Le pub de Nyquist Shannon et leurs copains
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Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
Sujet de la discussion Posté le 24/11/2010 à 23:01:55Le pub de Nyquist Shannon et leurs copains
Pour poursuivre ici des discussions qui seraient hors-sujet dans d'autres threads...
Donc questions et tests divers autours des convertisseurs anologique / numérique et dans l'autre sens, fréquences d'échantillonnage, repliement, technologies de fabrication, etc...
Donc questions et tests divers autours des convertisseurs anologique / numérique et dans l'autre sens, fréquences d'échantillonnage, repliement, technologies de fabrication, etc...
[ Dernière édition du message le 24/11/2010 à 23:06:31 ]
Zerosquare
4852
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 14 ans
111 Posté le 01/05/2011 à 16:50:35
Oui, ce serait plus clair. Mais les "matheux" utilisent le terme "bruit" au sens "tout ce qui n'est pas le signal voulu" (donc les distorsions en font partie, même celles qui sont corrélées au signal utile), alors qu'habituellement ça s'emploie plutôt pour décrire des phénomènes indépendants du signal.
Anonyme
9677
112 Posté le 01/05/2011 à 18:33:43
Oui, c'est une question d'héritage linguistique. En audio, du temps de l'analogique_que_c'était_mieux_avant, on faisait en principe (sinon à la mesure) la distinction entre bruit et distorsion. Le bruit était dépendant du système et indépendant du signal, et il était présent en absence de signal (typiquement bruit thermique des composants, souffle de bande analogique, buzz, etc). Les distorsions étaient dépendantes de la présence de signal et corrélées au signal. A ce titre, elle étaient prévisibles pour une machine donnée.
Avec le numérique, la distinction est plus floue, le bruit de quantification est, comme la distorsion, présent seulement en présence du signal, et sa valeur dépend du signal. Il s'apparente donc théoriquement à une distorsion. Sauf que la valeur instantanée est chaotique du fait qu'elle n'est pas proportionné du tout à une valeur analogique du signal. Deux modulations strictement identiques par ailleurs, mais dont les numérisations seraient faites à des niveaux différents de 0,1dB donneraient des bruits de quantification totalement différents en niveau instantané. Et la on est dans une situation très différente de l'analogique.
JM
Avec le numérique, la distinction est plus floue, le bruit de quantification est, comme la distorsion, présent seulement en présence du signal, et sa valeur dépend du signal. Il s'apparente donc théoriquement à une distorsion. Sauf que la valeur instantanée est chaotique du fait qu'elle n'est pas proportionné du tout à une valeur analogique du signal. Deux modulations strictement identiques par ailleurs, mais dont les numérisations seraient faites à des niveaux différents de 0,1dB donneraient des bruits de quantification totalement différents en niveau instantané. Et la on est dans une situation très différente de l'analogique.
JM
Anonyme
9677
113 Posté le 01/05/2011 à 18:36:49
Alors oui, je crois qu'on devrait parler de distorsion de quantification. Je ne suis pas certain qu'on arrive à faire changer les choses à nous deux
JM
JM
Danguit
3348
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 18 ans
114 Posté le 01/05/2011 à 18:54:12
Citation :
Peut-être, mais lorsque l'on calcule l'auto-corrélation du signal d'erreur on constate, sauf erreur de ma part, qu'il a bien les caractéristiques d'un bruit (idem en regardant le spectre et en l'écoutant).Alors oui, je crois qu'on devrait parler de distorsion de quantification
Anonyme
9677
115 Posté le 01/05/2011 à 19:29:49
C'est pour ça que ça s'est appelé bruit. Ce truc a le cul entre deux chaises. En l'écoutant, c'est bien un bruit. C'est ce qui me fait dire qu'il est musicalement décorrélé du signal, même si mathématiquement c'est faux.
JM
JM
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
116 Posté le 01/05/2011 à 19:50:47
Citation :
Peut-être, mais lorsque l'on calcule l'auto-corrélation du signal d'erreur on constate, sauf erreur de ma part, qu'il a bien les caractéristiques d'un bruit
Ça se calcule comment l'auto-corrélation ?
Citation :
(idem en regardant le spectre et en l'écoutant)
Qu'est-ce qui dans son spectre lui donne les caractéristiques d'un bruit ?
Et à l'écoute, vous parlez bien de l'espèce de "laser star wars" que Franco met en évidence dans son tutoriel ? Si oui, qu'est-ce que à l'écoute fait dire que c'est un bruit ? (intuitivement j'aurais plutôt rangé côté distorsion rude ou numérique, que côté souffle ou craquement... )
Danguit
3348
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 18 ans
117 Posté le 01/05/2011 à 20:23:44
Citation :
Un petit coup de Scilab (ou autre, Matlab, Excel, ...) par exemple.Ça se calcule comment l'auto-corrélation ?
Et comme il me semble que l'auto-corrélation (en temporel) correspond au spectre de puissance (en fréquence)...
Citation :
Grosso modo , un spectre plat ou évoluant de façon douce, sans fréquence sortant du lot.Qu'est-ce qui dans son spectre lui donne les caractéristiques d'un bruit ?
En temporel, un pic à t=0 (et période de répétition) et rien ou presque ailleurs.
Citation :
Un souffle type coquillage (la mer) ou inter-stations FM.qu'est-ce que à l'écoute fait dire que c'est un bruit ?
Remarque qui ne vaut peut-être pas grand chose :
Quand on parle de signal et de « bruit », on peut faire des distinctions dans les parasites qui constituent le bruit, par exemple (non exhaustif) :
* Aléatoires (bruit thermique)
* Déterministes
+ Non-corrélés (séquence pseudo aléatoire, résidus de signaux numériques de fonctions autres que celles liées au signal, etc.)
+ Corrélés
- Linéaires ou linéarisables (distorsion harmonique, etc.)
- Non- linéaires (produits d’intermodulation, etc.)
Dans toutes ces catégories on peut trouver des signaux qui ont des caractéristiques de bruit, et il me semble que le bruit de quantification fait partie de la dernière catégorie.
EDIT :
Citation :
Désolé mais je n'ai pas regardé la vidéo donc je ne parlais que de ce que j'ai fait avec Scilab. Et à l'écoute, vous parlez bien de l'espèce de "laser star wars" que Franco met en évidence dans son tutoriel ? Si oui,
EDIT2 : je viens de regarder.
Il faut préciser que la caractéristique de bruit n'existe que pour des niveaux élevés (de l'ordre de 12 ou 13 bits pour un signal 0dBfs et j'ai fait les tests avec 16 bits).
Pour des bas niveaux (ou des résolutions très faibles), il apparaît des fréquences diverses et variées, fonctions du signal et du niveau, et qui donnent ces effets "laser" que le dithering a pour fonction de masquer.
[ Dernière édition du message le 01/05/2011 à 21:32:30 ]
lucasd'airy
555
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 21 ans
118 Posté le 01/05/2011 à 20:34:50
x
Hors sujet :A DrPouet : bien reçu, chef : visionnage auquel vous m'''invitiez fortement'', fait. Le CD vit peut-être ses derniers jours. Atentamente,
Anonyme
10074
119 Posté le 02/05/2011 à 09:38:02
Pour le BDQ, pourrait-on résumer de la sorte?:
- il n'est pas corrélé au signal en terme de niveau, dès lors qu'on dépasse un certain rapport entre les deux, ce qui en fait un bruit
- il est dépendant du signal de départ, donc correlé à ce dernier en terme de présence et de valeur ce qui en fait une distorsion
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
120 Posté le 02/05/2011 à 10:40:01
Citation :
Grosso modo
Je ne suis pas gros. Juste enveloppé.
Sinon merci pour les explications.
Citation :
Pour des bas niveaux (ou des résolutions très faibles), il apparaît des fréquences diverses et variées, fonctions du signal et du niveau, et qui donnent ces effets "laser" que le dithering a pour fonction de masquer.
Oui mais justement, le dither est surtout utile pour les petits signaux.
En l'occurrence, le "laser" me semble "assez corrélé" non ?
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