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Sujet SACEM : "Audiofanzine" ça compte pour du beurre ! ! !

  • 123 réponses
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  • 23 followers
Sujet de la discussion SACEM : "Audiofanzine" ça compte pour du beurre ! ! !
...Salut.

:coucou: Bon la question a surement été deja posée, débatue, disséquée, quelque part ici.
J'ais chercher et n'ais pas vraiment trouvé la réponse :??:

Voila, à titre de renseignement je suis allé contacté la sacem pour éventuellement déposer quelque uns de mes morceaux.

Donc, acceuil poli, formulaire à remplir, etc...certains d'entre vous connaisent le chemin, mais la ou ça pose probléme c'est quand il est stipulé qu'une "oeuvre" déposé doit avoir fait l'objet de diffusion publique depuis six mois.
La..je me dis "heueusement il y a Audiofanzine :cobra: " avec les photocops des avis que j'ai fait depuis des mois cela suffiras amplement à remplir cette condition.

Bah, non :nawak:

Pour la sacem, il ne suffit pas que vos morceaus soit diffusés et entendus par des centaines de personnes dans la France entiére il faut que le diffuseur adhére et cotise, enfin bref une embrouille qui part dans un délire juridico- commercial auquel j'entrave que dalle ! :noidea:

"..oeuvres diffusées et exploitées commercialement..." :???:
sans etre deja inscrit ! :oo:
c'est comme le débutant accépté mais "avec expérience" leur truc!

Y sont pas un peu à l'Ouest à la sacem, ou c'est moi ?

Que faire et comment le faire? Existe il un moyen, une solution ? :???:

Merci de donner ici quelques pistes si vous étes déja passez par cet "administato-labirynthe"

( j'écarte volontairement les "recomandé adréssés à soi méme", et les autres organismes..)

https://www.facebook.com/arnold.rapido

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Un flag, un :up: et un Merci :boire: à tous ceux qui apportent des avis et des informations.

https://www.facebook.com/arnold.rapido

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Beaucoup de polémiques pour finalement ...pas grand chose.
Lorsqu'on souhaite adhérer à la Sacem, y'a assez de papiers à lire, (dossier d'inscription, conditions générales etc...) pour savoir où l'on va.
Enfin, il a partout des antennes régionales avec des gens qui peuvent tenter de répondre a vos questions.
Et il y a le web (je parle du site de la Sacem, pas forcément des forums ou les infos parfois les plus farfelues circulent)...

Donc déjà si on a bien compris pourquoi l'on adhère, je ne comprends pas pourquoi l'on souhaite démissionner? (je parle bien d'une adhésion murement réfléchie, sur du long terme avec un projet musical ou artistique, un peojet +/- de carrière, et pas d'une adhésion "parce que le guitariste de mon groupe m'a dit de la faire", ou "parce que je veux pas qu'Obispo me pique mes titres").

Adhérer à la Sacem, c'est pas rien, c'est une démarche sur du long terme, et il faut en connaitre les avantages (réels) mais aussi les inconvéniants, avant de signer.

La démarche du gars cité en lien dans le post précédent est drôle, mais s'il avait VRAIMENT pesé le pour et le contre de son adhésion au moement de signer, on n'en serait probablement pas là a lire des posts anecdotiques.

Finalement avant de s'engager sur un truc comme ça, je pense qu'il faut VRAIMENT se renseigner, les sources sont nombreuses.
Après tout d'autres démarches sur du long terme ne se font pas à légère non plus? (achat immobilier ? vie familliale? etc...)

Bien sûr, l'on peut toujours changer d'avis, considérer que l'époque change, la Sacem n'est plus a la page etc... Mais là encore, l'on peut en démissionner facilement (lettre avec AC).

Quand à se sentir "libre" ou "non-libre" en étant membre de la Sacem, là encore les conditions sont claires à l'admission. Où on les accepte où l'on ne les accepte pas. Mais les critiquer une fois qu'on y est -juste parce qu'on à pas lû ces fameuses conditions- c'est léger...
(oui, il faut déclarer toutes ces oeuvres , par exemple, c'est marqué dans les conditions d'admission...).
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Maiak : à la fois tu n'as pas tord. D'ailleurs, les gens de la sacem sont souvent assez clairs et ne poussent pas forcément à l'adhésion.

A côté de ça, je connais plein de gens qui ont effectivement adhéré sans avoir bien réfléchit.

On fait un projet. On travaille dessus. On compose, le projet sort. On s'est jamais posé trop de question et là, un prod ou n'importe qui vient te dire "T'es à la sacem ? tes oeuvres sont protégées ? Non ? Mais tu vas rien gagner ! On risque de te piquer tes compos."
Panique. Le projet doit sortir. Pas le temps de se renseigner et hop, les mecs signent.
C'est couillon, mais c'est comme ça.

Ce qui est couillon aussi, c'est ce quasi monopole de fait. Je connais pas mal de zicos qui sont devenu sociétaires pour UN projet. Par exemple, un pote qui a fait la musique d'un spot de prévention destiné à la télé anglaise. Le travail n'était pas payé directement, mais il y avait de bons royalties à toucher. Il a dû s'inscrire. Effectivement, il a touché quelques thunes pendant un moment. Mais auourd'hui, ça l'emmerde d'être affilié. On devait par exemple bosser ensemble sur des musiques d'attente téléphoniques libres de droit. Légalement, il ne peut théoriquement pas.

Il faudrait pouvoir déposer certaines oeuvres seulement.

>>>>>>> La fabrique du crétin digital ? <<<<<<<<<

======== Peut-on planer sous terre ? =========

===== des drones et des leds pas vilaines ======

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Quelles alternatives à la SACEM alors pour toucher ses droits ?
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Citation : On fait un projet. On travaille dessus. On compose, le projet sort. On s'est jamais posé trop de question


effectivement, j'en connais aussi pas mal comme ça... d'où la necessité de réfléchir dès le début aux aboutissants de son projet, et ses conséquences.

Citation : Effectivement, il a touché quelques thunes pendant un moment. Mais auourd'hui, ça l'emmerde d'être affilié.


ben ouais, mais ça, c'est quand même expliqué clairement dans les conditions d'admissions... Ton pote aurait dû y penser avant? Ceci étant dit, il peut démissioner de la Sacem (mais là aussi, il vaut mieux peser le pour et le contre... est-ce valable pour toucher de l'argent pour des sonneries téléphoniques? n'aura-t-il pas un jour affaire à une autre de ses compos qui pourraient lui rapporter des droits???)

Citation : Il faudrait pouvoir déposer certaines oeuvres seulement


le beurre et l'argent du beurre :clin:

Citation : Quelles alternatives à la SACEM alors pour toucher ses droits ?

la réponse est claire : AUCUNE !!!
Mais est-ce réellement un problème?... Et pourquoi une alternative pour toucher des droits, alors que ce système , certainement perfectible, est quand même celui qui redistribue la plus grosse part de droits percus aux AC en Europe, et probablement dans le monde?...
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Citation : le beurre et l'argent du beurre



je ne vois pas trop le rapport entre cette expression qui implique un appetit manifeste et sans scrupule au gain, et le fait de demander le droit de renoncer à ses royalties sur certain oeuvres (une perte, à la base, donc tout le contraire)

TAO MENIZOO - 3eme album : Journey Through A Devastated Mind

Album disponible en CD, streaming & download

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Ca voulait dire: tu peux pas adhérer à la Sacem -et donc profiter du système de perception des droits- quand justement des droits tombent, et ne pas vouloir être adhérent quand ton commanditaire te paye à la tâche.

En l'occurence, il ne s'agissait pas de demander à renoncer à des droits, puisque implicitement si le commanditaire demande des sonneries "libres de droits" c'est que lui fonctionne dans un système où il ne considère pas avoir à verser des droits à un compositeur pour sa création.

Ici se heurent deux mondes différents, à savoir un système qui reconnait et offre à un compositeur des droits sur les exploitations de ses oeuvres, et un système où l'oeuvre peut générer de l'argent, sans que le compositeur de l'oeuvre n'en touche aucun droit.

Le compositeur doit alors choisir dans quel système il se reconnait, puisque les deux ne fonctionnent -par définition- pas ensemble.
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Citation : Le compositeur doit alors choisir dans quel système il se reconnait, puisque les deux ne fonctionnent -par définition- pas ensemble.



qu'est-ce qui empeche d'imaginer un système "à l'oeuvre" ?
Comme les brevets : l'inventeur choisit ce qu'il veut breveter parmi ses inventions. Le dépot d'un brevet ne le contraint pas à breveter ensuite toutes ses inventions ultérieures.

Citation : Ici se heurent deux mondes différents


Je ne vois pas ce qui les empeche de coexister ?

La Sacem recoit une playlist de radio, ou de concert. Dessus, une liste d'oeuvres. Celles qui sont dans sa base de données donnent lieu à royalties, celles qui n'y sont pas (comme pour les artistes non sociétaires), non.
où est la difficulté pratique ?

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+1 avec lohworm.

D'ailleurs, ce qui emm bête le plus le pote en question est pas cette histoire d'attentes téléphoniques (pas sonneries) annecdotique, mais par exemple, il ne peut pas mettre ses compos en ligne sur AF ou sur indéson.

C'est con, hein.

En même temps, je comprends cette logique. Comment décider de chez qui on diffuse les oeuvres gracieusement et chez qui on demande rémunération.

Mais justement, ça devrait être lié aux oeuvres et pas au compositeur.

Je connais des gens qui font des taff musicaux alimentaires pour lesquels il faut (et ils souhaitent) déposer les oeuvres.
Et d'autres créations pour lesquelles ils ne croient pas à un eventuel avenir commercial et qu'ils aimeraient bien diffuser libres de droit.
Mais dans son archaïsme, la SACEM semble incapable de prendre ceci en considération. C'est logique. C'est l'héritage d'une période où la diffusion ne passait quasiment que par des systèmes commerciaux (disques, radios, concerts). Sauf que ça fait quand même quelques années que le net se généralise.

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Citation : il ne peut pas mettre ses compos en ligne sur AF ou sur indéson.



Apparemment, on peut mettre en ligne ses morceaux sur son propre site en streaming et gratuitement, même inscrit à la Sacem.J'ai lu cette info qui date de début janvier sur guitariste.com.
Evidemment, ça ne résout pas le problème lié aux sites comme Af :noidea: .