Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

réactions au dossier L'impact de l'équipement audio et musical sur l'environnement, et vice et versa...

  • 138 réponses
  • 36 participants
  • 5 697 vues
  • 43 followers
Sujet de la discussion L'impact de l'équipement audio et musical sur l'environnement, et vice et versa...
5204.jpg
S’interroger sur l’impact écologique de la musique, c’est évidemment se questionner aussi sur la fabrication de nos instruments et matériel audio. Une question bien complexe pour une petite industrie…


Lire l'article


Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

Afficher le sujet de la discussion
31
Merci mille fois pour cette superbe série d'articles.......comment ne pas se sentir concerné par la fin annoncée du système dans lequel nous vivons? J'ai hâte que les choses changent tout en redoutant cet avenir incertain....il va falloir réinventer beaucoup de choses, en adapter beaucoup d'autres mais qui sait? peut-être est-ce une opportunité formidable pour l'humanité qui va devoir se réinventer et trouver sa place dans l'univers. En tout cas ça fait réfléchir. Merci mille fois!
32
Citation de Will Zégal :
x
Hors sujet :
Citation :
Le nucléaire est la seule solution pour conserver un niveau de confort à l'occidental et ne pas dépendre des pays inamicaux. [...] Si l'on refuse le nucléaire, les énergies renouvelables étant insuffisantes et pour certaines pas exemptes de reproches non plus, alors à l'échelle de la planète, il faudra revenir à une société idéalement proche du 18ème en termes de production/consommation.

La fameux retour à la bougie, donc.
Alors non, le nucléaire n'est pas une solution pour conserver le niveau de confort à l'occidental. Il ne peut juste pas suffire, même si on était capable de construire de nouveaux réacteurs (ce qui reste à prouver) et de maintenir les anciens sans qu'ils nous pètent à la gueule.
Janco ment sur Fukushima, par exemple. Il ne ment pas franchement quand il dit que Fukushima "a faite zéro mort", parce qu'il précise "par rayonnements ionisants". Mais il ment en martelant le message que ça a fait zéro morts. L'estimation des autorités japonnaises, c'est (de mémoire à une vache près) 25 000 morts. Pour l'instant. Et heureusement que le vent allait dans le bon sens et pas vers Tokyo.

C'est mon problème avec le discours de Janco : quelque part, il participe à dire "ne changez rien, on va changer les infrastructures pour changer nos systèmes d'énergie, faire quelques économies d'échelle et on va pouvoir continuer comme avant".
Non. Il faut changer radicalement de système pour aller vers la sobriété.

Et puis, le nucléaire, ça marche à l'uranium et celui-ci ne sort pas de nulle par. Non seulement les ressources mondiales ne sont pas si folichonnes, mais elles sont loin d'être situées dans des pays beaucoup plus fréquentables que les pays pétroliers.


Je ne partage pas ton avis. Le retour à la bougie n'est pas pour faire peur ou dire "ne faîtes rien, c'est foutu", c'est un principe de réalité, cru et amoral. Je ne crois pas au principe de sobriété, il sera toujours insuffisant malheureusement. Tout simplement parce qu'il n'est pas constitutif de l'esprit humain qui veut toujours plus. Sinon la Nasa serait dissoute depuis longtemps et ses budgets faramineux alloués à résoudre la faim dans le monde, les inondations en Asie etc etc. Et surtout parce que je pense que la démarche éducative ou pédagogique arrive bien trop tard et qu'aujourd'hui il faut trancher et imposer et non plus discuter poliment. Il y a bien des personnes de bonne volonté, mais c'est très loin d'être la majorité pour pleins de raisons, surtout quand il s'agit juste de manger ou d'avoir un toit. Le nucléaire est très loin d'être parfait, évidemment que les catastrophes de Tchenorbyl et Fukushima ont causé des dizaines de milliers de morts, mais il est le préalable indiscutable techniquement parlant à la prochaine étape de la fusion qui n'est pas de la science fiction. J'ai de la famille qui travaille chez Iter. Je ne vois pas de compromis, il y a 20 ans, oui peut-être si les mesures avaient été prises non pas juste en France mais au niveau mondial. Il n'y aura pas non plus de changement de système, il a toujours fonctionné de façon pyramidale depuis la nuit des temps, c'est un système parfaitement élastique. De plus conserver et développer cette filière nucléaire civile c'est aussi s'assurer de son pendant militaire et de pouvoir mettre à distance des super-puissances prédatrices qui n'hésiteront pas une seconde à envahir d'autres pays s'ils sentent la moindre faiblesse.

[ Dernière édition du message le 20/03/2023 à 21:49:36 ]

33
Super article.
Très intéressant.
Merci Los Teignos.
angus64
34
Citation :
l'esprit humain qui veut toujours plus

Oui, des philosophes contemporains ont déjà résumé cette théorie en quatre points :
"Harder, Better, Faster, Stronger".
:clin:

Ma chaîne electro YouTube

<<<<<<<< Hú Li >>>>>>>>

35
:mrg:

J'aimerais savoir d'où vient cette affirmation du "toujours plus" et surtout le fait qu'elle soit inhérente à l'esprit humain.
J'ai bien lu un peu Thorstein Velben, mais ça "théorie des classes oisives" se situe dans un contexte d'abondance et concerne la bourgeoisie parasite qui vit sur le dos des classes laborieuses. Pas un contexte de pénurie où le partage devient nécessaire.
Je lis aussi beaucoup d'histoire, notamment médiévale. Avant la création de la bourgeoisie à la fin du Moyen Age avec l'arrivée du capitalisme grâce aux gains de productivité ayant permis le développement de la finance, la société était essentiellement une société de partage.

Et donc "toujours plus" de quoi ? De guitares, de voitures, de smartphones ?

Marrant, moi je vis entouré de gens qui ne veulent pas "toujours plus" de biens matériels, juste de quoi vivre dignement. Mais qui veulent toujours plus de savoir, d'amitié, de temps de relation, d'art, de partage...
On doit être des extra-terrestres, sans doute. Ou une minorité souffrant de malformation.

A moins que...

[ Dernière édition du message le 21/03/2023 à 07:27:17 ]

36
Plus aucun doute, ce mois "vert" n'est pas un coup de com' superficiel pour vous donner bonne conscience. Je ressens que vous êtes vraiment concerné par les problématiques environnementales, et que vous avez une réelle volonté de sensibiliser les utilisateurs de votre site. Bravo à la rédaction et à toute l'équipe pour votre engagement :)
37
Enquête bien fouillée de Los Teignos comme d 'hab, mais l'illustration ci dessous à l'avantage de résumer tout les paramètres de l'équation =>
5635516.jpg

[ Dernière édition du message le 21/03/2023 à 08:35:24 ]

38
:bravo:

Cela me fait penser à un article lu récemment sur le rôle des religions dans la transition. La culture catholique et judéo-chrétienne a en effet beaucoup contribué à notre rapport à la nature : l'homme avec son étincelle divine au sommet de la création et la nature à son service "croissez et dominez".
D'après l'article, les théologiens de différentes religions se penchent sérieusement sur la question de notre fonctionnement et l'église catholique serait en train de faire évoluer son catéchisme plus sous l'angle "ce que vous faites au plus petit des miens, c'est à moi que vous le faites". "Le plus petit des miens" entendant les insectes, les micro-organismes, etc. Bref, un truc qui se rapprocherait plus des philosophies indiennes ou bouddhistes voyant tout comme une création divine dont l'homme n'est qu'un élément qui doit respecter le reste de la création et vivre en harmonie avec elle.
Comme quoi la prise de conscience et l'évolution des mentalité commence à se retrouver un peu partout.

[ Dernière édition du message le 21/03/2023 à 08:54:43 ]

39
Citation :
J'aimerais savoir d'où vient cette affirmation du "toujours plus" et surtout le fait qu'elle soit inhérente à l'esprit humain.


En fait, je ne crois pas que ce soit de lui, mais tu retrouves un peu ça chez un Vincent Mignerot pour qui le principe de vie est biologiquement un principe de destruction. , Sans qu'il y ait aucune malice là-dedans, toutes les espèces, des organismes unicellulaires jusqu'aux humains en passant par tout le règne animal ou végétal, sont programmées pour consommer des ressources qu'elles transforment en énergie pour croître et se multiplier. La seule chose qui contraint cette évolution, c'est l'épuisement des ressources ou la prédation. La particularité de l'homme, c'est son aptitude à s'être débarassé de quasiment tous ses prédateurs et de savoir tout transformer ou presque en ressource. Nous serions une espèce de super bactérie, de super virus, et si tu regardes l'histoire humaine de très loin, force est d'admettre que nous suivons l'évolution de n'importe quelle espèce : consommation de ressources pour trouver l'énergie de pulluler.

Le seul truc là-dedans, et c'est tout ce qui fait le charme de l'homme, c'est qu'il est capable d'inventer des pensées et des systèmes qui vont contraindre sa nature première et il y a plein d'exemples dans la société comme dans l'histoire des civilisations où le modèle s'éloigne volontairement du "programme de l'espèce". Tout l'espoir est là-dedans...

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

40
Citation :
et je crois que les gens préfèreront arrêter la guitare plutôt que d'éviscérer leur chat...

mais on oublie que cet attachant animal est responsable de la disparition progressive d'oiseaux et de "nuisibles" qui ont pourtant leur utilités, car ils tirent sur tout ce qui bouge, par instinct et non par nécessité. Ils vous ramènent ainsi leurs trophées, rouge-gorge ou musaraigne, morts mais intacts.
En Australie, 2.000.000 d'entre eux sont retournés à l'état sauvage, investissent les forêts et, selon le même processus, déciment des espèces entières.
A part ça, je salue Arnaud 'Teignos" pour sa verve, sa culture, et sa faculté de prendre un sujet à bras le corps pour nous le livrer généreusement ensuite.