Les conneries. publiques !
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Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.
A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).
A vos marques... Feu !

deud

J'espère pour toi que t'as pas fait de constat


oryjen

Tu crois peut-être que je lui aurais payé tout ça?
je préfère le malus, sérieux!
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

deud

Citation : Tu crois peut-être que je lui aurais payé tout ça?
Je pensais effectivement qu'en tort, on avait à payer les dégats de l'autre. Faut avoir eu le tour pour le savoir !

J'ai eu le même problème mais là à cause du gps, la fraction de seconde de regard vers l'écran a suffit pour que je ne voie pas la file arrétée sur l'autoroute. Me suit pris le cul d'une dame dans la tronche et par miracle, aucun dégat grave...

deud

Hors sujet : Je me souviens de ton histoire de transport de synthé, çava, elle était déjà bien naze ton auto il me semble

Anonyme

Sur le chemin du retour, des flics (gendarmes) dans un carrefour me font signe d'arrêter et de couper le contact. J'optempère (comme on dit dans le milieu autorisé) et baisse la vitre.
Le flic :
- Gendarmerie nationale, les papiers du véhicule et votre permis svp
Moi, j'ai été tenté de dire "oui, je vous avais reconnu" mais je m'abstiens. Je file mes papiers. Il fait le tour du véhicule, regarde sur le siège arrière et voit une boite de seringues (c'était la bagnole de ma femme).
- Pourquoi avez-vous toutes ces seringues ? dit-il
Ma femme :
- Je suis infirmière libérale, c'est ma voiture de service.
Le flic
- Humm... Bon, nous devons faire un test d'alcoolémie.
Il me tend le ballon. Je commence à regretter d'avoir pris le volant.
Je souffle.
Le flic met le réactif dans la lumière d'un lampadaire (je rappelle qu'il fait nuit).
- Il y a une réaction positive, qu'il me fait. Vous avez bu ?
Moi :
- Nous venons du resto, j'ai bu un verre de vin

Le flic
- Le réactif est sensible. Je ne peux pas dire quel est votre taux d'alcool dans le sang. Vous devez me suivre dans le camion pour souffler dans l'éthylotest (supposé afficher le bon dosage d'alcool).
Je suis donc le flic jusqu'au camion où un autre flic attendait.
L'appareil est en mode "veille". Un menu déroulant précise "patienter SVP". Le flic active l'appareil pour passer en mode test et nous attendons.
- Vous savez, qu'il me dit, le fait que le ballon réagisse ne signifie rien. Le poids de la personne, le sexe... ça y fait.
Moi je me dis que je peux faire mon poids et avoir tout mon sexe, il est à peu près certain que je me retrouverai marron avec un retrait de permis à la clé... mais l'appareil est toujours en veille.
Le flic à son collègue :
- Tu as touché l'appareil ?
- Non. Il est comme ça depuis que je l'ai allumé.
5 bonnes minutes s'écoulent. Il fait un peu froid (on est en hiver) et je suis fatigué (tu m'étonnes). J'ose :
- Il ne marche pas votre appareil ?
Le flic
- Normalement, oui. Mais là, non.
- Ah, fais-je... Qu'est-ce qu'on fait alors ?
Le flic en a un peu marre aussi d'attendre.
- Votre femme, elle a bu ? me demande-t-il comme quelqu'un qui vient d'avoir une idée géniale.
- Non. Elle ne boit pas. Vous pouvez la faire souffler dans le ballon si vous voulez.
Le flic :
- Non, pas la peine. Qu'elle prenne le volant et tirez-vous.
Je n'attends pas mon reste. J'ai eu chaud ce soir là. Je crois que j'avais un peu trop bu.

-W- aka ian wallace


même debut d'histoire pour ce couple de voisins de mes beaux parents:
sortie de soirée, tout le monde a picolé evidemment, et monsieur prend le volant. Controle de police à 500m de chez eux: soufflage dans le ballon. Il vire au vert pour monsieur alors le flic sympa lui dit "bon allez, votre femme va vous ramenez, on en reste là, prenez ça pour un avertissement. Elle a bu votre femme?" Il la font souffler, ça vire aussi, et là elle éclate en sanglots, genre la complainte de la famille acculée.
Ben vous me croirez ou non, un des flics s'est mis au volant et a raccompagné le couple chez eux, suivi par l'estafette.

moralité: roulez bourrés?


a.k.a

Hors sujet : Je me permets un petit HS que toilb ne regrettera pas :
AdT > le verbe est "obtempérer", avec un "b".

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Jamais, je dis bien : au grand jamais je ne bois d'alcool lorsque je conduis ou lorsque je faisais une scène.
C'est dire si, lorsque j'ai les deux à cumuler, je suis sobre comme un nouveau-né.
MAIS...
Ce soir là, en remplissant nos feuilles de cachetons, le taulier s'aperçoit en recopiant mon numéro de sécu que c'est le jour de mon anniversaire.
Mouaip.
Et, bien sûr, ce con-là en informe haut et clair tout le reste du plateau en attente de paye.
Bon, bah me v'là donc parti sur le coup de minuit à payer mon coup à tout le monde au bistrot-restau d'en face.
Seulement voilà, il y avait là le mariage d'une Belge avec un Parisien.
Evidemment, à la jovialité belgicienne et au fait qu'on apprend rapidement dans les lieux mes origines, me voici vite à table avec les compatriotes de la mariée, pour une bonne partie de la nuit alors qu'un à un mes acolytes se seront éclipsés.
Bon.
Bé je me dis ma foi que, pour une fois, je ferai bien l' "impasse" sur mes incorrigibles réticences. D'autant qu'après tout, il est vrai que je n'habite pas très loin (j'ai préféré la voiture au métro, histoire qu'elle porte l'ampli à ma place).
Allez : on n'a pas tous les jours 30 ans, hein : allons-y gaiement de la tournée !
Le décor planté, voici la suite.
Je sors du restau dans les 4 ou 5 heures d'un matin de froid dimanche naissant.
Et hop; direction Montmartre où je n'habite plus, en passant par République compte tenu de travaux en cours sur le trajet normalement prévu.
Parcours qui me condamne à passer devant la gare du Nord et celle de l'Est.
Et là... Boum ! Contrôle alcootest entre les deux gares !
Tout comme ADT, je me sens (et suis) parfaitement en état de conduire et absolument pas dangereux; mais question alcoolémie, j'ai forcément + qu'il n'en faut pour connaître de sérieux ennuis.
Une ribambelle de policiers ( 8 environ -mine de "rien", ça représente déjà une belle envergure !- ) etait accumulée en rang d'oignons dans le couloir réservé d'ordinaire à la circulation des bus avec, en bas-côté, 2 ou 3 véhicules dans lesquels émargeaient de pauvres diables bien contraints de reconnaître là leurs odieux excès.
Le premier des policiers (gilet fluo comme les autres) "rabattait" arbitrairement à la "matraque éclairée" les véhicules à contrôler dans ce couloir de bus et, à partir du deuxième flic, commençait le mesurage effectif du taux de chaque client...
Pour m'être mis préalablement sur la voie la + à gauche en vue d'éviter le contrôle, bah je fus immédiatement repéré.
Mais bon, qui ne risque rien n'a rien, hein...
(Le + chouette, c'est qu'une fois "invité" dans ce fameux couloir, je me suis remis en manoeuvre de déboîter : il faut vraiment pas avoir la conscience nette pour faire des trucs pareils -ça frise déjà le délit de fuite; mais passons !- )...
Du coup, le "rabatteur" (que j'imaginai alors de dos) me suit et tape carrément sur le pavillon de ma voiture : "Là, je vous ai dit, Monsieur", me tance-t-il en désignant à nouveau le couloir d'un index autoritaire au bout d'un bras non moins tendu.
Alors là, bah j'me dis que j'suis foutu de chez foutu...
Je passe le premier contrôleur, qui me fait signe d'avancer + loin, jusqu'à son collègue qui m'attend.
Celui-ci, voyant probablement un nouveau véhicule s'amener à ma suite, me fait signe à son tour d'avancer au troisième.
Là, arrêt.
Le gars en question me fait signe d'ouvrir mon carreau.
J'vais quand même pas lui faire un pied-de-nez, hein !
J'ouvre.
Il me tend la tututte. Mes mains s'avancent pour la saisir. Mais avant que je ne touche l'objet, il hoche la tête vers sa droite : un client s'amenant à son tour presque jusqu'à mon pare-chocs, le brave policier retire son joujou et me dit d'avancer...
Bon.
Le suivant, préoccupé peut-être de ce qui se passe à l'arrière, ne me dit strictement rien.
J'avance benoîtement jusqu'au suivant puis encore un autre je crois, retenant si j'ose dire mon souffle, mais pensant évidemment bien qu'à un moment, au surcroît de mon anniversaire, bah ça va aussi de toute façon être ma fête. (Là, je vous la joue "malin"; mais à vivre, j'vous assure que c'est tout autre chose !).
Le brave homme -celui-ci avait peut-être vu au loin son collègue me tendre la tututte dans l'habitacle, allez savoir ?!- me demande avec amabilité :
-"Vous avez déjà soufflé dans le ballon ?".
Au ton de sa question -et je le jure, sans la moindre intention de mentir (il se trouve que j'avais connu un alcootest quelques années avant, obligatoirement négatif, non mais !)-, je lui réponds très naturellement :
-"Oui".
-"Bon, reprend le bon fonctionnaire, allez-y : on ne va pas vous le faire deux fois". Avec, en prime, un sourire réellement avenant pour une telle Maison, un peu genre : "excusez-nous vraiment de vous avoir importuné sans raison, Monsieur" !
Je ne dis rien, vraiment rien de rien; j'avance et passe alors un tout dernier uniforme qui me fait le passage et rejoins ainsi ma liberté.
Au fond, bah z'auraient pu me laisser passer tout de suite, quoi (mais ça, on n'y pense qu'après coup).
Et ce fut quand même au final une nuit où j'eus beaucoup + de chance que pas du tout ! Même si le trajet jusqu'à chez moi fut nerveusement compliqué en raison de déviations qui me firent encore croiser et suivre quelque véhicule de police en patrouille ci-et-là dans des recoins que je ne connaissais pas.

Hen Lars





Anonyme

Hors sujet : Citation : AdT > le verbe est "obtempérer", avec un "b".
Je l'ai écrit avec un p ??? J'étais probablement pourré

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Hors sujet : brobablement ...

Anonyme



Anonyme

En ce qui me concerne, j'ai cuvé mon vin allongé dans mon lit sous l'oeil inquiet de ma mère qui avait mis une bassine pour éviter que je salisse par terre. Quant à mon père qui observait la scène, il m'a simplement dit, calmement :"si tu recommences, je te pends par les pieds". Mon vieux a toujours été tendre avec moi


oryjen

Pour quitter le parking de ce lieu de perdition et rejoindre la rue, on passe direct par un rond point, et là, attendant matoisement, pas vraiment engagée à ma gauche, pas vraiment garée, la bonne 306 des chaussettes-à-clous avec le pinpon sur le toit.
Je m'arrête (je mets ma ceinture

Les cochons ne bougent pas.
Tout de suite le scénar pourri défile dans ma tête: Si je m'engage, ils mettent le pinpon en route d'entrée et me voilà bon pour un contrôle.
Ma vieille bagnole est une friandise pour tous les Longtarin de la planète.
Si je m'engage pas, ils vont sortir et faire à pieds les 7m50 qui nous séparent...
Fort civilement, je leur fais signe de la main que je daigne les laisser passer, style le mec qui est justement en train de réviser son code de la route avant de reprendre le trafic.
Aucune réaction des pandores.
Bon, je me dis, ils attendent peut-être quelqu'un, on peut pas, même flic, être aussi ostensiblement vicieux!
Bin si.
Sitôt engagé, le pinpon et tout de tralala!
J'avais pas fait 20m, que déjà je dois m'arrêter, et là, je vois sortir de la caisse 4 malabars en uniforme avec les matraques à la main!!!!

"Veillez présenter les papiers du véhicule", vous la connaissez celle-ci...
Je tente la détente "vous êtes en chasse?"..."Vous cherchez quelque chose?", et mon plus beau sourire crispé...
"Simple contrôle de routine", y me fait...Bin tiens...
Pendant que je tente d'amadouer le chef, les trois autres collent le nez aux vitres, enfin non, les 2 autres, parce que le troisième est juste derrière moi, avec ses grosses épaules et sa matraque, des fois que j'essaie de délit de fuite.
L'un des deux se relève, mais celui qui embuait ma vitre côté conducteur persévère sévère...
Tandis que le chef chef inspecte mes papiers, je fais à l'indiscret:" Vous voulez voir qqch?", et j'ouvre la portière.
"Oui", me fait-il d'un air entendu.
Moi j'entends rien du tout, et je le vois tendre le bras à l'intérieur, saisir qqch sur le siège, et se relever triomphant en me disant avec un sourire narquois:
"Et ça, qu'est-ce que c'est?"
Je louche sur le chiron qu'il me brandit au nez, et lui réponds, bonhomme:
"Ca c'est une écaille de pomme de pin, monsieur".
Eeeeeeet oui, le matin j'étais allé faire provision de pommes de pin pour le feu, et un minuscule brimborion en était resté sur le siège conducteur!
L'air sombre, le crétin me répond:
"Oui bin des fois c'est autre chose".
Et voilà, tout à coup je saisis la raison du comportement bizarre et musclé des 4 abrutis, ils cherchaient de la dope!

Moi qui n'ai jamais consommé comme hallucinogène que les harmoniques célestes de mes synthés vintage...
On m'avait jamais dit que j'avais la tête à ça...
Bref...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Anonyme




Deux ou trois mois plus tard, je décide de vendre ma bagnole. Comme mon contrôle technique avait moins de 6 mois (et pour cause), inutile de le repasser. Je trouve que mes pneus sont qd même un peu lisses et décide de les changer pour éviter des discussions avec le futur acheteur (et aussi pour ma propre sécurité, parce que, pour l'heure, je ne l'avais pas encore vendue, cette foutue bagnole). Quand ma bagnole est montée sur le pont du changeur de pneus (ça doit porter un nom technique, cette profession là), je découvre, stupéfait, que non seulement j'avais les pneus lisses mais aussi des pneus de structures et de largeurs différentes



Javier Guante Hermoso

Citation : Les conneries puflic

oryjen

Citation : haillon
T'avais emprunté la bagnole à Cosette?

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Anonyme




oryjen


Y viennent lire là à l'académie, là, quand ils ont pas d'idées...

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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Hors sujet : Bah vii : ce sont de Citation : vrais flics en tenu
(7 ème ligne, ah que juste au-dessus de "j'obtempère" + "" ); Wouaf !

Anonyme

Hors sujet : trop tard, je ne peux plus corriger

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Chez les 17/20 ans, à la moindre possible rétraction d'un seul, TOUT le clan est informé mais plus personne ne sait alors quoi faire...
C'était ce week-end, mais cette zizanie serait interminable à raconter.
Je résume.
De coups de téléphone en coups de téléphone (+ les papas et les mamans
-souvent séparés- qui prennent fait et cause -et recausent- !), d'infos de "il paraît" en "non-non, il m'a bien dit que...", personne en fait ne savait plus chez qui se rendre pour l'anniversaire de la nièce

Des trucs interminables à la :
"Mais non, enfin ! On veut jamais me croire : Daphné a bien dit tout à l'heure que c'est toi qui passes d'abord prendre Yvan pour aller chez Jacques, vu qu'Aline a bien précisé à Aurélien qu'il t'attendrait chez Sophie et que de là, vous prenez alors la voiture de Tonton Alain"...
Bon, juste à lire, j'imagine bien que ça ne doit pas vous faire grand-chose.
Mais à constater à chaque descente de mon stud' au fil des heures, qu'ils et elles en étaient encore et toujours à ne pas savoir avec leurs portatifs de parade et leurs enguelades, à moi qui fuis toute forme de festivité familiale ça me prend directement les côtes en me tordant au sol. Même carrelé, j'peux vraiment pas m'empêcher.
Et Estelle qui a passé son Dimanche à attendre pas loin de la moitié des invités complètement dispersés et rendus impuissants par de simples rumeurs ("ben... t'es où?", etc.)...
Sans oublier le merdier du soir, pour faire rentrer paraît-il chacun en compagnie de l'autre -ou du troisième- alors que chaque parent veillait à ce que son ex le restitue bien à l'heure pourtant convenue et qu'en principe c'est pas elle qui devait revenir avec lui, etc., etc. ...

Hors sujet : EDIT : Bah l'est tout dépité, notre ADT.
C'est comme même pô juste .

le reverend

Vendredi soir il y a dix jours, j'étais aller retrouver une bonne copine dans un pub dans le quartier de l'opéra à Paris.
on boit pas mal (mojitos mojitos) et du coup, fatalement, envie de pisser.
Je descend aux toilettes et comme ça fait déjà deux ou trois fois que je fais l'arret aux stands, je connais bien le petit coin maintenant : quand on entre, on tombe sur la petite piece aux lavabos, et donnent dessus une porte pour le chiotte des mecs, et une porte pour le chiotte des filles.
J'arrive, il y a déjà une fille et un mec qui attendent que ça se libere. Un troisieme mec arrive juste après moi, ce qui fait qu'on est 4 à se regarder en chiens de faience, on se connait pas et on trouve le temps long (on a envie de pisser, dois-je le rappeler).
Enfin la porte du chiotte des nanas s'ouvre, la fille sort et se casse. Celle qui attendait y va, et là, le mec arrivé après moi fait :
"Y a bien de la place pour deux là dedans ! " et hop il emboite le pas à la fille qui le regarde, laquelle ne dit rien et ils s'enferment direct.
On s'est regardé avec le type qui restait, assez sciés quand même (j'ai vérifié après : les deux ne se connaissaient pas, ils n'étaient pas arrivés ensemble et chacun était avec une nana. Oui, la fille aussi était avec sa nana)
Bon, on continue d'attendre que les chiottes des mecs se liberent, on a toujours envie de pisser nous...
Et là, la porte du chiotte des mecs s'ouvre et deux types costard-cravate sortent, très cool, limite le genre "je sors d'une réunion - on en parle".
Les mecs étaient incroyablement à l'aise, vraiment comme s'ils sortaient du ciné et qu'ils discutaient du film. C'est surtout ça qui m'a scotché je crois :l'incroyable détachement des types.
Bref, autant vous dire que quand ça a été mon tour d'aller pisser, j'ai bien vérifié que personne me suivait.

Quand j'ai raconté ça à ma copine (la régulière) elle m'a dit :
"bof, toi de toute façon, tu sors jamais, alors un rien t'étonne... "



en fait, les chiens de faience ils ne sont que deux, mais bon, tant pis.
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Javier Guante Hermoso

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