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Sujet Le pub de la Corona...

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Sujet de la discussion Le pub de la Corona...
Citation :
Un conseil de défense suivi d’un conseil des ministres « exceptionnels » seront organisés samedi 29 février pour faire le point sur le coronavirus, a annoncé l’Elysée vendredi. Le premier aura lieu à 10 heures et le second à 11 heures.


Un nouveau sujet pour qu il n y ait pas une pandémie sur le Pub.
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[ Dernière édition du message le 29/02/2020 à 09:56:54 ]

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5521
x
Hors sujet :
Citation :
faire du debunk est assimilé à de l’intimidation et du harcèlement par Doc Plus

c'est d'ailleurs triste de voir que sur un forum comme af l'équipe de modération considère le partage de connaissance comme une menace
5522
C’est clair que c’est bizarre. Les médias sociaux peuvent être sanctionnés s’ils diffusent des machins complotistes, mais sur AF c’est presque encouragé on dirait.

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel. 

5523
C'est pour pas nuire a l'ambiance
5524
Pour revenir dans les chiffres, le confinement a declenche 63000 morts supplementaires ici : https://www.theguardian.com/society/2020/jun/09/excess-deaths-in-uk-under-coronavirus-lockdown-pass-63000
Ca ne veut pas dire que des morts du corona, ca peut aussi etre des cancers, des arrets cardiaques et surtout demence (on reprend ici la moyenne sur 5 ans que Piuet suggerait dans un de ses posts).

[ Dernière édition du message le 09/06/2020 à 17:16:08 ]

5525
Un article intéressant :
https://www.mediapart.fr/journal/france/080620/covid-19-et-si-la-cible-du-virus-n-etait-pas-les-poumons

Il commence à y avoir de nouvelles informations sur les modes d'action du virus, ses récepteurs, donc ses zones d'action, ses effets...

Notamment son effet sur les poumons n'est pas habituel, ce qui ouvre peut-être d'autres portes, d'autres manières de gérer la respiration seraient peut-être plus efficaces, ce qui pourraient réduire la mortalité lors des soins intensifs.

Bon tout ça est hypothétique pour l'instant. Rien de certain. Mais on voit qu'il y a pas mal de pistes à explorer (et en cours d'exploration), donc autant d'améliorations possibles.

Quelques extraits :

Citation :

(...)
Tout commence par le nez. L’une des grandes surprises d’une étude parue dans Nature Medecine fut en effet de découvrir que le nez semble être l’endroit du corps qui compte le plus de récepteurs ACE2 (pour Angiotensin Converting Enzyme 2), la fameuse porte d’entrée du virus, celle qui lui permet de pénétrer à l’intérieur des cellules et ainsi se multiplier. Pratique : dès que des particules virales y sont aspirées, elles trouvent ainsi de nombreuses portes qui s’ouvrent au fur et à mesure qu’elles s’y attachent. Doublement pratique : dès qu’une personne infectée éternue, ses virus sont expulsés à hauteur de visage et avec un peu de chance, un autre nez les attend. C’est donc ici que se jouerait la première phase cruciale de l’histoire : soit le système immunitaire parvient rapidement à se débarrasser de ces importuns résidents du nez, soit il n’y parvient pas. Dans le premier cas, on est quitte pour une bonne fatigue. Dans le second, les virus se mettent à se multiplier et c’est là que les problèmes commencent. C’est aussi là que le mode opératoire devient plus flou.

Pour poursuivre leur route dans notre organisme, les virus auraient finalement trois options. Ils pourraient s’attaquer directement au nerf olfactif, d’où la perte d’odorat vécue par 25 à 30 % des patients. Et de là, migrer éventuellement jusqu’au cerveau, où des récepteurs ACE2 sont également présents. Voilà qui pourrait expliquer les signes d’agitation et de confusion observés chez plus de la moitié des patients gravement atteints dans un hôpital de Strasbourg et les cas d’encéphalites également rapportés. En France, plusieurs études sont en cours pour tenter de mieux comprendre les conséquences neurologiques de l’infection au Covid-19, notamment le projet Cohorte Covid – Neurosciences.

Seconde voie de dissémination possible, via le mucus nasal, véritable tapis roulant pour les nombreux microbes prisonniers de ce liquide gluant. De fait, on avale pas moins d’un litre de morve chaque jour ! Les nombreux symptômes digestifs (notamment une diarrhée pour plus de 20 % des patients français) qui accompagnent la maladie laissent effectivement penser que le virus emprunte la même route que nos aliments et perturbe nos intestins. Et pour cause : les cellules de la paroi interne de l’intestin grêle sont particulièrement dotées en récepteurs ACE2. D’ailleurs, une étude menée sur des organoïdes intestinaux, sortes de mini-intestins en culture, montre que le Sars-CoV-2 infecte bel et bien ces cellules intestinales. Autre preuve : on retrouve des traces de virus dans les selles d’une majorité de patients (chez la moitié des patients, estime par exemple cette étude). On en retrouve même dans les eaux usées, sans que l’on sache encore si ces traces sont celles de virus entiers encore vivants, ou de bouts de virus morts.

Enfin, troisième voie de diffusion, qui semble être l’autoroute privilégiée des particules virales : depuis le nez, elles peuvent être charriées via l’air, durant une inspiration, et emprunter non pas l’œsophage mais la trachée. C’est ainsi qu’elles atterrissent dans les poumons. Mais curieusement, « nous retrouvons très peu de récepteurs ACE2 dans les poumons, affirme Christophe Bécavin, de l’Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire de Sophia Antipolis, qui faisait partie de l’équipe en charge de l’étude des poumons dans la publication de Nature Medecine. On voit uniquement réapparaître ce récepteur au niveau des pneumocytes de type 2, les alvéoles tout au fond des poumons où ont lieu les échanges gazeux ». En fait, il y a beaucoup plus de cellules dotées du récepteur ACE2 dans les intestins, le cœur, la vessie, les reins ou encore les yeux que dans les poumons. « Les taux de virus dans les poumons, mesurés à partir d'un échantillon de lavage broncho-alvéolaire, diminuent rapidement sans traitement antiviral alors même que la situation clinique est critique », témoigne de son côté Hadrien Roze, du service anesthésie-réanimation du CHU de Bordeaux.

Ce n’est pas tout. Normalement, dans une pneumonie classique, c’est le côté air des poumons qui est atteint : le pathogène entraîne une réaction inflammatoire à l’intérieur des alvéoles, il se crée ensuite un œdème dans les poumons qui, en se gorgeant d’eau, deviennent de plus en plus rigides. Pour permettre le passage de l’oxygène dans le sang et éviter que les alvéoles ne se referment trop et trop souvent, il devient alors nécessaire d’insuffler de l’air avec une forte pression. Mais avec le Sars-CoV-2, les choses semblent être différentes, particulièrement durant la phase initiale. « On s’est vite aperçu qu’il y avait des points qui ne collaient pas », retrace Alexandre Demoule, chef de service réanimation à la Pitié-Salpêtrière. Comme ces patients dont le taux d’oxygène est particulièrement bas, mais qui semblent bizarrement le tolérer, continuant de s’exprimer et de raisonner normalement.

Autre particularité étonnante : leurs poumons restent relativement élastiques, preuve qu’ils sont encore pleins d’air, estime Hadrien Roze. Ces étranges observations sont rapidement partagées par des centaines de réanimateurs français, mais aussi italiens, allemands et bientôt américains, et posent de nombreuses questions. Car autant il est nécessaire d’insuffler de l’air enrichi en oxygène à forte pression lorsque les poumons se sont rigidifiés, autant cette même pression peut devenir délétère si ceux-ci sont encore souples. D’où l’alerte de certains pneumologues et réanimateurs pour qui, contrairement aux recommandations internationales, la ventilation classique ne représenterait pas la solution optimale pour ces patients.

C’est le cas du Dr Luciano Gattinoni qui publie avec des collègues italiens et allemands une lettre le 30 mars dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine appelant à passer à une ventilation la plus douce et la moins en pression possible. Dans un centre qui a procédé ainsi dès le début, le taux de mortalité des patients intubés est de 14 %, contre 60 % en moyenne dans les autres hôpitaux, affirme Luciano Gattinoni, qui ne souhaite pas nommer cet hôpital. Au même moment, aux États-Unis, un réanimateur du centre médical Maimonide à Brooklyn, Cameron Kyle-Sidell, publie un témoignage vidéo similaire : « Nous nous attendions à traiter des patients en situation de syndrome de détresse respiratoire aiguë, mais ce n’est pas ce que je vois depuis neuf jours.[…] Nous traitons la mauvaise maladie. »

En France aussi, les réanimateurs modifient rapidement leurs protocoles. « Au bout de dix jours, nous avons diminué la pression de l’air que les respirateurs insufflent dans les poumons », retrace Alexandre Demoule. « Les réanimateurs se sont rapidement rendu compte que les ventilations avec de fortes pressions empiraient l’état des patients, donc nous avons diminué la pression de l’air insufflé dans les poumons et nous avons placé les patients sur le ventre, ce qui permet de mieux ouvrir leurs poumons », détaille de son côté Stéphane Zuily, du service de médecine vasculaire du CHU de Nancy. Le 10 avril, soit dix jours après la commande de 10 000 respirateurs par l’État pour un coût total de 56,7 millions d’euros, le site d’information pour les médecins et les professionnels de santé Medscape finit même par poser cette provocante question : et si l’intubation n’était pas la solution ?

Dans cet article, la médecin urgentiste et journaliste santé Isabelle Catala suggère que les techniques non invasives d’oxygénation pourraient, dans certains cas, remplacer l’intubation. Dans les pneumonies classiques graves, la ventilation non invasive, via un masque, n’est pas recommandée car le patient qui se sent étouffer aura tendance à trop forcer sur ses poumons et finit par les abîmer. En revanche, les nouvelles techniques d’oxygénation nasale à haut débit peuvent être utilisées.

Néanmoins, au début de l’épidémie, beaucoup d’équipes étaient réticentes à utiliser ces techniques en raison du risque d’aérosolisation de particules virales. « Si pour sauver un patient je perds cinq soignants à cause d’une contamination, on ne va pas aller loin », dit Alexandre Demoule qui, après avoir épluché la littérature scientifique à ce sujet, finit par se rassurer : « Ce risque n’apparaît finalement pas si important que ça. Rapidement, nous avons placé certains patients sous oxygénothérapie nasale à haut débit en leur ajoutant un masque pour limiter le risque de diffusion et nous avons tenté de pousser un peu plus loin, d’attendre un peu plus que d’habitude avant l’intubation. » Dans son équipe de la Pitié-Salpêtrière, une dizaine de personnels soignants ont été malades, dont lui-même, sur 140. Une étude est en cours pour évaluer l’impact des différentes prises en charge.

Mais alors, si ce n’est pas un syndrome de détresse respiratoire classique, à quoi avons-nous affaire ? « Les réanimateurs nous ont fait remonter un nombre anormalement élevé d’embolies pulmonaires », poursuit Stéphane Zuily, soulignant au passage que les Chinois n’avaient jamais communiqué sur cet aspect particulier de la maladie. L’embolie pulmonaire survient lorsque des caillots de sang viennent perturber la circulation sanguine des poumons. Autrement dit, le problème ne viendrait peut-être pas du côté air des poumons, mais du côté sang.

(...)

[ Dernière édition du message le 10/06/2020 à 01:39:20 ]

5526
C'est la sécu qui paie !
https://twitter.com/DrGomi/status/1270587025150836737?s=20

Comment on explique un tel niveau d'incompétence ? Dans le privé, une caissière est virée pour une erreur de 9 centimes, mais au plus haut niveau de l'Etat on homologue 10 tests sur 11 qui sont "foireux" ?

Qui vend ses tests ? Qui donne son feu vert pour l'homologuation ?

[ Dernière édition du message le 10/06/2020 à 11:16:48 ]

5527
C'est le probleme des crimes des cols blancs. Ils sont connus pour etre bien moins punis que les crimes en cols bleus. Ca fait partie du racisme institutionnel d'ailleurs.
5528
5529
Citation :
C'est le probleme des crimes des cols blancs. Ils sont connus pour etre bien moins punis que les crimes en cols bleus. Ca fait partie du racisme institutionnel d'ailleurs.


Eric Ciotti approve this message. :facepalm:

Et après "on" dira que c'est moi qui en remet une couche...
5530
Citation de _d :
Citation :
C'est le probleme des crimes des cols blancs. Ils sont connus pour etre bien moins punis que les crimes en cols bleus. Ca fait partie du racisme institutionnel d'ailleurs.


Eric Ciotti approve this message. :facepalm:

Et après "on" dira que c'est moi qui en remet une couche...

Quel rapport avec Ciotti ?
Bref, on va pas repartir dans cette discussion, desole d'avoir rouvert la porte au lieu de fermer ma gueule...