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Sujet Tonalités, accords, gammes.

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Sujet de la discussion Tonalités, accords, gammes.
Salut tout le monde.
J'aimerais savoir quels bouquins expliquent de la manière la plus basique et la plus claire qui soit les relations entre tonalité, gammes et accords utilisés en jazz ou en tout autre style populaire (world music, pop, ect...). Existerait-il en la matière des bouquins accompagnés de cd rom ou cd audio par exemple, ce qui serait vachement interessant pour mieux comprendre.
Merci d'avance pour vos réponses.
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:((( Houlà faut pas être teigneux comme ça mon gars ! :8O: 1 èrement je n’ai jamais prétendu connaître ou maîtriser parfaitement l’harmonie mais juste les fondements, et en savoir plus ne m’interesse même pas, voir surtout pas car personnellement cela m’encombre réellement au lieu de m’aider. Ta question je ne la comprends pas c’est beaucoup trop compliqué pour moi, et même si je connaissait la réponse ça ne changerai pas ma façon de jouer. Que tu prennes du plaisir à faire de la chromatographie musicale puis une reformulation post cracking c’est bien mais ne crache pas sur ceux qui veulent juste jouer !

:bravo: He ! Sans déconner et honnêtement ! Tu joues mieux maintenant que tu sait tout ça ? ou ça te permet juste de comprendre pourquoi tu fais pas encore bien la musique que tu rêve ?

:| Tu pense devenir un grand créateur avec tout ce savoir ? Ou tu es un éternel étudiant genre Tanguy qui peut user ses pantalons sans fin dans des cursus universitaires qui menent vers une nouvelle spécialisation qui n’a pas forcément pour objectif de gagner sa :bravo: vie ?

:bravo: Alors ami contradicteur, moi après mon épuisant job de la semaine, et le peu de temps de libre me restant à consacrer à l’instrument et bien je l’optimise, les théories dont je ne vois pas une productivité significative dans mon jeu je les évites comme la peste. Bref si ton temps te permet d’étudier finement l’harmonie ne crache pas sur les copains passionnés qui sont contraint de se recentrer sur l’essentiel. Mais si tu veux faire chef d’orchestre professionnel bravo d’avance !

Salut et bienvenuoclub Vieu lars!
Je vois que tu compares la musique et la peinture et ça c’est très bien ( je suis à mon grand regret meilleur peintre que musicien ) alors il faut bien comprendre la démarche de types de mondes complémentaires qui se rejoignent mais qui ne veulent et ne peuvent pas se comprendre puisque la stratégie repose sur des concepts et des objectifs différents.
Regarde comment les peintres on fait sauter l’académie, celle qui disait ça c’est bien et ça non. Et en fonction des époques régissait l’art : Interdiction de montrer les poils de barbes, puis obligation, interdiction de sexuer les visages, interdiction des liants à l’huile, puis une fois l’huile reconnue interdiction d’utiliser l’acrylique, aujourd’hui plus d’académie pour dicter les bonnes gammes des peintres. Ouf !
Alors pourquoi peint on ? Ou Pourquoi tu fais de la musique ? Voici un panel de réponse pour la peinture et il te suffit de transposer :

Pour gagner du fric, ou avoir un job valorisant, ou une vie varié sur les planches.
Pour simplement décorer avec de l’élégant ou du joli.
Pour faire plaisir aux autres.
Pour s’amuser avec les autres.
Pour se valoriser et se montrer par l’intermédiaire d’une discipline valorisante.
Pour se valoriser par l’approche intellectuel des choses et aimer expliquer en se gargarisant.
Par recherche et goùt de la perfection.
Pour rechercher sans cesse des choses nouvelles.
Pour s’auto-analyser. Ou l’auto-négation
Pour provoquer
Pour partir à l’aventure et vivre sans aucunes contraintes dans une des rares cours de récréation restante ou l’espace est libre, infini et sans morale, aller là où personne ne s’est encore aventuré, là où un 1er passé n’a pas laissé sa trace.

Alors tu es un aventurier ou tu veux faire du beau ?

Il y a l’auto-analyse, sur ce sujet la peinture est dangereuse à pratiquer à un moment intermédiaire bien précis. En musique je pense que seuls de rares cas peuvent être cités.

- Malgré tout une démarche est intéressante c’est l’auto négation personnelle artistique pour libérer les énergies de contraintes, vas voir le musé d’art moderne à Paris qui démontre bien le concept avec une toile et juste un coup de couteau dedans : Pour être libre, dynamique, tonique, libéré ( du tract qui fait mal jouer), pour générer la magie de la spontanéité qui magnifie les choses qui auraient été simplement « propres », il faut se sentir libéré de son propre regard et de celui des autres, pouvoir se montrer nu avec son gros ventre et son petit zizi musical et tout ce qui ne va pas. Le principe est donc de se montrer à soi, et ensuite à tous et en très grand le pire que l’on puisse faire, ensuite on sait que l’on fera forcément mieux et la liberté est enfin acquise en un instant.
Pour atteindre ce degré de liberté il y a donc 2 voies : Celle ci-dessus de l’auto-négation ou Celles de l’apprentissage laborieux et monstrueux qui donne la sureté du trait sans coups férir par la répétition sans fin du même ouvrage et du même geste.
Si les ateliers de peinture font beaucoup de nus avec beaucoup de participants c’est pour cela : Ca oblige à être spontané ( le modèle bouge sans cesse ) et les seuls qui s’en sortent honorablement sont les spécialistes du nu. Chacun voit le caca des autres, bref on se met à nu plus que le modèle. En fait c’est un piège à con mais ça marche !

Nous sommes tous complémentaires : La musique est outre l’amateurisme (comme moi) , un espace industriel comme un autre alors prenons exemple :
Comme pour les produits manufacturés il y a les chercheurs qui font des trucs presque toujours pour la poubelle, et qui acceptent que seulement de temps en temps ils pondent un truc, certes un peu moche mais intéressant à developper . Et il y a les ingénieurs qui améliorent et définissent précisément le produit ( les virtuoses pros qui écrivent les partoches), il y a ceux qui enregistrent le savoir faire ( l’académie ) et il y a ceux à la chaîne qui déploient et produisent après avoir réduit les couts et mis au gout du plus grand nombre, qui éxécutent les procédures ( partitions ) mis au point par les ingénieurs pour sortir un produit parfait en abattage ( tous musiciens tous bals, studios).

:aime: Alors il nous suffit de choisir pourquoi on fait la musique, tu es chercheur, tu travailles à la chaîne ou tu t’analyses ? Il n’y a pas de plus honorables que d’autres.
Ecoute les ignorants des règles : Dereck Bailey l’icône anti académique, la brute énergie de Sonny Sharrock, ou le génial Django, mais aussi écoute tout simplement la voix de Billie Holiday .Et le Django à ses15 ans avec sa tronche de manouche, lui aurait on appris la guitare s’il s’était présenté avec 3 doigts rabotés à l’académie de musique du coin à la rentrée de septembre ?: Les profs lui auraient gentiment conseillés la grosse caisse ou le « pipeau à un trou » en se marrant. On peut refaire l’expérience aujourd’hui ! Chiche !
A l’opposé De Lucia ou Pierre Boulez purs jus de l’académie sont aussi de grands créateurs.
On met tous ça dans un sauce de Snobisme ou à l’inverse de grobaufisme, d’intérêts des corpos des profs, des marchants de partoches, des droits d’auteurs, etc …Et on se retrouve avec un monde entier, et on le sait il faut absolument de tout pour faire un monde !
Alors dans ce monde musical s’il y a un dieu il faut donc un diable, à l’académie s’oppose donc des mouvements contre académistes comme l’AJMI ( allumés du jazz et des musiques improvisées ) reconnus par les ministères. Cette académie à bien de la chance d’avoir des structures officielles opposantes, sinon la pression l’aurait déjà implosée comme celle de peinture.

Et c’est quoi ma conclusion ? :
Et bien c’est comme les vacances chacun sa démarche personnelle, tu vas vers l’endroit où il te plait. pour y faire ce que tu veux, et pour y arriver chacun son chemin et son moyen de transport. Et il y a même des tours opérators.
L’ingéniérisation de la musique, les écoles, partitions à executer , ce sont des routes d’accès aussi honorable que d’autres, mais pas plus & pas moins, avec des gros avantages et des gros défauts en fonction de ses propres vues, objectifs, et orientations personnelles.

:bravo: Un seul fait est commun à toutes les démarches et toutes les voies: C’est des milliers d’heures de passé sur l’instrument avant d’arriver à jouer bien ce que l’on croit bon, et dans tous les cas pour y arriver tout le monde utilise des points de repères ou des schémas. Lesquels peuvent être reconnus et répertoriés et diffusés par les écoles ou bien à l’opposé être totalement personnels.

Le type qui jouerai génialement d’un instrument au bout d’une heure de pratique en faisant n’importe quoi, et bien ça je n’y crois pas !.

Pour les instruments à cordes on dit toujours qu’il faut 10ans par cordes, bigre ! Je ne suis qu’à la moitié du chemin ! J’aurais du choisir la basse ou le violon ha ha
Tchao !
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Ecoute petit, quand tu auras fait autant de scène et de studio que moi, et que tu te seras un peu remis en question, on se reparlera, mais j'ai pas de temps à perdre avec un réactionnaire qui se contredit en permanence, qui passe son temps à juger les autres... J'aimerai pas être à ta place...
Evite les a priori, tu ne sais pas à qui tu as affaire, tu pourrai avoir des surprises...
L'amateurisme n'est en rien une excuse...
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"clés pour l'harmonie" de Jo anger Weller. ouvrage de reference...
Life ain't nothin' but a bubble...
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J'ai tendance à penser que dans n'importe quel domaine, ceux qui ont brisé les barrières (à quelques exceptions près, c'est indéniable) sont quand même ceux qui avaient appris ce qu'il y avait avant cette barrière. Je ne crois pas qu'on puisse révolutionner les maths sans avoir appris les Thalès, Pythagore et compagnie. Il faut un point de départ et une direction pour aller quelque part, sinon on erre.

A mon avis, le plus simple pour traduire le plus honnètement possible ce qui fait notre identité propre, et le traduire à travers la science, l'art, ou le domaine que l'on veut, c'est d'en maîtriser au maximum les éléments. Je doute qu'on puisse aller très loin sans faire l'effort de comprendre ce que font les autres, car dans ce cas on ne porte aucun regard critique sur soi.
Il faut que ça beute.
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Schoenberg qui a passé son temps a chercher un nouveau système remplaçant le système tonal désuet à ses yeux était capable d'écrire un contrepoint renversable de tête lors de ses promenades quotidiennes. Rentré chez lui, il le recopiait simplement de mémoire avant de passer à autre chose!!
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C vrai que je suis plutot enclin a considerer l'apprentissage de l'harmonie comme necessaire car elle permet d'ouvrir bien des portes.et surtout de communiquer avec les autres.mais tu dis des choses Gng dans ton dernier post, qui ne sont pas denués d'interet. trouver sa propre voie interieure...eviter de se contempler pour mieux se reveler,(le fameux lacher prise) ; Joe Diorio parlais de ça(j'ai un ami bassiste qui a etudié avec lui): il preconisait d'etudier de maniere "scolaire" avec un plan precis dans la semaine et de reserver au moins un jour par semaine où on tentait n'importe quoi ,en dehors des regles ,desaccorder son instrument, etre fou, quoi! et de s'enregistrer..

Dans tous les cas et pour en revenir a l'utilité ou non de l'harmonie (debat vieux comme le monde) ,et bien, hors polemique, il y a bcp de choses interessantes pour moi dans vos posts

oui Laurent ,l'ecriture ..apprendre la forme pour etre plus libre apres..hors instrument,ecrire sa musique pour moi cela represente vraiment la liberté (helas je n'en suis pas encore capable actuellement)

la vie c'est ni blanc ni noir, c'est que du gris... (allez je retourne dans la Matrice..hihi)
Life ain't nothin' but a bubble...
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Peu avant sa mort Hendrix, s'est vu proposer un projet de disque en commun avec Miles Davis. Et il confia suite à leur première rencontre, qu'il sentait qu'il lui manquait quelque chose, qu'il allait falloir qu'il se mette à bosser la théorie pour pouvoir avancer encore plus loin, il avait compris que seule l'intuition ne suffit plus. C'est exactement pour la même raison que j'ai fait une formation poussée en théorie. A un moment, je me suis retrouvé bloqué dans mon travail, à faire tout le temps les mêmes compos, les mêmes chorus. Comprendre ce que l'on fait, c'est dans le but de ne plus le faire.
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Hors sujet : D'un autre coté c aussi Miles qui a été profondement influencé par et attiré vers Jimi (voir "On the Corner" et le style de Miles apres avoir decouvert Jimi) et sa musique à l'époque...

encore une fois y'a que du gris...lol...!

et je comprends ce que tu veux dire, qqx on est bloqué et il faut casser ses habitudes pour pouvoir passer un palier et on peut progresser dans son Art de mille manieres ,la connaissance theorique en est une...

Life ain't nothin' but a bubble...
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Hors sujet : oui c sur que l'influence était réciproque. On peut imaginer qu'ne d'une certaine façon Jimi y est pour beaucoup dans la naissance du jazz rock. Je me souviens d'un doc sur Miles, ou un pote à lui l'emmène voir le film sur Woodstock. Vient le passage sur le show d'Hendrix. La seule chose que Miles ai dit à la fin, c'est "Damn it!".

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Hors sujet : haaa..Jimi sur scène... :aime:

Life ain't nothin' but a bubble...