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café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique

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Sujet de la discussion café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique
Un endroit qui fleure bon la France et ses discussions interminables au comptoir pour parler de politique.

Je lance cette question : que pensez-vous de la suppression de l'ISF ?

[ Dernière édition du message le 16/04/2020 à 15:13:02 ]

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C'est vraiment l'argument de pécore la Kalash.
Soyons un peu éco-responsables: atomisons-les. On le sait bien qu'ils n'aiment pas le nucléaire.
Et faut voir le bon côté des choses: ça fera plus de vente pour Renault, on arrêtera de se prendre la tête avec eux sur Airbus, et ça contentera tous ceux qui considèrent qu'on ne leur a pas assez fait payer la 2e GM.

Sans rire, on est obligés de rester en paix avec eux. C'est pas qu'on a envie de les aimer, c'est juste que la planète est trop petite pour qu'il y ait 10.000Km entre nous.

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"001001001111010010010010100010 !" Mireille DAC.

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Si on parle bien d'écraser la dette africaine, pour moi ne pas le faire c'est se bercer d'illusions en pensant qu'un jour ils seront en mesure de le faire.
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Citation de RolandBK9 :
Or, en ces temps troublés, on retrouve O miracle dans les fonds de tiroirs plein de sous pour secourir employés, et entreprises, ce qui au fond, est louable. Mais il y a tout de même de quoi s'interroger


Juste la BCE qui pour l'occasion a ouvert à fond les lignes de crédit, sans conditions. Et c'est ce "sans conditions" qui énerve les allemands. De voir ces méditerranéens se dorer au soleil et nager dans la mer chaude gratos en vivant à crédit leur est insupportable.

Bref les tiroirs sont à nouveau plein de sous, mais empruntés et à rembourser.

(La BCE ne prête pas directement, elle rachète des dettes, mais pas le courage d'entrer dans le détail, c'est la sieste :oops2:)

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


464
Ce ne sont que des conventions humaines. Elles doivent être au service de l'activité économique. Au service du bien commun. C'est absolument tout ce qu'il y a à comprendre sur la dette.

On est entre humains. Ces milliards, on se les doit à nous-mêmes.


Les grandes démonstrations pour expliquer qu'on n'a pas d'autres choix, c'est de la merde. Cela ne vaut rien.

Et si il y en a qui sont au courant de ça, ce sont bien les chl...euh nos amis allemands. :mrg:
https://www.les-crises.fr/lannulation-de-la-dette-allemande-en-1953/
465
Citation :
Les grandes démonstrations pour expliquer qu'on n'a pas d'autres choix, c'est de la merde. Cela ne vaut rien.


Effectivement. Les seules lois incontournables sont celles de la nature.
466
Et pas celles du seigneur ? :oops2:
467
Il s’auto-contredit au-delà d’une mer ou d’une grosse montagne, donc bon... :oops2:
468
Citation de _d :
Et si il y en a qui sont au courant de ça, ce sont bien les chl...euh nos amis allemands. :mrg:
https://www.les-crises.fr/lannulation-de-la-dette-allemande-en-1953/
Tu parles bien de ce pays occupé économiquement (et encore militairement à cette époque) par ses vainqueurs? T'inquiète, ils se sont bien remboursés de leurs créances (en oubliant au passage les créanciers moins privilégiés genre les grecs)

Citation :
On est entre humains. Ces milliards, on se les doit à nous-mêmes.
Il y a des nous-mêmes qui sont plus égaux que d'autres :oops2:

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


469
Les Allemands dominent l' Europe, ils arrivent même a exporter des Audi et des BM partout, quoique nous autres on serait pas trop mal, en éternel deuxième, un peu comme Poupou. Si on était un poil moins bordéliques, et moins procéduriers on pourrait sans doute mieux faire...Et puis y a les autres. Vision un peu réductrice, personnelle et caricaturale, je le concède.
Résultat :
Bien trop de disparités entre les différents pays, et c'est en partie pour ça que l'Europe est en train de foirer.
470
EPE_be, L'article des crises explique justement que les Allemands ont été bien mieux traités en 53 qu'ils s'autorisent à traiter la Grèce aujourd'hui :
Citation :

Allemagne 1953 / Grèce 2010-2012

Si nous risquons une comparaison entre le traitement auquel la Grèce est soumise et celui qui a été réservé à l’Allemagne après la seconde guerre mondiale, les différences et l’injustice sont frappantes. En voici une liste non-exhaustive en 11 points :
1.- Proportionnellement, la réduction de dette accordée à la Grèce en mars 2012 est infiniment moindre que celle accordée à l’Allemagne.
2.- Les conditions sociales et économiques qui sont assorties à ce plan (et à ceux qui ont précédé) ne favorisent en rien la relance de l’économie grecque alors qu’elles ont contribué largement à relancer l’économie allemande.
3.- La Grèce se voit imposer des privatisations en faveur des investisseurs étrangers principalement alors que l’Allemagne était encouragée à renforcer son contrôle sur les secteurs économiques stratégiques, avec un secteur public en pleine croissance.
4.- Les dettes bilatérales de la Grèce (vis-à-vis des pays qui ont participé au plan de la Troïka) ne sont pas réduites (seules les dettes à l’égard des banques privées l’ont été) alors que les dettes bilatérales de l’Allemagne étaient réduites de 60% ou plus. Sans oublier les réparations de guerre reportées à une date indéterminée.
5. – La Grèce doit rembourser en euros alors qu’elle est en déficit commercial (donc en manque d’euros) avec ses partenaires européens (notamment l’Allemagne et la France), tandis que l’Allemagne remboursait l’essentiel de ses dettes en deutsche marks fortement dévalués.
6. – La banque centrale grecque ne peut pas prêter de l’argent au gouvernement grec alors que la Deutsche Bank prêtait aux autorités allemandes et faisait fonctionner (certes modérément) la planche à billets.
7. – L’Allemagne était autorisée à ne pas consacrer plus de 5% de ses revenus d’exportation au paiement de la dette alors qu’aucune limite n’est fixée dans le cas actuel de la Grèce.
8. – Les nouveaux titres de la dette grecque qui remplacent les anciens dus aux banques ne sont plus de la compétence des tribunaux grecs, ce sont les juridictions du Luxembourg et du Royaume-Uni qui sont compétentes (et on sait combien elles sont favorables aux créanciers privés) alors que les tribunaux de l’Allemagne (cette ancienne puissance agressive et envahissante) étaient compétents.
9. – En matière de remboursement de la dette extérieure, les tribunaux allemands pouvaient refuser d’exécuter des sentences des tribunaux étrangers ou des tribunaux arbitraux au cas où leur application menaçait l’ordre public. En Grèce, la Troïka refuse bien sûr que des tribunaux puissent invoquer l’ordre public pour suspendre le remboursement de la dette. Or, les énormes protestations sociales et la montée des forces néo-nazies sont directement la conséquence des mesures dictées par la Troïka et par le remboursement de la dette. Malgré les protestations de Bruxelles, du FMI et des « marchés financiers » que cela provoquerait, les autorités grecques pourraient parfaitement invoquer l’état de nécessité et l’ordre public pour suspendre le paiement de la dette et abroger les mesures antisociales imposées par la Troïka.
10.- Dans le cas de l’Allemagne, l’accord établit la possibilité de suspendre les paiements pour en renégocier les conditions si survient un changement substantiel limitant la disponibilité des ressources. Rien de tel n’est prévu pour la Grèce.
11.- Dans l’accord sur la dette allemande, il est explicitement prévu que le pays puisse produire sur place ce qu’il importait auparavant afin d’atteindre un superavit commercial et de renforcer ses producteurs locaux. Or la philosophie des accords imposés à la Grèce et les règles de l’Union européenne interdisent aux autorités grecques d’aider, de subventionner et de protéger ses producteurs locaux, que ce soit dans l’agriculture, l’industrie ou les services, face à leurs concurrents des autres pays de l’UE (qui sont les principaux partenaires commerciaux de la Grèce).

On pourrait ajouter que l’Allemagne, après la seconde guerre mondiale, a reçu des dons dans une proportion considérable, notamment, comme on l’a vu plus haut, dans le cadre du Plan Marshall.