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fairbec

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...

Anonyme


Anonyme

Là à ce moment du film, ils sont en route pour aller vers le site du contact extra terrestre sur la Lune.
Et tu noteras le soin apporté justement aux détails : la photo est sublime, le cadrage itou, mais nonobstant ils parlent du poulet et du jambon. Pourquoi ? Cette question me hante.


Point-virgule

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

Anonyme


Lola Tance

Les hommes ne se posent pas les bonnes questions face aux évènements qui ont surgi de l’espace. Grâce à l’incompréhension des cosmonautes vis-à-vis de ce phénomène, Kubrick déconstruit le sens des apparitions du monolithe : le langage rate sa fonction de communication. La futilité de leur conversation entrecoupée par des interventions de chacun à propos de la saveur des sandwichs est non sans évoquer l’humour (peut-être noir) de Kubrick : un monolithe est apparu sur Jupiter, personne ne connaît son origine, mais les hommes restent des simples hommes renfermés sur leurs connaissances rationnelles et quotidiennes. Le fait qu’ils parlent de leur repas leur apporte une dimension définitivement humaine, dont le besoin primaire est celui de se nourrir. S’ils se questionnent sur la saveur de leur repas, ils ne se questionnent que très brièvement sur l’apparition de ce bloc noir, qu’ils ne chercheront même pas à nommer (« cet objet »). Le spectateur, qui lui ne cesse de se poser des questions, ne peut que constater la taille microscopique des hommes face aux mystères de l’espace et leur soumission aux puissances métaphysique.

Anonyme


Finalement la meilleure critique du film appartient à Pete Towshend :


Anonyme


Anonyme


Anonyme


j-master

En gros : c'est les défauts de Kubrick au max du max. C'est bien fait, mais putain qu'est ce que c'est chiant.
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

Anonyme


Dr Pouet

Et dans le même temps, le film mène directement à tout starwars, et de l'autre côté mène directement à Interstellar
Plus Interstellar quand même ! Dans 2001 il n’y a pas des vaisseaux qui volent comme des Spitfire en faisant piou piou boum boum, malgré le vide spatial !
N’empêche que la scène de l’os jeté en l’air qui devient une station spatiale...


L’arrimage du vaisseau à la base spatiale.

L’ordinateur paranoïaque.

Mais j’avoue que même en étant fan, c’est un film qu’on peut n’avoir envie de regarder qu’une fois, et il faut être dans de bonnes dispositions : pas fatigué, en avoir envie etc...
[ Dernière édition du message le 16/11/2019 à 15:20:04 ]

Anonyme

En revanche je conseille vivement le moins connu et surtout son flop commercial majeur, Barry Lyndon (en plus des sentiers de la gloire ou Dr folamour, pas vu ses autres films).
Eyes wide shut je m'en souviens absolument plus, me souviens juste qu'il est loooooooooooooooooooong.
Dans 2001 il n’y a pas des vaisseaux qui volent comme des Spitfire en faisant piou piou boum boum, malgré le vide spatial !
La façon de filmer desvaisseaux spatiaux en parrallèle des planètes, ça en revanche Lucas a repompé sur Kubrick qui a même inventé ça, et Nolan également en fait.
D'ailleurs jme demandais si Nolan était éleve reconnaissant ou pas, j'imagine que j'ai eu ma réponse en voyant que Nolan avait présenté une version remasterisée du film, par lui-même, à un festival de Cannes ou Berlin.
[ Dernière édition du message le 16/11/2019 à 15:20:46 ]

Dr Pouet

Déshumanisation dans le camp d’entraînement militaire
Ré-humanisation (paradoxale) en étant confronté à l’horreur humaine de la guerre.
Super dommage de ne garder qu’une moitié.

Dr Pouet


Anonyme

Pour moi Full Métal Jacket est un film en deux moitiés :
Déshumanisation dans le camp d’entraînement militaire
Ré-humanisation (paradoxale) en étant confronté à l’horreur humaine de la guerre.
Super dommage de ne garder qu’une moitié.
Ce n'est pas une histoire de garder la moitié ou non, juste que je trouve que le seconde partie est très en dessous de la première, première qui est magistrale. Du coup ben j'me fais un peu chier.

Dr Pouet

En plus ça change du thèse antithèse synthèse ; là c’est juste thèse antithèse. Un plan acceptable et trop facilement rejeté par beaucoup de profs de français.
[ Dernière édition du message le 16/11/2019 à 15:36:10 ]

Anonyme

00Full metal jacket il aurait p se terminer quand le sergent Hartmann se fait refaire le dentier au M16, j'ai toujours trouvé ça aussi
Tiens ça me fait penser a un film que j'ai vu hier I.A de Steven Spielberg sur lequel Kubrick a vraisemblablement travaillé aussi. Le film est bourré d'excellentes qualités et c'est un très bon film (vraiment) il m'a fait un peu penser a quelques minutes après minuit qui traite d'un sujet un peu similaire. (Le deuil, l'abandon entre autres autres) bref.
La dernière scène du film est la aussi un peu superflue le film aurait largement pu s'arrêter avant
Bien que du coup ça aurait été rendu le film super tragique et déprimant. Mais son histoire l'est complètement à la base alors...
[ Dernière édition du message le 16/11/2019 à 15:39:02 ]

Anonyme

Pas d'accord du tout en revanche avec la toute fin de IA : c'est autant ça qui en fait un film imparfait, que ça qui en fait un film qui ressort totalement du lot.
Et d'ailleurs le propos de fond (de la fin du film) rejoint The Arrival, et c'est un propos hyper rare au cinéma, où les E.T ne souvent là pour nous péter la gueule, genre ils maitrisent le temps et l'espace mais s'avèrent aussi belliqueux que des anglais et des français réunis contre des allemands.

Traumax

I.A de Steven Spielberg sur lequel Kubrick a vraisemblablement travaillé aussi.
C'était le projet de Kubrick après Eyes Wide shut, repris presque tel quel (mais avec sa manière à lui) par Spielberg.

Anonyme

c'est pas parfait, absolument pas accessible facilement, et à bien des égards c'est clairement élitiste.
Pas parfait ça je te le concède encore que d'un point de vue esthétique a par sur quelques détails il fait pas vraiment son âge ! (Je savais pas qu'il était sorti en 2001 je le pensais beaucoup plus récent)
Par contre pour le côté élitiste je vois pas trop. Je trouve que le film aborde des sujets vachement durs (racisme, abandon, deuil, absence parentale etc...) Avec suffisamment de légèreté pour que ça passe sans être plombant malgré une histoire assez horrible en fait et sans chercher a faire pleurer dans les chaumières
[ Dernière édition du message le 16/11/2019 à 16:22:05 ]

Anonyme

sans chercher a faire pleurer dans les chaumières
jme demande quand même si on a vu le même film.

Sinon pour te répondre, pour moi il est élitiste parceque (volontairement) ultra lent, quasi sans action, du blablablaba de partout et même souvent aucun blablabla.
Il est d'ailleurs très différent des autres films de Spielberg, il a d'ailleurs reconnu l'avoir fait selon un cahier des charges initiallement défini par Kubrick (sans le suivre à la lettre non plus)

Anonyme

jme demande quand même si on a vu le même film.
Moi aussi car je l'ai pas trouvé spacielement ultra lent, ni sans action. Je pense qu'on a une lecture très différente en fait ! Différent des autres films de spielberg, c'est possible. Mais on trouve quand même pas mal de thèmes et de "trucs" qui lui sont chers et récurents dans ses films, (genre le rôle des ET dans l'intrigue par exemple,ou les différents sujets du film)
[ Dernière édition du message le 16/11/2019 à 16:47:10 ]

deozza

Intéressant. Christian Bale sort un Ken Miles credible par rapport a l'image que je m'en etais fait. Pareil pour celui qui joue Ford et Leo Beebe.
Les deux trois courses qu'il y a rendent bien a l'ecran. J'aurais préféré une salle un peu plus "haut de gamme" pour mieux entendre le son rauque et brut de la gt40
Globalement ouais c'est un bon film-biopic qui reprend les grandes etapes de la gt40 : Ford qui est en banqueroute, un mec qui veut relancer les ventes en gagnant les 24h, le rachat foiré de Ferrari (meme si tu connais l'histoire, ce passage est tres bon), les interminables tests de Shelby et de Miles sur le proto degueulasse de la gt40 pour finir sur les 24h, sa domination américaine et les multiples records de tour de Miles.
C'est accessible, ya pas 5000 alertes jargon, ya de la belle voiture (entre la gt40, une mustang, la shelby cobra, une maserati tipo birdcage au tout début je crois,...). Nan c'est un bon flim comme dirait l'autre
Le chien aboie mais n'invente pas le fil à décongeler le beurre.
Les 6l6, des lampes qui nous éclairaient

Paul Ramone

Justement non c'est pas un détail (ou alors il a vraiment pris son propre film par dessus la jambe, ce qui n'est pas crédible compte tenu justement du soin apporté aux détails).
Là à ce moment du film, ils sont en route pour aller vers le site du contact extra terrestre sur la Lune.
Et tu noteras le soin apporté justement aux détails : la photo est sublime, le cadrage itou, mais nonobstant ils parlent du poulet et du jambon. Pourquoi ? Cette question me hante.
S'il y a un truc qui est certain c'est bien que Kubrick ne laissait absolument rien au hasard donc cette scène avait forcément son intérêt dans l'esprit de Kubrick.
L'expo Kubrick d'il y a quelques années à la cinémathèque montrait pas mal de ses archives de recherche, assez impressionnant. Notamment une pièce entière consacrée à son projet de film sur Napoléon qu'il n'a finalement jamais fait.
Bref je pense que son dialogue sur le sandwich au poulet avait une importance capitale pour lui.

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