Commentaires sur le test : 808 de poche
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synthwalker
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Pictocube
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Mais que des gens achètent des boutique par nostalgie ou pour d'autres raisons, je m'en fous. Chacun trouve son plaisir à sa façon.Ah mais je m'en fous aussi, sauf quand c'est moi les gens je suis bien content de m'être écouté et de pas avoir cédé à mes envies compulsives. Ce que je voulais exprimer à travers mes posts c'est que depuis que mon esprit s'est calmé, j'en reviens largement de l'excitation initiale, mais ça ne concerne que moi, et je suis content de mettre forcé à garder la tête froide.
Perso, si ça leur a permis de financer le développement de la technologie ACB, ça me va s'il en profitent pour lancer ensuite des trucs innovants sur cette base.Et nous porposer des ACB qui envoient du lourd à pas cher sur des machines innovantes à la croisée d'un passé glorieux et d'un futur stimulant à de sprixs cool, je te suis complètement, espérons que ce sera le cas. C'est sûr que si on regarde les boutiques comme financement de développement du ACB, c'est tout de suite plus pertient.
Roland n'a pas créé la hype autour de ces produits : ils se sont contentés de répondre à une demande récurrenteOn est bien d'accord, elle était déjà plus ou moins là pour les produits déclinés en boutique, mais on ne m'enlèvera pas de l'idée que garder le workflow/ergonomie de la 808 est un argument purement marketing pour réussir là où la série AIRA à un peu bidé.
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On est plus tout à fait des oies blanches non plus.
Oui, et la diversité de matériel est vraiment très large donc il y a peu de chance de ne pas y trouver son compte entre le neuf et l'occasion. Mais quand même, y'a des façons de faire, quand je vois Abelton qui fait une reprise sur les anciens Push quand elle en sort un nouveau, je trouve ça hyper honnète et très pertienent et cohérent en 2017, ce sont bien les seuls, et je sais pas si l'opération a été/sera renouvellée... Y'a quand même un juste milieu et des fabriquants qui choisissent de ne pas gérer leurs produits comme leur dis de faire le manuel du parfait commerce, tout en occupant le devant de la scène, dommage que ça ne soit pas les bonnes choses du marché de la musique qui se généralisent aux marchés que l'inverse.
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
[ Dernière édition du message le 10/10/2017 à 16:35:52 ]
VinW
Hâte de pouvoir l'essayer... mais je sens qu'il va falloir être patient
[d-_-b]
Sinon j'ai lu le test et vos commentaires par curiosité mais personnellement je n'adhère pas du tout avec les boutiques - même si j'entends vos arguments.
Je trouve qu'ils font sans cesse le mauvais choix chez Roland mais avec les nouvelles TR c'est le summum : les gars ont réussi à nous faire une BAR numérique qui a toutes les contraintes de l'analo mais pas le son (c'est mon avis bien sûr) alors qu'ils auraient pu faire une BAR analo avec tous les avantages du numérique... S'il ne l'ont pas fait c'est sûrement un choix réfléchis de leur part et c'est d'ailleurs ce qui me contrarie : ils préfèrent vendre des milliers boites à pas cher en se reposant sur leur notoriété passée plutôt que réduire le nombre de produit, monter les prix et proposer quelque chose de vraiment innovant qu'on gardera 25 ans. Et ça, ça n'a rien d'écolo !
Pictocube
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Plus c'est petit, plus c'est difficile à réparer, plus vite ça fini à la poubelle, surtout quand ya de l’électronique en jeu !Je dirai : pas forcément, ça dépend ce qu'on en fait.
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Will Zégal
Citation :Après, cette valse du désir, c'est celle à laquelle nous consentons à tous les étages de nos vies depuis des décennies, ... dans la musique comme le dit Will, comme ailleurs.
Comme le souligne Picto, on n'est pas obligés de céder au désir. Pour ma part, j'arrive la plupart du temps à ne pas y céder. C'est peut-être que j'ai été élevé dans une famille économiquement pauvre où on a bien été obligés d'apprendre la frustration.
Comme j'ai aussi eu la chance d'être élevé dans une famille très riche côté culture, voyages (avec les moyens du bord), rencontres, partage... ça m'a aussi appris, passé l'adolescence où le conformisme pousse le consumérisme au plus haut point, que finalement, le plus important n'était pas - et de loin - dans la possession. Fut-ce d'instruments de musique.
Que dans notre société d'abondance, on n'apprenne plus aux enfants la frustration est extrêmement dommageable et les rend particulièrement victimes de la création des désirs par la publicité. Je ne pense pas qu'aucun parent imagine faire le moindre mal à l'enfant dont il satisfait en grande partie les désirs matériels puisqu'il fonctionne lui-même selon le même schéma et qu'il croit donc faire son bonheur.
Mais je pense toujours à un de mes anciens collègues de travail, commercial, qui se plaignait de rentrer trop tard le soir pour voir ses filles, mais répondait à l'idée de rentrer plus tôt qu'il devait bien travailler tard pour pouvoir leur payer ce qu'elles voulaient. Je l'ai perdu de vue, mais j'imagine que ses filles devenues plus âgées ont bien dû un jour lui dire qu'elles auraient préféré le voir le soir que d'avoir le dernier cartable Disney.
Pour ma part, je trouve un équilibre entre l'épicurisme (au sens premier du terme) et l'hédonisme.
L'épicurisme dit que le malheur vient de la frustration des désirs inassouvis et que donc, pour atteindre le bonheur, il ne faut donc plus avoir de désirs.
L'hédonisme promeut la jouissance par la réalisation de ses désirs.
Dans Dune, Franck Herbert invente la notion de Spannungsbogen (~arc de tension) comme le délai, le temps qu'on s'impose entre la naissance d'un désir pour quelque chose et le geste que l'on accompli pour se l'approprier. C'est ce que je pratique.
Ainsi :
- j'ai moins de désirs pour les choses matérielles, car même en ayant le cerveau lavé par la pub, je sais au fond de moi que ces choses ne sont pas facteurs de bonheur
- je sais pertinemment qu'à de très rares exceptions, il n'y a jamais d'urgence dans l'achat de quelque chose. Donc, j'attends systématiquement (Spannungsbogen)
- cette attente permet de faire le tri entre les désirs "extérieurs" (suscités par la publicité, la mode, l'enthousiasme général pour tel ou tel produit) et les vrais désirs propres, les choses qui correspondent à mes besoins ou envies réels.
- dans la mesure du possible je satisfais ces désirs là, bénéficiant ainsi que ma part d'hédonisme, parce que je n'ai vraiment pas l'esprit au sacrifice et à l'ascétisme. Juste à la frugalité.
Je pense ainsi jouir encore plus des choses que j'achète parce qu'elles correspondent vraiment à un désir propre et que le Spannungsbogen ffait de leur achat une véritable petite fête.
Au passage, cela évite un consumérisme particulièrement dommageable à la planète.
Et je parie que personne ne m'aura lu jusqu'au bout.
Pictocube
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Si moi et c'est des bons principes !
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
VinW
Lacan et Herbert dans un post sur des boîtes à rythme... Top!
Charles Bunk
J'ai lu, et je crois pratiquer peu à peu le Dunisme
Pictocube
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Quant au marking de plus en plus présent et acharné, je n'y crois pas une seconde. Pour dire ça, il faut ne jamais avoir ouvert un magasine dédié aux instruments de musique dans les années 80-2000...Je pensais au marketing appliqué au design ou à la R&D de nouveaux instruments, ou fait de développer des générations d'une même machine sans réelle innovation, dans le matos de musique électronique... Et j'ai pas ouvert un mag depuis très longtemps !
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
[ Dernière édition du message le 10/10/2017 à 18:27:40 ]
perigo
"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"
Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.
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