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Sujet Les conneries. publiques !

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Sujet de la discussion Les conneries. publiques !
S'lut !

Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.

A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).

A vos marques... Feu !
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Histoire arrivée au début des années '50 à ceux qui auraient pu être mes grands-parents :

Mon grand-père, son épouse et quelques amis étaient partis paraît-il "en Angleterre".

Bâteau, La Manche... Ce n'était pas forcément une mince affaire me dit-on, dans ces temps qui se remettaient à courir.

Les côtes crayeuses de l'ennemi héréditaire en vue, chacun ayant préalablement décidé de faire quelque emplette chacun de son côté avant le déjeûner, tous une fois débarqués à mauvais port décidèrent de se donner rendez vous à ce fameux "baker" bien lisible qui faisait face une fois à quai, à quelques lacets, écrit en évidence sur le store d'une manière fort reconnaissable.
Prenant donc à la hâte ceci pour le nom d'une boutique facilement identifiable -il n'était pas si courant de pratiquer le mot le + simple de Shakespeare en ce temps.

No problem, sir... indiquaient les habitants malgré l'accent de nos Français ( qui prononçaient bien évidemment "Ba-Kair'" pour "Baker" ) : you turn on the right, so...

Chemin refaisant 10 fois, ils s'aperçurent chacun de leurs côtés que ces fameux "baker" donnant sur le port, il y en avait, et pour cause, à tous les coins de rue -et avec presque tous le même lettrage !...

Ne se retrouvèrent qu'au soir, le bateau à reprendre à l'heure dite, pas encore vieux, déjà fatigués. Pour s'être courus l'un après l'autre une grosse partie de leur temps; et sans avoir jamais rien vu... "de l'Angleterre".
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Mon grand père travaillait pour une grande entreprise minière américaine. Il voyageait donc beaucoup dans le monde et notamment aux US et en Grande-Bretagne. Il était bilingue, ayant vécu une bonne partie de son enfance aux States (où tout une branche de la famille vit toujours, d'ailleurs).

Ce n'était pas le cas de ma grand-mère, uniquement francophone.

Mon grand-père l'emmène une fois à Londres lors d'un voyage d'affaire. Il part pour la journée vaquer à ses occupations. Ma grand-mère décide d'aller visiter un peu. Pour se retrouver facilement, en bonne parisienne, elle repère le nom de la station de métro.

Sauf qu'il lui a fallu un mal de chien pour retrouver son hôtel. En effet, ces fichus anglais avaient eu la bêtise d'appeler toutes les stations de métro du même nom : "underground".
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Une de mes tantes, regardant la télé, avait entendu parler d'un site web qui pouvait fortement m'intéresser.
Elle s'est ruée sur un papier et un crayon pour noter l'adresse brièvement inscrite en bas de l'écran. Elle me remit sa précieuse note quelques jours plus tard.
"J'ai pas eu le temps de tout écrire, c'est allé trop vite" me dit-elle en me tendant le papier.
Je lus : "http://www."
Et elle ajouta :
"Par contre, je me souviens que ça se terminait par point com." :mdr:

La même tante est célèbre dans la famille pour son incapacité complète à raconter le histoires drôles : Elle les plante systématiquement, en révélant toujours par mégarde la chute avant la fin de l'histoire.
Un jour, fière d'elle, elle m'annonce :
"J'ai entendu l'autre jour à la radio une histoire drôle, mais drôle !"
Je suis intéressé...
"Je me suis dit : Il faut absolument que je te la raconte"
Je suis tout oreilles, et elle conclut :
"Mais je l'ai oubliée !"
Je me suis gondolé plus que pour aucune histoire qu'on m'aie jamais racontée :mdr: :mdr: :mdr:
524
Sur les 18/19 ans, je sortais avec une fille de deux ans mon aînée.
Qui était en stage (moitié école, moitié boulot), et avait sympathisé avec une collègue en parfumerie, une certaine Carole, qui avait atteint la petite quarantaine, mariée, deux mômes...

Nous voici invités un jour chez eux, qu'à l'apéro ladite Carole s'adresse en ces termes à ma chérie :

-"Ah ca y est, je t'avais dit que je te donnerai le nom des pilules pour la mémoire.
-"Ah oui au fait, c'est quoi ces machins ?
-"Bah c'est homéopathique, j'en prends tout le temps, ça marche pas mal.
(elle va lui chercher un tube pour montrer. Déjà, elle ne le trouve pas !)
-( amusée: ) "Bah c'est rien si tu ne trouves pas. Sinon, c'est quoi, le nom ?...
-"Euh ?...

:riregénéralsaufCarole:
525
Mon père a fait carrière chez Caterpillar. Il m'a raconté récemment l'histoire d'un de ses collègues. Le gars va chez son coiffeur qui lui demande ce qu'il fait dans la vie. Blabla habituelle pendant une coupe. Rien de méchant... Il lui dit qu'il est chef chez Cat patati patata... Un jour un autre type se présente chez ce même coiffeur. Même genre de discussion. Le coiffeur lui dit : "ha vous travaillez aussi chez Cat? Tiens un de mes clients est chef de tel service vous le connaissez peut-être...?" et il lui cite innocemment le nom du monsieur.

Le lendemain l'employé est convoqué par son chef qui brusquement fait rouler vers lui son siège à roulettes en lui lançant : "tiens prends mon siège!". L'employé ne comprend pas ce qui se passe... "Ben quoi, lui demande le boss, t'es pas le chef du service"? ... Les cheveux bien coupés du chef étaient droit sur sa tête! :furieux:

 

 

 

526

Hors sujet : Pardon pour la fausse alerte : ce n'est pas une "connerie publique" que je poste ici.
Enfin... si, puisque je vous convie à plusieurs... dizaines !

Je renvoie en effet les plus récents d'entre-nous sur ce forum vers le thread de crossroads, à cette adresse -il s'agit des "conneries on TV":

/le-pub-des-gentlemen/forums/t.159096,les-conneries-on-tv.html

* :mdr: *

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Toilb : pas de hors sujet, s'il te plaît
Reviens dans le sujet, merci. :bravo:
528
Bien que frais et moulu sur AF, je me permets de vous livrer une anecdote dont je fus la victime.
Cette histoire navrante se déroule vers 1970 (autrement dit à l'ère du rien-numérique, pour nos plus jeunes lecteurs) et j'allais à petites enjambées (au vu de ma taille) vers mes 11 ans. Mon pote et néanmoins voisin Cricri et moi-même décidames par un beau jeudi après-midi qu'il était temps pour nous de nous émanciper et de devenir des hommes. Nous voulions fumer ! Mais le poil aux pattes nous faisant encore défaut, nous n'avions pas le courage d'aller au tabac acheter un ballot de pipes. Adoptant la solution de l'époque pour les gamins tout à la fois peu courageux et désargentés, nous courûmes couper de la liane dans la forêt.
Savourant à l'avance l'interdit que nous allions transgresser, nous nous installâmes sur le balcon de Cricri. Il convient à ce moment du récit de préciser que l'appart de mes parents était au-dessus de celui du sus-nommé Cricri et que ma rem ne travaillait pas.
Or donc le Cricri et moi-même, prenant des poses avantageuses à la Tony Montana, nonchalament appuyés à la rambarde et toisant avec mépris tous les petits caves occupés à leurs pauvres jeux d'enfants, commençont à tirer sur le bambou en essayant de ne pas gerber.
Quand soudain, une voix tombée du ciel nous pétrifia : "Mais qu'est ce que vous faites ? Mais vous fumez ! Vincent, remonte immédiatement ! TOUT DE SUITE !" Ma mère secouant une nappe, venait de nous pécho !
Damned ! Fait comme des rats ! J'en étais à ouvrir la porte du Cricri, quand celui-ci fut pris d'une de ces inspirations qui m'ont valut plus d'une fois des coups de pompe dans le cul. "Attends, me dit-il, ta mère, a va sentir que tu pues la liane, faut que tu boives un truc". Glorieuse inspiration ! On se précipita dans la cuisine où mon pote ouvrit le fridge. Rien, sinon une bouteille de mousseux entamée de la veille. Tant pis, à la guerre comme à la guerre, je m'en enfilais une bonne lampée !
Je montais l'escalier aussi rapidement qu'un condamné à l'échafaud et j'affrontais le regard un tantinet courroucé de ma mère.
- T'as fumé !
- Nan, c'est pas moi, c'est Cricri.
- Approche un peu et souffle.
Je fis donc une bouche en cul de poule et exhalait un pauvre filet d'air.
- Te fous pas de moi, Vincent, je t'ai dit de souffler !
Ne pouvant plus y couper, je lui envoyais une bonne rasade de mon haleine fétide dans le visage !
Et là, je peux t'assurer, Ami Lecteur , que je m'en souviendrai jusqu'à mon dernier souffle (ah, ah), ma mère qui ouvre des yeux comme des soucoupes et qui hurle : "Et en plus, t'as bu !"
Je pense donc j'essuie (La Mère Denis, philosophe mercantile du siècle dernier)
529

Citation : acheter un ballot de pipes

Et pour les putes ? Elle l'a pris comment ?




La vie, c'est comme un train de montagne

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Hors sujet : Retour au sujet; 59 & 56-z'iens...

Permettez-moi de profiter de cet aparté pour saluer vcasino, qui poste sur AF son premier message ici.
Et de quelle façon !

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