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Sujet Les conneries on stage

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Sujet de la discussion Les conneries on stage
Alors voila.. ici , c est pour expliquer a la populazione de Back/on stage toute les conneries qui vous etes arrive... Faites peter !

Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense :lol: ...
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J'adore toutes ces histoires!!! je me fend la gueule à tout lire!

petite anecdote qui date d'il y'as un an

On jouait deux soirs de suite, le vendredi dans un café concert chez nous et le lendemain dans une grosse salle de Charleroi (avec deux groupes de bon niveau : "super elastic bubble plastic" et les "ashtones" )

Le vendredi, concert dans le caf' conc' qu'on connait par coeur, on y a déjà joué plusieurs fois, c'est assez petit, y'as pas de scènes et y'as généralement pas mal de monde, ce soir là on jouait dernier et y'avait eu pas mal d'ambiamce... le sol étant en carrelage, on avait prévu un grand tapis pour poser la batterie. on attaque le set, tous va bien et y'as u monde, tellement que notre bassiste joue avec des gens devant et derrière lui!, mon guitariste chanteur pareil, ca pogote un peu et la bière coule a foison! on attaque un morceau plus musclé et les gens bougent bien la bière à la main, certains tombent même (vous voyez le genre), arrivent un bridge instrumental du morceau et mon guitariste chanteur se permet un peu de s'éloigner de son pied de micro pour prend un peu d'air... arrive la sortie du bridge, il commence à se rapprocher de son pied en sautillant sur le rythme de la chanson... seulement il n'était plus sur le tapis, mais sur le carrelage mouillé... son pied à glisser et j'ai vu son front venir percuter mon tom alto, il ensuite essayé de lutter pour ne pas tomber, mais impossible il s'est retrouvé le cul par terre au milieu des gens, à moitié dans les vappes avec sa guitare en main... il s'en est suivi un silence de mort dans la pièce... plus un bruit... je lui demande "ca va gros?", il se relève tout doucement (encore à moitié dans les vappes) puis me regarde et me dit : "on fait laquelle???"... tout le monde à recommencer à gueuler et l'ambiance est repartie... mais pendant 1 min, on entendait les mouches volées... il a du réaccordé sa guitare qui a pris un sacré coup dans sa gueule (une TELECASTER US... ouille) et on achevé le set... il n'a plus trop bougé après ca!
j'aurais tant voulu qu'une caméra tourne ce jour là!!!

la soirée s'achève et comme on est pas loin de chez nous, on ne se prive pas sur les rafraichissement d'après concert... la patronne ravi du peuple qu'il y'as eu nous rassasie très jovialement...
on remballe le matos avec 3 grammes 2 dans chaque oeil et on se met d'accord : "pas besoin de décharger, vue que demain on rejoue". On rentre chez nous prendre un repos bien mérité et on se retrouve le lendemain vers 17h pour monter à Charleroi...
on accroche la remorque et c'est parti
on arrive à Charleroi, on visite la salle, on prend un petit dafalgan, puis on commence à décahrger le matos et le mettre dans les backstage...
arrive le moment de la balance (on jouait premier), on monte tout sur scène et la mon chanteur à une révelation "tiens, elle est où ma gratte? on a fouillé partout, pas de grattes, il avait oublié eu café concert la veille!!!) un coup de fil à la patronne qui le rassure, elle l'a retrouvé et lui a mise de coté.... OUF!!! mais bon pas de gratte pour le concert!
il a du aller demander à un des deux autres guitariste si il ne voulait pas lui préter une guitare... il a finalement eu la gratte de secours de l'un d'eux...Merci à lui et on a quand même su jouer!!!

c'était pas son week-end!!!
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Citation : il se relève tout doucement (encore à moitié dans les vappes) puis me regarde et me dit : "on fait laquelle???"



:pong: :pong: :pong: :langue: alors la oui ça vaut le coup d'oeuil! la vache il a de la patate ton guitariste!! c'est bon ça!

be a jazzman????

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Même citation que Tonioux.. mortel! Ton guitariste en veut vraiment ! garde le à tout prix! :boire:
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Hors sujet : d'ailleur au passage c'est trop bien ce que vous jouez! :bravo:

be a jazzman????

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Merci!!!
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Alors donc, c'est "les conneries on stage"?
Bon, j'y vais.

1988 ou un truc du genre. Premier concert de mon nouveau groupe de l'époque.
On n'avait pas encore commencé à démarcher, et c'est un pote qui nous a trouvé la date.
Ça doit se passer dans une petite salle des fêtes d'un village de la Meuse profonde dont j'ai m^m oublié le nom.
A l'époque, on n'a pas de véhicule, ni moi, ni le bassiste, ni le batteur.
On se démerde pour se faire déposer avec le matos par un pote qui dispose d'une... R12 façon "Je danse le mia"... en s'arrangeant avec un autre pote sensé venir au concert pour nous ramener à la fin. Il ne viendra finalement jamais et on a dû se démerder pour trouver quelqu'un sur place.

Bon...

Arrivés au village en question (une petite ville en faite genre 3 ou 4000 âmes et autant de vaches alentours ;)..), on s'aperçoit qu'on ne connaît pas l'adresse exacte de la salle et que contrairement à ce qui était prévu, aucun panneau festif ne nous attendait sur la route pour nous guider. Qui plus est, il est près de 18H en plein hiver genre mois de Janvier, il fait déjà nuit, et les rues ne sont occupées que par quelques chats errants. A moins de sonner chez l'habitant, aucun moyen de savoir où on doit se faire déposer.
Bon. On tente le première sonnette venue... Lumière... Bruits... Mais personne ne répond... On resonne... La lumière s'etteint... :???: :???: :???: :?!: :noidea:

On tente une autre habitation, puis un autre, etc... Après 15 bonnes minutes toujours personne à la moindre porte malgré nos tambourinements.

On commence à se croire dans Amityville...

Bon... Ca s'annonce bien c't'histoire...

Sur ce, le chauffeur nous annonce qu'il doit partir car il a un rendez-vous urgent à 10 km de là.

Bon... Ben on va la jouer rock 'n' roll et pis tu va nous déposer sur la place du village avec le matos va...
Pas le choix, il devient lourdingue à nous presser avec son rencard...

Évidemment, à l'époque, pas de GPS, pas de téléphone portable, et encore moins d'internet chez les habitants ;)... D'façon, ils répondent pas les habitants alors...

Bref, on reste plantés là un moment, et à force d'explorer les environs de la place, on s'aperçoit qu'en fait, la salle des fêtes se trouve à 100m de là. Y'a personne, mais le temps de faire le premier trajet chargés de matos, une voiture se pointe nous rassurant sur le fait qu'on soit au bon endroit. C'est pas les organisateurs, mais des "clients" qui nous confirment bien qu'un groupe est prévu ici ce soir non sans écorcher notre nom au passage.

Bon, soit...

Un type arrive finalement avec les clefs de la salle et on finit par s'installer dans un coin sans scène ni podium à m^m le carrelage.

On s'installe donc, et avec les instrus, on ne manque pas d'installer le tout nouveau pieds de micro home-made qui n'est autre qu'un pieds de perfusions récupéré par mon père qui bosse à l'entretient de la clinique de ma ville. J'en ai évidemment profité pour récupérer de vieux biberons de perf en verre comme on en faisait au siècle dernier ainsi que le nécessaire en tubes caoutchouc qui vont avec. L'idée était simple: remplir ces récipients d'un breuvage qui va bien pour nous aider à passer le cap de la première date en public ;) et accessoirement, ajouter un élément à notre "jeu de scène" ;)...

Faut que je vous précise que chacun des deux biberons pouvait contenir 1,5 l de liquide ;)... On fait donc notre petit cocktail de whisky-coca maison, on met en place les pipettes et on goûte pour être sûr quand m^m hein ;)...

Vient le début du concert.
On s'est déjà passablement chargés de faire un sort aux perfusions, et on démarre le premier morceau avec une certaine quantité de neurones déjà passablement endormis.

On joue un moment sans oublier de nous désaltérer comme il faut car il fait chaud dans la salle et la déshydratation guète. Il faut vous représenter la scène. Je suis le guitariste/chanteur, et pendant les parties chantées, les deux pipettes longues de 4 ou 5 mètres chacune ne sont évidemment pas au chômage sur le pieds de micro/perfusion et les 3 litres de glucose concentré ont tôt fait de la jouer mornes plaines.
Je ne suis toutefois pas à la traîne et les passage solos sont évidemment totalement WET côté effet de scène, si vous voyez c'que j'veux dire...

Au bout d'un moment, on joue pépère, ça pogote un peu et tout va bien. Tout à coup, la batterie se tait au beau milieu d'un chorus de gratte. Le temps que le peu de neurones encore en service dans mon encéphale comprennent ce qui se passe, mon batteur était arrivé à mon micro et, s'exprimant dans un langage aussi clair et limpide qu'un Coluche des meilleurs jours annonce fièrement: "Je... J'... J'en peux plus, j'ai envie d'pisser..."...

On se regarde comme deux ronds de flancs mon bassiste et moi, se demandant ce qu'on peut bien faire dans pareille situation, sachant qu'on a nous m^m les yeux qui ont déjà une fâcheuse tendance à se croiser sans qu'on puisse vraiment luter.

On meuble donc comme on peut, racontant des blagues salaces entrecoupées de rots éthyliques du plus bel effet :oops: :oops: :oops: :oops: jusqu'à ce que notre Manneken-Piss de batteur rouquin revienne enfin sur "scène".

On reprend donc le set au morceau suivant, et c'est reparti... jusqu'au prochain incident. Incident qui viendra, cette fois... du bassiste qui, plus adepte de la moquette que du pur malte, vient de se figer, livide, les yeux dans le vague, incapable de comprendre ce qu'on lui baragouine.
Il reste un moment sans trop savoir où ni qui il est avant de se ressaisir et de s'asseoir au sol, la basse affalée sur les cuisses en tailleur.

J'ai moi m^m du mal à tenir debout sans chanceler et je doute qu'à cet instant, la justesse ait été ma priorité côté chant.

Le public pourtant encore relativement nombreux semble apprécier le spectacle, alors on continue comme peut. Mon problème, c'est que je suis incapable de me souvenir de la fin de ce désastre.
A ce jour, je ne sais toujours pas comment s'est terminé le set, ni comment mon matos a été remballé et par qui, et je ne sais pas non plus comment je suis rentré chez moi.
J'ai un vague souvenir de m'être retrouvé la tronche par terre sur la route parce qu'on aurait semble-t'il été ramené par un mec de la m^m ville que nous et, faute de place, j'aurais fais le trajet retour sur les genoux de mon batteur à l'avant, place du mort, et qu'il a fallu le ramener chez lui en premier. La portière se serait alors ouverte annulant ce qui me tenait lieu d'oreiller ;)...

Mon premier souvenir suivant et celui où je me vois rentrer mon ampli et ma gratte dans le couloir chez mes parents, puis, où je monte les escaliers dans le noirs presque à 4 pattes pour ne pas faire de bruits avant de finalement me cogner la tronche dans la porte de la chambre de mes vieux pensant devoir encore grimper une ou deux marches de plus.

Le reste... Ben... A part ce qu'on m'en a raconter, je ne peux que l'imaginer ;)...

Tous les concerts qui ont suivi ont été parfaitement sobres car on était tous d'accord sur le fait que, jamais, plus jamais comme ça...

Pour la pédagogie virtuelle, contre l'assistanat numérique... ;-)

-Espace-Cubase.org

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Best POst Ever :glù?:

I'm Back

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Quelques mois plus tard, avec le m^m groupe.

Notre jeu de scène s'est enrichie... d'un crâne animal trouvé en forêt non loin de chez moi.

Je sais toujours pas de quelle bestiole il s'agissait, mais la mâchoire à peine édentée était toujours reliée au crâne et l'articulation fonctionnait parfaitement.

Je m'étais donc mis en tête d'en fabriquer un mannequin des horreurs qui "articulerait" les mouvements de ma Wah-wah.
Je bricole donc un bidule avec un bout de corde de Mi usagée qui passe par l'arrière du crâne et qui, une fois actionné fait s'ouvrir et se fermer la mâchoire en fonction des mouvements de ma Wah.
C'est rigolo... Puéril, mais néanmoins rigolo...

Au fil des concerts, je lui ajoute une cape noire, une mains de squelette en plastique et... une longue pipette en caoutchouc identique à celles de mon pieds de micro d'ivrogne et dont je cale l'une des extrémités à l'intérieur de la boîte crânienne de la pauvre bête.

L'idée était de refiler l'autre bout du tuyau à mon fumeur de sondier qui vient d'intégrer le groupe et s'occupe de nous sonoriser tout en nous éclairant plus ou moins correctement.

A un moment prévu à l'avance, il était sensé allumer une clope et balancer une bonne grosse série de bouffées de fumée bien épaisse.
Bah oui, la tuyau mesurant plusieurs mètres, je m'attendais à une certaine latence entre la souflette imposée au tube et l'arrivée dans le crâne. J'imaginais également que la fumée perdrait sans doute pas mal de sa densité à mesure qu'elle remonterait le long du tuyau. J'avais donc briffé mon sondier en lui disant de ne surtout pas hésiter en allumant sa clope dès la fin du morceau précédent et en commençant à souffler la fumée aussitôt le plus intensivement possible.

Au m^m moment, il était prévu qu'il enclenche un peut stroboscope placé au sol juste devant le mannequin morbide histoire d'amplifier l'effet de la fumée.

Bref, le genre de connerie futile et débile dont on est moins fier à la trentaine bien tassée qu'à 18 berges...

Quoi qu'il en soit, le concert de ce soir là est important pour nous, car il s'agit d'un mini festival local durant lequel, chaque année, une commission de la DRAC fait le déplacement pour "signer" l'un des groupes présents et leur faire enregistrer un 4 titres en studio.
On compte donc beaucoup sur ce concert.

On démarre le set sur le coup de 22H30, on est sobres (on a retenu la leçon), peut-être trop justement car on a pas eu le temps de manger quoi que ce soit avant de monter sur scène.

Et là, c'est le drame...

Arrive en effet, le moment fatidique où notre sondier doit allumer sa tige.
Il fume des clopes maison qu'il fabrique avec une boureuse et des tubes de papier avec filtre.
Vous connaissez sûrement ça. On achète le tabac, la machine, et les tubes séparément.

Bref, ce con trouve judicieux de glisser une ou deux boulettes de teuch' dans sa clope avant de se la fourrer dans le bec et de l'incendier.

Le morceau débute, la fumée commence à sortir des nasaux du bestiau, et le strobo commence sont bouleau sans problème.

Je suis dans mon trip, et quelques instants plus tard, je ne remarque pas que la fumée s'est arrêtée. On temrine le morceau, et là, je m'aperçois que les changements de lights qui étaient prévus n'arrivent pas et je continue à prendre le strobo en plein tronche alors qu'arrive la dernière note du titre.

Je pige pas trop, mais je fais comme si de rien n'était et je commente le titre suivant au public. L'intro un peu planante doit durer un moment, et pendant ce temps, je jette un oeil sur le côté de la scène où se trouve notre 4ème larron et je m'aperçois que... il n'est plus à son poste.
Je commence à me tourner des films l'imaginant au chiottes avec la courrante de sa vie à cause de la pompe express qu'il à dû inhaler, mais finalement, non, il réapparaît quelques instant plus tard surgissant lentement de derrière la table de mix.

En fait, ce con avait tellement tiré sur sa clope magique qu'il avait fini par tout simplement tourner de l'œil!!! :mdr: :langue: :fou: :fete:

Je crois que je n'ai jamais eu un fou rire aussi intense sur scène que ce soir là en découvrant sa face plus blanche qu'une rangée de spot type "face".

Il était si blanc qu'il aurait suffit à lui seul à remplacer mon mannequin à la mord moi l'nœud!!! Un vrai fantôme

J'ai toujours le mannequin en question dans un placard chez mes vieux, refusant de m'en débarrasser en souvenir de ce soir là. :langue:

Pour la pédagogie virtuelle, contre l'assistanat numérique... ;-)

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Fendard !!!! quel delire quand meme ton histoire de mannequin .. :8O: des photos !!!!!!!! :lol:
et pis le blase au tabac a rouler a jeun .. :beurk:

et du coup la DRAC ??? signé ? pas signé ??
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Citation : Fendard !!!! quel delire quand meme ton histoire de mannequin .. des photos !!!!!!!!

Hélas non, pas in situ en tous cas.
Mais je dois pouvoir faire une ou deux photos du bidule à l'occase d'un passage chez mes darons...
;)

Citation : et du coup la DRAC ??? signé ? pas signé ??



On a appris le lendemain qu'en fait, ils avaient pris leur décision depuis longtemps en faveur d'un artiste local plus lisse que les autres groupes et qui était connu de leurs services pour je ne sais quelles raisons et que du coup, ils n'avaient m^m pas jugé utile de se déplacer la veille. Pas grave, on s'est bien marré en y repensant.
De temps en temps, on se revoit et l'anecdote ne manque évidemment pas de revenir sur le tapis ;)..

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