Pseudo-sciences et zététique, avez vous un avis debunké ?

Pour les mollusques j'avais lu une étude de l' IFREMER qui pointait du doigt les antifouling des coques de bateaux.

Citation de Denfert :

C’est intéressant, mais quel rapport avec la zetetique la? Et avec l’efficacité des « remedes De bonne femme » ?

mon point de vue

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c'est pas parce que c'est ésotérique et alternatif que c'est à jeter aux orties.

Puisqu'on vous dit qu'il ne faut faire confiance qu'à la Science Officielle, celle avec les agréments et les tampons.
Le reste, c'est des remèdes de bonne femme, inutiles, voire dangereux.

Ce n’est pas vraiment la “science officielle” c’est un problème de régulations. Régulations qui en théorie devraient être influencés par d’un côté la science et de l’autre la volonté politique. L’un a souvent tendance à prendre le pas sur l’autre et pas toujours pour le mieux.

Les médecines complémentaires et en particulier l’homéopathie sont-elles à un tournant de leur histoire en France ? Saisie cet été par le ministère de la santé sur le sujet des produits homéopathiques, la Haute Autorité de santé (HAS) devrait rendre son verdict d’ici à la fin février 2019 sur le bien-fondé de leur remboursement, actuellement pour certains d’entre eux à hauteur de 30 %. Parallèlement, plusieurs universités, comme celle de Lille ou d’Angers, ont décidé, en septembre, de suspendre leurs diplômes universitaires d’homéopathie.

La situation est inédite. Jusqu’ici, malgré moult offensives d’une partie du corps médical pointant l’absence de preuves d’efficacité des granules et le statut dérogatoire de leur mise sur le marché, le soufflé était toujours retombé. Un seul ministre de la santé (Jean-François Mattei, en 2003) avait touché au remboursement de ces traitements très populaires, faisant passer la prise en charge de 65 % à 35 %.

De l’autre côté, la résistance s’est aussi organisée. Jugeant les propos de la tribune peu confraternels, deux syndicats d’homéopathes ont déjà porté plainte contre soixante de ses signataires devant le Conseil de l’ordre des médecins, pour non-confraternité, principalement. En octobre, le Collectif Safemed, constitué de « patients et professionnels de santé pour une médecine intégrative », a vu le jour. Et trois industriels du secteur (Boiron, Weleda et Lehning) ont financé un sondage, selon lequel les trois quarts de Français sont opposés à un déremboursement. « On ne va pas lâcher », promet-on chez Boiron, avançant que le désengagement de l’Assurance-maladie coûterait plus de 1 000 emplois.

Tout est parti quelques mois plus tôt, en février, d’un échange de Tweet, dont ceux du dieu grec de la médecine, Asclépios. Derrière ce profil : Jérémy Descoux, un cardiologue qui anime une chaîne d’histoire de la médecine sur Youtube. Un brin énervé contre le « charlatanisme médical », il demande « qu’on arrête de financer avec de l’argent public tout ce qui a trait à ce genre de pratiques »…

Dans les médias, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, souligne d’abord l’attachement des Français à l’homéopathie, qui a « probablement un effet placebo », mais « ne fait pas de mal ».

Elle infléchit quelque peu ses propos fin mai en se déclarant en faveur d’une évaluation scientifique de l’homéopathie. « Si elle est utile, elle restera remboursée. Si elle est inutile, elle arrêtera de l’être. » Explosive, la question du remboursement de l’homéopathie est relancée. Pour mémoire, l’Assurance-maladie a remboursé 129,6 millions d’euros en 2017 pour ces produits, soit 0,65 % du budget médicaments.

Pourquoi ont-ils signé la tribune ? Le jour de l’AG, nombreux sont ceux qui expliquent leur décision par un ras-le-bol. Généralistes, spécialistes, kinés ou encore dentistes… Débutants dans le métier ou installés depuis des années, ils racontent tous un peu les mêmes histoires. « Ce qui nous a fédérés est d’être confrontés quotidiennement à des choses défiant le bon sens », résume Maxime Bacquet. Pour cet interne en pédiatrie, le choc est venu lors d’un stage aux urgences d’un hôpital, avec le cas dramatique d’un enfant suivi depuis des mois par un étiopathe, puis un naturopathe, alors que le tableau clinique évoquait une lésion de la moelle épinière. Marqué par cette expérience, dans laquelle le retard de diagnostic a été une perte de chance pour l’enfant, le jeune médecin estime crucial que « le public soit informé ». Il cite ainsi une étude américaine parue dans JAMA Oncology selon laquelle le recours aux médecines « alternatives » par les patients atteints de cancer double le risque de décès, en raison du refus de la chimiothérapie ou de la radiothérapie.

Jean-Louis Bensoussan, vice-président d’un autre syndicat médical, MG France, est plus réservé sur le discours des Nofakemed. « Ce serait un mauvais signal que de dérembourser aujourd’hui l’homéopathie. Attendons les résultats des études scientifiques », conseille-t-il.