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Le pub du vin

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Sujet de la discussion Le pub du vin
Depuis quelques années, je découvre le vin, mais évidemment j'y connais presque rien.

Je propose de partager nos connaissances ici, enfin surtout les votres...

En Suisse, c'est pas forcément hyper facile de trouver des bons vins français, j'ai cependant déjà eu l'occasion de boire des tueries en Graves, Pessac, St-Estephe, Listrac, & Medoc (ortho ?).

J'ai aussi goûté un Hautes Côtes de Nuits, en bourgogne et vraiment, il était juste terrible...

Je suis aussi un grand fan de Rioja aussi, le Marquès de Riscal par ex. est vraiment bon.

En vins suisses, y'a pas grand chose. Essayez de goûter du Cornalin ou de l'Humagne en rouge et de la Petite Arvine en blanc.
Un des vins rare et très bon en Suisse, c'est le Rez (ou Riz). C'est un blanc des glaciers qui pousse à haute altitude et qui est récolté au premières gelées.
Myspace - My Boots - My Home
Don't let this motherfucker go....
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dernière remarque de pinailleur, privilégier pour le clos des chênes des vins issus du milieu de coteau (à ma connaissance les producteurs sur cette partie du climat sont le château de meursault, delagrange et bouley)

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Tiens, ce soir, ça sera cru 1855, mais pas du médoc, un Chateau Olivier 2004 (enfin je dis classé, je crois que c'est qu'en blanc qu'il est classé, enfin bon là c'est un rouge), précédé d'un petit Bandol rosé de chez mon caviste, pour s'humecter la glotte et se préparer le palais.
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:boire:


(mais 1855, c'est uniquement Médoc ou Sauternes, seule exception : Haut-Brion dans les Graves. Les autres classements se sont faits plus tard.)
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Sûr ? me semble que les crus de Graves (devenus ensuite Pessac Leognan) datent aussi de 1855, bien qu'à part Haut Brion ils soient classé à part (en fait c'est soit classé soit pas classé)
Bah en tout cas, il était exceptionnel. Acheté l'année de sa sortie et ensuite conservé en cave (cave artificielle, un frigo spécialisé en somme), là il était à son apogée.
Probablement un des meilleurs rouges que j'ai jamais bus, avec un chateau carbonnieux 76 et un haut brion de chéplusquand. Dans les 3 cas des Pessac, d'ailleurs.
Plus haut ça parlait d'arômes trop marqués de bois, bah là c'était pas ça du tout : arômes de fruits rouges confiturés qui explosent dans la bouche comme le ferait un ananas mangé après des noix, et avec une finale longue comme le bras.
Pis finalement un rapport Q/P assez exceptionnel, bon c'est pas vraiment donné donné, mais de souvenir c'était dans les 25€ grand max.
Je crois que le dernier grand rouge que j'ai sifflé était un Larrivet Haut brion, à côté ça fait puceau : ce chateau olivier était assez semblable, avec des arômes très proches mais plus prononcés et de beaucoup, tout en étant moins cher.

Un peu comme si on comparait un Neumann avec un Microtech Gefell, en somme.

Et le Bandol a fait parfaitement son boulot d'ouvrir le repas.
730
Pour le classement de 1855 :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Classification_officielle_des_vins_de_Bordeaux_de_1855

Pour les trop boisés, possible que ce soit surtout dans les années 90, ceux très bien notés par Parker, et en particulier vinifié par l'œnologue Michel Rolland. On voit les deux dans Mondovino.
Possible que pas mal d'autres châteaux n'aient pas suivi cette mode du sur-extrait super boisé.

Le "flying winemaker" :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Rolland

Un point de vue plus récent :
http://m.larvf.com/,vins-bordeaux-que-vaut-aujourd-hui-le-classement-de-1855-dossier,2001119,4242984.asp

Avec notamment pour le château Kirwan (aussi dans Mondovino) :
Citation :
Michel Rolland a quitté le cru, remplacé par Éric Boissenot. Le style des vins a été modifié : moins de puissance, plus de finesse. Séduisant.



On voit beaucoup de gros bourges super pédants, bien cuistres, dans Mondovino. :bave: En comparaison l'humilité des Bourguignons est frappante ; et particulièrement celle de Aubert de Villaine, patron de la Romanée-Conti, mais qu'on ne voit que dans la version longue de Mondovino.

[ Dernière édition du message le 06/05/2016 à 14:44:21 ]

731
Tain toi Pouet qui cite le guide Parker. J'ai mal à mon pinard, ou alors je t'ai mal lu. Ce guide est au vin, ce que le groupe bel est au fromage. Une aberration.
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Je serais tenté de dire que t'as compris l'inverse de ce que semblait dire Pouet.

Pour le reste, c'est qu'un guide, avec pas mal de parti-pris francs du collier : amha le souci n'est pas tant le guide lui même, qui après tout relève de la pure subjectivité, que dans son côté biblique valable à peu près partout en dehors de la France et de l'Italie....(je parle pour les consommateurs, pas les producteurs)

Pis y a aussi un côté peu cohérent dans l'établissement du guide lui même : dans le préface, Parker insiste lui même sur le fait qu'il achète réellement les bouteilles bues, que les dégustations sont faites en aveugle, bref ça parait pour le moins déotologiquement correct.

Mais ensuite gros prpblème : tous les 3 avis, Parker dit que ce vin là a été bu avec le producteur, tel autre limite la gueule sous le fût, etc, bref la réalité des avis semble à des années lumière de ce qui est annoncé en préface.

[ Dernière édition du message le 06/05/2016 à 17:08:23 ]

733
Je lui ai demandé plus d'éclaircissements en direct, persuadé que je suis, de l'avoir mal lu. Bref...
734
x
Hors sujet :
Rien compris. :bravo:
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Je pense l'avoir mal lu. Alors, je lui demande sur le téléphone rouge, de m'expliquer sa pensée.
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C'est comme a dit Youtou.

Citation de mapomme :
Pour les trop boisés, possible que ce soit surtout dans les années 90, ceux très bien notés par Parker, et en particulier vinifié par l'œnologue Michel Rolland. On voit les deux dans Mondovino.
Possible que pas mal d'autres châteaux n'aient pas suivi cette mode du sur-extrait super boisé.

Ce que j'ai voulu dire en écrivant ça :

Parker mettait de très bonnes notes aux Bordeaux les plus boisés. Et du coup, comme son guide était extrêmement populaire (trop), ça a incité certains châteaux bordelais a forcer sur le goût de bois : en mettant uniquement des barriques neuves, fabriquées en les chauffant très fort... Il y a aussi le fait de presser très fort le raisin : ça donne plus de jus, mais ça augmente la proportion de tanins, et donc aussi ce côté boisé.

Néanmoins tous les châteaux bordelais n'ont pas forcément succombé à cette mode. Par exemple, Brane-Cantenac est resté sur une proportion de 50 à 60% de barriques neuves (c'est noté soit dans la Wikipedia soit dans la RVF, je ne sais plus). Et effectivement le Brane-Cantenac que j'ai goûté était équilibré. À l'inverse, un Angélus (2004 je crois) était beaucoup trop boisé. On m'a dit qu'il était beaucoup trop jeune. Menfin il avait quand même 12 ans, alors s'il faut le garder 30 ans, ça devient un peu compliqué. À noter qu'Angélus était aussi un vin pour lequel Michel Rolland est consultant œnologue ; et par ailleurs, les Pétrus ne sont pas du tout comme ça, il sont beaucoup plus fruités.

[ Dernière édition du message le 06/05/2016 à 17:55:18 ]

737
Tiens, c'est marrant, comme vins dégueus et hyper boisés, je pensais à la tour carnet et chateau citran (heureusement celui est dispo à quasi prix d'ami, entre 10 et 15€), wikipedia vient de m'apprendre que ces 2 vins étaient dûs à Michel Rolland.
Comme par hasard.:oops2:
738
Ya comme une corrélation.

Ce qui est bizarre c'est que dans les interviews, Parker, Michel Rolland et les fondateurs du Wine Spectator disent aimer les vins prêts à boire ; alors qu'ils privilégient les fûts neufs, donc des vins très taniques, donc des vins plutôt à garder longtemps avant d'être prêt à boire.

Mais il semble que cette mode soit passée ou en train de passer. Et c'est tant mieux.
739
Donc avec leur fanzine ils font acheter du vin à des gens qui vont le boire dans la foulée alors que c'est du vin qui aurait dû être gardé?

Complètement con

Non je ne mettrai pas de pull

[ Dernière édition du message le 06/05/2016 à 19:30:23 ]

740
C'est pire que ça puiqu'ils ont même engendré une évolution de pas mal de châteaux bordelais, vers un style plus boisé qu'ils ne l'étaient, avant la popularité du guide de Robert Parker.

En plus, pour ceux qui veulent des vins très puissants, très taniques, voire franchement astringents, on en a toujours trouvé dans le sud de la vallée du Rhône. Là bas, pour un certain nombre de vins, ça fait partie de la tradition. Mais là bas aussi, la tendance actuelle est plutôt d'aller vers des choses plus fines ; et ce, malgré le réchauffement climatique. Il y a notamment beaucoup de Châteauneuf du Pape et de Gigondas qui sont assez fruités et prêts à boire (ils ont souvent 2 ou 3 ans).
741
Ce qui fait en gros que sauf exception je boudais pas mal les bordeaux depuis une disène d'années et je m'y remets doucement.
Clair pour les vins du sud, la vache certain fallait pouvoir fermer la bouche dessus c'était vraiment spécial comme truc.

[ Dernière édition du message le 07/05/2016 à 06:24:54 ]

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Néanmoins il y a plein d'exceptions, partout. Par exemple des Corbières ou des Cahors qui font dans le "fruité et léger"...

Le mieux est d'aller chez un caviste indépendant, presque toujours passionné et connaisseur, et qui propose des occasions de goûter. Histoire de savoir avant d'acheter si ça correspond à nos goûts.
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J'ai surtout souvenir des Pierrevert quand j'étais sur Digne. Tain même le sanglier se barrait de la casserole quand je cuisinais avec.
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tout à fait d'accord, gouter d'abord ça évite les mauvaises surprises en plsu de mieux coller à ses goûts personnels. De même, les généralisations sur toute une appellation, c'est le plus souvent très con

sinon, les avis des guides est leurs auteurs doivent être pris avec pas mal de précautions... ne serait-ce que pour connaitre ses affinités avec leurs partis pris. après on aime ou pas Parker ou Bettane & dessauve n'empèche que j'accorde un peu plus de pertinence à leur avis qu'à celui de Joe le Poivrot  icon_mrgreen.gif

certains (rares) cavistes malheureusement fort présents sur le net rentrant dans cette catégorie... (genre l'idiot de service qui a expliqué à longueur d'avis que 2009 est un millésime moisi pour les blancs bourguignons... icon_facepalm.gif

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Citation :
après on aime ou pas Parker ou Bettane & dessauve n'empèche que j'accorde un peu plus de pertinence à leur avis qu'à celui de Joe le Poivrot icon_mrgreen.gif


Ouais enfin ce que j'ai retenu du guide Parker, c'est qu'un Romanée Conti à 5000€ est préférable à un bourgogne générique à 7€.
Grosse prise de risque, et conseil tr_s pertinent.
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on avait compris que tu n'aimes pas parker icon_mdr.gif

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Tu confonds surtout avec Pouet. J'ai rien contre lui, simplement son guide, c'est réservé aux ultra bourgeois ayant les moyens de boire du vin à 100€/bouteille grand minimum à leurs repas.

Y a une énorme corrélation entre ses bonnes notes et le fait que les vins dépassent les 100€ (et souvent bien plus, concernant les bourgogne et vins du rhône).

En soi c'est pas illogique, il est évident qu'un vin tirant vers le haut de gamme va être meilleur qu'un litron de villageoise, pour autant, c'est comme si audiofanzine ne faisant de tests uniquement de micros allemands à lampes et de micros chinois dynamiques achetés 6€ à auchan, pour conclure que tout de même faut pas acheter de micros pas chers : c'est totalement vrai, pour autant si je dis qu'après la pluie le beau temps c'est vrai aussi.
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Tu confonds surtout avec Pouet

 ou pas ... je précise... tu aimes tellement parker que tu le limites aux "ultra bourgeois ayant les moyens de boire du vin à 100€/bouteille grand minimum à leurs repas" et que tu lui attribues une pertinence du genre "c'est cher = c'est bien"

j'en conclue que ça n'est pas ton guide de chevet icon_boire.gif

[ Dernière édition du message le 08/05/2016 à 12:07:56 ]