Sujet Quelle est la différence entre le jazz et la musique contemporaine.
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Ça c'est kloug
... puisque de toute façon, il suffit de faire n'importe quoi.
Neya_
Citation : J'avais juste promis à un apéro AF de faire ce thread.
C'était même son épreuve finale pour devenir Modo Harmonica. Merci à vous, vous venez de propulser Kloug en haut de l'échelle sociale.
Ça c'est kloug
Bon on peut le mettre au Pub des Gentlemen je crois.
Anonyme
P.S. N'empêche que ce thread aurait été à mon avis très pertinant pour des discussions libres et enrichissantes...
Marie...
molecule
Au début je pensais que ce thread était une blague (voir post 6) pour se moquer des incultivés qui peuplent ce forum mais apparemment non, on a à faire à un vrai spécimen qui comme souvent parle sans savoir et généralise des expériences personnelles totalement inintéressantes ...
Kloug, tu as surement vécu un moment (Uzeste ?) où les musiciens étaient dans un état particulier qui a fait que tu n'as pas compris ce qu'ils fesaient. Pareil pour la musique contemporaine, il faut aborder le concept et la théorie qui entoure une pièce avant d'en comprendre le sens et l'apprécier. C'est peut-être ça d'ailleurs le point commun entre ces deux univers ...
D'ici à ouvrir un thread pour crier au monde entier ce que tu penses (tiens tu parlerais de toi alors ?), je trouve ça vraiment déplacé vu que le débat est totalement stérile et condamné d'avance. Tu aurais peut-être mieux fait de dire "j'aime pas le jazz et la musique contemporaine", ça aurait été plus direct.
Tout mouvement artistique a ses codes, ses régles, ses habitudes (même le free !) ; et ce n'est pas parce que tu ne les comprend pas (ou que tu ne veux pas prendre le temps de la comprendre) qu'il faut les condamner ! L'envie d'apprendre, elle est où bordel ?
Sache que je n'ai rien contre toi, d'ailleur j'écoute "Terre Aride" en ce moment et je contaste que tu as un certains sens artistique et cette attitude fermée m'étonne ...
Allez, sans rancune
KoalaMan
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
Head Minerve
Citation : Pareil pour la musique contemporaine, il faut aborder le concept et la théorie qui entoure une pièce avant d'en comprendre le sens et l'apprécier
Pas d'accord avec ça.
On peut tout à fait apprécier une musique sans en comprendre ni avoir exploré d'une once son contenu, son but, sa finalité, sa structure etc...
C'est comme ça que beaucoup de gens aiment la musique populaire sans comprendre le comment ni le pourquoi.
Pour le contemporain et le jazz, je vois pas pourquoi ce serait différent.
D'ailleurs je comprends le fond de cette musique, et je vois si j'apprécie ou pas, après comprendre la théorie ne me ferait pas spécialement plus apprécier, en tout cas ce n'est pas gagné d'avance.
Sinon, Kloug, t'es décidément le plus provocateur non modéré que j'ai vusur ce site.
Ça c'est kloug
Citation : Kloug, tu as surement vécu un moment (Uzeste ?) où les musiciens étaient dans un état particulier qui a fait que tu n'as pas compris ce qu'ils fesaient.
Uzeste possède (ou possèdaient) des ateliers où les artistes exposaient leurs visions de l'improvisation. J'ai bien peur d'avoir très bien compris leur messageÇa a d'ailleurs été une révélation très forte pour moi. Je ne savais pas qu'on avait le droit de faire tout ça.
Citation : D'ici à ouvrir un thread pour crier au monde entier ce que tu penses (tiens tu parlerais de toi alors ?), je trouve ça vraiment déplacé vu que le débat est totalement stérile et condamné d'avance. Tu aurais peut-être mieux fait de dire "j'aime pas le jazz et la musique contemporaine", ça aurait été plus direct
Ben en fait, j'adore le jazz, je l'enseigne aussi. Quand on au comptemporain, ça fait partie des musiques qui m'intriguent pour mon plus grand plaisir.Le sujet du thread, on te l'a dit, c'était un joke.
Citation : Tout mouvement artistique a ses codes, ses régles, ses habitudes (même le free !)
Comment te dire... En fait non.La liberté existe aussi. Et certains artistes (des individus pas des mouvements) l'exploitent. On peut exploser les carquants, c'est dur, c'est un exercice perpétuel et délicat. Faire du "n'importe quoi" est une chose difficile quand on a reçu un enseignement musical car on a tendance à se réfugier dans les connaissances, les acquis. Mais on a le droit, et ce n'est pas pour autyant que ce ne sera pas de la musique.
Citation : ; et ce n'est pas parce que tu ne les comprend pas (ou que tu ne veux pas prendre le temps de la comprendre) qu'il faut les condamner ! L'envie d'apprendre, elle est où bordel ?
Surtout provoc là, non ?
Hors sujet : merci pour ton écoute
KoalaMan
Ceci dit, je rejoins Marie quand elle dit que le sujet est tout de même drôlement intéressant. De ma maigre expérience de classiqueux passé à l'ennemi, les deux mouvements se rejoignent de plus en plus, j'en veux pour preuve le festival de Vandoeuvre-lès-Nancy dont on ne saurait dire s'il est jazz ou contemporain.
Quand à Uzeste, j'y suis allé l'année passée, et, dans l'ensemble, je trouve que c'est assez sectaire et que les propos de Lubat (excellentissime musicien et clown au demeurant-demeuré-dans-la-demeure-des-morts => Lubat staïle), les propos de Lubat, donc, ont souvent comme base l'opposition à un système classique qui n'a plus vraiment cours. Il me fait un peu penser à Arlette Laguiller, quelque part, à n'exister que par une opposition à quelquechose qui n'existe plus !
Citation : Tout mouvement artistique a ses codes, ses régles, ses habitudes (même le free !)
Définir l'absence de règle conduit forcément à définir la règle "il n'y a pas de règle"
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
Ça c'est kloug
Citation : Définir l'absence de règle conduit forcément à définir la règle "il n'y a pas de règle"
C'est tout à fait vrai.
Mais déjà, pour appliquer cette règle, c'est balèse.
Quand tu pars pour sortir des sentiers habituels, le premier réflèxe c'est la dissonance, mais voilà : c'est un déjà un principe. Et le "faux" n'est pas forcément l'aboutissement du "n'importe quoi"
En guitare, tu vas chercher à éviter certains doigtés ou fuir les gammes d'arpèges ou les modes. Mais c'est de nouveau un principe.
Il faut être dans un état super-zen pour arriver à faire le vide dans sa tête et jouer du vrai "n'importe quoi" alors, on a la suprise d'obtenir parfois des résultats troublants.
Citation : Quand à Uzeste, j'y suis allé l'année passée, et, dans l'ensemble, je trouve que c'est assez sectaire et que les propos de Lubat (excellentissime musicien et clown au demeurant-demeuré-dans-la-demeure-des-morts => Lubat staïle), les propos de Lubat, donc, ont souvent comme base l'opposition à un système classique qui n'a plus vraiment cours. Il me fait un peu penser à Arlette Laguiller, quelque part, à n'exister que par une opposition à quelquechose qui n'existe plus !
Mouais, c'est l'envers d'Uzeste ça.Mais il y a une approche jazzistique passionnante aussi.
Je me souviens du batteur de "la Compagnie des Musiques à Ouïr" qui expliquait son passif musical (études et travail perso) et qui après avoir travaillé son instrument bien comme il faut, a entendu un jour les Clash à la radio, et s'est dit : "on a le droit de faire ça ?"
D'ailleurs, sur scène on le voyait parfois prendre un trombone à coulisse alors qu'il ne savait pas encore en jouer
KoalaMan
Après, c'est clair que ça permet de "dédramatiser" le jazz moderne et ça sert plus de manifeste que de lieu de création absolu.
Mais bon, le sujet n'est pas "pour ou contre Uzeste", mais bien à propos de la différence jazz/contemporaine, ne nous éloignons pas trop !
Je crois que l'élément principal qui nous permet de dire qu'il y a un réel rapprochement entre le jazz et la musique contemporaine, c'est l'utilisation de partoche : je ne connais pas de jazzman "moderne" qui ne sache lire très bien une partition, et à l'inverse, la plupart des contemporains se libérent de la partition pour inclure des parties d'improvisation dans le morceau.
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
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