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Le dernier Mac Cartney

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Sujet de la discussion Le dernier Mac Cartney
La surprise de la rentrée. Celui dont on attendait plus rien a sortit un album digne de Ram ou, Band on the Run ou Mac cartney 1. Bon je ne l'ai écouté que 2 fois, mais faut avouer que c'est vraiment très chouette.
Vos avis?
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OUais c'est sûr.. moi je l'avais vu en 1990, c'était plus soft..
172
Moi je trouve que le son de cet album n'est pas vraiment terrible terrible, même si les mélodies et le chant de mcCartney sont très bien !
Je trouve aussi que la batterie est assez faiblarde et que son son est vraiment très mauvais.
En fait le gros problème est la production : ça manque d'effets (surtout sur la voix), de prise de risque ou bien alors d'éléments electros.
Pour conclure Paul assure mais pour la prod ce n'est pas le cas.
On aurait eu un george martin on se serait sans doute retrouvé avec un nouvel album des beatles.

Mais ce n’est que mon avis !
:clin:
Je vends de la Corsair Memory 512 Mo X 2 Ddr Pc3200 Cl2 Twinx Registered Twinx1024r-3200c2
173
YES!!!!!!!!!!!

On est quatre, du coup! Cyclyk, Musicienraté, moi et ma copine!

Je suis entièrement d'accord avec ce que tu viens d'écrire, Musicienraté. Je me sens beaucoup moins seul :boire:
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Pour info musicienraté, tu aimes le son de radiohead, beck ou air ?
...mais comme je vous comprends !
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Parfois, même le son me fait penser à ce que l'on pourrait retrouver dans les chansons de la chance aux chansons ou de ces prods chanson d'amour française bien sirupeuse (j'espère Dom juin que tu m'en voudras pas trop ). Je m'explique :
Son super clean, reverb bathroom à mort et doublement ou presque de toutes les instrus.
Affreux !!! :oo: :oo:

Et en ce qui concerne la batterie il y a un affreux recouvrement de fréquence entre la charley et la caisse claire durant tout l'album ! :??:
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Je sais très bien que c'est le même producteur qui a produit beck que j'adore ou le dernier album de air que je trouve génial.
Toutes les caractéristiques de ce son sont peut être un choix artistique du producteur mais je n’adhère pas du tout.
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Citation : Je sais très bien que c'est le même producteur qui a produit beck que j'adore ou le dernier album de air que je trouve génial


Je n'en doute pas, je voulais juste savoir si tu appréciais son boulot autre qu'avec Paul.

Quand j'ai appris la sortie de cet album, j'ai été très surpris. C'était la rencontre entre mon compositeur préféré et mon producteur préféré, tout bêtement. Je n'aurai jamais imaginé cette rencontre possible, c'est quand même 2 mondes assez différents. Comme quoi...

Forcément pour moi cet album était déjà un chef-d'oeuvre avant même que je l'écoute. Et je n'ai pas changé d'avis après écoute ! Loin de là.
Le son de Godrich est là, tout le talent de composition et d'interprétation de Macca également. Que demander de plus ? Je suis comblé !
...mais comme je vous comprends !
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Citation : Le son de Godrich est là,


Par quoi pourrais tu le traduire ?
Par exemple, sur les derniers albums de paul et de AIR, par quoi penses tu qu'il est caractérisé ?
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Très bonne question tiens !
Comme je le disais plus haut, j'ai du mal à mettre des mots sur ce son, ça me dépasse un peu, mais en tout cas c'est très reconnaissable à l'oreille. La dernière fois une copine (qui connait kedal en son) a elle-même trouvé que le son de Paul faisait très "Air" !

Par exemple le son des batteries, ça me rapelle celui de certains morceaux de Radiohead, c'est surtout flagrant sur la caisse clair.
La couleur de la guitare acoustique, on retrouve la même chez radiohead encore, Air ou Beck.

Mais c'est surtout la couleur générale du son qui est surprenante, particulièrement au niveau de l'assemblage piano/guitare/batterie et de son traitement spatiale. C'est à la foi feutré et surréaliste. Je pense que cet effet provient entre autres de l'utilisation de la reverb, qui surprend autant par son absence que par son réglage un peu "décalé" (par ex une batterie très en arrière sans aucune reverb pour signifier sa distance)
Parfois, chez Radiohead surtout, il y a confusion entre sons organiques et electros. A tel point que parfois les sons electro sonnent plus "réels" que ceux qui le sont vraiment. C'est assez troublant. Sur le dernier Macca, il n'y a pas d'electro (une touche de moog mais bon...) pourtant ça n'empèche pas d'avoir une pointe de surréalisme dans le son, un effet de proximité inenvisageable (la vitre de plexi dont parlait cyclyk ?)

Techniquement, cela vient surement des micros, compresseurs et autres machines qu'il utilise, sa manière de prendre le son et de le traiter...
Pour en revenir à la caisse claire, elle semble hyper-compressée, mais sans l'effet habituel que donne un tel traitement. Je pense qu'elle passe dans plusieurs compresseurs.
Après évidement j'aimerai bien savoir plus sur sa manière de bosser.

(j'espère m'être fait à peu près comprendre, j'ai vraiment du mal à mettre des mots sur tout ça... :| )
...mais comme je vous comprends !
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Citation : particulièrement au niveau de l'assemblage piano/guitare/batterie et de son traitement spatiale



Comme quoi tout est bien une question de perception personnelle...

Bon, j'ai un peu de temps à tuer, étant tombé du lit à 5h et demi. Tant pis pour vous, mais après tout, on n'a pas tous les jours l'occasion d'expliquer dans le détail pourquoi on n'aime pas un disque. Moi, ça m'occupe, mais heureusement pour vous, vous n'êtes pas obligé de lire ce qui suit.

Apparemment, le son Godrich, c'est justement qu'il n'y a pas de son. Ca doit être un nouveau concept que j'ai raté à force de n'écouter que des trucs de vieux.

Les guitares sont à chier sur ce disque: elles arrivent comme un cheveu sur la soupe, sans aucun traitement, et mixées trop en avant la plupart du temps. La disto naturelle de l'ampli, apparemment, pas de réverb, et une Epiphone sans personnalité pour l'attaquer. On peut se permettre ça avec une gratte vraiment riche en son, mais pas lorsqu'il s'agit simplement de balancer trois notes ou deux accords. Qu'est-ce qu'il fait à 1:59 sur la piste deux ? Il l'accorde ou il joue pour de vrai ? Il y a bien le pont à 1:30 sur la piste quatre, immédiatement gâché par les arpèges sur la voix gauche, trop en avant, et les cocottes à droite, pas développées. Même erreur de mix à 0:52 sur la piste 5, la gratte empiète sur la voix faute de réverb pour la renvoyer à l'arrière plan.

La batterie rappelle le son "éloigné" et un peu sourd de ce que faisait Ringo, du moins pour les toms et souvent la caisse claire qui n'est pas mal du tout sur la première piste. Mais les cymbales, quelle horreur! Ca bave dans tous les sens (vers 2:15 sur Fine Line, par exemple, ou 1:40 sur la piste 5).

Le côté morbide de l'album, on l'a par exemple à 1:34 sur la deuxième piste. Le même truc revient à 1:04 sur la quatre. On se croirait dans The Wall, manque plus que la voix de Waters, et on va tous s'ouvrir les veines en choeur. Idem sur la piste 9, dès l'intro, avec ce "Toy Glockenspiel" qui écorche l'oreille gauche.

Jenny Wrenn, no comment. Mignon. C'est pas Blackbird, mais c'est mignon. English Tea, idem, on retrouve le MacCartney "classique", ça évoque Martha my Dear.

Piste 7: l'entrée de la gratte acoustique laisse espérer un décollage type "Another day", mais ça avorte à 0:16. Il aurait suffit d'un peu de batterie, mais il se contente de quelques accords grandiloquents vers 1:01, toujours ponctués par cette crash baveuse... Miracle à 1:26, une strato passée dans un phasing ou même un flanger! Un peu de vie dans tout ça, tout de même. On arrive à 2:58, la chanson se termine sans avoir décollé, dommage.

Piste 8: côté latino rigolo, ça rappelle la Rumba dans l'air de Souchon.

Piste 9: un passage sympa à 2:45. Un peu de son, pour une fois, on allait oublier ce que c'était. Le passage à la voix vers 3:16 est très cool, ça rappelle le merveilleux Lipstick Polychrome de Balavoine (je suis sérieux). Morceau sinistre mais le côté lancinant finit par capter un peu l'oreille.

Piste 10: on s'endort. Pas de mélodie, la gratte est lourde et ne décolle pas.

Piste 11: MacCa s'énerve! Le seul morceau un poil rock, mais là, on le retrouve, avec un piano qui sonne (Steinway ou Crown? C'est vrai que le Bosendorfer, là, il aurait fait triste), les vocalises façon Queen, enfin une gratte qui, si quelqu'un s'était occupé de lui faire un son, aurait été bien, la flûte, le ch'ti coup de Moog. Le seul morceau où on retrouve ce qui faisait la magie de Wings: LE SOURIRE et le FUN. Manque plus que la voix de Linda, et on y était. 2:49, le vers qui fait craquer: "looking through the backyard of my life", et on attend un final délire façon Band on the Run. Il ne vient pas, dommage... on se contente de balayer les feuilles mortes, sweep the fallen leaves away...

Piste 12: mignon, quelques accents Beatles, façon "The long and winding road". L'arrangement orchestral, moi j'aime pas, mais là, je reconnais que c'est totalement subjectif.

Piste 13: joli passage de piano vers 1:38. Ca rappelle le bijou qu'avait sorti Neil Young pour la BO de Philadelphia. Il aurait mérité d'être développé, ce passage, il aurait pu en faire une chanson.

Je compte pas la piste 14: ils ont du faire ça un soir où ils avaient picolé pour fêter la fin des sessions.

Bon, ben c'est pas tout négatif, ma critique, hein ? J'aime bien la piste 11, un peu la 1, et Jenny Wrenn finira bien dans les tablatures de Guitar Part un jour ou l'autre...

Aller, il est 7h56 à Bordeaux, le ciel est bleu. Je clique sur "Poster", et je vais me planquer sous mon lit avant de me faire traiter de tous les noms.