Les 5 leçons du Gaga Business

Citation de : epebe

Citation de : afone1977

maintenant l'album n'as pas bénéficie d'un budget monstrueux, ce n'est qu'une fois le buzz bien monté qu'une grosse major s'est décidé a le distribuer et a en faire la promotion de maniere massive, de toute facon aucune majors n'aurait miser sur de la soul a l'ancienne a l'epoque bc trop risqué comme pari.

Le risque ne fait plus partie du vocabulaire des majors. Le processus que tu décris là est la norme aujourd'hui pour les artistes émergents. Les majors mettent le paquet pour amplifier un succès d'estime.

Il n'empêche que même s'il y a eu prise de risque (miser sur un style et un son qui n'était pas à la mode à l'époque), je trouve que le formatage commercial des compos et de la prod  (par rapport à l'original de Sharon Jones) est plus qu'évident.

 mettre une chanteuse blanche, adoucir le mixage, certes tout ceci est vrai et participe a une volonté de democratiser le style,

je te l'accorde, mais le disque conserve une ame malgré tout et fait partie des rares album ou sur 13 titres tu peux ecouter l'ensemble sans forcement zapper.

un disque que je prends encore bc de plaisir a ecouter maintenant que le buzz est retombé car chaque morceau est comme un classique du genre (au mm titre que le dernier raphael saadiq) , pas sur que l'on perde du temps a ecouter du lady gaga apres 2 ans d'absence mediatique

et je reste persuadé que l'objectif premier etait plus de se faire plaisir musicalement que de reussir un gros coup,  ne serait que parceque le style n'etait pas consideré comme porteur le jour ou l'album est sorti (mm si on pouvait le prevoir le pari restait risqué, ce qui fait que de toute facon on est clairement pas sur une production volontairement mainstream)

Citation de : afone1977

et je reste persuadé que l'objectif premier etait plus de se faire plaisir musicalement que de reussir un gros coup,  ne serait que parceque le style n'etait pas consideré comme porteur le jour ou l'album est sorti (mm si on pouvait le prevoir le pari restait risqué, ce qui fait que de toute facon on est clairement pas sur une production volontairement mainstream)

Tu connais beaucoup de producteurs dont le plaisir est de perdre de l'argent? Faut pas être naïf, même si la production peut être un plaisir, c'est un plaisir de joueur, de parieur. Quand il y a prise de risque c'est quand même toujours avec l'espoir que le risque soit payant.

Citation de afone1977 :

serieux faut apprendre a lire (les post dans son ensemble)  

Désolé, j'aurais dû dire "comparer Lady Gaga avec Amy Winehouse". Ce que je voulais dire, c'est que les deux n'ont pas grand chose à voir, à part peut-être le côté provoc', mais sur le plan musical c'est très différent. D'ailleurs, je pense que tu n'as pas dû beaucoup entendre Lady Gaga chanter parce que de la voix, elle en a.

Tiens en fait, c'est marrant que tu aies cité Amy Winehouse parce que c'est exactement tout ce qui est reproché à Lady Gaga depuis le début de ce thread qui lui est arrivé : très vite on a commencé à ne plus entendre parler d'elle que dans la presse people à cause de tous ses déboires... Au final, deux albums et puis plus rien.

Tu peux penser ce que tu veux, moi je dis que Lady Gaga on a pas fini de l'entendre.

Ca me fait penser à une discussion que j'avais eue avec le producteur des 2B3 (hé oui...), qui m'expliquait qu'il avait passé des mois avec eux pour répéter les chorégraphies, le chant, etc. Je lui avais demandé pourquoi il avait passé autant de temps pour faire un truc aussi pourri.

Il m'a répondu que c'était ptet tout pourri, mais que ça lui avait rapporté un max de thunes et de notoriété, et que d'ailleurs la raison pour laquelle on se voyait était que j'avais besoin de lui, et pas l'inverse.

Citation de : youtou

Ca me fait penser à une discussion que j'avais eue avec le producteur des 2B3 (hé oui...) [..]

Il m'a répondu que c'était ptet tout pourri, mais que ça lui avait rapporté un max de thunes et de notoriété, et que d'ailleurs la raison pour laquelle on se voyait était que j'avais besoin de lui, et pas l'inverse.

Bah, il a un peu raison. Les producteurs choisissent des artistes. Les artistes cherchent un producteur. Puis tu dois l'avoir un peu vexé. La prod est le plus souvent un métier de passionné. Si c'est juste pour essayer de gagner gros autant jouer en bourse. Mais il n'y a pas que l'artistique ou l'argent dans cette passion. Il y a aussi l'envie de réussir un coup, le challenge. Arriver à faire danser et chanter une bande de beaux gosses est un challenge, essayer de remettre au goût du jour et du grand public un vieux réac has been un pied dans la tombe comme le prod de chambre avec vue pour Henri Salvador est un challenge aussi, même si artistiquement ça n'a rien a voir.

Quand à l'aspect manichéen de la prod c'est le fonctionnement du business qui veut ça. Soit tu perds beaucoup, soit tu gagnes beaucoup. Entre les deux il n'y pas grand monde. Mais je connais beaucoup plus d'ex-producteurs qui se sont vautrés et ont arrêté très vite que de producteurs en Ferrari et villa avec piscine. Le producteur de Lady Gaga (edit. il est à la fois dans l'exécutif et la prod artistique)  pour revenir au sujet, c'est un obscur musicien marocain qui a réussi son rêve américain.