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Les conneries. publiques !

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Sujet de la discussion Les conneries. publiques !
S'lut !

Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.

A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).

A vos marques... Feu !
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Hors sujet :

Citation : Euh, je n'ai pas trop compris la tienne, Toilb?


Erf c'est pas évident en effet, enfin moi je crois avoir pigé au bout de 3 lectures, il s'agirait d'un type qui serait le père biologique de la moitié des gosses de son quartier c'est bien ça Toilb ??

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Pt'êt je l'ai déjà racontée, mais d'y repenser je suis mort de rire, donc...

J'ai un ami, un vrai, grande gueule, toujours une bonne histoire à raconter, mais un tantinet maladroit (a vrai dire aussi maladroit qu'il est bavard), ce qui lui a valu le surnom affectueux de "la chèvre".

Ce qui est particulièrement attachant chez lui, c'est qu'il es conscient de son état, qu'il en rigole autant que nous, et que souvent il tente de s'amuser à nous faire croire qu'il va perdre le contrôle de la bouteille -pleine- qu'il tient, ou autre truc de caractère tout aussi fragile et précieux.

Je dis bien il tente, car immanquablement, son petit tour de cabaret terminé, ledit objet s'écrase violemment au sol car mal reposé, ou tout simplement lâché.

Bref, ce jour là, on se promène avec lui et d'autres, et on approche d'une fontaine, à l'arrêt. Cette fontaine à cela de particulier qu'elle n'a pas ce petit parapet, pour démarquer son emplacement. et comme elle n'est pas profonde, on dirait juste une marche.

Ce soir là, l'objet d'ornement urbain est donc arrêté et son contenant est si clair et calme, qu'on en croirait qu'il n'existe pas... bref. je me retourne, dis à notre Pierre Richard de faire attention à l'eau.

L'autre me regarde, une lueur de défi dans les yeux, s'approche du bassin, prend son air de faux maladroit, fait mine qu'il va mettre le pied dedans, et, persuadé que le bassin est vide, plonge joyeusement le pied dans l'eau gelée (ah oui, c'était l'hiver, je ne l'ai pas dit?)

De surprise, il a même faillit s'étaler dans la flotte.

L'enchaînement d'espressions qui est passé sur sa tête restera gravé dans ma mémoire, car, en moins d'une seconde, ca a fait ca :
Normal - Defiant - acteur - surprise - désagréable surprise - air penaud.

inimitable son l'air penaud, du grand art.
1204
On a tous un pote comme ça j'ai l'impression.

Une anecdote de ma chèvre à moi:

On sort de son appart, on va prendre l'ascenseur. dans l'ascenseur il fait sa check list: clés, ok, clopes, ok, portable, ok, larfeuille, ok. Il ouvre ledit porte feuille pour vérifier en détail, au moment où la porte de l'ascenseur s'ouvre. Moment que choisit son permis de conduire rangé en vrac dans l'accessoire de maroquinerie précité, pour choir et se glisser subrepticement entre le seuil de l'ascenseur et celui du Rez de chaussée...

Dernièrement, il est au ski. Il s'arrete en voiture et coupe le moteur à l'entrée de la station pour aller au shopi du coin, acheter du déo, brosse a dents, tout ca, car oubli immanquable de trousse de toilette. il revient (après 10 minutes). sur le parking un type: C'est à vous la voiture qui brûle?

Evidemment, oui.

Explication post-intevrention pompiers - garagiste:

La garniture des éléments du catalyseur s'est décollée par endroits et a commencé à prendre doucement feu pendant qu'il roulait. il revient, sa voiture brulait par en dessous, puis par le capot ensuite...
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La scène se passe dans un restau-spectacle. A la fermeture, seuls quelques 5 ou 6 habitués restent, ainsi que l'artiste (votre humble serviteur).

Ca faisait un bout qu'on avait remarqué qu'il y avait une tention entre deux gars que je ne connais pas + que les autres, enfin bref ces deux là semblaient avoir des comptes à régler à table.
Une de ces "tables-bistrot" style imitation marbre, à côté du comptoir.

A cette table, un plutôt malabar faisait face à un maigrichon nerveux et plutôt alcoolisé -ça a toujours eu cette dommageable vertu de se sentir + fort-; le malabar saisissant chaque occasion pour remonter le degré d'énervement de son fulminant adversaire en le méprisant, en le raillant.

A un moment où je me dirige vers leur table au prétexte d'y chercher un cendrier pour y écraser mon mégot ( mais bon, pour tenter de faire un peu "entracte" dans leurs échanges tendus comme si je n'avais rien "vu" ), je vois en un éclair le maigrichon, fulminant, qui se cambre assis pour prendre tout l'élan de sa jambe droite (qu'il replie à la seconde sous sa chaise), à dessein d'envoyer le coup-de-pied du siècle dans le tibia de son adversaire en face.
Ce qui ne fait jamais du bien.

MAIS !...

Problème : notre 'tit nerveux avait complètement oublié la barre en fonte horizontale qui, contrairement aux tables classiques (qui ne tiennent, elles, que sur leurs 4 pieds et basta), rigidifie ordinairement à une quarantaine de cm du sol ce genre de petites tables de bistrot.

Rho c'te loose !
Toute l'énergie déployée directement retournée contre l'auteur (et une barre en fonte, c'est franchement pas tendre !), sans parvenir à effleurer un seul poil de l'adversaire, c'est hyper violent quand même !

Et le malabar qui riait, riait, en attendant les pompiers devant le gars sans connaissance...
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Hors sujet :

Citation : tention

tension :oops2:

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

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Hors sujet : aujourd'hui j'ai vu Asterix 3, c'est une belle connerie publique mais je met quand meme le HS au regard de l'interet modéré qu'y porterons les lecteurs :bravo:

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Hors sujet : Le film dont le seul argument de vente est qu'il a coûté plus de 70 millions d'euros... Ca donne vachement envie... :surpris:

Two Beers Or Not Two Beers ?... Myspace

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Hors sujet : Et 22 millions d'euros de publicité de lancement. Soit déjà le montant d'un film à beau budget. :nawak:

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Toilb: j'ose même pas imaginer le bleu du mec sur le tibia.
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Citation : j'ose même pas imaginer le bleu du mec sur le tibia.



Il m'est arrivé un bleu au tibia, un jour, quand j'étais plus jeune... j'avais bu (ce que je ne fais plus) et m'étais lancé dans une "course de caddies", et étais rentré droit dans un poteau que je n'avais pas vu, alcool oblige... Il me reste toujours une trace du bleu, alors que c'est arrivé il y a plus de deux ans!
On va manger... DES CHIPS! T'entends, des CHIPS!
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Ah en parlant de course tiens...
qu'est ce qu'on est crétins quand on est jeunes des fois!, deux de mes potes venaient d'avoir le permis, l'un d'eux avait sa propre 106, l'autre la mondeo des parents. Après une soirée du genre grec-cinoche, allez savoir pourquoi l'un d'eux decide d'aller sur le parking de la fac. C'est un grand parking separé par des terres-plein, et on passe d'un coté à l'autre au bout des terres-plein.
Ils commencent à faire des accélérations brutales, sur les graviers c'est très drole n'est ce pas... et puis le tour du parking en le moins de temps possible. Bon pour faire court: mon pote avec la mondeo de ses parents s'est emplafonné un lampadaire (pas un petit truc, nan le bon gros lampadaire de 6 ou 7 m de haut) dans le bout d'un terre-plein, tellement bien qu'il est tombé. bilan: pare-choc eclaté devant, calandre attaquée.
Et puis la voiture pleine de poussière! alors il decide d'aller la laver deja, afin de pouvoir pretexter autre chose que la course sur un parking.
Séchage sur la rocade en quelques allers-retours. Merde! la voiture est trop propre maintenant! retour sur la parking pour resalir legerement la mondeo.

epilogue: il est rentré chez lui, n'a rien dit. Le lendemain, les parents lui demandent des comptes evidemment. Il a joué l'ignorant, et l'affaire a été mise sur le dos d'un salopard sur le parking du ciné...

Punaise, quand j'y repense, fallait vraiment n'avoir rien d'autre a faire... sales gosses...
Wallace pour les intimes, -W- pour ceux qui parlent majuscule couramment, aka pour ceux qu'ont rien compris
1214
Gamin, si y'a bien un truc qui me faisait voir rouge écarlate, c'était qu'on me dise : "tiens, j'parie qu't'es pas capable de...".

Les défis, des fois, ça sert dans la vie. Mais des fois non.
On s'tempère un peu avec l'âge.

C'est ainsi que (brève récap de mes conneries) :

-Du temps où j'ai appris à monter à vélo, je me suis retrouvé dans un étang après avoir pris mon élan jusqu'au sommet d'un talus (genre tremplin, quoi), un talus dont j'ignorais évidemment qu'il masquait ledit étang...

-Le jour où j'ai appris à tirer à la carabine, ben j'ai tiré sur les guiboles de la foraine du stand (que je pensais avoir tuée !).

-Après avoir retenu le coup de l'étang, un autre imbécile annonça que j'étais pas capable d'après lui de foncer à vélo dans la voiture (à l'arrêt) de quelqu'un qu'il devait sans doûte avoir dans le pif...
Pas la peine de raconter la suite, hein.

-"Pas capable" de repeindre mon vélo avec les restes de peinture de ma grand-mère, estima un quatrième...
J'te jure, y'en a...
Même la chaine et les pignons y étaient passés !

(Tiens, je ne savais plus que j'avais autant d'anecdotes de vélo : il en est même une autre, irracontable mais que vous devinerez, qui prit naissance avec une petite de mon âge et qui fut je crois la + belle journée de toute ma vie où tout, absolument tout se révéla à moi !).

-Abandonnant la bicyclette -et aussi Paulette, qui s'appelait Sophie mais ça rime pas- j'ai goûté pour me calmer aux médicaments que ma grand-mère prenait pour dormir. Sans même projeter un instant qu'elle me retrouverait sur le carrelage ni même au lit dans l'après-midi, j'en pris deux : l'absorbsion du premier ne m'ayant fait aucun effet dans les premières secondes...

-Une autre fois, lisez-bien ceci même si je l'ai déjà narrée dans les détails, j'ai bu quelques centimètres de bière brune. Rien de bien extraordinaire pour un Belge, sauf que j'avais préalablement vidé ces quelques centimètres dans une des pipes du vieux bonhomme qui me gardait pendant que Mamy était partie en bus en courses à la ville.
Et hop, re-toubib.

-Puis les fois où je m'endormai dans la campagne ou simplement dans la remise de Mamy, qui avait encore prévenu les gendarmes pour se mettre à mes trousses.

-Puis en plein été j'ai mis le feu aussi à l'ancien cimetière abandonné : avec des allumettes que j'ai fait ça. L'église, pour ainsi dire au centre du cimetière, faillit bien y passer.

-Y'en a d'autres, hein (d'ailleurs, celles que je vous raconte me sont elles-mêmes rapportées par des témoins de l'époque -moi, je dois bien dire que ça m'avait un peu échappé-... Attendez que ça remonte, j'vous tiens au jus...

-Ah oui ! Arrivé en France, c'est moi et sans doute mon accent aussi qu'on défia pour placer un gros-gros pétard allumé dans la vieille boîte-aux-lettres en vieux et mince fer d'un vieux con qui n'aimait pas les enfants.
Bah vii : dans les nouveaux copains que je tentais de me faire, y'en avait un qui avait un grand frère de 19 ans, lequel pouvait acheter pétards, livres, cigarettes, alors...

Boum !

Ah la la... ma "tendre" enfance...
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Ah lala...
et le nombre de fois où on est passé à deux doigts de la mort sans s'en rendre compte...

:??:
Wallace pour les intimes, -W- pour ceux qui parlent majuscule couramment, aka pour ceux qu'ont rien compris
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Citation :
-Puis en plein été j'ai mis le feu aussi à l'ancien cimetière abandonné : avec des allumettes que j'ai fait ça. L'église, pour ainsi dire au centre du cimetière, faillit bien y passer.


Tu étais black metalleux quand t'était mome toilb ? :D:
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Tiens, les conneries de gosses:

je devais avoir 4 ou 5 ans, et j'étais déj accro à tout ce qui touchait de près ou de loin à l'automobile ou la mécanique.

il se trouve que les mercredi après midi, un de mes loisirs préférés était de tourner autour de la voiture de mon père, pour faire "comme papa" et bidouiller un peu l'engin. vu mon age, la seule chose que j'étais capable de démonter c'était les enjoliveurs, que j'enlevais puis remettais en place...

un jour, je me fais choper en train de démonter, remonter le bidule par mon père, qui m'interdit formellement de le faire, privé de dessert etc :((

comme tous les gamins de cet age, les interdictions n'avaient qu'une valeur symbolique, et étaient loin de m'empêcher de faire ce que je voulais, deux heures plus tard, papa sorti avec la voiture de ville, petit ibraz va jouer avec la grosse garée au fond de l'allée, même jeux qu'avant, et retour à la maison les mains noires.

le lendemain était prévu un voyage chez un membre de la famille, qui incluait un tronçon d'autoroute, juste après le péage, vitesse de croisière, on entend un gros "BANG! :oo: " la vitre conducteur a explosé, et le rétro gauche n'est plus là! aparement, l'enjoliveur mal remis en place a sauté avec la vitesse, arraché le rétro qui a cassé la vitre :oo:

père fou de rage qui doit une fière chandelle a ses lunettes de soleil qui ont sauvé ses yeux, arrêt sur le bas coté, et petit ibraz engueulé qui se voit obligé d'aller chercher les pièces 200m derrière :8O:


heureusement qu'il ne pleuvait pas ce jour là, parceque j'aurais aussi servi de bâche pour fermer la fenètre avant!

moralité, surveillez vos gosses!

ps: ça a aussi servi a faire comprendre à un gosse de 4 ans les principes de la force centrifuge :volatil:
La Nasa a passé 10 ans et dépensé 12 billions de $ pour fabriquer un stylo fonctionnant en gravité 0... Les russes utilisaient des crayons...
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T'es vraiment un p'tit con! :oops2:


















:ptdr: énorme celle-ci!
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Citation : T'es vraiment un p'tit con!


merci
La Nasa a passé 10 ans et dépensé 12 billions de $ pour fabriquer un stylo fonctionnant en gravité 0... Les russes utilisaient des crayons...
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L'est cool ton topic toilb !

Allez avant d'aller bosser, je vous en raconte une petite.

Ca se passe un été.
Au mois de juillet je suis animateur dans une collo itinérante en Corse. Je suis complétement mort le deuxième jour (va t'en suivre des gosses qui pèsent 20 kilos tout mouillé sur un vélo :oops2: )
Donc, à un moment, petit arret pipi pour les gosses, moi j'ai juste le temps de ramasser mes poumons et on repart.
Sauf qu'au moment de repartir, ce putain de vélo déraille et sbam ! Le coude s'écrase sur le macadam tout chaud et gravilloneux. Sauf que les gosses sont en route, je suis tout à l'arrière et l'autre anim est 800 m tout devant.

Donc à peine le temps de refoutre cette chaine et de gueuler sur les quelques qui m'ont vu me vautrer, je continue complètement mort, à faire bronzer ma chair et rechanger en rouge la couleur du guidon.

Mois d' Aout.

J'ai fini cette merveilleuse collo et j'ai rejoint mes vieux à l'ile de ré.

L'ile de ré s'est pas mal...pour le vélo. Remplie de pistes cyclables.
Bref...Un jour comme tous les autres jours, je prends ma bécane pour aller à la plage et à un moment deux ptits morveux font les cons devant moi à rouler le plus connement possible.
Comme j'étais encore chaud du mois de juillet, je leur gueule de se barrer de mon chemin et d'arréter de se la péter car ils allaient tomber.
Mais bien sur, ils s'en foutent et restent devant moi.

Au moment où je veux les doubler, un des gosses dérape dans ses zigs zags éffrénés et se vautre emportant l'autre avec lui.

La j'ai un centieme de seconde pour choisir de rouler sur les gosses ou sur les vélos. Comme un con je choisi les vélos et sbam. Mon coude à peine refermer se reprend méchamment le bitume à 70 °.

J'ai tellement gueuler qu'ils se mettent à chialer comme des madeleines.
Et je repards avec mon vélo de location tout niké et mon bras en trois morceau...

Voilà chuis à la bourre...
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Conneries de gosse...
Holàlàlàlààààà! :mrg:

J'ai 12 ans, j'habite un village de basse Ardèche surplombé par un château en ruines du 11è.
Côté village (Ouest), la pente est raide pour monter au château, mais il y a des sentiers, on y est en 15 mn en galopant comme galopins.
A l'Est, une falaise de 100m vertigine directement au pied des murailles, que d'ailleurs lors de bombardements en 44 une partie de la falaise est tombée emportant un morceau du château.
Difficile de faire plus abrupt.

C'est d'en bas, un jour gris, qu'on décide avec un pote d'attaquer la falaise à mains nues, sans cordages évidemment, accessoires dérisoires et superflus pour Spiderman et son pote Superman....
C'est qu'on l'a étudié de longue date, le plan foireux! D'en bas, le nez en l'air on a repéré toutes les prises, jusqu'en haut s'il vous plaît, supputé des enchaînements de géant, qui semblaient accessibles, d'en bas, en raccourci.
A 12 ans, vous savez, la perspective...
Bref, moral d'acier pour un projet mûri aux ptits oignons de longue date.

L'approche dans les éboulis, quoique déjà raide, nous amène déjà triomphants au pied de la muraille!
On attaque, choisissant chacun la voie qu'il juge la plus prestigieuse, et tout se passe bien durant les 10 premiers mètres.
Même pas peur en regardant en bas, ce qu'on peut être con, gamin!

Et voilà que tandis qu'on est suspendus entre ciel et terre en pleine euphorie, la grisaille de ce funeste jour décide de tenir ses promesses; il se met à pleuvoir...

C'est marrant comme tout soudain, des fois, on peut se sentir benêt, quand par extraordinaire la claire conscience d'une connerie en cours nous saute à la gueule.
Evidemment ça commence à glisser sévère, les doigts mouillés sur le rocher se refroidissent à toute allure et finissent par ne plus rien sentir...Les guiboles se mettent à trembler d'importance, les 10 mètres à faire à reculons contre la gravité soudain comme aggravée deviennent un abîme, et l'on a le loisir de goûter au débotté un sentiment tout-à-fait inédit: la peur de la mort.

Je ne saurais détailler la descente/glissade/dégringolade/râpage de paumes, de fesses et d'omoplates...Ce dont je me souviens avec certitude est qu'elle fut rapide!

A la maison il fallut inventer un bobard pour expliquer l'état du goret trempé...

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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Hors sujet :

Citation : Tu étais black metalleux quand t'était mome toilb ?



Bah vii.

Mais vu qu'le métal ne furiosera que 2 décennies + tard, bah j'innovai, quiet, en toute pépertitude :Wouaf: ...



-J'ai oublié l'anecdote en l'occurrence de laquelle un prétendu (puisque soi-disant) cousin m'amena -encore une histoire de vélo !- à la chasse aux papillons.

-Hé... Une vraie -car authentique- chasse aux papillons, hein ! Avec un vrai filet, un vrai panier en osier toussa-toussa-...

Bah comme le couze qu'on n'appelle pas encore ainsi en ce temps, il a un vrai vélo de grand d'à peu près 2 fois la hauteur du mien, j'ai obligatoirement du mal à le suivre.

Bon.

Le sauvage ayant pris lâchement plein d'avance avec son dérailleur à plateaux, ce n'est qu'après un bon tiers de virage que j'aperçois enfin l'infâme au "loin".

Il remue dans son lointain deux bras en tous sens, avec agitation.
Impossible de vous dire ce qu'il me crie de là-bas : le vent avance sur lui + vite encore que moi; qui fonce en pédalant, pensant évidemment qu'il doit bien y avoir quelque chose d'important ou de défiant à découvrir à l'endroit-même où Philippe se trouve...

J'accentue encore le coup au pédalier.

Bah en fait, le couze en "question" -bien qu'attendant assurément réponse- tentait de me prévenir avec le retard d'un virage qu'en travers du chemin était tendu un fil de fer barbelé, qui m'arrivait alors à hauteur de poitrine; un fil de fer barbelé que je n'avais évidemment pas seulement pensé d'avoir pu imaginer avoir vu, même en cauchemar...

Cette fois, mon vélo continua (même pas loin !) seul l'aventure, et sans bien sûr parvenir au huitième du trajet qui l'aurait pu conduire sans encombre au vague cousin si toutefois le terrain avait à son tour été moins vague.

Bilan, bah j'ai eu mal mais bon : quelques 30 ans + tard, y'a plus que de minimes cicatrices qui témoignent d'un ancien accrochage avec un vulgaire fil. Mais y'a aussi, après toutes ces années, le bonheur de raconter ces marques en rougissant presque même pas : vu que celles-là, je m'en souviens bien.
1223
:8O: :surpris: aïe putain !

Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats.
Albert Schweitzer

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Hors sujet :

Citation : m'arrivait alors à hauteur de poitrine

putain heureusement que t'étais pas plus ptit, ou le fil plus haut, ou les deux dis donc !

1225
Lundi apm, GROOOOSE connerie, publique en diable: Je suivais une file de voitures initiée par un p.....de camion tortue croisée limace, me rendant au boulot, lorsque soudain un papier a glissé du siège passager, tjrs fort encombré...
J'avais pas fini de tourner les yeux que le ciel m'est tombé sur la tête!
A peine avais-je quitté la route des yeux que le camion en tête de file a pilé pour éviter un piéton, et j'ai empêgué la jolie C3 toute brillante qui me précédait.
Stupéfaction: son pare-chocs arrière n'a besoin que d'un coup de peinture, tandis que ma bagnole est bonne pour la casse... :??:
La dame qui conduisait la C3 écope d'une entorse cervicale, arrêt de travail de 3 semaines, minerve et Cie... :oops: :frown:

Voilà, j'ai esquinté qqu'un qui ne m'avait rien fait, je flippe! :|

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.