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Bingo, point macho !

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Sujet de la discussion Bingo, point macho !
Allez, on ne s'en rend pas forcément compte, mais même ceux qui ne se disent ou ne se croient pas sexistes ont des réflexes et des modes de pensée sexistes.

Histoire de rigoler un peu, je vous propose de les répertorier.
(comme d'hab, je ne donne pas les noms, le but n'étant pas de viser les personnes)

Un premier exemple :
Citation :
image.php
celle là d'image m'agace assez bien aussi

Quand on lui demande pourquoi
Citation :
misogynie à part... quand je regarde ces jeunes gens j'entends les dialogues:
-"docteur spok j'ai un problème au scrabble avec l'écriture de l'équation des intégrales quantiques tridimensionnelles et leur espace temps, j'ai un déphasage interneutronique et mots compte triple!"
-t'as vu quand je bouge le truc là ça bouge le truc làbas!!!"

ou encore, t'as déjà vu beaucoup de sondiers qui laissaient bidouiller leur console pendant un mix?


Evidemment, il ne lui vient pas à l'esprit que l'ingé son ou productrice puisse être la nana et que le mec soit un opérateur son / assistant. Ou encore un stagiaire qu'on a laissé se mettre à la console, mais à qui la nana montre que baisser un peu les aigus sur les overhead, tu vois, ça rentre mieux dans le mix. :-D

[ Dernière édition du message le 09/12/2013 à 11:43:16 ]

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Sur Twitter, suggestions de comptes à suivre pour soutenir les causes féministes (et pas seulement) :

https://twitter.com/GourousToxiques
https://twitter.com/les1ternettes
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Deux journalistes historiques de Télérama licenciés pour harcèlement sexuel, et harcèlement moral :

Citation :
La nouvelle a été annoncée lundi 27 mai à l’équipe. Il s’agit de deux signatures connues des lecteurs, Aurélien Ferenczi, un des chefs du service Écrans, et Emmanuel Tellier, grand reporter – « sur les quinze dernières années, on est les deux poumons qui avons fait ce journal », nous explique l’un d’eux.

Selon nos informations, le premier, écarté pour « faute lourde », est visé par huit témoignages de salarié.e.s actuellement en poste à Télérama, pour des faits qualifiés dans la procédure d’agissements sexistes, de harcèlement sexuel et de harcèlement moral. Le second, licencié pour « faute », a été cité par cinq personnes, pour agissements sexistes et harcèlement sexuel. Dans les deux cas, les faits reprochés s’étalent sur de longues années, et remontent pour certains à la fin des années 1990.

Les deux licenciés nient complètement ; mais c’est plus de trente salariés qui ont été entendus par la DRH.

Article de Médiapart :
Citation :
(...)

À propos d’Emmanuel Tellier, une journaliste qui a témoigné dans l’enquête dit : « Il m’a fait des avances tout de suite, en me faisant passer un petit mot en conférence de rédaction. Mais dès que je me suis opposée à lui, il s’est mis à faire des réflexions sexistes dégradantes et humiliantes. » Elle affirme aussi avoir été « intimidée physiquement quand il a fini par deviner qu'[elle avait] alerté la direction de la pression qu’il exerçait sur une jeune femme en CDD ». « On savait qu’il se précipitait vers les stagiaires », raconte aussi un journaliste.

Dans le cas d’Aurélien Ferenczi, plusieurs personnes racontent l’avoir entendu, pendant des années et de manière très fréquente, « faire des blagues salaces », y compris pendant les conférences de rédaction. Certains riaient, d’autres non. « Quand il voyait qu'on restait de marbre, il disait qu’on était des “pisse-froid” », rapporte une rédactrice qui a témoigné dans l’enquête interne.

« Il y a eu des blagues en réunion de rédaction pour lesquelles je l’ai mouché. Je me souviens d’une blague vaseuse récente, d’un mauvais goût terrible, sur l’endométriose, par exemple. J’en suis restée coite. C’était en permanence. Malgré #MeToo, ce genre de blagues n’a pas cessé », confirme à Mediapart la directrice de la rédaction Fabienne Pascaud.

La journaliste déjà citée rapporte l’avoir aussi entendu multiplier les allusions sexuelles. « Il racontait dans le détail des scènes de films porno, et il me demandait si ça m'excitait. Il me posait des questions sur ma vie sexuelle, et me matait en permanence », raconte-t-elle.

Elle se souvient également de commentaires sur les tenues vestimentaires des journalistes, à qui il réclamait d’être « plus sexy ». Elle évoque aussi des réflexions aux femmes du journal sur leurs seins, et d'une expression entendue par plusieurs témoins : « Tu es rudement bien lochée. »

Enfin, elle mentionne l’usage fréquent de questions comme « t'as tes règles ? », ou « c’est ta ménopause ? » pour « déstabiliser les femmes lorsqu’elles exprimaient un désaccord ». Une ancienne de la maison raconte également l’avoir entendu parler d’une « pondeuse » à propos d’une femme enceinte.

Plusieurs personnes interrogées par Mediapart rapportent des cas de souffrances au travail. « En plus des allusions sexuelles, il développait d'autres stratégies d’humiliation. Il criait, médisait, dévalorisait, faisait des reproches injustifiés, ne donnait plus de travail, ne disait plus bonjour. Jusqu’à ce que la personne se sente invisible et finisse par avoir l’impression de ne plus exister », rapporte la rédactrice déjà citée.

Elle ajoute : « Il fallait déployer une énergie immense pour continuer à travailler correctement. Sur des années, ça use, et ça laisse des traces. » « Il vous humilie, il vous met à l’écart, il vous descend par-derrière… La direction fermait les yeux. On ne guérit jamais de cela », raconte une autre salariée.

Certaines personnes ont quitté son service, voire le journal, manifestement brisées, et après en avoir parlé à la direction. Un cas est resté dans les mémoires, celui d’une assistante, partie en 2008 après de longs mois de conflit avec le chef du service cinéma.

Il s’agissait d’un « cas de remise en question permanente des capacités de l’assistante du service, explique Fabienne Pascaud à Mediapart. Il l’insultait, ne lui donnait plus de travail, la marginalisait, la mettait de côté. J’ai donc préféré changer Aurélien de fonction et je l’ai remplacé à la tête du service ».

En 2016, son comportement à l’égard du nouveau rédacteur en chef cinéma – qui quittera ensuite le journal – lui vaut un avertissement. « Aurélien a récidivé dans la remise en cause permanente, l’ironie, la moquerie. À cause de son fonctionnement clanique, le service cinéma était en grande souffrance psychique », commente Fabienne Pascaud. La directrice décide cette fois de le couper totalement du service cinéma et de le placer au service culture, directement sous sa houlette.

Aurélien Ferenczi reviendra pourtant plus tard sur le devant de la scène – à partir de septembre 2018, il fait partie des chefs du nouveau grand service « Écrans » (cinéma et TV).

C’est, entre autres, ce retour en grâce qui a convaincu de nombreux salariés de s’exprimer dans le cadre de l’enquête interne. D’autant que les « anciennes » ont cru comprendre que rien n’avait changé. « La cheffe du service radio a été absente pendant plusieurs mois, les jeunes journalistes du service nous ont dit : “On a des visites d’Aurélien qu’on n'avait pas habituellement”, relate une autre salariée. On a réalisé qu’on n’était plus sur de vieilles histoires, pour lesquelles on avait tourné la page… »

En février dernier, lorsque le scandale de la Ligue du LOL éclate, une jeune journaliste du service réagit sur son compte Twitter. Évoquant les cinq rédactions dans lesquelles elle est passée ces trois dernières années, elle explique que, presque à chaque fois, ses consœurs l’ont avertie d’un « banal » mais « surréaliste » : « Lui tu fais gaffe. Lui aussi. Et lui aussi. »
(...)




https://www.mediapart.fr/journal/france/020619/accuses-de-harcelement-sexuel-deux-journalistes-de-telerama-licencies

[ Dernière édition du message le 03/06/2019 à 12:12:37 ]

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On n'est plus vraiment dans le point macho là. On est plutôt dans le harcèlement, et c'est hors-la-loi.

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

1055
Oui mais c’est le sujet qui m’a semblé le plus adapté.
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Le reverend : c'est du harcèlement soutenu par une vision particulière des femmes et qui a pu perdurer aussi longtemps grâce à ça.
A mon avis, ça a tout à fait sa place ici.
1057
J’ai considéré que, par extension, ce sujet est aussi celui du machisme, de la misogynie, voire du harcèlement sexuel. Il ne me semble pas qu’il un fil sur ces autres sujets ; je me trompe ?

Et dans cette affaire, comme souvent, les coupables plaident l’innocence, ou tout au plus le complot par intérêt professionnel et « la drague lourde mais pas méchante », ce qui correspond à ce que dit Will.

[ Dernière édition du message le 05/06/2019 à 16:16:27 ]

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Je vais pas me battre avec vous sur ce sujet, bande de femmelettes
(j'ai bon là ? :oops2::facepalm:)

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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Navre auto aurait bien fais le job aussi.
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Citation de klr22222 :
C'est juste du teasing et ça parle de sexe, j'aurai pu le mettre dans lespysetlentonnoir, mais certains propos tenus justifient sa place ici.

Je sais pas comment tu utilises cette vidéo dans ce sujet...?
Pour moi, tous les intervenants sont d'une misogynie crasse.
La plus part se réclament de Sigmund d'ailleurs, c'est pas bien joli.
Chaque phrase m'a fait rire et je les ai trouvé bien pathétiques, tous.
A la limite, la seule ( mais qui nous occupe à plein ici ) c'est que la sexualité humaine est en partie bridée ( par le respect de l'autre et des conventions sociales ( très variables en fonction des milieux, des cultures et des époques )). Pour le reste, je vois un ramassi de vieilles antiennes périmées moisie et très sexistes.
Je vais pas tout développer hein!? Mais rien que " La Femme doit tricher pour être séduisante "...:facepalm:
" On a tous de la pédophilie en nous "...:facepalm:
" Y a que le désir de l'homme qui est visible ( vu qu'il a un gros zizi ) "...:facepalm:
" Le Sexe de la femme est invisible, c'est qu'un trou... " ( Je leur conseille d'aller y voir de plus près hein!? ):facepalm:

Sinon le procès d'Ory sur son trait d'humour est vraiment con. Il a juste blagué sur " les mec qu'a pas pigé la phrase " hein!? Pas diminué en quoique ce soit ( en plus c'est vraiment pas son genre! ) les souffrances et dominations que subissent les femmes.
Donc, l'exagération nuit au propos ( louable en soi );)

Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.