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Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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21071
...désolé, mais les stones depuis 30 ans représentent ce que je veux pas voir lors d'un concert. Et quand tu parles de potes, on sait que Jachards et Riggers peuvent plus s'encaisser depuis des lustres. Y'a tellement de bons dvd de concerts aujourd'hui...et en particuliers les vieux Stones..
m'enfin, je veux pas gâcher ton plaisir, hein :P:
21072
+1000
21073
21074

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

21075
C'est le genre de film qui donne pas envie de se taper une nana après :lol: :lol:
21076
Peur Primale (Primal Fear)

Sympathique comme polar thriller. C'est vieux et je connaissais pas. Belle intrigue, belle fin.

A voir
21077
L'Enfant Sauvage, de et avec François Truffaut, 1970...

Drôle de film qui dépeint la flamme froide de l'intérêt qu'un savant de la fin du 18è siècle met à "humaniser" un enfant de 11 ans trouvé nu errant dans les bois, sans parole, sans culture...
L'image est somptueuse, tissée de frondaisons mouvantes, d'ombres profondes, de lumières délicates.
C'est sans doute un monument très fin du cinéma, qui réussit à nous émouvoir du sort et des "progrès" de l'enfant, qui apprendra à lire et à écrire, peu à parler, mais à se comporter plus ou moins en société...
Parfois il s'échappe et court fou de bonheur retrouvé parmi les arbres.

Le film est dominé par la figure détestable et maladroite du "savant", qui va de bourdes en échecs cuisants (au détriment de l'enfant), au gré d'une curiosité malsaine et assez bête, conduite par cet idéal crétin, très en vogue au temps des "lumières", selon lequel il existerait une césure absolue entre l'homme et l'animal, qui prétend que le fond humain même dénaturé toujours doit reparaître au contact de la société des hommes, toutes ces fadaises fin d'âge, niaises et dangereuses de naïveté, finement démenties à l'écran par la souffrance de cet être déraciné, seul personnage du film ayant une réelle profondeur, qu'on punit pour ne pas avoir refait son alphabet dans l'ordre, qu'on récompense en le laissant rêver un instant à la fenêtre au spectacle de la nature agitée par le vent, en buvant un verre d'eau, par la magnificence avec laquelle est filmée la nature, et par le fait que jamais tout au long du film les personnages "humains" que sont les savants, les autorités et la gouvernante, n'esquissent le moindre sourire, pas même aux prouesses d'intelligence et d'ingéniosité dont est capable l'enfant.

C'est un film en apparence maladroit, au ton apparemment simplet, inspiré d'une histoire vraie, qui prend des libertés avec son modèles authentique (l'enfant véritable ne vivait pas nu en forêt, mais était un autiste vêtu de hardes abandonné par ses parents depuis des années, qui chapardait de ferme en ferme de quoi subsister), pour dénoncer en fait la maladresse et la stupide cruauté de certains "philosophes", sur les écrits desquels est bâti le regard positiviste (et non simplement positif) qui préside à nos interrogations modernes sur la nature, l'humain, le monde...
C'est une merveille ambiguë, d'un abord réellement difficile sous une apparence empruntée.

A voir absolument!

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

21078

Citation : http://www.commeaucinema.com/bandes-annonces=89785.html
Ce film est complètement taré



... :??: ou les mythes fondateurs revisités par Mc Donald... :violent:

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

21079
+1 pour l'enfant sauvage de Truffaut,

on complètera avantageusement le visionnage de ce film par la lecture de "l'original", écrite par le dit scientifique lui même, Jean Itard en dixseptcent quelque chose (enfin, dans l'ancien temps, avant la guitare électrique).

je conseille particulièrement l'édition préfacée par Lucien Malson, homme de sciences humaines qui nous éclaire, en dixneufcent soixante quelque chose, sur le rapport à la sauvagité blabla, vachement bien.

mes deux centimes.
aka punkt aka Gran_maT
21080
la doublure

(Avec Gad Elmaleh et Danny Boon)

C'était bien rigolo, pas inoubliable, on y rit pas aux éclats, mais c'est chouette, on passe un bon moment, ça fzait longtemps que j'avais pas vu un film français en me disant "tiens c'était chouette" à la fin.

Je le recommende à ceux qui l'ont pas vu :bravo:

"Don't mind your make-up, you'd better make your mind up." - FZ