Le Pub de l'écologie
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hahahahahahaha roflroflroflroflroflroflroflroflroflroflrofl
Ah oui, surtout du mal en fait
Minute, ce n'est pas ça le problème. D'accord on est des privilégiés sur la durée de notre existence, et je crois qu'on en est pour la plupart conscients.
D'abord on n'avait pas de guerre en vue sur l'horizon proche. On nous faisais bien flipper avec les russes et la guerre nucléaire mais personne n'y croyait vraiment, c'était pour jouer à se faire peur. Vu ce que nos parents et grands-parents racontaient de ce qu'ils avaient vécu on avait toutes les raisons d'être heureux.
Ensuite on n'avait pas peur de l'avenir. Du boulot? Fallait pas traverser la rue, juste se baisser. Au lieu de repousser les étrangers si on n'en avait pas assez on les faisait même venir pour faire les sales boulots qu'on n'avait plus envie de faire
Puis on vivait avec la certitude que l'avenir serait meilleur, que chaque année serait meilleure que la précédente.
Bref, on était insouciants
Mais, bordel, on vivait avec rien, on consommait trois fois rien. Quand j'explique à un jeune comment on vivait quand j'étais gosse il pense que je viens d'une famille hyper-pauvre alors père était un petit notable directeur d'école. La bagnole? Pour la minorité qui en avait, une par famille. Jamais on ne m'a déposé devant l'école (pas celle du paternel qui s'occupait de bac+2/+3) c'était à pieds, à vélo, par tous les temps, parfois en partie en bus. Les vacances? Quelques jours à la plage la plus proche, à 100 bornes. Les loisirs? Jouer dans les ballots de paille de la ferme voisine ou vélo. L'avion? Pas monté dedans avant 45 ans. La musique? Ado, quelques vinyles par an, trop cher. La bouffe? Locale...
Alors oui, les boomers qui avaient ne fut-ce qu'épargné un peu (immobilier ou placements) on tiré le jackpot avec la croissance. Alors oui, certains d'entre eux arrivés au troisième âge en profitent un peu. Alors oui beaucoup d'autres dorment sur le matelas financier pour le transmettre en héritage à leur descendance alors qu'ils feraient mieux de leur laisser une planète en héritage. Alors oui des boomers sont irritants quand ils expliquent aux jeunes comment ils devraient faire alors que le contexte n'est plus le même.
Mais à l'opposé, que des jeunes nous disent, sans rien connaître de comment on a vécu, ce qu'on aurait du faire, alors qu'ils ne connaissent rien non plus du contexte et consomment bien plus que ce qu'on consommait, ça nous gonfle, ça me gonfle!
T'inquiètes, tu as encore le temps d'en voir des vertes et des pas mûres...
gojats
10388
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
le reverend
33811
Vie après AF ?
Membre depuis 21 ans
Citation :
Les dirigeants n'étaient pas encore totalement corrompus et avaient un peu d'ethique
hahahahahahaha roflroflroflroflroflroflroflroflroflroflrofl
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
_d j a n g o
15395
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
Anonyme
17824
Anonyme
17824
will_bru
25366
Vie après AF ?
Membre depuis 17 ans
Citation :
De gaulle, on peut en penser ce qu'on veut
Ah oui, surtout du mal en fait
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
[ Dernière édition du message le 23/01/2020 à 20:22:03 ]
Dr Pouet
52038
Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
Dr Pouet
52038
Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
_d j a n g o
15395
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
samy dread
17443
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
_d j a n g o
15395
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
"On ok pour le service mais pas pour l'asservissement" comme disent les fabulous troubardour.
Dans mon dernier job j ai fait du consulting (logiciel) principalement pour une boite. Et au bout de quelques mois "à distance", je m y déplace pour faire une formation.
Dans l entrée, une photo en 4 metres sur 4 metres, d'une putain de grosse machine à épandre des pesticides.
C'est comme ça que j'ai appris quelle était leur activité.
Travailler, pourquoi pas, mais je ne veux plus me deplacer n'importe comment pour une boite qui fait du n'importe quoi.
Là, chui au chomedu... et un poil en depression. Sentiment d'impuissance et de culpabilité.
Dans mon dernier job j ai fait du consulting (logiciel) principalement pour une boite. Et au bout de quelques mois "à distance", je m y déplace pour faire une formation.
Dans l entrée, une photo en 4 metres sur 4 metres, d'une putain de grosse machine à épandre des pesticides.
C'est comme ça que j'ai appris quelle était leur activité.
Travailler, pourquoi pas, mais je ne veux plus me deplacer n'importe comment pour une boite qui fait du n'importe quoi.
Là, chui au chomedu... et un poil en depression. Sentiment d'impuissance et de culpabilité.
Résultats du questionnaire écolo :
#Houba
6572
Membre d’honneur
Membre depuis 17 ans
Citation :
Aujourd'hui, ils pourraient culpabiliser un brin et aider leurs gosses. Pas du tout, ils restent arc-boutés sur leur privilèges petits-bourgeois.
Maintenant votre réaction, je la comprends, ça s'appelle le déni et c'est logique. Vous avez fait ce qu'on vous demandait produire et consommer. C'est hyper compliqué d'aller contre ça.
Minute, ce n'est pas ça le problème. D'accord on est des privilégiés sur la durée de notre existence, et je crois qu'on en est pour la plupart conscients.
D'abord on n'avait pas de guerre en vue sur l'horizon proche. On nous faisais bien flipper avec les russes et la guerre nucléaire mais personne n'y croyait vraiment, c'était pour jouer à se faire peur. Vu ce que nos parents et grands-parents racontaient de ce qu'ils avaient vécu on avait toutes les raisons d'être heureux.
Ensuite on n'avait pas peur de l'avenir. Du boulot? Fallait pas traverser la rue, juste se baisser. Au lieu de repousser les étrangers si on n'en avait pas assez on les faisait même venir pour faire les sales boulots qu'on n'avait plus envie de faire
Puis on vivait avec la certitude que l'avenir serait meilleur, que chaque année serait meilleure que la précédente.Bref, on était insouciants
Mais, bordel, on vivait avec rien, on consommait trois fois rien. Quand j'explique à un jeune comment on vivait quand j'étais gosse il pense que je viens d'une famille hyper-pauvre alors père était un petit notable directeur d'école. La bagnole? Pour la minorité qui en avait, une par famille. Jamais on ne m'a déposé devant l'école (pas celle du paternel qui s'occupait de bac+2/+3) c'était à pieds, à vélo, par tous les temps, parfois en partie en bus. Les vacances? Quelques jours à la plage la plus proche, à 100 bornes. Les loisirs? Jouer dans les ballots de paille de la ferme voisine ou vélo. L'avion? Pas monté dedans avant 45 ans. La musique? Ado, quelques vinyles par an, trop cher. La bouffe? Locale...
Alors oui, les boomers qui avaient ne fut-ce qu'épargné un peu (immobilier ou placements) on tiré le jackpot avec la croissance. Alors oui, certains d'entre eux arrivés au troisième âge en profitent un peu. Alors oui beaucoup d'autres dorment sur le matelas financier pour le transmettre en héritage à leur descendance alors qu'ils feraient mieux de leur laisser une planète en héritage. Alors oui des boomers sont irritants quand ils expliquent aux jeunes comment ils devraient faire alors que le contexte n'est plus le même.
Mais à l'opposé, que des jeunes nous disent, sans rien connaître de comment on a vécu, ce qu'on aurait du faire, alors qu'ils ne connaissent rien non plus du contexte et consomment bien plus que ce qu'on consommait, ça nous gonfle, ça me gonfle!
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
samy dread
17443
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
Dr Pouet
52038
Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
gojats
10388
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
+1
Dans les 70' c'était la restriction permanente pour tout, l'eau, l'électricité, la bouffe sophistiqué (Viande rouge, dessert)...etc. 1 cadeau à Noel, 1 autre aux anniversaires, 1 bagnole par foyer, des vélos d'okaz retapés.
Cependant, ce n'était pour des notions d'écologie, le gaspillage c'était le diable !!!
On consommait peu et ça suffisait.
Dans les 70' c'était la restriction permanente pour tout, l'eau, l'électricité, la bouffe sophistiqué (Viande rouge, dessert)...etc. 1 cadeau à Noel, 1 autre aux anniversaires, 1 bagnole par foyer, des vélos d'okaz retapés.
Cependant, ce n'était pour des notions d'écologie, le gaspillage c'était le diable !!!
On consommait peu et ça suffisait.
Un esprit sein dans un... cornichon ?
Le tout venant a été piraté par les mômes, on se risque sur le bizarre : https://soundcloud.com/gojats
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Anonyme
24289
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Ho oui je me souviens, c'était triiiiiste toute cette misèèèèèère!
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
gojats
10388
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
#Houba
6572
Membre d’honneur
Membre depuis 17 ans
samy dread
17443
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Membre depuis 19 ans
Anonyme
24289
Citation de EPE_be :
Citation de gojats :Voilà, pareil. On ne manquait de rien d'essentiel. On était les premières générations à ne craindre ni la guerre, ni le froid, ni la faim, ni la maladie. On était les premières générations à avoir la quasi certitude de vivre une vie complète, sans perte massive d'effectifs. Ça a été le cas.Bah non ça n'avait rien de triste. C'est plutôt la surconsommation des décennies suivantes qui m'a foutu le cafard.
Le superflu est arrivé plus tard, avec le développement de la publicité, nécessaire pour créer et entretenir la frustration d'un manque imaginaire.
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Citation :
On était les premières générations à avoir la quasi certitude de vivre une vie complète, sans perte massive d'effectifs. Ça a été le cas.
T'inquiètes, tu as encore le temps d'en voir des vertes et des pas mûres...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
samy dread
17443
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
will_bru
25366
Vie après AF ?
Membre depuis 17 ans
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