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réactions au dossier Égalisation à la carte

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Sujet de la discussion Égalisation à la carte
L'égaliseur est l'un des outils les plus importants et les plus performants du parc de processeurs utilisé par les mordus de son. Pourtant, trop de gens égalisent avec leurs yeux au lieu d'utiliser leurs oreilles. Par exemple, après avoir terminé un mix, j'ai remarqué qu'un de mes clients notait les réglages d'égaliseur que j'avais faits. Alors que je lui demandais pourquoi, il a répondu qu'il aimait les égaliseurs et voulait utiliser les mêmes réglages pour de futurs mixs.

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Article intéressant - on aurait aimé en lire davantage !

 

Du coup, une question m'est venue en tête :

Pourquoi diable les égaliseurs numériques ont multiplié les bandes alors que, finalement, la plupart des consoles analogiques se contentaient (et se contentent) d'un aigu et d'un grave en shelving et d'un mid paramétrique ou semi-paramétrique ?

C'est une question tout à fait neutre, je ne prends partie ni pour l'un ni pour l'autre. Simplement, j'ai travaillé sur des tables analogiques avant l'arrivée du tout numérique et je n'ai pas le souvenir d'avoir eu plus de mal à égaliser, alors que je disposais de bien moins de bandes. J'irais presque jusqu'à dire que ça m'est plus compliqué aujourd'hui avec toutes ces bandes numériques (trop de choix tuent le choix).

De même, les préamp/égaliseurs type Neve 1073, Pultec, Manley, Summit se contentent de 3 ou 4 bandes. Comment expliquer ce glissement ? Je comprends que la technologie numérique permette cette multiplication mais, dans le fond, est-ce vraiment utile ou nécessaire ?

 

[ Dernière édition du message le 30/11/2010 à 19:24:52 ]

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question de coûts à mon avis. mettre 8 bandes parametriques exploserait un budget en analogigue...

 

après, certaines consoles disposent de nombreuses bandes d'eq (je pense à la pm 3500) et ils existent des racks d'eq 31 bandes en analog!!

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Idem, je me pose en ce moment la question du "surtraitement" des fréquences avec un EQ multibande dans un DAW.

J'ai remarqué que les "filtres en peigne" n'étaient pas forcément efficace, et qu'on peut y perdre beaucoup en musicalité. Nettoyer c'est bien, mais je pense qu'au delà de 4/5 bandes négatives, c'est plutôt le son de base qu'il aurait fallu refaire. La vision du producteur/arrangeur tient un rôle essentiel dans le placement fréquentiel des instruments.

Quelles sont vos expériences en mixage? Je suis curieux de savoir comment les vieux de la vieille utilisaient les EQ analogiques 3/4 bandes semi paramétrique.

 

[ Dernière édition du message le 30/11/2010 à 22:15:32 ]

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Bien entendu, il existe des contre-exemples, mais je ne crois pas être trop dans le faux en avançant que, avant l'ère numérique, la plupart des studios d'enregistrement/mixage utilisaient une console qui généralement ne possédait que trois bandes, voire quatre, dont une ou deux seulement étaient paramétriques ou semi-paramétriques. Et avec ça ils produisaient un album...

 

Moi-même (j'ai toujours enregistré et mixé dans mon home-studio), j'ai travaillé avec des Mackie (notamment) qui ne proposaient que 3 bandes. Le mid seul était paramétrique (c'était la bande qu'il fallait régler avec le plus de finesse), je retirais ou boostais, puis selon j'ajoutais ou retirais du bas et du haut (bandes fixes), j'utilisais aussi éventuellement un coupe-bas (fixe là encore), et voilà tout.

Sans être un vieux de la vieille icon_smile.gif, il me semble qu'il était finalement plus simple de mixer ainsi. Avec 3 ou 4 bandes, l'égalisation était vite vue. Je me surprends aujourd'hui à passer un temps fou sur un seul son, parce qu'avec des EQ à 7 bandes ou plus, on peut modeler le son à l'infini.

Je n'exprime là aucune vérité, juste mon expérience. Enfin, avec tout ça, je songe de plus en plus à investir de nouveau dans une console analogique...

 

 

[ Dernière édition du message le 30/11/2010 à 23:12:52 ]

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Citation de : falco

Bien entendu, il existe des contre-exemples, mais je ne crois pas être trop dans le faux en avançant que, avant l'ère numérique, la plupart des studios d'enregistrement/mixage utilisaient une console qui généralement ne possédait que trois bandes, voire quatre, dont une ou deux seulement étaient paramétriques ou semi-paramétriques. Et avec ça ils produisaient un album...

Certes, mais le son est bien mieux maintenant, non ?

Rien qu'en ecoutant les prod des annees 90, on voit qu'il y a un sacre progres qui a ete fait.

Pourquoi 8 bandes, parce que ca ne mange pas de pain, et qui peut le plus peut le moins.

C'est parfois utile d'avoir 1 low pass + 1 hi pass + 1 low shelf + 1 hi shelf et d'avoir encore de la place pour 1 ou 2 peaking.

Il arrivait d'ailleurs parfois sur les consoles de repasser le signal dans une 2eme tranche pour beneficier d'une 2e section EQ.

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La flexibilité est le gros avantage du virtuel.

Il ne faut juste ne pas être tenté de multiplier les bandes activées tout le temps, sous peine de se retrouver avec de la bouillie à la sortie bravo

 

Hors sujet :

 

Pour ceux qui sont tentés par le principe des consoles analogiques virtuelles, je leur conseille Harrison Mixbus

http://www.harrisonconsoles.com

Que sur Mac, malheureusement pour moi... facepalm

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Citation :

mais je pense qu'au delà de 4/5 bandes négatives...

+1000. Il n'y a plus de résonance parce qu'il n'y a plus de son, en fait... Pour une guitare en arrière-plan à -20dB ça peut le faire mais pour un instru ou une voix lead, c'est certain qu'il vaut mieux refaire...

Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats.
Albert Schweitzer

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La logique à l'ancienne sur console était justement d'éviter le plus possible de faire de la correction d'EQ. Le but étant de préserver le plus possible les signaux. Dès qu'on passait par un étage de la console on rajoutait du bruit de Johnson (soufflle, bruit de fond), qui se rajoutait au fur et à mesure des traitements, sans oublié le souffle apporté par la bande magnétique.

C'est pour ça que le choix du micro en fonction de l'instrument était primordial: Tel micro placé de tel façon sur tel instrument filtrait plus ou moins le bas du spectre, avait une résonance autour de telle ou telle fréquence. Tout ce travaille en amont limite l'utilisation des EQ.

Cette logique a évolué

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Merci pour cette traduction et bravo à l'auteur.
C'est grâce à des articles de ce type que des "bleus" comme moi arrivent à comprendre un peu le mixage.
Même si c'est pas top, je fais moins d'erreur grossière et le son est moins "brouillon".

Philippe

20

Pour gérer les résonances une fois la prise de son figée, il y a bien mieux que l'équalisation statique.

Eq dynamique, par exemple.

En voici un gratuit et efficace IQ4, pour essayer :

http://platinumears.com/plugins

Je m'en sert même de de-esser (peak dynamique) et d'anti-plosives, quand il en reste (low self dynamique).

Ou mieux, le Soniformer, avec des bandes beaucoup plus étroites qu'un compresseur multibande classique, qui traitent très bien les pics de résonance des instruments acoustiques, voix...

 

Quand à la logique placement des micros/equalisation, c'est sûr que cela à bien changé.Au départ, l'eq à été créé pour corriger ce qui ne pouvait pas être réglé par la prise de son.Nous en sommes loin aujourd'hui.

C'est plutôt : je jette mes micros en tas au milieu de la pièce, et après j'utilise mes eq, mes multibandes, mes exciters... icon_mdr.gif

 

[ Dernière édition du message le 01/12/2010 à 14:15:13 ]