Ton post, SW, semble contredire le mien. Pourtant, je ne vois rien de contradictoire dans nos propos. Je n'ai pas parlé d'artistes (on ne gère clairement pas une boîte comme un artiste, mais comme un.e patron.ne), mais de passionné.es.
Je n'ai pas la prétention de connaître autant de fabricants de synthés que toi, mais j'ai côtoyé et côtoie encore beaucoup d'acteurs du monde de l'audio et du matos de musique en général et la quasi totalité sont des passionnés. Pour ceux qui veulent d'abord faire fortune, il y a d'autres secteurs plus porteurs ou plus prometteurs que celui la musique pour le faire.

Par ailleurs, oui, il y a forcément dans tout le tissu de PME français (ou ailleurs) tous secteurs confondus aussi des passionnés. C'est loin d'être vrai pour tous les secteurs. Quand t'as un patron qui possède et dirige à la fois une usine de machines agricoles, une de matelas et une d'emballages, tu te doutes bien qu'il n'est pas passionné par les trois produits ni leurs marchés, mais juste par le business.
J'ai connu beaucoup boîtes de tech ressemblant pas mal à celles qu'on trouve dans la musique et dont les cadres avaient auparavant exercé dans d'autres secteurs de la tech et étaient souvent prêts à monter d'autres projets dans d'autres secteurs, d'autres marchés.
Beaucoup de gens que je connais dans le milieu de l'audio verraient leurs compétences mieux rémunérées s'ils exerçaient dans d'autres secteurs.

Bien sûr, tout ça n'est qu'un sentiment issu de mes expérience et n'est appuyé par aucune statistique. Encore moins, comme toujours, de valeur universelle. On trouvera toujours des contre-exemples. Mais pour ma part, il me semble qu'en regard d'autres domaines que j'ai fréquentés de façon plus ou moins resserrée (BTP, Informatique, machine-outil, électronique, machines agricoles, etc), il y a une spécificité du domaine du matos de musique.

Je ne cherche à contredire personne, j'apporte juste ce que je crois savoir sur les fabricants de synthé que je côtoie régulièrement depuis 25 ans. Je connais peu les autres fabricants d'instruments et d'audio pro, donc je ne donne aucun avis. Je connais aussi très bien le milieu des affaires et de l'entreprise, depuis au moins autant de temps, c'est l'autre partie de mon métier. Là encore je donne un avis, pas une contradiction, car dans ces milieux-là, tout est possible et son contraire. On peut être passionné de musique et de business, c'est pas sale. D'ailleurs sur quoi jouerait-on sans un minimum de business ? Et je connais des patrons multi-entreprises qui sont passionnés par chacun de leurs secteurs

Comme l'a dit Will on n'a pas de chiffres et de stats donc difficile d'affirmer quoi que ce soit. J'imagine que même dans le milieu spécifique de l'audio il existe des "purs" passionnés (qui peuvent être de piètres gestionnaires et chefs d'entreprises), les passionnés "éclairés" qui savent également manager efficacement une boîte et enfin les buzinessmen qui n'ont que le chiffre d'affaire en tête.

C’est surtout les généralités sur des pseudos financiers d’In Music qu’il faut éviter.
On peut trouver des plombiers indépendants obsedes par le fric qui vendent 4 fois le prix un chauffe eau a une pauvre vieille dame qui a une fuite…et un dirigeant d’entreprise aui meme s’il doit gérer un équilibre financier le fait en essayant de respecter le produit et les gens qui bossent pour.
Akai qui est dans ce groupe est un bon exemple, c’est une marque critiquable comme les autres mais pas plus pas moins en soi.

Citation :

On peut trouver des plombiers indépendants obsedes par le fric qui vendent 4 fois le prix un chauffe eau a une pauvre vieille dame qui a une fuite…

c'est pas d'un chauffe-eau dont elle a besoin, mais d'un paquet de couches confiance. Ok je