Sommation analogique ou numerique ?
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funkakuchi

Je me pose la question de la sommation analogique ou numerique ?...
Du point de vue dynamique, couleure du son et de l'image stereo...?
Car les sommateurs analogiques ont le vent en poupe en ce moment(tous les constructeurs ou presque sortent des sommateurs analogiques: phenomene de mode ou reel apport au niveau du son?, a part le fait de diminuer le nombre de conversions si on veut passer par du matos externe au mix...), mais je n'ai jamais encore pu comparer un meme mix, l'un somme en analog et l'autre en numerique.
Je me demande il y a une difference audible favorable a l'analogique, voila...
Y en a t'il parmis vous qui ont effectue des comparasions...?
Edit de la modération : suite à d'innombrables pages de débats sur des années, il est ressorti ceci de la discussion :
bon du coup apparement vous dites en gros que un sommateur ca sert a rien quoi ... ?Pas du tout.
Si tu veux un résumé :
- d'aucuns (dont certains tout à fait dignes de confiance pour ma part) estiment qu'il apporte un plus au niveau sonore
- certains n'en sont pas convaincus sur les bases théoriques, sans pourtant nier que ça puisse être tout de même vrai
- personne ne semble à même de fournir des explications théoriques ou techniques justifiant du meilleur résultat sonore*. Ceux qui s'y risquent le font généralement en critiquant la sommation numérique en débitant de monstrueuses âneries.
* la seule explication logique qui ait pour l'instant été fournie est que la coloration induite par l'analogique apporte un plus musicial. Ce qui est en partie en contradiction avec la transparence vantée par les vendeurs de sommateurs haut de gamme.
Au final, à peu près tout le monde s'entend pour dire que l'investissement dans un sommateur analogique n'est clairement pas une priorité et n'est judicieux qu'après avoir investi dans bien d'autres choses plus essentielles au studio et probablement à condition d'avoir un certain nombre de périphériques hardware qu'on souhaite exploiter en bout de chaîne de mix.

moustick

Le problème de beaucoup "d'ingés mastering", souvent auto-proclamés
En même temps dans ce métier, je ne connais que des gens autoproclamés ! Il n'y a pas de diplômes d'ingénieur du son en France que des formations non reconnues ! Les ingénieurs dans ce pays ils ont fait l'INSA pas une formation a la SAE !

Will Zégal

Citation :que des formations non reconnues
A ma connaissance, la formation SAE est reconnue par l'Etat. D'autres aussi sans doute.
Après, qu'il n'y ait pas de diplôme d'ingénieur du son, on ne va peut-être pas relancer ce sempiternel débat sur les "ingénieurs", si ?
Il y a plein d'autres domaines où les formations sont, pour l'essentiel, assurées par des écoles privées non reconnues par l'Etat et dont les formations et diplômes sont cependant tout à fait reconnus comme valables par le marché.

globule_655

Citation de globule_655 :Le problème de beaucoup "d'ingés mastering", souvent auto-proclamés
xHors sujet :En même temps dans ce métier, je ne connais que des gens autoproclamés ! Il n'y a pas de diplômes d'ingénieur du son en France que des formations non reconnues ! Les ingénieurs dans ce pays ils ont fait l'INSA pas une formation a la SAE !
Je faisais référence à ceux qui se proclament "ingé mastering" dès lors qu'ils ont une carte son, deux enceintes et Ozone mais je pense que tu m'as très bien compris
Alors je ne vous demande pas de me dire si c'est bien ou pas le stem mastering, je me pose la question sur l'intéret d'un sommateur passif par rapport à un sommateur actif ...
La question concernant du mastering, j'ai déjà indiqué que l'intérêt de l'un ou de l'autre était nul.
Si jamais tu posais la question pour du mixage, je te répondrais que dans les grosses lignes, on s'en cogne bien que des différences existent (et son détaillées dans le pdf que j'ai posté dans ma première réponse à ta question).
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

moustick

Non non on va pas relancer le débat ...
S'était juste pour réagir à cette phrase des "ingénieurs du son autoproclamés", qui sous entend une certaine forme de mépris envers ceux qui sont autodidacte, qui apprennent sur le tas, qui se font grâce à l'expérience des autres, qui n'ont aucun diplômes ou formation et qui un jour se lancent dans le grand bain avec plus ou moins de réussite, et qui même si ils ont une approche parfois moins cartésienne voir moins scolaire (technique) du métier n'en sont pas moins d'excellents sondiers, technicien (ingé son) studios car ils y mettent tous leur coeur toute leur sensibilité ! Quoi qu'on en dise nos métiers sont des métiers artistiques, et l'ingénieur du son en fait parti, c'est tout de même plus un artiste qu'un mathématicien ou un physicien. Il y a toujours toujours une grande part de sensibilité, de ressenti dans un mixage et parfois même plus chez un ingénieur du son sois disant "auto proclamé" ...

moustick

sinon pour le stem mastering, je respecte vraiment ton point de vue et je le trouve argumenté, tout à fait valable et justifié ...
Cependant beaucoup pensent que Le stem mastering permet de nettoyer les pistes ( dit stems ), par exemple la maîtrise des sifflantes sur les voix souvent liées au mastering ( en cause, l’optimisation du volume sonore ), et permet d’élargir la stéréo, “réchauffer”, limiter ou colorer le signal de chaque sous-groupe (stem) individuellement. Le ou les traitements appliqué(s) à chaque stem peut(vent) se faire grâce à l’utilisation d’outils numériques ou de machines analogiques. Les outils numériques (plugins) seront favorisés pour les traitements de grande précision pour enlever ou nettoyer les fréquences. On préféra les machines analogiques pour ajouter une couleur, un grain et un traitement harmonique.
Je suis tout à fait d'accord pour dire que le stem mastering c'est en fait du stem mixage, je veux bien reformuler mon approche concernant cette méthode.
On attribue au stem mastering l’avantage du contrôle sans précédant pour l’optimisation globale offrant à l’ingénieur du son en mastering la capacité de pouvoir corriger et optimiser un mixage et un rendu sonore comme aucune autre méthode de mastering. Le stem mastering requiert les mêmes compétences que le mixage, puisqu’en l’essence il est un dérivé du mixage pour l’optimisation sonore incluant le mixage des stems pour son exécution parfaite. Il faut donc faire attention que l’ingénieur du son mastering ait de vraies qualifications de mixage pour vraiment optimiser un titre en stem mastering.
C'est une copie toute bête de wikipedia, celui qui a écrit ça résume bien ma pensée ... Mais il est indéniable que le nom donné à cette méthode est bien le mastering par stem's . Je ne l'ai pas inventé ...
Ceci étant dit, je suis donc à la recherche d'une méthode correcte qualitativement pour sommer mon mixage par stems ... Je me posait la question d'un sommateur passif fait par mes soins, car ça ne coute pas cher, histoire de tester ...
Bon à vous lire, ça ne semble pas avoir d'intérêt, et comme je ne m'autoproclame pas comme le parangon du son, je suis très à l'écoute de ce qui me dise des gens de qualité comme il y en a beaucoup ici sur audiofanzine . Je vais donc réfléchir à tout ça car je n'aurai pas forcément le temps de me faire un sommateur passif (encore plus si ça n'apporte rien) et pas l'argent à dépenser dans un truc très cher qui semble t'il ne m'apportera rien de plus que des stems sur un daw (numérique).
J'y voyais juste l'intéret d'aller utiliser autre chose que des plugins, mais es ce bien nécessaire ?

MaiMai

J'ai une grosse expérience en tant que musicien classique, concertiste, ayant pas mal joué et enregistré dans divers situations, salles, acoustiques, au sein de pleins d'ensembles différents, le tout sur mes instruments...
Et ce bagage m'a aussi permis de passer de l'autre coté des micros comme "ingé son" et d'avoir la satisfaction aujourd'hui d'avoir sorti récemment un enregistrement d'un ensemble, fait par mes soins de A à Z, du microphonage au masrter final, en passant par la direction des sessions, le montage...et ça vient "quand même" de sortir chez Deutsche Grammophon Archiv qui a loué la prise de son et le travail technique.
Si ça peut relativiser l'aspect parfois trop technique des enregistrements, un bon musicien qui sait utiliser son materiel d' "ingé son" peut parfois porter à de grandes satisfactions...!

moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

Anonyme

par exemple la maîtrise des sifflantes sur les voix souvent liées au mastering
Un problème de sifflante se règle à la prise de son, même pas au mixage, c'est déjà trop tard ...
sauf à aimer tripatouiller dans tous les sens pour rattraper une mauvaise prise de son.

EraTom


globule_655

Bon à vous lire, ça ne semble pas avoir d'intérêt
Si on parle de mixage, les choses sont différentes mais chacun se fera son idée et la seule manière pour toi de le savoir est de mixer avec un sommateur pour voir ce que ça t'apporte ou non.
Ce qui est certain, c'est que si tu recherches un sommateur pour un apport qualitatif sonore immédiat alors tu perds ton temps. La différence, en ce qui me concerne, se trouve au niveau des sensations pendant le mixage lorsque tu mets en place tes balances et également en terme de workflow. Personnellement, j'utilise un sommateur car il me permet de mixer plus rapidement du fait que les balances sont plus facile à mettre en place. Le reste, c'est de la pommade pour vendre des boiboites bien trop chères pour ce qu'il y a dedans.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

moustick

Non, l'intérêt est bien d'aller chercher une couleur, une chaleur (même si je n'aime pas trop ce terme) avec des tranches de consoles ou eq analogique ! Mais n'ayant jamais trop pratiqué ce genre de boi-boite mais plutôt des consoles analogique ... Je viens à la pêche aux infos !
Tu utilises quel sommateur Globule ? pourrais tu un peu développer cette histoire de mise en place des balances ? Je trouve ça très intéressant !

Anonyme


Cocretement, par ex, tu peux utiliser le TLA C1 comme generateur d'harmoniques impaires par cagettes de 12 : tu mets le treshold au plus haut, pour que le comp n'intervienne pas, mais tu fous le makeup au taquet : il est directement alimentees par les lampes, qui vont frire le signal comme un barbecue une tranche de mouton.
Faut juste remplacer les lampes d'origine.

moustick

Sinon effectivement, ta méthode me parait bien, je testerai à l'occasion !

Anonyme

Pis bon, un EQ stereo paramétrique total 100% lampes et made in England, coutant 2000€, c'est quand même l'affaire du siècle.
[ Dernière édition du message le 17/12/2015 à 13:28:49 ]

globule_655

Tu utilises quel sommateur Globule ? pourrais tu un peu développer cette histoire de mise en place des balances ? Je trouve ça très intéressant !
C'est un sommateur actif que j'ai construit à partir de ça : https://capi-gear.com/catalog/product_info.php?cPath=22_46&products_id=403 mais sans la section "booster". Sinon j'ai longtemps bossé avec un Dangerous 2-Bus qui était dans l'un des studios où je travaillais.
Concernant la mise en place des balances, le fait d'utiliser un sommateur fait que lorsque je monte le fader d'un élément, il trouve plus facilement sa place dans le mix. C'est très abstrait et pas facile à expliquer mais cette sensation se manifeste essentiellement dans deux cas.
ITB, quand je cherche à mettre un élément très fort dans un mix, j'ai très vite l'impression que le reste de l'instrumentation se retrouve comme "écrasé" derrière, avec moins de pêche et de dimension. Même chose, quand je cherche à placer un élément en arrière plan, j'ai très vite l'impression qu'il se trouve perdu dans la masse et perd du coup en définition. Avec un sommateur (de même qu'en mixant directement sur une console analog), placer un son fort n'impacte pas la sensation de dimension/pêche etc du reste. De même, on peut placer un élément jouant très faiblement dans le mix sans pour autant qu'il se retrouve "noyé". C'est cette plus grande marge de manœuvre qui facilite grandement les choses car plus obligé d'employer des tours de passe-passe pour compenser dans un cas ou dans l'autre.
C'est exactement ce qui fait que tester un sommateur en "éclatant" les pistes d'un mix fini dessus ne donne absolument aucune information sur ce qu'apporte réellement un sommateur analogique. Il faut mixer dedans pour s'en rendre compte.
Évidemment, c'est mon ressenti et je ne sais pas s'il sera très clair pour quelqu'un d'autre n'ayant pas testé la chose... Pas évident de décrire ce genre de choses.
Dans tous les cas, ce qui est certain, c'est qu'employer un sommateur en tant qu'outil de coloration est une perte de temps et d'argent. Certes, rien d'analogique n'est totalement "neutre" mais cette coloration est de l'ordre du très subtil pour un sommateur de qualité et ce n'est pas ça qui va altérer la perception du mix. L'impact sur les balances, lui, est par contre non négligeable.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

moustick

J'avoue que j'ai du mal à saisir la chose, il faudrait effectivement que je puisse le tester ! Pour ce qui est de ton lien, je vais étudier ça très attentivement !
Merci bien de ton retour sur ta pratique de ces "boi-boites" !

Judochat

C'est vrai que le sommateur à l'air de rendre l'intégration de hardware beaucoup plus aisée

offenbach

J'aimerai bien trouver un protocole expérimental qui permette de mettre scientifiquement en évidence ce que tu dis globule_655.
Ton affaire moustique me donne presque envie de développer un bon projet de sommateur actif DIY de qualité, une genre de Midnight SumBox

Site officiel et boutique en ligne du Studio Delta Sigma https://www.studiodeltasigma.com

moustick

Mais bon entre ta console, ton studio à faire, et ton boulot tu vas trouver ou le temps ?
[ Dernière édition du message le 17/12/2015 à 19:47:45 ]

Anonyme



moustick

C'est vrai que le sommateur à l'air de rendre l'intégration de hardware beaucoup plus aisée
Bah si il ne s'agit que de traiter une piste de ci de la avec du hardware, la gestion en effet externe par le daw fonctionne tout aussi bien ... L'important c'est de réduire au maximum le nombre de conversions .. Enfin c'est mon avis .

laurend


MaximalSound.com
Le mastering algorithmique en ligne depuis 2010
Démo SoundCloud
Sound On Sound Shootout
Crédits YouTube

moustick


De toute façon peu importe la méthode !

Judochat

Concernant la mise en place des balances, le fait d'utiliser un sommateur fait que lorsque je monte le fader d'un élément, il trouve plus facilement sa place dans le mix.
Tu parles du fader de la STAN car par exemple le Dangerous 2Bus n'as pas de controle de niveau pour chaque piste.
Merci

offenbach

Ahh bah alors la, si tu te mets sur un projet comme ça, offenbach , je te suis !!!
Mais bon entre ta console, ton studio à faire, et ton boulot tu vas trouver ou le temps ?
Bah tu sais... faire un "petit projet" sur la sommation c'est un bon préliminaire pour faire ma console

et puis c'est pas si compliqué que ça ! et puis surtout je l'ai déjà construit dans ma précédente console !
Ca me fera du bien de réfléchir un peu à tout ça....
OK ? on se lance là dedans ???






Site officiel et boutique en ligne du Studio Delta Sigma https://www.studiodeltasigma.com

moustick

OK ? on se lance là dedans ???
On se lance !!!




J'attends déjà avec impatience que tu nous donne le lien vers ta nouvelle création !
@Judochat
Je pense franchement que oui, Globule doit à mon sens, mixer dans la stan tout en renvoyant les sous groupes ou les pistes (ça dépendra surement du nombres de pistes) dans le sommateur !
[ Dernière édition du message le 18/12/2015 à 11:51:17 ]
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