The Cure, le bébé de Robert Smith.
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vilak
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Sujet de la discussion Posté le 26/11/2023 à 10:55:05The Cure, le bébé de Robert Smith.
Les premiers synthés de The Cure.
En novembre 79, un claviste est recruté (Mathieu Hartley) et il amène sur scène son Korg MiniiKorg 700S, auquel est vite adjoint un Roland RS-09 (hiver 80), acheté pour l’enregistrement du deuxième album, "Seventeen Seconds". De son coté, le batteur ajoute des pads Synare 3 à son kit.
Hartley quitte le groupe en septembre 80 et emporte son 700S qui se voit remplacé par un Korg MaxiKorg 800DV et son RS-09 qui se voit remplacé par un autre à l'identique. Lorsque la tournée reprend en octobre, les parties de clavier se voient réduites à la très simple intro de « A forest » que le bassiste joue lui-même. Pour cela, le 800DV suffit et le RS-09 n’est plus utilisé sur scène.
Pour l’album suivant, composé et arrangé entre l’automne et l’hiver 80/81, un Solina String fait son apparition. C’est le clavier préféré de Robert Smith et il arrivera toujours à en glisser un petit bout dans chaque album qui suivra. « Faith » est donc habillé par des nappes de Solina Sting, de RS-09 et de 800DV. D'après Ory, ce 800DV est parfaitement capable d'avoir fait les cloches que l'on entend sur 'The Holy Hour".
Quelque part par-là arrive une pédale basse EKO qui d’après certains ne sera utilisée qu’en concert.
L’album de 82, « P*rn*graphy », ne voit pas de gros changement dans l’équipement et l’on retrouve ces trois machines et la pédale basse pendant la tournée. Toutefois une boite à rythme Boss DR-55 a été utilisée en studio. Déformée par des amplis, c'est elle qu'on entend sur "100 years".
Le bassiste s’est barré suite à une bagarre en juin 82 et les deux membres restant sortent en décembre « Let’s Go To bed » avec leur trois synthés habituels.
Début 83, ils louent un « Oberheim system » (DSX/DMX/OB-Xa) pour le EP « The Walk » et ses face-B. Ce matériel ne resservira donc plus jamais au groupe.
Un journaleux a qualifié « The Walk » comme « La techno-pop que Depeche Mode rêve de faire la nuit ». Dur pour DM quand même, bien que la chanson soit très bonne!
Le batteur désormais claviste a acheté une Boss DR-110 et un Juno-60 à cette époque. On le voit pourtant sur scène avec ce qui semble bien être un Jupiter (6 ou 8 je l’ignore, lien de la vidéo tout en bas et c’est bien du direct, pas du playback).
En 84, Porl Thompson (nouveau venu) et Lol Tolhurst (l’ex-batteur devenu claviste) jouent sur scène avec respectivement un JX-3P et le Juno-60, ils ont dû figurer avec leurs autres instruments dans l’enregistrement de l’album « The Top », la même année. Le DX-7 serait déjà là pour certains, d’autres disent que non.
En 85, Coté studio on parle de l’arrivée d’un Emulator 2, d’un Ensoniq Mirage et d’un JX-8P pour « The Head on the Door ». La présence du DX-7 est certaine lors de ces sessions, il remplace d’ailleurs le Juno 60 sur la tournée.
En 86, le JX-8P et le Mirage sont là c’est sûr, puisqu’en cette année de promo de la compilation ils accompagnent respectivement le JX-3P et le DX-7.
Pour "Kiss me, Kiss me, Kiss me", je n'ai pas d'information sur un quelconque nouvel arrivant, alors "à vot'bon coeur" si vous êtes au courant...
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Les claviers de Roger O'Donnel sur "Disintegration", 1989.
STUDIO :
Échantillonneur Mirage
Échantillonneur Prophet 2002
Échantillonneur Emulator E2
Échantillonneur Emulator E3
Échantillonneur Akai S612
Synthé Moog Mini Moog Model D
Synthé Roland JX8P
Arp Solina String Machine
Piano à queue Bosendorfer
SUR SCENE :
Clavier maitre Yamaha à touches lourdes
Roland JX8P
Korg M1
Pédale de contrôle Midi
Un rack Oberheim DPX-1 pour lecture des échantillons pour le Prophet, le Mirage et l'Emulator.
Dodger Stadium, Los Angeles, 8 septembre 1989, 50.000 spectateurs, complet.
La setlist :
https://www.cure-concerts.de/concerts/1989-09-08.php
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J'en ai appris beaucoup plus sur la façon dont le groupe The Cure fonctionnait.
A leur début à la fin des années 70, légalement le groupe c'est Smith (chants & guitares), Tolhurst (batterie) et Dempsey (Basse), ses trois membres fondateurs.
Quand Dempsey et Smith/Tolhurst décident de ne plus travailler ensemble. Les deux derniers proposent au bassiste de lui laisser le nom "The Cure" et eux de redémarrer sous un autre nom. Dempsey a dit merci pour l'offre mais l'a déclinée.
Fin 79, Le groupe c'est donc Smith et Tolhurst.
Tous ceux qui viendront par la suite auront des contrats annexes de musiciens additionnels (le terme anglais est "contract performer") et n'auront aucun pouvoir décisionnaire sur la musique et le business du groupe. Même s'ils seront financièrement traités sur un pied d'égalité, ils resteront des employés, des exécutants, et seront donc virables à tout moment.
En 86, le contrat avec la maison de disque est arrivé à sa fin, les négociations sont serrées mais on re-signe avec les mêmes.... Avec un gros changement.
Désormais, The Cure, c'est Smith tout seul car Tolhurst, dont la productivité, le professionnalisme et le bon sens suivent une pente effrayante, se voit proposer et signe un contrat annexe. Il devient donc un musicien additionnel, n'a plus son mot à dire sur la musique et le business du groupe. Comme les autres, il est devenu un employé de la société "Smith Music" et peut être viré à tout moment (ce qui arrivera en 89).
Et désormais tout marchera comme ça, The Cure, c'est Smith, Il engage et vire qui il veut quand il veut et Il est le seul à décider de la direction musicale du groupe, du business, des tournées, de tout quoi.
En novembre 79, un claviste est recruté (Mathieu Hartley) et il amène sur scène son Korg MiniiKorg 700S, auquel est vite adjoint un Roland RS-09 (hiver 80), acheté pour l’enregistrement du deuxième album, "Seventeen Seconds". De son coté, le batteur ajoute des pads Synare 3 à son kit.
Hartley quitte le groupe en septembre 80 et emporte son 700S qui se voit remplacé par un Korg MaxiKorg 800DV et son RS-09 qui se voit remplacé par un autre à l'identique. Lorsque la tournée reprend en octobre, les parties de clavier se voient réduites à la très simple intro de « A forest » que le bassiste joue lui-même. Pour cela, le 800DV suffit et le RS-09 n’est plus utilisé sur scène.
Pour l’album suivant, composé et arrangé entre l’automne et l’hiver 80/81, un Solina String fait son apparition. C’est le clavier préféré de Robert Smith et il arrivera toujours à en glisser un petit bout dans chaque album qui suivra. « Faith » est donc habillé par des nappes de Solina Sting, de RS-09 et de 800DV. D'après Ory, ce 800DV est parfaitement capable d'avoir fait les cloches que l'on entend sur 'The Holy Hour".
Quelque part par-là arrive une pédale basse EKO qui d’après certains ne sera utilisée qu’en concert.
L’album de 82, « P*rn*graphy », ne voit pas de gros changement dans l’équipement et l’on retrouve ces trois machines et la pédale basse pendant la tournée. Toutefois une boite à rythme Boss DR-55 a été utilisée en studio. Déformée par des amplis, c'est elle qu'on entend sur "100 years".
Le bassiste s’est barré suite à une bagarre en juin 82 et les deux membres restant sortent en décembre « Let’s Go To bed » avec leur trois synthés habituels.
Début 83, ils louent un « Oberheim system » (DSX/DMX/OB-Xa) pour le EP « The Walk » et ses face-B. Ce matériel ne resservira donc plus jamais au groupe.
Un journaleux a qualifié « The Walk » comme « La techno-pop que Depeche Mode rêve de faire la nuit ». Dur pour DM quand même, bien que la chanson soit très bonne!
Le batteur désormais claviste a acheté une Boss DR-110 et un Juno-60 à cette époque. On le voit pourtant sur scène avec ce qui semble bien être un Jupiter (6 ou 8 je l’ignore, lien de la vidéo tout en bas et c’est bien du direct, pas du playback).
En 84, Porl Thompson (nouveau venu) et Lol Tolhurst (l’ex-batteur devenu claviste) jouent sur scène avec respectivement un JX-3P et le Juno-60, ils ont dû figurer avec leurs autres instruments dans l’enregistrement de l’album « The Top », la même année. Le DX-7 serait déjà là pour certains, d’autres disent que non.
En 85, Coté studio on parle de l’arrivée d’un Emulator 2, d’un Ensoniq Mirage et d’un JX-8P pour « The Head on the Door ». La présence du DX-7 est certaine lors de ces sessions, il remplace d’ailleurs le Juno 60 sur la tournée.
En 86, le JX-8P et le Mirage sont là c’est sûr, puisqu’en cette année de promo de la compilation ils accompagnent respectivement le JX-3P et le DX-7.
Pour "Kiss me, Kiss me, Kiss me", je n'ai pas d'information sur un quelconque nouvel arrivant, alors "à vot'bon coeur" si vous êtes au courant...
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Les claviers de Roger O'Donnel sur "Disintegration", 1989.
STUDIO :
Échantillonneur Mirage
Échantillonneur Prophet 2002
Échantillonneur Emulator E2
Échantillonneur Emulator E3
Échantillonneur Akai S612
Synthé Moog Mini Moog Model D
Synthé Roland JX8P
Arp Solina String Machine
Piano à queue Bosendorfer
SUR SCENE :
Clavier maitre Yamaha à touches lourdes
Roland JX8P
Korg M1
Pédale de contrôle Midi
Un rack Oberheim DPX-1 pour lecture des échantillons pour le Prophet, le Mirage et l'Emulator.
Dodger Stadium, Los Angeles, 8 septembre 1989, 50.000 spectateurs, complet.
La setlist :
https://www.cure-concerts.de/concerts/1989-09-08.php
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J'en ai appris beaucoup plus sur la façon dont le groupe The Cure fonctionnait.
A leur début à la fin des années 70, légalement le groupe c'est Smith (chants & guitares), Tolhurst (batterie) et Dempsey (Basse), ses trois membres fondateurs.
Quand Dempsey et Smith/Tolhurst décident de ne plus travailler ensemble. Les deux derniers proposent au bassiste de lui laisser le nom "The Cure" et eux de redémarrer sous un autre nom. Dempsey a dit merci pour l'offre mais l'a déclinée.
Fin 79, Le groupe c'est donc Smith et Tolhurst.
Tous ceux qui viendront par la suite auront des contrats annexes de musiciens additionnels (le terme anglais est "contract performer") et n'auront aucun pouvoir décisionnaire sur la musique et le business du groupe. Même s'ils seront financièrement traités sur un pied d'égalité, ils resteront des employés, des exécutants, et seront donc virables à tout moment.
En 86, le contrat avec la maison de disque est arrivé à sa fin, les négociations sont serrées mais on re-signe avec les mêmes.... Avec un gros changement.
Désormais, The Cure, c'est Smith tout seul car Tolhurst, dont la productivité, le professionnalisme et le bon sens suivent une pente effrayante, se voit proposer et signe un contrat annexe. Il devient donc un musicien additionnel, n'a plus son mot à dire sur la musique et le business du groupe. Comme les autres, il est devenu un employé de la société "Smith Music" et peut être viré à tout moment (ce qui arrivera en 89).
Et désormais tout marchera comme ça, The Cure, c'est Smith, Il engage et vire qui il veut quand il veut et Il est le seul à décider de la direction musicale du groupe, du business, des tournées, de tout quoi.
vilak
3971
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 7 ans
301 Posté le 01/11/2024 à 09:48:42
Merci!
Je regarderai ça dans le week-end!
Je regarderai ça dans le week-end!
Soot_and_Stars
6044
Je poste, donc je suis
Membre depuis 18 ans
302 Posté le 01/11/2024 à 09:55:25
Et celui là
vilak
3971
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 7 ans
303 Posté le 01/11/2024 à 09:56:05
nan3200
714
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
304 Posté le 01/11/2024 à 21:45:06
live en ce moment.
SpeedyRamirez
42
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 6 mois
305 Posté le 01/11/2024 à 23:30:37
Damned, ils font la totale. Sur Play for Today les chants dans la foule sont les mêmes qu'à Orange en 86. Smith semble ému.
Soot_and_Stars
6044
Je poste, donc je suis
Membre depuis 18 ans
306 Posté le 02/11/2024 à 08:05:47
Exceptionnel, et ce Secrets de derrière les fagots.
Merci pour toutes ces émotions, sincèrement.
Et j'aime cet album, Warsong démentielle. Les paroles sont superbes et je comprends que ça a été difficile à sortir, au vu des évènements passés , retranscrire ses émotions, ceux qui partent, ceux qui restent et doivent continuer. Belle sincérité.
Merci pour toutes ces émotions, sincèrement.
Et j'aime cet album, Warsong démentielle. Les paroles sont superbes et je comprends que ça a été difficile à sortir, au vu des évènements passés , retranscrire ses émotions, ceux qui partent, ceux qui restent et doivent continuer. Belle sincérité.
vilak
3971
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 7 ans
307 Posté le 02/11/2024 à 21:26:13
Lu dans La Provence :
"Les premières critiques sont extrêmement positives, comme celle du Guardian, qui juge que "Songs of a lost world" est le meilleur album du groupe depuis "Disintegration" en 1989. "Le groupe est à son apogée artistique : mélancolique et émouvant, avec un son percutant à la hauteur de l'impact émotionnel des paroles", écrit le quotidien."
"Les premières critiques sont extrêmement positives, comme celle du Guardian, qui juge que "Songs of a lost world" est le meilleur album du groupe depuis "Disintegration" en 1989. "Le groupe est à son apogée artistique : mélancolique et émouvant, avec un son percutant à la hauteur de l'impact émotionnel des paroles", écrit le quotidien."
Coramel
6501
Modérateur·trice généraliste
Membre depuis 21 ans
308 Posté le 02/11/2024 à 21:39:56
Oui, j’ai également lu de très bonnes critiques, même si il faut être prudent avec ça. En géneral, la presse géneraliste est conciliante avec les artistes qui ont un statut tel que celui de The Cure, et on pourrait se méfier
Mais, après quelques écoutes, j’aime beaucoup. Je changerais peut-être d’avis plus tard. Mais je rejoins la critique : cela fait depuis Disintegration qu’un album de Cure ne m’avait pas autant plu.
Même Alone, pourtant accueilli mollement, a une autre allure accompagné des autres titres. C’est un album cohérent qui forme un tout.
En fait, le titre que j’aime le moins, pour l’instant, c’est le 2ème morceau dévoilé Fragile Thing (même si les paroles sont pas mal), je le trouve plus convenu. Alors que les autres, ce sont de longues plongées en apnée.
Le dernier morceau en fait peut être un peu trop, mais ça passe.
Et son propos me touche énormément -pour des raisons très personnelles -, c’est très cathartique.
Voilà, après presque 2 jours d'écoutes…
Mais, après quelques écoutes, j’aime beaucoup. Je changerais peut-être d’avis plus tard. Mais je rejoins la critique : cela fait depuis Disintegration qu’un album de Cure ne m’avait pas autant plu.
Même Alone, pourtant accueilli mollement, a une autre allure accompagné des autres titres. C’est un album cohérent qui forme un tout.
En fait, le titre que j’aime le moins, pour l’instant, c’est le 2ème morceau dévoilé Fragile Thing (même si les paroles sont pas mal), je le trouve plus convenu. Alors que les autres, ce sont de longues plongées en apnée.
Le dernier morceau en fait peut être un peu trop, mais ça passe.
Et son propos me touche énormément -pour des raisons très personnelles -, c’est très cathartique.
Voilà, après presque 2 jours d'écoutes…
[ Dernière édition du message le 02/11/2024 à 22:27:51 ]
vilak
3971
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 7 ans
309 Posté le 02/11/2024 à 22:43:09
Pendant "At Night", deuxième couplet, Roger semble avoir un soucis avec ses synthés à partir de 2h12mn00s...
kosmix
46192
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
310 Posté le 03/11/2024 à 00:23:21
Citation de SpeedyRamirez :
Damned, ils font la totale. Sur Play for Today les chants dans la foule sont les mêmes qu'à Orange en 86. Smith semble ému.
Les Oooh ohohoooo sur les refrains ? Je dirais que le public les chante à chaque fois, du moins en France, non ?
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
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