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Test de la SSL X-Desk - L'Art pour tous?

Award Qualité/Prix 2009
2009
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2009, c’est l’année de tous les changements et Solid State Logic l’a bien compris. La firme britannique, plus que jamais prête à pérenniser sa pole position sur le marché des consoles de mixage professionnelles, vient de lancer son nouveau bolide, le plus épuré de la gamme : la XDesk, un mixeur compact analogique 16 voies destiné aux project-studios. Une console à taille humaine qui a forcément éveillé notre curiosité...

Si le sens des sigles a bien évolué depuis l’ar­ri­vée d’In­ter­net, l’as­so­cia­tion des trois lettres SSL (souve­nez-vous : « Oxford, England »… ) reste, dans nos esprits audio­philes, un gage de qualité profes­sion­nelle, tant sur le plan acous­tique que sur le plan tech­nique. Après de nombreuses années à avoir évolué au niveau de « produit incon­tour­nable » des studios profes­sion­nels dans le monde entier, la société d’outre-Manche a commencé à montrer un certain inté­rêt pour l’er­go­no­mie modu­laire en propo­sant sa série XRack, permet­tant au tout-un-chacun (ou presque…!) d’ac­cé­der à la légende, selon ses moyens et besoins réels. En 2008, c’est ensuite l’ar­ri­vée de la Matrix qui confirme la volonté de la marque d’étendre sa clien­tèle en propo­sant une console analo­gique pas comme les autres, offrant 16 voies au niveau ligne/40 entrées avec routing numé­rique et contrô­leur de DAW inté­grés, récon­ci­liant pour le coup le meilleur des mondes « Out The Box » et « In The Box ». Aujour­d’hui, avec la XDesk, SSL va encore un peu plus loin dans sa démarche. Exit donc les consoles hyper char­gées : ici nous avons à faire à 16 voies niveau ligne, pas de preamps micro, pas d’EQ, mais des possi­bi­li­tés de mixage et de connec­tions suffi­sam­ment larges.

 

A première vue, on est très surpris de voir le sigle SSL sur une console aussi compacte (434×310×120mm), même si la Matrix a commencé à nous habi­tuer à ces restric­tions de taille… Le son d’Ox­ford peut donc désor­mais atter­rir sans problème dans votre home-studio, surtout si celui-ci est plus proche du ‘home’ que du studio, comme ce fut le cas pour notre test !

Néan­moins, après un petit tour de la machine, on commence à comprendre que l’on a bien à faire à une vraie SSL. Tout d’abord, on retrouve la robus­tesse de fabri­ca­tion chère au construc­teur. La facture est solide, la séri­gra­phie claire, l’agen­ce­ment des diffé­rentes parties semble avoir été réflé­chi de manière à faci­li­ter le work­flow. Ensuite, on remarque que le choix des connec­teurs a été porté sur le format Sub-D 25, que l’on retrouve sur bon nombre d’équi­pe­ments profes­sion­nels. Enfin, sur le panneau arrière, on constate que les 10 prises desti­nées à rece­voir ces mêmes connec­teurs Sub-D 25 sont logées dans un renfon­ce­ment qui rend l’in­té­gra­tion de la XDesk extrê­me­ment aisée. De ce fait, pas de connec­teurs qui débordent et qui augmen­te­raient l’es­pace néces­saire pour instal­ler la console. Nous savons tous combien la connec­tique peut prendre de la place et l’on peut dire que SSL a bien joué à ce niveau-là.

Esthé­tique­ment, on a affaire à une petite machine au look fort sympa­thique qui promet une utili­sa­tion alliant souplesse et effi­ca­cité. Mais tech­nique­ment, qu’en est-il?

 

Si le sens des sigles a bien évolué depuis l’ar­ri­vée d’In­ter­net, l’as­so­cia­tion des trois lettres SSL (souve­nez-vous : « Oxford, England »… ) reste, dans nos esprits audio­philes, un gage de qualité profes­sion­nelle, tant sur le plan acous­tique que sur le plan tech­nique. Après de nombreuses années à avoir évolué au niveau de « produit incon­tour­nable » des studios profes­sion­nels dans le monde entier, la société d’outre-Manche a commencé à montrer un certain inté­rêt pour l’er­go­no­mie modu­laire en propo­sant sa série XRack, permet­tant au tout-un-chacun (ou presque…!) d’ac­cé­der à la légende, selon ses moyens et besoins réels. En 2008, c’est ensuite l’ar­ri­vée de la Matrix qui confirme la volonté de la marque d’étendre sa clien­tèle en propo­sant une console analo­gique pas comme les autres, offrant 16 voies au niveau ligne/40 entrées avec routing numé­rique et contrô­leur de DAW inté­grés, récon­ci­liant pour le coup le meilleur des mondes « Out The Box » et « In The Box ». Aujour­d’hui, avec la XDesk, SSL va encore un peu plus loin dans sa démarche. Exit donc les consoles hyper char­gées : ici nous avons à faire à 16 voies niveau ligne, pas de preamps micro, pas d’EQ, mais des possi­bi­li­tés de mixage et de connec­tions suffi­sam­ment larges.

 

A première vue, on est très surpris de voir le sigle SSL sur une console aussi compacte (434×310×120mm), même si la Matrix a commencé à nous habi­tuer à ces restric­tions de taille… Le son d’Ox­ford peut donc désor­mais atter­rir sans problème dans votre home-studio, surtout si celui-ci est plus proche du ‘home’ que du studio, comme ce fut le cas pour notre test !

 

Néan­moins, après un petit tour de la machine, on commence à comprendre que l’on a bien à faire à une vraie SSL. Tout d’abord, on retrouve la robus­tesse de fabri­ca­tion chère au construc­teur. La facture est solide, la séri­gra­phie claire, l’agen­ce­ment des diffé­rentes parties semble avoir été réflé­chi de manière à faci­li­ter le work­flow. Ensuite, on remarque que le choix des connec­teurs a été porté sur le format Sub-D 25, que l’on retrouve sur bon nombre d’équi­pe­ments profes­sion­nels. Enfin, sur le panneau arrière, on constate que les 10 prises desti­nées à rece­voir ces mêmes connec­teurs Sub-D 25 sont logées dans un renfon­ce­ment qui rend l’in­té­gra­tion de la XDesk extrê­me­ment aisée. De ce fait, pas de connec­teurs qui débordent et qui augmen­te­raient l’es­pace néces­saire pour instal­ler la console. Nous savons tous combien la connec­tique peut prendre de la place et l’on peut dire que SSL a bien joué à ce niveau-là.

Esthé­tique­ment, on a affaire à une petite machine au look fort sympa­thique qui promet une utili­sa­tion alliant souplesse et effi­ca­cité. Mais tech­nique­ment, qu’en est-il?

Beside X-Desk

La XDesk propose une connec­tique 100 % Sub-D 25, en entrées comme en sorties, mises à part les sorties dédiées aux enceintes qui sont au format XLR.

 

Pour ceux d’entre vous qui ne connaissent pas ce format (que l’on retrouve tout de même sur un certain nombre de péri­phé­riques, comme les DIGI 192 I/O par exem­ple…), chaque connec­teur Sub-D 25 peut accep­ter 8 sources (entrées ou sorties) symé­triques. Selon les appli­ca­tions de ces connec­teurs, on peut donc câbler à l’autre bout un éclaté de 8 XLR mâles, femelles, jacks stéréo… ou un autre Sub-D 25 pour relier les 8 sorties d’une DIGI 192 aux 8 LINE INPUTS de la XDesk par exemple. Dans la confi­gu­ra­tion opti­male, il faudra donc prévoir 10 connec­teurs Sub-D 25 en plus de l’achat de la XDesk… car le câblage n’est pas fourni! Il est donc impor­tant de penser à ce petit extra dans votre budget afin de profi­ter plei­ne­ment des joyeuses fonc­tions de cette console. Au niveau des tarifs, ceux-ci varient en fonc­tion des fabri­cants, mais on compte envi­ron 50 à 80€ pour un Sub-D 25 d’une célèbre marque de DAW, donc on peut consi­dé­rer aisé­ment que ce budget câblage se situera quelque part entre 500 et 800 euros… Evidem­ment, ce budget sera légè­re­ment revu à la baisse si vous réali­sez vous-mêmes les câbles!

 

Enfin, pour profi­ter plei­ne­ment du confort de travail de la XDesk, il est conseillé de possé­der un patch regrou­pant toutes les entrées/sorties, points d’in­serts, mais aussi vos péri­phé­riques externes, afin d’ex­ploi­ter toutes les possi­bi­li­tés de routing offertes par cette conso­le… Il ne manque­rait plus que SSL propose un patch numé­rique (un peu comme sur la Matrix) et nous serions comblés!

 

 

Summing is not a crime

Annon­cée comme le nouveau « centre de votre studio SSL évolu­tif », la XDesk propose un somma­teur analo­gique 16 voies au niveau ligne, utili­sant la tech­no­lo­gie Super­A­na­logue que l’on retrouve dans les autres produits de la marque (XRack, Matrix mais égale­ment AWS 900 et 9000 !), avec en plus des possi­bi­li­tés de routing et de connec­tique que l’on trouve habi­tuel­le­ment sur des consoles dignes de ce nom. 16 voies avec seule­ment 8 faders? Un somma­teur qui ne ressemble en rien à ses concur­rents ? Voyons ça de plus près…

Chacune des 8 voies de la XDesk -ayant un fader- peut accep­ter 2 signaux à un niveau ligne (par exemple, la sortie d’un préam­pli­fi­ca­teur micro), au niveau des prises LINE INPUTS et ALT INPUTS. Un switch ALT présent dans la section pream­pli permet de sélec­tion­ner l’en­trée LINE ou ALT sur chacune de ces voies. Ces 2 possi­bi­li­tés d’en­trée font donc de la XDesk une console quasi­ment « In-Line », nous permet­tant de choi­sir, selon les voies et leurs appli­ca­tions, entre les sorties de nos pream­plis micro externes ou les retours de notre enre­gis­treur (DAW ou magné­to­phone analo­gique… soyons fous!).

A ce niveau de la tranche, il est possible de régler le niveau d’en­trée du signal audio, grâce à un poten­tio­mètre de Gain, allant de –20 à +20 dB et aidé par une LED 3 couleurs qui va s’illu­mi­ner en vert, jaune ou rouge, selon le niveau du signal Post Gain (respec­ti­ve­ment à partir de –24 dBu, +4 dBu et +21dBu). On peut égale­ment inver­ser la pola­rité du signal et acti­ver l’IN­SERT (Post-Gain) à ce stade de la tranche.

Le signal audio passe ensuite par 3 départs auxi­liaires : 1 départ stéréo appelé CUE STEREO (Pre ou Post-Fader) et 2 départs mono FX1 et FX2. Il attaque enfin le Mix Bus stéréo, via un réglage de pano­ra­mique, un switch de CUT et de SOLO (AFL – After Fader Listen) et le fader prin­ci­pal.

Egale­ment présente sur chacune de ces 8 voies, une sortie CHAN­NEL OUTPUT permet d’en­voyer le signal de cette voie en entrée de votre enre­gis­treur préféré (par exemple), PRE ou POST FADER. Cette fonc­tion est d’ailleurs très inté­res­sante, car il est possible du coup de régler le niveau d’en­voi à l’en­re­gis­tre­ment en direct, via le fader, comme à la bonne époque…

Concer­nant les envois CUE STEREO, FX1 et FX2, un poten­tio­mètre de réglage de niveau géné­ral pour chacun de ces 3 départs se trouve à droite de la console. Il est égale­ment possible de n’écou­ter que le signal envoyé dans ces départs, grâce au switch AFL, et d’en­voyer les signaux PRE-Fader (de toutes les voies) sur les départs FX1 et FX2.

Juste en dessous, on retrouve les réglages de retours d’ef­fets stéréo. La XDesk propose en effet 2 retours d’ef­fets stéréo possibles, avec pour chacun un réglage de pano­ra­mique et de niveau, plus un switch AFL et un switch MONO qui, comme son nom l’in­dique, somme en mono le signal stéréo présent sur ces entrées.

Autre chose sympa­thique, on peut affec­ter ces retours d’ef­fet au Mix Bus et/ou au Cue Stereo Bus. Cette dernière possi­bi­lité est très pratique si, par exemple, vous enre­gis­trez un chan­teur qui veut entendre la reverb dans son casque, sans que cette reverb passe dans votre moni­to­ring…

Au niveau somma­tion enfin, la section MIX propose un poten­tio­mètre rota­tif qui permet d’ajus­ter le niveau géné­ral du Mix Bus. Il est vrai qu’étant habi­tué aux produits SSL, un fader eût été de bon aloi à cet étage -ô combien impor­tant- mais, quand il y a restric­tion de taille, le fader n’est pas la prio­rité, même pour le niveau géné­ral de Mix…

Le bouton INSERT permet, comme son nom l’in­dique, d’in­sé­rer une chaîne de trai­te­ments externes (compres­seur, EQ, etc…) sur le Mix Bus, ce qui est vrai­ment appré­ciable.

Pour termi­ner ce petit tour d’ho­ri­zon de la console, évoquons la section MONI­TOR qui permet d’au­di­tion­ner 3 sources audio stéréo – MIX, EXT et iJACK – à diffu­ser sur 2 systèmes d’écoute possibles, MAIN et ALT L/S, que l’on peut aussi écou­ter en MONO. Si EXT est dédié à l’écoute de sources externes stéréo ayant une sortie « profes­sion­nelle » à +4 dBu, l’en­trée iJACK est quant à elle dédiée à l’ iPod ou toute autre source ayant une sortie au format jack 3,5 mm. La connexion de cette source se fait par la prise dispo­nible direc­te­ment sur la XDesk, ce qui est bien pratique…

Un circuit de TALK­BACK est égale­ment dispo­nible sur la XDesk, affecté direc­te­ment sur le Bus Cue Stereo. Par ailleurs, une prise casque se trouve direc­te­ment sur la XDesk, dont le circuit peut aussi bien rece­voir le MIX que le CUE STEREO.

Enfin, on retrouve les clas­siques réglages de volume géné­ral, de CUT géné­ral et de DIM qui, rappe­lons-le, permet de dimi­nuer le niveau sonore selon un réglage défini.

Jusqu’ici, me direz-vous, on a affaire à une console on ne peut plus clas­sique, certes compacte, propo­sant 8 voies de mixage analo­gique, avec des sorties indé­pen­dantes permet­tant de l’uti­li­ser égale­ment lors d’en­re­gis­tre­ments. SSL se serait laissé happer par la faci­lité?

Pas vrai­ment, la XDesk a plus d’un tour dans son sac…

Annon­cée comme le nouveau « centre de votre studio SSL évolu­tif », la XDesk propose un somma­teur analo­gique 16 voies au niveau ligne, utili­sant la tech­no­lo­gie Super­A­na­logue que l’on retrouve dans les autres produits de la marque (XRack, Matrix mais égale­ment AWS 900 et 9000 !), avec en plus des possi­bi­li­tés de routing et de connec­tique que l’on trouve habi­tuel­le­ment sur des consoles dignes de ce nom. 16 voies avec seule­ment 8 faders? Un somma­teur qui ne ressemble en rien à ses concur­rents ? Voyons ça de plus près…

 

Chacune des 8 voies de la XDesk -ayant un fader- peut accep­ter 2 signaux à un niveau ligne (par exemple, la sortie d’un préam­pli­fi­ca­teur micro), au niveau des prises LINE INPUTS et ALT INPUTS. Un switch ALT présent dans la section pream­pli permet de sélec­tion­ner l’en­trée LINE ou ALT sur chacune de ces voies. Ces 2 possi­bi­li­tés d’en­trée font donc de la XDesk une console quasi­ment « In-Line », nous permet­tant de choi­sir, selon les voies et leurs appli­ca­tions, entre les sorties de nos pream­plis micro externes ou les retours de notre enre­gis­treur (DAW ou magné­to­phone analo­gique… soyons fous!).

 

A ce niveau de la tranche, il est possible de régler le niveau d’en­trée du signal audio, grâce à un poten­tio­mètre de Gain, allant de –20 à +20 dB et aidé par une LED 3 couleurs qui va s’illu­mi­ner en vert, jaune ou rouge, selon le niveau du signal Post Gain (respec­ti­ve­ment à partir de –24 dBu, +4 dBu et +21dBu). On peut égale­ment inver­ser la pola­rité du signal et acti­ver l’IN­SERT (Post-Gain) à ce stade de la tranche.

 

 

Le signal audio passe ensuite par 3 départs auxi­liaires : 1 départ stéréo appelé CUE STEREO (Pre ou Post-Fader) et 2 départs mono FX1 et FX2. Il attaque enfin le Mix Bus stéréo, via un réglage de pano­ra­mique, un switch de CUT et de SOLO (AFL – After Fader Listen) et le fader prin­ci­pal.

 

Egale­ment présente sur chacune de ces 8 voies, une sortie CHAN­NEL OUTPUT permet d’en­voyer le signal de cette voie en entrée de votre enre­gis­treur préféré (par exemple), PRE ou POST FADER. Cette fonc­tion est d’ailleurs très inté­res­sante, car il est possible du coup de régler le niveau d’en­voi à l’en­re­gis­tre­ment en direct, via le fader, comme à la bonne époque…

 

Concer­nant les envois CUE STEREO, FX1 et FX2, un poten­tio­mètre de réglage de niveau géné­ral pour chacun de ces 3 départs se trouve à droite de la console. Il est égale­ment possible de n’écou­ter que le signal envoyé dans ces départs, grâce au switch AFL, et d’en­voyer les signaux PRE-Fader (de toutes les voies) sur les départs FX1 et FX2.

 

Juste en dessous, on retrouve les réglages de retours d’ef­fets stéréo. La XDesk propose en effet 2 retours d’ef­fets stéréo possibles, avec pour chacun un réglage de pano­ra­mique et de niveau, plus un switch AFL et un switch MONO qui, comme son nom l’in­dique, somme en mono le signal stéréo présent sur ces entrées.

 

Autre chose sympa­thique, on peut affec­ter ces retours d’ef­fet au Mix Bus et/ou au Cue Stereo Bus. Cette dernière possi­bi­lité est très pratique si, par exemple, vous enre­gis­trez un chan­teur qui veut entendre la reverb dans son casque, sans que cette reverb passe dans votre moni­to­ring…

 

Au niveau somma­tion enfin, la section MIX propose un poten­tio­mètre rota­tif qui permet d’ajus­ter le niveau géné­ral du Mix Bus. Il est vrai qu’étant habi­tué aux produits SSL, un fader eût été de bon aloi à cet étage -ô combien impor­tant- mais, quand il y a restric­tion de taille, le fader n’est pas la prio­rité, même pour le niveau géné­ral de Mix…

 

Le bouton INSERT permet, comme son nom l’in­dique, d’in­sé­rer une chaîne de trai­te­ments externes (compres­seur, EQ, etc…) sur le Mix Bus, ce qui est vrai­ment appré­ciable.

 

Pour termi­ner ce petit tour d’ho­ri­zon de la console, évoquons la section MONI­TOR qui permet d’au­di­tion­ner 3 sources audio stéréo – MIX, EXT et iJACK – à diffu­ser sur 2 systèmes d’écoute possibles, MAIN et ALT L/S, que l’on peut aussi écou­ter en MONO. Si EXT est dédié à l’écoute de sources externes stéréo ayant une sortie « profes­sion­nelle » à +4 dBu, l’en­trée iJACK est quant à elle dédiée à l’ iPod ou toute autre source ayant une sortie au format jack 3,5 mm. La connexion de cette source se fait par la prise dispo­nible direc­te­ment sur la XDesk, ce qui est bien pratique…

 

Un circuit de TALK­BACK est égale­ment dispo­nible sur la XDesk, affecté direc­te­ment sur le Bus Cue Stereo. Par ailleurs, une prise casque se trouve direc­te­ment sur la XDesk, dont le circuit peut aussi bien rece­voir le MIX que le CUE STEREO.

 

Enfin, on retrouve les clas­siques réglages de volume géné­ral, de CUT géné­ral et de DIM qui, rappe­lons-le, permet de dimi­nuer le niveau sonore selon un réglage défini.

 

Jusqu’ici, me direz-vous, on a affaire à une console on ne peut plus clas­sique, certes compacte, propo­sant 8 voies de mixage analo­gique, avec des sorties indé­pen­dantes permet­tant de l’uti­li­ser égale­ment lors d’en­re­gis­tre­ments. SSL se serait laissé happer par la faci­lité?

Pas vrai­ment, la XDesk a plus d’un tour dans son sac…

 

 

This is SSL

 

En effet, une chose attire notre atten­tion dès lors que l’on se penche sur les départs CUE STEREO de chaque voie. Si on regarde de plus près, un switch ALT jouxte chaque poten­tio­mètre de départ CUE STEREO. De plus, la section MIX laisse aper­ce­voir un étrange bouton CUE TO MIX, juste au-dessus du réglage de niveau de Mix géné­ral… Etrange, en effet…

 

C’est à ce moment que la XDesk dévoile ses atouts et sa singu­la­rité qui font d’elle beau­coup plus qu’une simple console 8 voies. Expli­ca­tions : le switch ALT affi­lié à chaque départ CUE STEREO des 8 voies « prin­ci­pales » permet en réalité d’af­fec­ter l’en­trée ALT INPUT (dont le numéro coïn­cide avec celui de la voie en ques­tion) au bus CUE STEREO de la XDesk. Dans la pratique, cela signi­fie que la XDesk peut rece­voir simul­ta­né­ment 8 sources mono à niveau ligne sur les entrées LINE INPUT et 8 autres sources mono sur les entrées ALT. Le niveau des sources LINE se fait via le fader de la voie corres­pon­dante dans le Mix Bus, tandis que le niveau de la source ALT se fait grâce au poten­tio­mètre de niveau CUE STEREO, dans le bus Cue Stereo. Chaque départ CUE STEREO ayant son propre poten­tio­mètre de pano­ra­mique, il est donc égale­ment possible de placer ces 8 sources supplé­men­taires dans l’es­pace gauche-droi­te… Pour le mixage de ces 16 voies au total, le switch CUE TO MIX cité plus haut va donc s’oc­cu­per d’ajou­ter la somme des signaux présents sur le bus CUE STEREO à ceux présents sur le bus de MIX…

 

Nous sommes donc en présence d’un somma­teur 8 voies + 8 voies supplé­men­taires. Si on ajoute à cette addi­tion les 2 retours d’ef­fet stéréo affec­tables au Mix Bus ou au Cue Stereo Bus, on peut mixer simul­ta­né­ment 20 sources audio mono diffé­rentes. Pas mal pour ce gaba­rit…

 

Et si on pousse encore le vice, on peut encore trou­ver quelques bottes secrètes qui nous confirme l’in­gé­nio­sité de la console. En plus de l’IN­SERT dispo­nible sur le Mix Bus, on trouve en effet un switch ∑ qui permet de mélan­ger le signal direct -non traité- prove­nant du Mix Bus, avec le signal traité prove­nant de l’IN­SERT RETURN… Amis de la compres­sion paral­lèle, vous êtes les bien­ve­nus…

 

Bien évidem­ment, les plus malins d’entre vous auront déjà compris que, si on ne veut utili­ser aucun insert sur le Mix Bus, on peut malgré tout mélan­ger n’im­porte quel signal présent sur les entrées INSERT RETURN avec ce dernier… Nous n’irons donc pas jusqu’à dire qu’il s’agit là d’un somma­teur 22 voies mais, vous l’au­rez compris, les possi­bi­li­tés de mixage sont rude­ment grandes pour une console qui se situe en entrée de gamme…

 

En ce qui concerne les INSERTS présents sur chacune des 8 voies prin­ci­pales, SSL a conservé sa marque de fabrique (déjà très utile sur la série 4000) en lais­sant l’en­voi INSERT SEND toujours actif, même si le switch INSERT n’est pas enclen­ché. Cela signi­fie que l’on peut s’en servir comme un envoi supplé­men­taire (PRE-fader), ce qui amène de nouvelles possi­bi­li­tés d’uti­li­sa­tion (par exemple, si on souhaite compres­ser une basse en fonc­tion du kick, via l’en­trée SIDE­CHAIN du compres­seur de la basse…).

Autre fonc­tion bien pratique, on peut choi­sir dans la section MONI­TOR entre trois types de sources audio stéréo à écou­ter. Mais ce qui est vrai­ment sympa, c’est la possi­bi­lité de mélan­ger ces 3 sources diffé­rentes. Bien, mais pour faire quoi au juste? SSL a simple­ment pensé aux musi­ciens et chan­teurs qui ont besoin de répé­ter par-dessus une bande play­back par exemple, tout en utili­sant le son de leur ensemble micro/pream­pli préféré, sans à avoir besoin d’al­lu­mer la DAW… Ca peut paraître anodin, mais dans la vie musi­cale de tous les jours, ça ne l’est pas !

 

Enfin, si jamais 16 voies ne vous suffisent pas, la XDesk vous propose la tech­no­lo­gie XLink, grâce à laquelle vous pouvez chaî­ner jusqu’à 8 XDesk (ça commence à faire pas mal…) pour un total de 64 voies LINE et 64 voies ALT, soit 128 voies mixables simul­ta­né­ment. Le tout grâce aux 2 connec­teurs situés à l’ar­rière de la console, XDESK LINK IN/OUT… La dernière console à rece­voir le câble XDESK LINK IN devient ainsi la console Maître qui va gérer la section MONI­TOR, MIX, les retours d’ef­fets, etc…

Le seul point noir de ce système est qu’à mon avis, SSL aurait pu propo­ser des bacs de modules XDesk (8 voies LINE + 8 voies ALT) sans section MONI­TOR, MIX et MASTER SENDS/RETURNS. Ce système permet­trait à la XDesk d’ap­puyer sa flexi­bi­lité tout en se concen­trant sur les besoins tech­no­lo­giques (et écolo­giques!) réels.

 

En revanche, si vous êtes moins gour­mands et que vous possé­dez déjà un ou plusieurs modules de somma­tion SSL XRack (les modules 623 et 624), vous pouvez égale­ment les ajou­ter à vos 16 voies dispo­nibles, grâce au connec­teur XRACK EXPAN­SION. Evolu­ti­vité, quand tu nous tiens…

 

 

Legend @ home

En pratique, qu’a donc la belle à nous offrir? La première prise en main est vrai­ment rapide, et pour quiconque connaît déjà les diffé­rents modèles de la marque, c’est encore plus intui­tif. On retrouve vite ses repères, tout est vrai­ment à portée de main, on peut travailler assez vite!

 

En enre­gis­tre­ment tout d’abord, je trouve vrai­ment appré­ciable le fait de pouvoir envoyer dans mon DAW le retour de mes préam­plis micro grâce aux faders… Ceux-ci sont très agréables à mani­pu­ler, ils répondent fort bien même si, à première vue, ils diffèrent quelque peu des faders que l’on retrouve habi­tuel­le­ment sur les autres consoles de la marque.

 

Le fait que la console béné­fi­cie de la tech­no­lo­gie Super­A­na­logue contri­bue gran­de­ment à la qualité du signal, de la plage de dyna­mique et de la réponse en fréquence. Et ça s’en­tend…

 

Certains auraient aimé avoir -comme ce fut le cas pour moi au départ- 8 pream­plis micro­phones, quitte à voir le prix de la console augmen­ter… Mais j’ai vite constaté que SSL avait très bien compris les besoins d’aujour­d’hui : ne propo­ser que des pream­plis ligne et aucun EQ laisse le choix à l’in­gé­nieur du son des préam­plis micro­phones et des péri­phé­riques externes, dont les couleurs peuvent être mélan­gées selon les marques… Ainsi, on peut donc profi­ter du signal SSL tout en béné­fi­ciant du carac­tère de nos péri­phé­riques préfé­rés…

 

La fonc­tion INSERT est vrai­ment pratique (je dirais même vitale) : on peut trai­ter direc­te­ment à la prise en toute simpli­cité et on peut égale­ment se servir de l’IN­SERT SEND comme envoi supplé­men­taire, puisque celui-ci est toujours actif, quelque soit le statut du switch. Je le précise car ce n’est malheu­reu­se­ment pas toujours le cas sur les autres somma­teurs/mixeurs compacts.

Le test

Le test de la XDesk a été effec­tué au sein du home studio KID74, dont le centre nerveux est orches­tré par un système ProTools HD3, via une inter­face DIGI 192 I/O. Il est très diffi­cile d’éta­blir le compte-rendu sonore d’un test de console, car l’éva­lua­tion porte sur la qualité du signal, le son apporté par la console mais égale­ment un nombre de para­mètres d’ordre beau­coup plus person­nel et subjec­tif, comme le confort de travail, la flexi­bi­lité de la machine ou encore la méthode de travail induite par celle-ci.

L’objec­tif de ce test était pour moi d’of­frir un simple compa­ra­tif entre un « mixage » réalisé « In The Box » (dans ProTools en l’oc­cur­rence) et un mixage réalisé via la XDesk. J’ai donc récu­péré les fichiers du premier EP du groupe de rock/metal Splinn (www.myspace.com/splinn), qui a eu l’ama­bi­lité de me lais­ser utili­ser ses fichiers audio pour le test.

J’ai donc réalisé une première mise à plat dans ProTools, avec un bus pour la grosse caisse, un pour la caisse claire, un bus stéréo pour les toms/overheads, un bus pour la basse, un bus stéréo pour les voix (lead­s+­choeurs+ef­fets) et trois bus stéréo pour les guitares (élec­triques, addi­tion­nelles et acous­tiques).

J’ai ensuite repris la même session en affec­tant les sorties de ces bus aux entrées LINE et ALT de la XDesk, les faders au niveau nomi­nal.

Ayant la possi­bi­lité de le faire, j’ai égale­ment réalisé la même mani­pu­la­tion avec le somma­teur NEVE 8816, dans les mêmes condi­tions tech­niques. Atten­tion, il s’agit là d’un compa­ra­tif très limité, au vu de l’offre dithy­ram­bique de somma­teurs propo­sés par les marques d’aujour­d’hui (Chand­ler, API, Audient, SPL, AL.SO, Manley, Tube­Tech, Ther­mio­nic Culture, Dange­rous…).

Au final, pour vrai­ment bien faire, il aurait fallu des sessions avec diffé­rents types de musique, d’ins­tru­ments aux dyna­miques variées, afin d’avoir un panel de sono­ri­tés suffi­sam­ment riches pour se faire une véri­table idée -presque objec­tive- du rendu de la XDesk. J’es­père néan­moins que ces extraits donne­ront un bref aperçu du poten­tiel de la bête!

Retrou­vez les fichiers audio dans l’es­pace Médias >https://fr.audio­fan­zine.com/console-analo­gique/ssl/X-Desk/medias/s.files.html

Merci à Olivier (AaRON) pour sa gentillesse, son aide précieuse et ses photo­s…au top!

 

Je me suis longue­ment penché sur la ques­tion du hors-phase et de sa présence au sein de la section pream­pli ligne, avant d’ob­te­nir une réponse plutôt simple… Comme la XDesk est tout de même « opti­mi­sée » pour accueillir et travailler avec le reste des équi­pe­ments SSL, une étude un peu appro­fon­die du cata­logue nous mène logique­ment vers le Alpha VHD Pre, quadruple pream­pli micro­pho­ne… dépourvu de hors-phase!! En ache­tant 2 Alpha VHD Pre, vous avez là vos 8 pream­plis micro SSL pour votre XDesk! Quand je vous dis que SSL a pensé à tout…

 

Concer­nant le moni­to­ring casque, il vous faudra évidem­ment un distri­bu­teur de réseau casques externe, si vous enre­gis­trez des chan­teurs et instru­men­tistes dans une cabine sépa­rée. Le bus CUE STEREO est bien évidem­ment ultra-propre (en même temps, c’est préfé­ra­ble…). En revanche, le signal du TALK­BACK est, quant à lui, perfec­tible. En effet, lorsqu’on veut parler au musi­cien par-dessus le mix qu’il a dans son casque, on est obligé de pous­ser légè­re­ment le niveau du TALK­BACK qui se met à satu­rer rapi­de­ment… Je pense que les ingé­nieurs de SSL ont essayé de repro­duire sur ce point le compor­te­ment des séries 4000 et 9000 mais, malheu­reu­se­ment, je dois avouer qu’ils n’ont pas été au top sur ce coup-là…

 

En confi­gu­ra­tion de mix main­te­nant, on retrouve encore une grande flexi­bi­lité de travail. Le signal est effec­ti­ve­ment propre, mais il est loin d’être froid, je serais même tenté de dire qu’on gagne même un peu plus de mordant au niveau du mix. Le bas du spectre est toujours aussi bien défini, les fréquences medium et aigües restent présentes, sans aucune agres­si­vité. Quant à la dyna­mique, elle gagne en maîtrise. On sent la valeur ajou­tée par la console sans pour autant rete­nir une quel­conque colo­ra­tion.

Ce ressenti vient certai­ne­ment de la plage poten­tielle de dyna­mique (headroom) qui, pour ma part, est très grande pour une console aussi petite! En enre­gis­tre­ment comme en mix, on peut sans problème rentrer dedans et faire travailler les pream­plis ligne sans pour autant dété­rio­rer le signal audio. A ce sujet, les LEDs 3 couleurs sont d’ex­cel­lents gardes-fous car, même dans le rouge, il vous reste encore une petite marge avant que le signal ne sature réel­le­ment…

 

Le Vu-Mètre prin­ci­pal a vrai­ment été opti­misé pour le travail avec une DAW, puisque celui-ci affiche une gradua­tion allant de –60 à 0 dB…Fs! Autre chose utile, si le niveau géné­ral de la XDesk vous semble trop fort (et donc diffi­cile à contrô­ler), il est possible de ré-étalon­ner les LED 3 couleurs de la console, de manière à conser­ver plus de marge avant satu­ra­tion.

 

Préci­sons aussi que lorsqu’on affecte le signal ALT sur les CUE STEREO, le niveau nomi­nal est atteint lorsque le poten­tio­mètre CUE LEVEL est en bout de course, et que le CUE MASTER LEVEL est à 0. Les bus CUE STEREO ne béné­fi­ciant pas de pream­plis ligne, on ne peut donc que bais­ser le niveau d’en­trée des sources ALT, mais en aucun cas les augmen­ter indi­vi­duel­le­ment. On peut en revanche augmen­ter le niveau géné­ral du bus CUE STEREO, grâce au CUE MASTER LEVEL.

 

En revanche, j’au­rais aimé avoir la possi­bi­lité de couper le signal ALT indi­vi­duel­le­ment sur les CUE STEREO sans pour autant perdre le réglage du niveau de celui-ci. En effet, en mix, on a souvent tendance à isoler certaines sources pour les écou­ter atten­ti­ve­ment mais le seul moyen de couper un signal arri­vant sur une entrée ALT est de : 1– bais­ser le niveau du CUE STEREO à 0; 2– couper le switch CUE TO MIX. Dans cette situa­tion, un petit bouton Push-Push (comme sur les 4000) sur le CUE STEREO LEVEL aurait été appré­cié…

 

Ce qui est valable pour chaque voie de la XDesk l’est égale­ment pour le MIX BUS, c’est-à-dire que la plage de dyna­mique géné­rale du MIX BUS est vrai­ment digne d’une SSL. A ce niveau, on trouve le poten­tio­mètre de MASTER LEVEL fort utile, même si on sait tous que les consoles de la firme anglo-saxonne donnent le meilleur d’elles-mêmes quand on profite de leur headroom…

 

Au final, ce qui m’a le plus marqué avec la XDesk, c’est que l’on retrouve dans cette toute petite console, 30 ans de savoir-faire et la philo­so­phie de cette marque. A savoir, les nombreuses possi­bi­li­tés de méthodes de travail, le respect du signal audio et la qualité de fabri­ca­tion qui font de cette console un puis­sant outil pour une fiabi­lité à toute épreuve.

Pour envi­ron 2200 € TTC, cette console a vrai­ment tout d’une grande!

 

 

Conclu­sion

 

SSL vient de frap­per très fort avec la XDesk, en propo­sant une véri­table console évolu­tive, centrée sur les besoins réels de la produc­tion musi­cale profes­sion­nelle d’aujour­d’hui. Toute la philo­so­phie et le savoir-faire de la marque ont été captu­rés dans ce mini-format qui n’a rien à envier à ses concur­rents (en a-t-elle réel­le­ment à ce prix?) en offrant les fonc­tions essen­tielles à un mixage de qualité.

 

Les connais­seurs de la marque devraient être conquis par ce concen­tré d’éner­gie sonore que l’on connaît de SSL. Quant à ceux qui ont toujours souhaité travailler sur un des modèles de la firme anglo-saxonne, la XDesk consti­tue une belle occa­sion de concré­ti­ser leur rêve, pour un tarif abor­dable.

 

 

Award Qualité/Prix 2009
2009
Qualité/Prix
Award
  • le son SSL SuperAnalogue, clean mais «mordant», dans une console compacte
  • la flexibilité et philosophie de travail fidèle à SSL
  • les possibilités de routing, de sommation et de monitoring dignes d’une console «large format»
  • la précision des différentes fonctions qui font de la XDesk une console totalement fiable
  • le bus CUE STEREO, pensé intelligemment, qui permet 16 voies de sommation au final
  • l’aspect évolutif permettant le chaînage de 8 XDesk maximum, et laissant une totale liberté au niveau des combinaisons et associations de périphériques
  • le prix !
  • le son du Talkback
  • l’absence de boutons «push-push» sur le CUE STEREO LEVEL (comme sur les 4000!), permettant de couper le signal ou de l’activer sans perdre la valeur du niveau de celui-ci
  • la connectique à prévoir en plus...
  • l’absence d’une version «XDesk XPander», sans section MONITOR et FX SEND/RETURN, afin d’optimiser le chaînage XLink...

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