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Sommation analogique ou numerique ?

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Sujet de la discussion Sommation analogique ou numerique ?

Je me pose la question de la sommation analogique ou numerique ?...
Du point de vue dynamique, couleure du son et de l'image stereo...?
Car les sommateurs analogiques ont le vent en poupe en ce moment(tous les constructeurs ou presque sortent des sommateurs analogiques: phenomene de mode ou reel apport au niveau du son?, a part le fait de diminuer le nombre de conversions si on veut passer par du matos externe au mix...), mais je n'ai jamais encore pu comparer un meme mix, l'un somme en analog et l'autre en numerique.
Je me demande il y a une difference audible favorable a l'analogique, voila...

Y en a t'il parmis vous qui ont effectue des comparasions...?

 

Edit de la modération : suite à d'innombrables pages de débats sur des années, il est ressorti ceci de la discussion :

 

 bon du coup apparement vous dites en gros que un sommateur ca sert a rien quoi ... ?

 Pas du tout. 

Si tu veux un résumé :
- d'aucuns (dont certains tout à fait dignes de confiance pour ma part) estiment qu'il apporte un plus au niveau sonore
- certains n'en sont pas convaincus sur les bases théoriques, sans pourtant nier que ça puisse être tout de même vrai
- personne ne semble à même de fournir des explications théoriques ou techniques justifiant du meilleur résultat sonore*. Ceux qui s'y risquent le font généralement en critiquant la sommation numérique en débitant de monstrueuses âneries.

* la seule explication logique qui ait pour l'instant été fournie est que la coloration induite par l'analogique apporte un plus musicial. Ce qui est en partie en contradiction avec la transparence vantée par les vendeurs de sommateurs haut de gamme.

Au final, à peu près tout le monde s'entend pour dire que l'investissement dans un sommateur analogique n'est clairement pas une priorité et n'est judicieux qu'après avoir investi dans bien d'autres choses plus essentielles au studio et probablement à condition d'avoir un certain nombre de périphériques hardware qu'on souhaite exploiter en bout de chaîne de mix.

 

 

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Citation de Judochat :
@Globule_655 : Comment gères tu les pistes reverbérées ITB que tu traites vis ton sommateur


Les réverbs ont leurs sorties assignées aux mêmes canaux de conversion vers une paire d'entrées du sommateur, simplement.

L'intégration de hardware n'est pas plus ou moins aisée au final, c'est simplement le workflow qui change.

Citation de offenbach :

J'aimerai bien trouver un protocole expérimental qui permette de mettre scientifiquement en évidence ce que tu dis globule_655.


Je n'en ai jamais vu ni même entendu parler. Le problème est que dès que le sujet de la sommation est soumis à expérimentation de manière à tenter d'en démontrer l'utilité ou non, les tests sont focalisés sur le résultat et non sur l'expérience du mixage elle-même. Évidemment, c'est quelque chose d'extrêmement difficile à analyser car ça mélange des phénomènes physiques, physiologiques et les mécanismes cognitifs associés...

Cela dit, il y a des hypothèses avancées et l'une des plus solides est grosso modo l'idée que les composantes de distorsion, de bruit de fond et de diaphonie intercanales sont à l'origine de ce que je décris. Ces éléments induiraient des micro différences entre chaque canal qui augmenteraient l'impression de "séparation" entre les composants du mix mais sont en même temps de nature similaires et globalement uniforme sur l'ensemble du mix, ce qui en maintiendrait la cohésion.
Je ne sais plus où j'ai entendu/lu ça mais c'était plutôt détaillé, avec mesures à l'appui.

Citation de Judochat :
@Globule_655 :
Citation :
Concernant la mise en place des balances, le fait d'utiliser un sommateur fait que lorsque je monte le fader d'un élément, il trouve plus facilement sa place dans le mix.

Tu parles du fader de la STAN car par exemple le Dangerous 2Bus n'as pas de controle de niveau pour chaque piste.
Merci


Oui oui, les faders de ProTools en ce qui me concerne. Cela dit, c'est le même ressenti que j'ai sur une console analogique.

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

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Merci Globule_655.

Pour les reverb mon questionnement portait sur la situation suivante, je vais donner un exemple ça sera surement plus parlant
Imaginons j'ai un kick et une snare
Mon kick sur mon entrée 1 du sommateur et ma snare sur l'entrée 2
Je compresse chaque élement avec un comp hard mais je met un peu de reverb dans la stan.
Tu traite donc le signal apres qu'il ai été envoyé dans la reverb. Cela pose t il un probleme que ton son réverbéré ne soit pas celui traité par le comp ou hard
J'espère que c'est clair??
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Citation de Judochat :
Merci Globule_655.

Pour les reverb mon questionnement portait sur la situation suivante, je vais donner un exemple ça sera surement plus parlant
Imaginons j'ai un kick et une snare
Mon kick sur mon entrée 1 du sommateur et ma snare sur l'entrée 2
Je compresse chaque élement avec un comp hard mais je met un peu de reverb dans la stan.
Tu traite donc le signal apres qu'il ai été envoyé dans la reverb. Cela pose t il un probleme que ton son réverbéré ne soit pas celui traité par le comp ou hard
J'espère que c'est clair??


Dans ce cas, je créerais plutôt un insert hardware sur la piste elle même plutôt que d'insérer le compresseur entre le convertisseur et le sommateur. Ne serait-ce que pour éviter de changer la quantité de compression à chaque mouvement de fader sur la grosse caisse ou la caisse claire (surtout ces deux éléments qui sont amenés à bouger beaucoup dans le cours d'un morceau).

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

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Ah bah, alors la, on est loin de "la barre de patch" en ce qui te concerne Globule !
J'ai pourtant lu, écouté tout un tas de tests comparatifs entre sommation ITB et OTB (je parle bien de sommation) et même sur des SM9, j'ai eu du mal à faire une différence notoire à niveau égal !
Alors attention je ne dis pas que ta méthode n'est pas plus ou moins valable qu'autre chose, puisque je n'ai jamais véritablement pratiqué la sommation analogique, si ce n'est avec un Presonus M80, qui m'a fois m'a donné cette sensation de largeur (surement du à des différences électrique entre gauche et droite, peut être un léger décalage entre gauche et droite ?) mais aussi la sensation de perdre beaucoup en qualité en définition (du à la piètre qualité de ce rack) !
J'avais également pu tester sur une Mackie Onyx il y a quelques années, et la par contre, de mon souvenir, le son sortant était vraiment moins bon !
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Citation de moustick :
Ah bah, alors la, on est loin de "la barre de patch" en ce qui te concerne Globule !
J'ai pourtant lu, écouté tout un tas de tests comparatifs entre sommation ITB et OTB (je parle bien de sommation) et même sur des SM9, j'ai eu du mal à faire une différence notoire à niveau égal !


Un sommateur n'a absolument rien à voir avec une barre de patch. Il sert, comme son nom l'indique clairement, à sommer des signaux, c'est tout.
Comme je le disais plus tôt, comparer le résultat sur un mix fini n'a aucun sens puisque la principale influence se produit PENDANT le mix.
D'ailleurs, les mixes qu'il m'arrive de faire ITB ne sonnent pas moins larges ou je ne sais quel autre qualificatif que ceux sommés en analog. La grande différence, par contre, c'est le temps que je vais mettre à finir l'un ou l'autre pour un résultat équivalent.

Citation de moustick :

J'avais également pu tester sur une Mackie Onyx il y a quelques années, et la par contre, de mon souvenir, le son sortant était vraiment moins bon !


Ça ne m'étonne pas, ce n'est pas vraiment ce que j'appellerai une console de qualité...

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

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Ah si,par contre j'ai eu dans le passé une console Tascam M320b une vieille carcasse des années 80 qui apportait un truc ! Bon la je parle d'une utilisation des Eq, donc d'une modification du signal plus que d'une sommation seule ...Mais j'ai obtenu avec des résultats très intéressants, moins propre qu'ITB, mais tellement plus musicale ...( très subjectif)
J'avais à l'époque mixé avec un album DUB - Reggae et au final elle sonnait vraiment bien cette vieille chose ! Bon je l'avais un peu up-gradé et recapé (changement de tous les condos, des aop etc ...) mais faire du mixage à l'ancienne dessus fut un réel bonheur ! En soit c'est plus une histoire de méthode que de qualité, car je suis persuadé que j'aurais pu obtenir mieux ou différent (au choix) en faisant ITB !
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Hors sujet :
Très HS, mais j'avais envie de répondre
Citation :
qui n'ont aucun diplômes ou formation et qui un jour se lancent dans le grand bain avec plus ou moins de réussite, et qui même si ils ont une approche parfois moins cartésienne voir moins scolaire (technique) du métier n'en sont pas moins d'excellents sondiers, technicien (ingé son) studios car ils y mettent tous leur coeur toute leur sensibilité ! Quoi qu'on en dise nos métiers sont des métiers artistiques, et l'ingénieur du son en fait parti, c'est tout de même plus un artiste qu'un mathématicien ou un physicien.


Attention à ne pas faire non plus passer l'idée qu'être autodidacte rendrait forcément meilleur, car plus sensible, expérimentateur, etc que ceux qui sont passés par une formation. C'est une idée très largement répandue... chez les autodidactes. Cependant, avec l'expérience (certes modeste, mais ça fait 25 ans que je fais du live et 15 ans de façon sérieuse), un ingé son passé par une formation ne sera pas moins créatif ou artiste pour autant.

Pour ce qui est du mastering, mon expérience est vraiment trop limitée pour m'exprimer. Par contre, j'ai un exemple récent en live. Lors de mon dernier concert, le son était assuré par un musicien, tout à fait charmant, pas du tout incompétent vu le son très correct qu'il a fait pour l'autre groupe.

Sauf qu'aux balances, je vais écouter la façade et je constate que mes machines sont une espèce de bouille dans lequel tout medium a disparu. On n'entend carrément plus les caisses claires et les claps.
On regarde la table : les EQ sont à plat.
Le mec se dépatouille en bourrinant l'EQ pour remonter les mediums. Problème : il n'a pas d'égalisation séparée pour les retours. On a joué un premier set avec les oreilles qui saignaient sur les coups de caisses claires et de claps rendus hyper agressifs et on n'entendait rien sur les passages où il n'y avait pas ces éléments.

A la pause, je vais voir le gars et lui suggérer que ça vient peut-être d'un problème de phase et de tester les inverseurs. Je le fais monter sur scène pour écouter au casque ce qui sort de ma carte son et de la console qu'il a souhaiter mettre sur scène pour regrouper toutes mes machines sur deux lignes.

Il a plus ou moins réussi à arranger les choses au fil du deuxième set. Au moins dans les retours parce qu'en façade, c'était apparemment très moyen.

Le lendemain, le mec m'envoie un SMS : "suite à discussion avec un vrai ingé son, le problème venait probablement d'un XLR soudé avec phase inversée ou défectueux".

Un vrai ingé son, ne voyant pas d'où venait le problème, aurait sans doute immédiatement tenté de changer les câbles.

J'ai rien contre les autodidactes. J'en suis moi-même un. Seulement, je crois que quand on est autodidacte, avoir connaissance de ses lacunes et des trous dans ses connaissances et son expérience et rester un peu modeste par rapport aux gens qui ont suivi une vraie formation, ça ne fait pas de mal. ;)

[ Dernière édition du message le 18/12/2015 à 18:45:49 ]

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Hors sujet :
Je suis entièrement d'accord avec ce que tu écris Will !! Il faut (de mon point de vue) différencier le live du studio, ce sont 2 métiers différents pour moi. J'ai du reste bien précisé dans mon message sondiers, techniciens studio !!
Je pense que l'aspect technique passe avant l'aspect artistique sur une prestation live ! Je fais moi même du live, j'ai sonorisé des petites salles des fêtes au fin fond du Morbihan mais aussi de bien plus grandes comme le Palais des sports à Paris; la salle 3000 à Lyon ou quelques Zenith, et j'ai à chaque fois eu une approche très technique, car il ne faut pas se louper, quelle que soit la taille de la salle, il n'y a pas le droit à l'erreur, et seule la technique aquise lors d'une formation donne l'assurance de ne pas se louper ! je suis du reste ingé façade qui est aussi à différencier de l'ingé retour (quand il y en a un), la aussi l'approche est différente !
Mais tout ce que tu dis est exacte, je suis un autodidacte et j'ai eu la chance que des productions me face confiance pour de grosses prestas, et je peux assurer à tous ceux qui me liront, qu à mes débuts j'aurais bien aimé avoir eu une formation technique, car elle m'aurait bien été utile dans la validation de mes choix (j'espère me faire comprendre) ! Avec le temps j'ai énormément appris, des autres, de ceux qui m'ont accueilli quand s'était le cas, d'audiofanzine qui a toujours une réponse quelque part sur un forum etc ... Non je ne dénigre pas les formations, c'est important d’acquérir ce baguage technique qui rassure, qui donne des certitudes ! Mais une fois que tout est bien calé, alors l'artistique revient au galop et durant le show c'est le plaisir de (faire sonner) la musique, c'est ce moment la qu'est la démarche artistique !

Pour ce qui est du studio, il n 'y a pas cette pression du live, on a le temps de faire des conneries et de les corriger et surtout d'avoir une démarche plus créative du métier d'ingé son, la technique est toujours la et nécéssaire, mais je trouve que c'est vraiment différent du live ...
Non je ne suis pas anti école, c'est très bien de faire une école ... Juste qu'une école ça ne donne pas la démarche artistique du métier (c'est mon avis) , mais une assurance technique nécéssaire, et je suis bien placé pour le savoir car j'ai au final passé beaucoup plus de temps qu'un étudiant pour tout comprendre
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Hors sujet :
Mouais bon, il faut pas non plus généraliser, connaissant quelques vieux renards qui ont commencé alors que toutes les formations actuels n'existaient pas encore, presque entièrement en autodidacte, qui ont suivit l'évolution du métier, peuvent presque revendiquer la paternité de quelques techniques d'aujourd'hui, sont allés jusqu'à enseigner dans les écoles... C'est essentiellement des personnes qui ont étudiés bien plus que d'autres sur un banc d'école, et sont aussi allés voir ailleurs que l'aspect uniquement technique, beaucoup de pratiques, d'expèrience... Le coup du XLR inversé, je crois que j'ai découvert mon premier il y a une 15ène d'années, un classique, et sans me proclamer ingé son... manque de bouteille de ton autodidacte, qui je crois, pas mieux, le XLR n'est pas forcement détecté sur le coup par un ingé de formation sortant fraîchement d'école.
Pour moi la formation n'est pas suffisante, il faut beaucoup d'implication personnel, et de l'expérience. Un autodidacte peut être tout aussi bon, dans la mesure où il connaît les limites de ses compétences, qu'il cherche de l'enseignement, un encadrement qui permet de progresser dans la bonne direction, et qu'il s'implique pour étudier.
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Hors sujet :
Citation :
e pense que l'aspect technique passe avant l'aspect artistique sur une prestation live ! Je fais moi même du live,

Je ne suis pas completement d accord.
1189
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Hors sujet :
Formation ne veut pas forcément dire école.
Traditionnellement, le métier d'ingénieur du son est un système de mentoring. Les écoles sont un phénomène (business) relativement récent (et lucratif).


Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

[ Dernière édition du message le 19/12/2015 à 01:17:45 ]

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Hors sujet :
Pour moi, le mentorat sous l'aspect bénévole ou/et sous forme d'échange équitable, une relation interpersonnelle, il n'y a pas de cycle éducatif.... le mentoré suit un bout de chemin du mentor, assiste la profession/l'art du mentor.

Aujourd'hui on confond « mantoring/coaching » qui sont aussi devenu un business lucratif, en groupe, en entreprise, dans les écoles, où le formateur,les enseignants prennent le nom de mentor à partir du moment où ils effectuent un suivit, une assistance ponctuelle d'un cursus de formation...
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Citation de O0 :
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Hors sujet :
le mentoré suit un bout de chemin du mentor, assiste la profession/l'art du mentor.


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Hors sujet :
Et le Mentoré devient lui même le mentor, transmet à son tour tout ce qu'il a acquis de son propre mentor et de son expérience personnelle !!! C'est l'histoire de l'humanité ! Pissaro n'était il pas le mentor de Paul Gauguin lui même mentor de Vincent Van Gogh ?
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Hors sujet :
Citation de O0 :
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Hors sujet :
Pour moi, le mentorat sous l'aspect bénévole ou/et sous forme d'échange équitable, une relation interpersonnelle, il n'y a pas de cycle éducatif.... le mentoré suit un bout de chemin du mentor, assiste la profession/l'art du mentor.
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Hors sujet :


Si ce n'est pas un cycle éducatif alors je ne sais pas ce que c'est puisque le "disciple", une fois formé devenait à son tour le mentor d'un autre par la suite.
D'ailleurs, ce type de formation dans les métiers du son est bien plus complet que n'importe quelle école.
Il y avait trois phases bien distinctes :
- L'observation en commençant comme runner ou on a l'occasion d'observer l'organisation générale des sessions, les relations entre les personnes, la hiérarchie implicite ou explicite... et cela donne également l'occasion de profiter des leçons de l'expérience des autres, toujours par l'observation.
- Vient ensuite la pratique en tant qu'assistant. On met les mains à la pâte mais sans avoir la responsabilité des choix qui sont pris. On apprend donc les gestes sans risque tout en ayant l'opportunité de continuer à observer d'encore plus près. Le fait de manipuler soi-même sur les instructions de son mentor et d'avoir l'opportunité d'en écouter le résultat est une grande source d'apprentissage. On avait d'ailleurs souvent accès au studio pendant les périodes d'inactivité, ce qui permettait de tenter de reproduire l'expérience et expérimenter ses propres idées.
- Enfin vient la responsabilisation. On confiait les sessions "faciles" ou du moins sans risques aux assistant afin qu'il puissent apprendre à gérer une session de A à Z par eux-même avec tout ce que cela implique.

L'avantage de ce système est qu'en fin de parcours, on obtient un professionnel à la fois qualifié et compétent capable de faire face à toutes situations.
Le problème que j'ai avec le système des écoles est que généralement, dans la grande majorité des cas, les diplômés n'ont aucune expérience réelle du studio et n'ont jamais participé de près ou de loin à une vrai session.
Pire, ils sortent de là avec l'absolue certitude de tout savoir et leur attitude est du coup bien souvent insupportable à la fois par le reste du staff ET les clients dont ils ruinent le résultat après s'être noyés dans un verre d'eau.

Heureusement, il y a des exceptions mais elles sont rares et le contexte actuel fait que ces exceptions se rencontrent de moins en moins souvent...


Peace
Glob

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Hors sujet :
Citation :
Si ce n'est pas un cycle éducatif alors je ne sais pas ce que c'est puisque le "disciple", une fois formé devenait à son tour le mentor d'un autre par la suite.


Je veux dire qu'il n'y a pas de programme dicté par un calendrier tel qu'on le rencontre dans le système d'école, la validation des acquis se fait en fonction de l'avancé de la relation entre mentor et mentoré, elle ne se fait pas en fin d’année sous forme d’examen daté. Aussi le mentor ne va pas enseigner le même programme, former à l'identique chaque « disciple », il y a une adaptation progressive et personnalisé en fonction de l'avancé de la relation, en fonction des compétences, des caractères, de l'entente, des goûts, du devenir, etc... On peut effectivement voir un cycle dans le fait que l'élève devient maître, tout en restant facultatif, l'élève peut aussi choisir une autre voie tout en tirant bénéfice de son expérience, prendre une autre branche, aller vers une spécialisation pour en final choisir ou pas d'enseigner sans nécessairement reprendre à la lettre son modèle à l'origine.
Bref, si je dis qu'il n'y a pas de cycle, c'est bien dans le sens qu'il n'y a pas de programme photocopié répétitif.
Encore, dans la relation de mentorat, le mentor ne fait pas uniquement dans le but de transmettre, il le fait aussi dans le but de tirer lui même de l’enseignement en s'encadrant d'élève qui peuvent lui apporter quelque chose.

[ Dernière édition du message le 19/12/2015 à 14:51:21 ]

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Hors sujet :
> Le problème que j'ai avec le système des écoles est que généralement, dans la grande majorité des cas, les diplômés
> ...
> Pire, ils sortent de là avec l'absolue certitude de tout savoir

Ça marche aussi dans l'autre sens : on l'a vu sur AF avec des pros qui manquent de bases théoriques (sur le son, sur l'électronique, sur le numérique...) et qui ont des certitudes basées sur le "on a toujours fait comme ça", ou qui reportent en numérique des raisonnements qui ne s'appliquent qu'à l'analogique...

Ils sont alors tellement sûrs de leurs trucs, qu'il faut prendre des pincettes infinies pour leur dire qu'ils racontent des grosses conneries. Et ils continuent sans faire le test qu'on leur a indiqué, qui prend 2 minutes, et qui prouve le contraire.

Bref, je pense qu'il est bon de cumuler formation théorique et formation pratique. Sans négliger ni dénigrer l'une des deux.

Et si on n'a que l'une des deux, ceux qui ont l'autre ont de bonnes chances de nous apprendre des trucs.

[ Dernière édition du message le 19/12/2015 à 16:20:51 ]

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Hors sujet :
Citation de Dr :

Ça marche aussi dans l'autre sens : on l'a vu sur AF avec des pros qui manquent de bases théoriques (sur le son, sur l'électronique, sur le numérique...) et qui ont des certitudes basées sur le "on a toujours fait comme ça", ou qui reportent en numérique des raisonnements qui ne s'appliquent qu'à l'analogique...


Je ne dirais pas le contraire car il y en a clairement. On a toujours quelque chose à apprendre et beaucoup ont tendance à l'oublier d'un côté comme de l'autre.
Par contre, être un connard sur un forum n'a pas de conséquences gravissimes, contrairement au fait d'être un connard dans certaines conditions professionnelles ;)


Peace
Glob

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Hors sujet :
Il ne s'agit pas forcément de connards. Les bons ingés son ont peu l'habitude de voir remises en causes leurs connaissances. En effet, comme les fabricants de matos ne sont pas idiots, on peut travailler dans un environnement numérique sans rien y comprendre et obtenir cependant un très bon résultat.

Moralité : quand des mecs qui sont respectés dans leur milieu, leur boulot, leur famille et leur boulangère se pointent sur les forums où ils sont inconnus et donc traités comme n'importe quel quidam pour dire avec applomb des grosses conneries, ils ont du mal à accepter qu'on le leur dise.
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Hors sujet :
Mouais ... J'ai plutôt l'impression qu'un connard respecté restera un connard ou qu'il aille et quelle que soit sa situation !
Le talent n'est que rarement étalé en place publique par ceux qui le détiennent !!! Quand à l'apprentissage, c'est tous les jours !!
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Hors sujet :
> Mouais ... J'ai plutôt l'impression qu'un connard respecté restera un connard ou qu'il aille et quelle que soit sa situation !
> Le talent n'est que rarement étalé en place publique par ceux qui le détiennent !!! Quand à l'apprentissage, c'est tous les jours !!

Ne pensons pas que ça n'arrive qu'aux autres ! Nous disons tous des conneries à un moment ou un autre.

Et je me méfierais de celui qui croit que ça ne lui arrive jamais, c'est probablement quelqu'un qui ne se renseigne pas assez, qui n'écoute plus beaucoup, ou du moins qui ne réfléchit pas assez à ce qu'il entend !

Pour être tout à fait franc : moustick et globule je crois que vous gagneriez à être un peu moins affirmatifs / catégoriques. Soit dit en toute peace, comme dirait Globule. :boire:

[ Dernière édition du message le 21/12/2015 à 17:09:29 ]

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Hors sujet :
Citation de Dr :

Pour être tout à fait franc : moustick et globule je crois que vous gagneriez à être un peu moins affirmatifs / catégoriques. Soit dit en toute peace, comme dirait Globule. :boire:


Pourquoi ? Si on est sûr de ce que l'on avance et que l'on a les arguments pour défendre sa position il n'y a aucune raison de ne pas l'être. Viens sûr, ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas nous prouver qu'on a tord de temps à autres et je suis personnellement conscient de cela et totalement prêt à l'accepter. C'est dans le cas contraire que cela poserait problème selon moi.

@Will : c'est justement la personne n'étant pas apte à faire la part des choses que j'appelle un "connard" bien que ce soit une manière de forcer le trait pour exprimer l'idée.


Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

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Citation de Dr :
Ne pensons pas que ça n'arrive qu'aux autres ! Nous disons tous des conneries à un moment ou un autre.


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Hors sujet :
Ah mais tout à fait d'accord avec toi ! Nous disons tous des conneries, et c'est en me le démontrant que je l'admet et que j'apprends !


Citation de Dr :
Pour être tout à fait franc : moustick et globule je crois que vous gagneriez à être un peu moins affirmatifs / catégoriques.


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Hors sujet :
Bon et bien c'est ton ressenti, mais si tu as un exemple je suis prêt à en discuter !

[ Dernière édition du message le 21/12/2015 à 18:23:07 ]