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Sujet La musique, est-ce un langage ?

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Sujet de la discussion La musique, est-ce un langage ?
Je me demandais si la musique n'était pas un langage tout comme les langues (françaises, allemandes, chinois) qui necessiterait un apprentissage d'écoute afin de mieux comprendre le discours.

Ex:
Une phrase mélodique ou la fin d'une oeuvre est conclus sur un accord stable de tonique, qui pour nous dans notre culture est perçu comme conclusif.
Pour cette conclusion, on est très habitué à entendre une sensible se résoudre sur la tonique.
Hors, est-ce que ce caractère conclusif se retrouve dans d'autre cultures musicales du monde ?
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Hors sujet : C'est la faute à Luc Plamondon si elle a chantée ça... tiens une petite bio d'elle... pour la connaitre mieux...



Citation : À 19 ans, elle chante sur Broadway dans la comédie musicale How To Succeed In
Business Without Really Trying.Le destin de cette américaine
va prendre un tournant inattendu au début de 1966
lorsqu’elle rencontre, dans un bar de New-York, le producteur
montréalais Tony Roman qui va la convaincre de venir
s’installer au Québec et d’enregistrer en français, alors qu’elle ne parle pas un mot de cette langue!

Le public québécois adopte tout de suite cette grande et belle fille à la voix rauque et sensuelle. Elle remporte plusieurs succès sur disques, est élue Révélation féminine de l’année au Gala des artistes de 1967 et anime, avec Tony Roman l’émission estivale Fleurs d’amour, fleurs d’amitié à la télévision de la SRC.
Alors qu’elle se produit à Expo 67, Nanette fait la connaissance du producteur
britannique Richard Armitage qui deviendra son gérant au début de 1969.

Ils travaillent ensemble à Londres au
premier album anglophone de Nanette,
qui signe sept des chansons. Parallèlement,
l’ingénieur du son Chris Kimsey l’engage
comme assistante à l’enregistrement
au studio Olympic, un des plus sélects en Angleterre.
Il ne tarde pas à découvrir ses formidables
capacités vocales et l’intègre à l’équipe de choristes
du studio où défilent les plus grandes vedettes britanniques.

Les Rolling Stones viennent y enregistrer l’album Let It Bleed. C’est la voix de Nanette qu’on entend en duo avec Mick Jagger sur Country Honk (nouvelle version de Honky Tonk Woman) et You Can’t Always Get What You Want.

Georges Harrison, John Lennon et Ringo Starr, qui préparent des albums en solo sur l’étiquette Apple, utilisent régulièrement la chanteuse. C’est à cette époque que le jeune Reggie Dwight (qui connaîtra la gloire sous le nom d’Elton John) lui écrit Rebecca, un des premiers enregistrements anglophones de Nanette. Malheureusement, des problèmes de visa de travail la forcent de quitter l’Angleterre en 1970.

Nanette se joint alors aux choristes du chanteur Johnny Hallyday qui est impressionné au point de lui offrir la première partie de la série de spectacles qu’il donne un peu partout en Europe, en Afrique et en Asie.

C’est d’ailleurs lui qui produira, en 1974, le deuxième album anglophone de Nanette. Installée dans le familier studio Olympic, elle enregistre quelques unes de
ses compositions, ainsi que des chansons écrites pour elle par Keith Richards (des Rolling Stones), Gary Wright (ex Spooky Tooth) et Peter Frampton.

Des problèmes font que cet album ne paraîtra qu’en 1977 au Québec sous le
titre Grits and Cornbread. Un projet de groupe avec Nanette et Peter Frampton est finalement abandonné.

À Londres, la chanteuse rencontre le bassiste montréalais Angelo Finaldi. Tous deux décident de rentrer à Montréal.

Dès son retour, Nanette Workman décroche un rôle dans le film Mustang de Marcel Lefebvre. Puis, le producteur Yves Martin lui fait enregistrer une version française d’un succès de Patti LaBelle, Lady Marmelade, qui connaît ici un énorme succès.
À mon avis, cette version surpasse l’originale en dynamisme et en sensualité.



Profitant de la vogue disco, Nanette Workman s’impose sur les palmarès avec Danser danser, J’ai le goût de baiser, Ce soir on m’invite et d’autres chansons aux
accents nettement plus rythm & blues que disco.

Le présent album vous propose de redécouvrir la Nanette Workman de cette époque, déchaînée, sensuelle avec cette voix rauque et mélodique, qui s’étire sans jamais briser sur un registre impressionnant.

Nanette et Angelo Finaldi ont signé la grande majorité des chansons, parfois aidés par les copains Georges Boule Noire Thurston, Richard Tate (ex-Mersey’s qui avait fait partie avec Finaldi de l’éphémère trio Les Araignées Chromées en 1970 et qui avait travaillé avec Johnny Hallyday par la suite), le producteur Yves Martin et le guitariste Walter Rossi.

C’est alors que le parolier Luc Plamondon remarque la voix sans pareille de Nanette Workman. Il lui écrit la chanson Pas fou en 1975. Déjà, à cette époque, il a commencé à écrire, avec Michel Berger, l’opéra-rock Starmania et c’est à la voix de Nanette qu’il pense pour défendre l’électrisant Ce soir, on danse à Naziland.
Il s’aperçoit qu’elle peut jouer de façon très convaincante et lui offre le rôle de Sadia dans la création de son œuvre au Palais des Congrès de Paris en 1979.

Depuis ce temps, Nanette est une des chanteuse-fétiche de Plamondon. Il lui écrit, en 1980, l’album-concept Chaude et, sur une musique de Germain Gauthier, la chanson Call Girl, qui devient le plus grand succès de sa carrière. Elle recoit d’ailleurs le Félix de l’album le plus vendu au Gala de L’ADISQ en 1982. Plamondon lui confie le rôle de la diva dans son nouvel opéra-rock La Légende de Jimmy qui est présenté à Paris et à Montréal entre 1990 et 1992.

Force est de constater que cette américaine toute simple, qui a maintenant ses racines bien implantées au Québec, a une feuille de route fort impressionnante. Nanette Workman est l’une des meilleures chanteuses que j’aie entendues, capable de rendre toute une gamme d’émotions.

Durant la tournée Du Gramophone au laser (1985) avec Jean-Pierre Ferland, je me souviens de son interprétation nuancée, déchirante et inoubliable de Je ne suis qu’une chanson.

En ce qui concerne les titres du présent album, appelez des amis, tassez les meubles et laissez cette voix unique faire le reste. Ce soir, on danse à Nanetteland!



Marie... :tourne:
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Pour moi la musique c'est un langage, à partir du moment où il y a un émetteur, un récepteur et une information qui circule entre les deux.

On ne peut pas le comparer à la parole ou à l'écriture, puisque la syntaxe est différente, ainsi que l'ensemble des informations potentiellement envoyables, mais en même temps la musique peut envoyer simplement des messages plus difficiles à transmettre ou à expliquer par la parole...

Ensuite les clins d'oeils ou les sourires sur une scène c'est encore autre chose, même si dans la situation du live ça peut accompagner la musique :mrg:

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Hors sujet :
uashtushkau,
je me doutais bien qu'il y avait du plamondon dedans !merci pour la bio express !



@wolfen

Citation :
On ne peut pas le comparer à la parole ou à l'écriture, puisque la syntaxe est différente, ainsi que l'ensemble des informations potentiellement envoyables, mais en même temps la musique peut envoyer simplement des messages plus difficiles à transmettre ou à expliquer par la parole...



c'est en contradiction avec ce que tu dis apres :

Citation :
Ensuite les clins d'oeils ou les sourires sur une scène c'est encore autre chose, même si dans la situation du live ça peut accompagner la musique

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Je ne vois pas en quoi c'est en contradiction :?!: Ma dernière phrase c'est pour dire que le "langage du corps" n'a rien à voir avec le langage de la musique...

Et une communication via la musique sur une scène entre des musiciens qui jouent, ça peut être par exemple un thème lancé sur une impro, une mélodie que le chanteur fait de manière suffisamment suggérée pour que le guitariste derrière la refasse d'oreille, un changement de rythme d'un musicien qui fait que les autres changent également... Ou encore dans un registre différent une façon d'appuyer des riffs, ce qu'on peut appeler le "feeling" qui suggère un état d'esprit... Tout ça peut se faire avec chaque musicien qui fixe son instrument.

Enfin, on a l'effet de la musique sur les auditeurs, qui est encore autre chose... Dans tous les cas on a un émetteur, un récepteur, une information donc une forme de communication, donc un langage.

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'fin ,pit être que c'est vrai !

Mais, je ne fais pas vraiment de distinction entre le verbal et le non-verbal,ou plutot pourquoi chercher à hierarchiser les langages ?

C'est peut être utile aux musiciens ?

Comme auditeur ,c'est pas franchement interessant de savoir si un des langages employés revele un flottement ,une mésentente !Et quand le groupe est en place,le public attentif et que ça "roxxe" ,roule,que le groove est là ,c'est idiot de vouloir décortiquer ,prendre des notes !
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Euh attends, on demande si la musique est un langage, je réponds, tu me trouves une contradiction, j'y réponds encore, et après tu me dis que c'est idiot de vouloir décortiquer... C'est un peu le sujet là quand même mon bon monsieur :oops2:

Citation : Mais, je ne fais pas vraiment de distinction entre le verbal et le non-verbal,ou plutot pourquoi chercher à hierarchiser les langages ?


Je n'ai jamais fait une telle distinction, je distingue juste toutes les formes de langages les unes des autres, verbale c'est juste une et non verbales toutes les autres...

Citation : Comme auditeur ,c'est pas franchement interessant de savoir si un des langages employés revele un flottement ,une mésentente !


On parlait de la communication entre les musiciens en live :noidea:

Citation : Et quand le groupe est en place,le public attentif et que ça "roxxe" ,roule,que le groove est là ,c'est idiot de vouloir décortiquer ,prendre des notes !


Bien sûr qu'on s'en fout, mais c'est tout ce qui se passe sur la scène qui donne ce qu'on entend après, et pour l'auditeur il y a quand même une différence de perception entre un morceau joué par un groupe qui s'éclate comme pas possible, et le même morceau joué par le même groupe avec les musiciens qui se font chier... Le morceau a beau être le même, avec son message propre, il n'est pas ressenti de la même façon...

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C'est un peu le sujet là quand même mon bon monsieur


bah,c'est que ce ne doit pas être trop clair pour moi ..désolé..
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En même temps c'est le genre de sujets où on peut s'embrouiller les idées assez rapidement :mrg:

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Sauf quand on s'exprime clairement... :oops2:

Wolfen > pourquoi confondre (au sens littéral, pas au sens péjoratif) langage et communication ? Tout langage n'est pas communicationnel. La communication suppose déjà que l'échange ne soit pas univoque, ce qui est le cas dans la musique (sauf évidemment les cas de happenigs). Ensuite, la communication suppose également que les deux parties maîtrisent le même langage. Perso, j'ai vu Boulez il y a quelques temps, j'ai énormément apprécié, mais je suis bien loin de parler sa langue...

Bien sûr, dans certains cas, il y a une narration, ou en tout cas une volonté de narrativité de la part du compositeur (je pense à Wagner, par exemple). Mais peut-on dire qu'il y a communication lorsqu'une subjectivité artistique qui prétend à l'universalité (celle du compositeur), rencontre une autre subjectivité, celle de l'auditeur - en s'objectivant au passage dans le matériau musical - qui interprète la musique d'après son seul ressenti ?
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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Pour moi, la communication c'est quand il a un message qui est émis, même si ça ne va que dans un sens :noidea: En tout cas, on peut dire que des musiciens qui jouent en live ensemble communiquent les uns avec les autres par la musique ?

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