opinion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?
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le reverend

Bon, celui-là il me manquait comme thread.
J'ai mis longtemps à le conceptualiser, mais là, je crois que c'est bon.
C'est parti...
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

venuxdeluxe

Voici un article à lire et à faire tourner : « Si chers concerts », par Jean-Christophe Servant (abonnés ⁕ en kiosques, octobre 2024) // https://www.monde-diplomatique.fr/67693
"The music business is a cruel and shallow money trench, a long plastic hallway where thieves and pimps run free, and good men die like dogs..............
There's also a negative side."

sonicsnap


venuxdeluxe

Je ne vais voir que des concerts à dimension et tarif humains. Je me fiche du prix d'entrée des concerts de Taylor Swift ou Oasis.
Tu as bien raison ! Lis quand même l'article qui fait le point sur une situation catastrophique pour la culture " musiques actuelles " ....
"The music business is a cruel and shallow money trench, a long plastic hallway where thieves and pimps run free, and good men die like dogs..............
There's also a negative side."

sonicsnap


venuxdeluxe

L’année dernière, Live Nation, coté à la Bourse de New York, valorisé à 23 milliards de dollars, a produit 50 000 événements musicaux de par le monde devant 145 millions de spectateurs. Il pratique une stratégie verticale d’achats et d’accords à 360 degrés — englobant acquisition de salles, de festivals et de tourneurs, ainsi que la constitution d’une écurie d’artistes. Un « portefeuille » de plus de 3 300 groupes en tournée, 373 salles dans le monde, sans oublier Ticketmaster, sa « machine à cash », aux données clients monétisables, acquise en 2010 : voilà ce qui lui permet de contrôler l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur.
Au début des années 2000, marquées par la crise de la musique enregistrée, est intervenu un mouvement de reconfiguration capitalistique dans une économie jusqu’alors largement marchande et artisanale. Le music business se cherche de nouveaux relais de croissance : ce seront le concert, l’édition et le catalogue d’artistes — à titre d’exemple : le catalogue musical de Queen vient d’être vendu par les ayants droit à Sony pour 1 milliard de livres sterling (1,18 milliard d’euros). Les cachets commencent à s’envoler et stimulent l’intérêt d’investisseurs objectivement porteurs de valeurs éloignées de celles qu’affichent ces rassemblements festifs. C’est le cas du libertarien John C. Malone, qui est, via son groupe Liberty Media, l’actionnaire majoritaire de Live Nation. La société de gestion d’actifs BlackRock et le fonds souverain d’Arabie saoudite sont eux aussi présents dans le capital de la multinationale du spectacle vivant.
En France, sa filiale, opérationnelle depuis 2007, s’est concentrée sur l’organisation de tournées tout en reprenant les rênes du festival Main Square d’Arras, et en créant les déclinaisons françaises du Lollapalooza américain et du I Love Techno belge. C’est peu, comparé aux 1 700 festivals de musiques actuelles recensés en 2023 dans l’Hexagone. « Mais avec leurs catalogues d’artistes, ces géants peuvent, même sans investir dans des festivals, avoir une influence déterminante sur leur programmation, comme par exemple les Eurockéennes (2) », souligne Emmanuel Négrier, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Un point de vue confirmé par M. Florent Sanseigne, cofondateur et directeur du rendez-vous jurassien No Logo, tourné vers le reggae et ses héritages, dont la onzième édition vient une nouvelle fois d’être montée « sans bénévoles ni aucune aide extérieure publique ou privée ». « Mais si l’on veut une pointure, explique-t-il, on est forcés de passer par Live Nation ou par AEG [anschutz Entertainment Group]… En fait, nous mettons tous des pièces dans la machine, même les plus indépendants et farouchement anti-fonds de pension ! »
Live Nation, en France comme au Royaume-Uni ou en Allemagne, se livre à une compétition acharnée avec AEG, lui aussi californien. Outre ses vingt-cinq festivals, dont Coachella, l’un des plus importants des États-Unis, ce groupe compte un impressionnant ensemble de salles — de l’O2 Arena de Londres au Staples Center de Los Angeles — et une écurie d’artistes en tournée allant des Rolling Stones au rappeur Tyler, The Creator. Mais la concurrence n’empêche pas les arrangements. Si Ticketmaster a assuré la billetterie de la tournée mondiale de l’Américaine Taylor Swift — non sans polémiques, notamment sur les prix des billets —, c’est la filiale française d’AEG qui a organisé ses six récentes représentations françaises. Il est à se demander d’ailleurs si le music business n’aurait pas une forte aptitude aux arrangements dans toutes sortes de domaines. Le patron d’AEG, M. Philip Anschutz, à la tête d’une fortune bâtie dans les ressources fossiles et le rail, est un républicain ultraconservateur « pro-vie » et climato-sceptique. Sous le mandat du socialiste Bertrand Delanoë, sa multinationale a d’abord obtenu un contrat de délégation de service public de la mairie de Paris. Depuis 2013, AEG est le coactionnaire à 43 % du Palais omnisports de Paris-Bercy (POPB), renommé Accor Arena, avec ses vingt mille places. Qu’importe que la chambre régionale des comptes (CRC) reproche à la Ville de Paris d’avoir « abandonné [à AEG] sa prééminence sur la gouvernance » de la salle, « bien que sa participation au capital social reste majoritaire et que son soutien financier aille très au-delà » (3)… AEG, via la société d’économie mixte codétenue avec la Ville de Paris, a pu en 2022 mettre un pied dans l’historique Bataclan, où elle produit des concerts, comme dans le nouvel Adidas Arena, enceinte couverte vouée aux sports et à la culture. Moins surprenant, AEG a su se trouver d’autres alliés, quoique éventuellement concurrents, comme M. Vincent Bolloré ou M. Marc Ladreit de Lacharrière — engagés sur la nouvelle frontière du live et des salles de concert, beaucoup moins taxés que le disque (à peine 9 %, contre 20 %) : l’Olympia et une dizaine de festivals en France et au Royaume-Uni pour le premier, propriétaire de Vivendi Village, filiale du groupe Vivendi ; la salle Pleyel et plusieurs Zénith, entre autres, pour le second, patron de la société de holding Fimalac. AEG codétient aussi Rock en Seine, aux côtés de M. Matthieu Pigasse, président de Combat Media, groupe indépendant, qui compte parmi ses actifs Radio Nova et Les Inrockuptibles. Autant de « synergies » qui se sont mises en place.
Inflation de concerts, un festival sur quatre affichant complet et 85 % annonçant une affluence record : 2023 a été marquée par l’« euphorie retrouvée » (Le Monde,10 février 2024) des professionnels. Largement subventionné, le duo de tête — Les Eurockéennes de Belfort, Les Vieilles Charrues, réunis dans la fédération internationale De Concert ! (vingt-neuf membres) — ne se plaint pas. Mais il s’interroge. Car l’écosystème français est entré dans une crise financière durable qui menace les acteurs de deuxième ligne. Parmi les festivals indépendants adhérents du Syndicat des musiques actuelles (SMA), 43 % ont terminé l’année 2023 déficitaires, plombés par l’inflation des cachets — une augmentation de près de 50 % entre 2015 et 2022 — et la hausse des frais généraux, liée au renforcement de la sécurité et au coût de l’énergie. « Là où il fallait, avant le Covid, une jauge à 95 % [pour être rentable], explique M. Philippe Gautier, secrétaire général du SNAM-CGT (Union nationale des syndicats d’artistes musiciens - Confédération générale du travail), il faut désormais 97 à 99 % . » De quoi aviver l’intérêt des mastodontes du secteur, qui cherchent désormais à s’implanter en dehors de la région parisienne.
Au SMA, on s’inquiète particulièrement du devenir des festivals intermédiaires généralistes, qui peuvent réunir de 30 000 à 50 000 personnes sur trois jours. S’ils pouvaient jadis proposer des affiches internationales, ce n’est plus le cas, confirme M. Stéphane Krasniewski, directeur du Festival Les Suds, à Arles, et vice-président du syndicat. Dorénavant, une tête d’affiche française (Indochine, Orelsan, Aya Nakamura…) peut exiger un cachet de plus de 300 000 euros, et les artistes internationaux franchissent régulièrement le million — 1,5 million d’euros pour Billie Eilish à Rock en Seine en 2023. Dans le même temps, « les subventions publiques — des régions aux métropoles — n’ont pas augmenté, voire ont baissé sous l’effet de l’inflation », poursuit M. Krasniewski. Enfin, dans un contexte où les collectivités locales soutiennent les festivals qui leur paraissent capables de servir leur marketing territorial, « les logiques de subvention tendent à être remplacées par celles des appels à projets, qui garantissent moins d’autonomie et d’indépendance artistique ». Tout en favorisant les propositions clés en main des multinationales.
De 2017 à 2021, le festival marseillais Marsatac, défricheur de musiques urbaines depuis 1999, s’est associé à Live Nation France « pour prendre plus de risques économiques sans que notre programmation soit dénaturée », selon Mme Béatrice Desgranges, sa cofondatrice. En d’autres termes, il s’agissait d’une coproduction. Mais, depuis la sortie du Covid en 2022, l’équipe refait cavalier seul : « Nous ne voulions plus rentrer dans cette course à l’échalote du toujours plus gros, toujours plus grand. » Le festival a changé de site, la jauge a été revue à la baisse — de 21 000 à 15 000 personnes par jour. Mais « 2024 risque de marquer un point de rupture pour de nombreux petits festivals face à la surenchère des gros concerts et événements », s’inquiète Mme Desgranges. Dernier en date, Golden Coast, monté par l’équipe de M. Pigasse à Dijon, qui s’est tenu les 13 et 14 septembre derniers. Ambitionnant de devenir le « Hellfest du rap », le festival a été subventionné à hauteur de 150 000 euros par la métropole présidée par M. François Rebsamen tout en s’appuyant largement sur l’emploi du « pass culture » — alloué par l’État aux 15-18 ans — pour vendre ses propres « pass 2 jours » à 139 euros.
Entre 2019 et 2022, le Stade de France, 80 000 places, a doublé le nombre de ses représentations. Pendant ce temps, les salles de moins de 1 000 places, la plus grosse partie du parc français, ont vu leurs recettes fondre de 38 %. Si les grosses tournées — dans des enceintes de plus de 6 000 places — représentaient il y a dix ans 30 % des billets vendus, ce taux a atteint 42 % en 2023. Des billets dont les prix, selon notamment le Centre national de la musique (CNM), ont augmenté en moyenne de 15 % depuis 2019. Et jusqu’à 31 % pour les stars internationales se produisant dans des stades et certains festivals. Flambée similaire côté nourriture, boissons et produits dérivés…
Depuis la fin de la pandémie, le public français privilégie à l’évidence les succès commerciaux à la découverte d’artistes émergents… qui ne peuvent pourtant compter que sur la scène pour survivre. Le festivalier, issu à 60 % des classes supérieures (contre 13 % des classes populaires), participe ainsi de plus en plus à l’instauration d’une monoculture pop marquée par la suprématie des musiques urbaines, et largement relayée par les plates-formes de streaming. Pour Mme Desgranges, un public de jeunes adultes émerge, « plus consumériste que la génération précédente, grâce aux liens tissés avec ses artistes préférés sur les réseaux sociaux et les plates-formes à la Spotify, qui dictent les tendances ». Ce que confirme le journaliste musical Sophian Fanen, collaborateur des Jours : « Nous sommes entrés dans l’économie du fan. On ne va plus écouter un artiste, on va voir un événement. Et cette “expérience” doit être partagée en direct sur les réseaux sociaux. » Or cette monoculture correspond aux propositions des gros opérateurs, dont l’offensive en France se précise, avertit à nouveau Emmanuel Négrier, car « ils anticipent la déréglementation et la baisse des subventions publiques mais aussi la mise en œuvre de traités commerciaux, comme le CETA [accord économique et commercial global, entre l’Union européenne et le Canada], qui exclut le secteur musical du champ d’application de l’exception culturelle… ».
Quid des artistes ? M. Krasniewski confie : « Il devrait y avoir plus de questionnement quand on signe avec AEG, Combat, Bolloré ou Live Nation. »
Jean-Christophe Servant
Journaliste.
"The music business is a cruel and shallow money trench, a long plastic hallway where thieves and pimps run free, and good men die like dogs..............
There's also a negative side."

sonicsnap


Ouatisit

Le Zénith et l’Elysee Montmartre y savent faire


Neveud

Elysee Montmartre
il avait pas fermé?
aujourd'hui je reste couché / tout a déja été fait / rien ne disparait / tout s'accumule (dYmanche)

le reverend

J’ai vu 3 concerts au SDF… plus jamais !! Ce stade est à chier pour la musique !
Un seul concert là bas m’a suffi.
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

will_bru


In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Ouatisit


will_bru

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Ouatisit



kosmix


Le son dépend aussi beaucoup du matériel et encore plus du sondier. L'Olympia est une très belle salle et pourtant j'y ai assisté au concert le plus atroce pour mes oreilles (d'un groupe pop pourtant, pas de la musique hyper violente) c'était une véritable torture de décibels saturés.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

sonicsnap


Will Zégal

Avec aussi un autre angle : ces concerts géants sont une vraie plaie d'un point de vue environnemental. En cause notamment, les déplacements, parce que quand t'as un concert avec plusieurs dizaines de milliers de personnes, celles-ci ne sont clairement pas venues en vélo ou en transports en commun.
Merci Venux. Donc les concerts dans les salles de moins de mille places galèrent? Ben vraiment, c'est ce genre de concerts que je vais voir et depuis un bout de temps tous ceux qui m'intéressent sont automatiquement blindés. J'avais l'impression que ça marchait très bien. Ou alors sont-ce les tarifs des places qui sont trop bas?
Oui, le prix des places est dévenu trop bas à cause de la hausse des coûts. En même temps, comme une part croissante de la population galère, augmenter le prix des places, c'est prendre le risque d'une partde ne pas remplir, d'autre part d'exclure une partie du public pour raisons financières.
Et puis, peut être que les concerts que tu vas voir font le plein, mais les salles peuvent de moins en moins risquer de faire un bide, ce qui est toujours un risque quand tu programmes des artistes peu connus, en devenir ou à la musique particulièrement hors norme.
Parce que côté augmentations des coûts, il y a
- la sécurité qui a explosé. C'est devenu impossible pour une salle de faire un concert sans X agents de sécurité en plus des SIAP.
- l'énergie (et les fluides en général) : le coût est élevé. Et en plus, il n'est pas lié à la production : rien que maintenir la salle sans concert a un coût de plus en plus important. Si tu coupes le chauffage ou des trucs du genre, tu as des risques de dégradation du matériel par l'humidité.
- les cachets : il y a une inflation qui est due à la plus grande gourmandise des structures de prod, mais qui est aussi tout simplement liée à l'augmentation des coûts de tournée (ex carburant)
Bref, d'un côté, on d'un côté les grandes messes hors de prix des artistes internationaux et des grands festivals blindés de têtes d'affiche et de l'autre les petites salles de concerts et les petits et moyens festivals.
Les premiers coûtent une blinde, les rendant inaccessibles à une part croissante de la population, font essentiellement du mainstream, assurent les revenus d'artistes déjà installés et souvent millionnaires, voire milliardaires et sont des catastrophe sur le plan environnemental.
Les seconds sont largement plus accessibles, favorisent les découvertes musicales, aident plein d'artistes à vivre ou à développer leur carrière et ont un impact environnemental bien moins important.
Il faudrait donc développer au maximum les second et réduire les premier. Problème : ce sont les premiers qui cartonnent et les seconds qui galèrent et sont en voie de disparition.
[ Dernière édition du message le 03/10/2024 à 12:42:03 ]

roth weiler

On the internets, nobody knows you are a dog
[ Dernière édition du message le 03/10/2024 à 13:18:03 ]

kosmix

Il faudrait donc développer au maximum les second et réduire les premier. Problème : ce sont les premiers qui cartonnent et les seconds qui galèrent et sont en voie de disparition.
Bien-sûr, mais dans une société idolâtre c'est tout le star-system (et son business) qu'il faudrait revoir. Ça me rappelle les fans de Mylène Farmer qui campaient devant le stade de France récemment : navrauto. Je précise que je n'ai rien contre Mylène, mais c'est cette société de consommation/addiction jusque dans l'art qui me navre.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

sonicsnap

Et puis, peut être que les concerts que tu vas voir font le plein, mais les salles peuvent de moins en moins risquer de faire un bide, ce qui est toujours un risque quand tu programmes des artistes peu connus, en devenir ou à la musique particulièrement hors norme.
C'est que précisément c'est ce genre de concert que je vais voir et c'est toujours blindé et il faut s'y prendre longtemps à l'avance pour avoir une place. Alors par contre les prix sont entre 20 et (moins souvent) 40 euros. Ce qui ne me semble pas excessif.
Les seconds sont largement plus accessibles, favorisent les découvertes musicales, aident plein d'artistes à vivre ou à développer leur carrière et ont un impact environnemental bien moins important.
Il faudrait donc développer au maximum les second et réduire les premier. Problème : ce sont les premiers qui cartonnent et les seconds qui galèrent et sont en voie de disparition.
Et comment!! Mais je n'ai pas l'impression qu'ils galèrent tant que ça.

JohnnyG

Faut pas avoir peur de faire jouer la concurrence et de négocier le plus possible....
C'est terrible cette impression de se faire pigeonner si on a la faiblesse de faire un peu trop confiance...

sonicsnap


Will Zégal

Et comment!! Mais je n'ai pas l'impression qu'ils galèrent tant que ça.
Désolé de te dire que tu as surement une vision très parisienne de la chose. Tant mieux si les salles parisiennes ne galèrent pas.
En même temps, beaucoup ont un business model qui leur garantit la sécurité : la plupart des spectacles ne sont pas produits par la salle, mais celle-ci est louée à la production des artistes.
Sinon, mes contacts avec les salles de musiques actuelles et avec les petits festivals ainsi que divers articles que j'ai lus autour du sujet (ou de sujet connexes) se recoupent tous : c'est dur.
Ces dernières années, il y a plusieurs petits ou moyens festivals qui ont carrément disparu.
D'autant plus dur que les subventions qui permettent aux salles ou au festivals de garder des prix accessibles se réduisent comme peau de chagrin.
[ Dernière édition du message le 03/10/2024 à 16:42:35 ]

sonicsnap


Will Zégal

Bon, toutes les salles ne font pas toute leur programmation ainsi : il reste des salles qui font une partie de leur programmation en production interne ou en co-production, mais c'est une tendance lourde.
Assez logique d'ailleurs : tout le monde (ou beaucoup) veut jouer à Paris, notamment parce que c'est le seul moyen de toucher la presse nationale pour qui il n'existe pas grand chose en dehors de Paris. Il y a donc une demande de salles supérieure à l'offre.

sonicsnap

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