Parce que les objectifs qu'elle vise sont absolument hors d'atteinte.


Ca c'est navrant. Dès qu'on prononce le mot "communisme", tout un tas de connards te tombent dessus avec exactement le même discours : "ON SAIT QUE", "on sait que ça ne marche pas", "on a bien vu ce que ça donnait", genre "on a essayé pour voir mais non, ça va pas". Ou comment se débarasser d'idées très vite. On sait quoi? Vous croyez que des mecs comme Staline ou Mao lisaient beaucoup Marx? Tout ce qu'on sait, c'est que le pouvoir est d'autant plus dangereux qu'il n'est pas partagé. Ca ont le sait, pas de problème.
308

Citation :
Rhétorique. On met des notions les unes à la suite des autres, ce n'est pas pour ça que ça fait sens.



Ben pareil pour le marxisme, à ce moment là... Ce n'est que de la rhétorique.

Citation :
Tout ce qu'on sait, c'est que le pouvoir est d'autant plus dangereux qu'il n'est pas partagé. Ca ont le sait, pas de problème.



Non, on ne le sait pas. C'est pas parce que toutes les dictatures n'ont pas marché que la dictature ne marche pas...

Le discours de besancenot, c'est pas aussi des on sait que, etc ? Je ne vois aucune différence. Besancenot sait très bien que son programme est absolument inapplicable.

Si staline avait plus lu marx, ça n'aurait pas changé grand chose. Marrant comme d'ailleurs lénine n'est jamais dedans; un pur saint, lui, sûrement.
309
Gabou a dit :

Citation : L'alliance contre nature LO et LCR, ça n'en est pas un (de truc électoraliste)?



Ben là encore la propagande a fait son effet...
Lo et LCR avaient un journal commun dans les années 70.
Il y a eu des débats très sérieux pour une fusion des organisations.

Puis à plusieurs reprises (européenes et autres) LO et LCR ont présenté des listes communes. Ce n'est donc pas un fait exceptionnel, unique ou electoraliste d'avoir présenté une liste commune, c'est dans la continuité du passé.
310
Ben les alliances UDF et UMP aussi, ça fait longtemps qu'elles ont lieu. Quand deux partis existent, c'est qu'ils se sentent différent. On ne s'allie que dans un but électoraliste...

Je sais que LO et la LCR avaient des points communs depuis presque 30 ans (enfin, les associations qui sont devenues la LCR, parce que ça a été fondé après LO, je crois, la LCR, je sais plus très bien) et des ponts, mais les deux strctures sont très différentes dans leur manière de faire la politique, la façon d'appréhender le terrain, etc... De nombreuses voix étaient contre la fusion à la LCR, et j'imagine qu'après la défaite de leur stratégie, ça l'est encore plus maintenant.

Puis c'est marrant comme tu emplois le mot propagande chaque fois qu'on est pas d'accord ;) Je prétends pas que t'es victime de la propagande bolchévique quand tu défends Lénine.