Ambient Music, mondes imaginaires et voix de l'éther
- 1 094 réponses
- 105 participants
- 77 063 vues
- 114 followers
anton.
Musique sans rythme ni voix se perdant dans l'immensité du vide et du temps tel est la définition de cette musique dont on parle si peu.
Faites part de vos albums, moi je vous suggère Elivium, le dernier sorti: http://www.myspace.com/eluviumtaken
Passez écouter c'est super agréable c'est mon album de nuit personellement, moitié abstrait moitié mélodieux.
Si quelques uns d'entre vous composent également de ce coté là je serais aussi curieux d'écouter pour voir, j'aimerais bien m'y mettre je l'avoue donc si on peut s'échanger des idées à travers le thread ça pourrait etre positif.
A coté de ça je suis en train de créer une sorte de playlist idéale pour bien s'endormir ou pour les ambiances nocturnes donc ça pourrait sans doute m'aider un peu. Voilà n'hésitez pas, moi je vais me coucher...
http://www.urb.com/uploads/reviews/cd_reviews/Eluvium_Copia_Temporary_Residence.jpg
Elivium - Copia (2007)
Plateau of mirrors Mon blog musique et création.
Anonyme
Gianni> j'ai en réalité très peu de bouquins sur le sujet. Celui que j'ai mentionné plus haut est très accessible tu verras, sans quoi moi-même ne m'y serait pas mis. Il y a un peu de technique mais c'est surtout des articles bourrés d'idées et de pistes de réflexion.
Deux autres des ses livres sont plus pointus mais tout aussi intéressants:
- "Sémantique Musicale" et "Traité de musicologie comparé".
Si le "Traité de musicologie comparé" compare les systèmes musicaux et les tempréraments grecs, chinois et indiens, "Sémantique Musicale" est plus axé sur le rapport cerveaux/son,gamme, intervals.
Voici le résumé trouvé sur Wiki
Citation :
Sémantique musicale. Essai de psychophysiologie auditive est un essai d'Alain Daniélou paru en 1967. Ce dernier se proposait de mettre à profit les avancées récentes de la cybernétique et sa connaissance des musiques orientales pour expliquer les mécanismes de perception de la musique par le cerveau humain. L'idée était d'avancer un cadre général d'explication à la signification des intervalles musicaux. L'ouvrage pose incidemment les bases d'une remise en cause fondamentale de la gamme tempérée.
Principaux développements [modifier]
Dans un parallèle qui doit beaucoup à la cybernétique, Daniélou schématise le cerveau humain en le comparant à un circuit électronique qui utiliserait trois systèmes de numération: binaire, ternaire et quinaire. De fait, tous les intervalles reconnaissables à l'oreille correspondent, selon l'auteur, à des rapports de fréquence qui s'écrivent comme produit ou quotient des nombres 2, 3 et 5. A contrario, l'oreille ne reconnaît pas un intervalle qui ferait intervenir le facteur 7 ou tout autre nombre premier supérieur.
Par ce procédé, on fait apparaître bien plus d'intervalles que dans les gammes occidentales. En revanche, fait valoir Daniélou, ces intervalles sont connus dans la musique indienne, et les bons musiciens occidentaux les jouent naturellement, si leur instrument le permet. Et pour valider le cadre théorique de son analyse, il montre que la classification traditionnelle indienne du contenu expressif des intervalles recoupe parfaitement une classification selon la prédominance et la place des facteurs 2, 3 ou 5 dans le rapport de fréquences.
Cela soulève un problème: les intervalles de la musique indienne sont subtils et naturels, quand ceux de la musique occidentale sont grossiers et artificiels. Selon Daniélou, l'auditeur de musique occidentale est sans cesse obligé de corriger les sons approximatifs qu'il entend, alors que la musique indienne est immédiatement intelligible. Le livre invite donc à revoir la manière occidentale de composer, jouer et enseigner la musique.
Sinon il y a le livre du neurologue Oliver Sacks sorti au début de l'année je crois. je ne l'ai pas encore acheté car j'attends qu'il sorte en poche.
logos
Hello
Pendant que l'on y est , n'hésitez pas à jeter un oeil sur :
" De la Note au Cerveau " de Daniel levitin. Il s'agit d'expliquer l'influence de la musique sur le comportement . C'est assez passionnant à lire (contrairement à celui d'Oliver Sachs) .
Daniel Levitin est un ancien producteur de Stevie Wonder et d'Eric Clapton qui enseigne aujourd'hui les neurosciences à l'université MacGill de Montréal.
Extrait de la table des matières :
Pourquoi prenons nous du plaisir à écouter de la musique ?
Comment reconnait on instinctivement l'air d'une chanson ?
Qu'est ce que l'oreille absolue ? Etc etc
Anonyme
Citation :
C'est assez passionnant à lire (contrairement à celui d'Oliver Sachs)
Perso, j'ai adoré la lecture de Musicophilia...
Citation :
ce qui se prétend atmosphérique, nostalgique, relaxant peut ne pas l'être pour d'autres
Oui, tu as bien raison... De la musique ambient peut rendre quelqu'un complètement cinglé alors que son voisin sera quasi en transe... EN MÊME TEMPS, on parle de NOUS, qui apprécions déjà le genre. Généralement, ceux qui écoutent de la musique ambient entrent dans le groupe de ceux qui ont l' "oreille" disposée à apprécier le genre. Avec le temps, les écoutes et les lectures associées à ce genre, on peut avoir renforcé et acquis des réponses physiologiques ou émotionnelles qui rentrent dans le "champ lexical de l'ambient". Dans ce sens, il y a peu de chances pour qu'un morceau ambient soit ressenti comme énervant ou angoissant par quelqu'un qui apprécie l'ambient. Par contre, il y a de fortes chances pour que l'on rencontre, dans la population des personnes qui apprécient l'ambient, des gens qui, dans l'environnement approprié, entrent dans un état de détente profonde, de rêverie spontanée, de sentiment océanique, etc... qui peuvent justement causer, chez certains, ces réminiscences.
Citation :
Que de tels sons provoquent les mêmes sensations chez beaucoup d'auditeurs demeure quand même un mystère
Si ces auditeurs étaient issus d'une population aléatoirement choisie, oui, évidemment. Mais là, nous faisons partie de cette population très soigneusement sélectionnée. Plus on spécialise le critère de choix d'une population, plus on peut s'attendre à trouver des ressemblances dans les effets provenant de causes liées au critère de sélection... C'est dans ce sens que cela me semble compréhensible qu'un même effet puisse se retrouver chez des personnes différentes.
Enfin... Je me comprends, c'est déjà ça...
A bientôt
Xa
[ Dernière édition du message le 18/10/2010 à 13:32:17 ]
anton.
Oui alors concernant le livre de Olivier Sacks j'en ai entendu parler mais les livres dont on parle trop en général je m'en méfie donc je vais laisser Kumo l'acheter et attendre qu'il nous donne un avis
Je crois qu'il a bien marché donc la réédition poche devrait avoir lieu. Sinon je note le livre de Daniélou à côté de celui de Modulations sur l'histoire des musiques électroniques.
Pour le livre de Lévitin j'en ai également entendu parler et j'ai trouvé ça sur un site:
"La musique. Enfant, elle le captivait. Adolescent, elle fut la source de ses premiers élans d'inspiration. Aujourd'hui, elle est son maître à penser. Daniel Levitin a travaillé 10 ans comme ingénieur de son et réalisateur dans la folle industrie du disque. Professeur en psychologie à l'Université McGill, l'homme de 45 ans explore aujourd'hui les méandres de l'esprit en étudiant la façon dont celui-ci perçoit les sons. Sa quête ultime : la mémoire. Lorsqu'on la croit perdue, la musique la retrouve."
C'est pile dans le sujet.
xheinrichs je pense que nous sommes d'accord dans l'ensemble mais je n'ai peut être pas été assez précis. En fait c'est juste quand tu dis "ce pouvoir d'évocation est logique" que je suis moins d'accord. Cela demeure tout de même un peu plus mystérieux lorsqu'on s'attaque à la mémoire qui appartient temporellement au passé (nous n'avons pas tous eu la même vie et les mêmes souvenirs) alors que la musique, ambient en l'occurrence, prétend seulement offrir au présent, à l'instant I, les vertus qu'on lui attribue généralement.
Citation de Muh Nods :
Ce que tu dis m'interpelle beaucoup, puisque j'ai ressenti la même chose lorsque j'ai écouté Boards Of Canada pour la première fois... J'ai vu défiler plusieurs "flashs", remontant à mon adolescence, en particulier quelques moments très particuliers, très précis, que j'avais totalement occultés. Rien de marquant, juste des sorte de polaroïds, de brefs instants, de samples même dirais-je...
Ben moi de mon coté j'ai ressenti exactement la même chose. Pourtant je n'ai pas partagé mon enfance avec ce cher Muh Nods, je ne l'ai pas fréquenté et nous n'avons certainement pas le même age
Plateau of mirrors Mon blog musique et création.
[ Dernière édition du message le 18/10/2010 à 16:32:25 ]
Anonyme
Citation :
j'ai ressenti exactement la même chose. Pourtant je n'ai pas partagé mon enfance avec ce cher Muh Nods, je ne l'ai pas fréquenté et nous n'avons certainement pas le même age
Évidemment. tu n'as pas eu accès à la MÊME mémoire (vu que tu n'as pas vécu sa vie), mais bien au même PROCESSUS. Et je pense que ceux qui ont le même attrait pour la musique ambient on tendance à avoir des effets comparables à son écoute. Je ne dis rien de plus.
En fait, je ne devrais pas dire que c'est logique (car c'est peut-être un peu fort), mais plutôt compréhensible.
Comme tu dis, la musique peut offrir au présent les vertus qu'on lui prête (énervante, calmante, etc...) Si on pose comme hypothèse qu'elle donne des réminiscence pour un public particulier (sensibilisé au départ), on peut dire qu'elle réactualise des souvenirs dans le présent de l'auditeur. Se remémorer, c'est retrouver, dans le présent, des contenus de conscience passés liés aux 5 sens. Pour moi, la mémoire n'appartient pas au passé.
Cette discussion est bigrement intéressante!
A bientôt
Xa
anton.
Citation :
Si on pose comme hypothèse qu'elle donne des réminiscence pour un public particulier (sensibilisé au départ), on peut dire qu'elle réactualise des souvenirs dans le présent de l'auditeur.
C'est un constat que tu fais là. Moi je voudrais savoir COMMENT expliquer ce processus que tu décris et qui nous fait remonter des années en arrière alors même que je n'écoutais pas une telle musique. Et j'ajouterais qu'il s'agit d'une des seules musiques qui me fasse cet effet.
Citation :
Pour moi, la mémoire n'appartient pas au passé.
Ah oui mais là c'est normal qu'on se comprenne pas! Pour moi ça me parait évident, le présent est une valeur abstraite quand on y pense.
Petite vidéo de Vangelis:
Il y'a également le documentaire l'Apocalypse des animaux mais je ne comprends pas qu'on y entende pas les musiques de VangelisPlateau of mirrors Mon blog musique et création.
Anonyme
On ne peut pas EXPLIQUER ce processus sans faire une étude approfondie. Mais on peut COMPRENDRE que cela PEUT fonctionner fréquemment de cette manière chez des sujets qui ne sont liés que par leur attrait pour cette musique. On peut le comprendre en juxtaposant des constats et en concluant sous forme d'hypothèses.
Les constats:
1) Certains aiment la musique ambient, d'autres pas.
2) Chez certains sujets, ceux qui "aiment", l'écoute de la musique ambient, dans certaines conditions, peut induire un état de conscience modifié.
3) Dans les états de conscience modifiée la conscience peut vivre de nombreuses choses inhabituelles, a tout moment. Une de ces choses est l'arrivée d'un souvenir à la conscience, quel qu'il soit.
4) Ceux qui aiment l'ambient l'écoutent, et s'informent ou échangent à son propos.
5) Ceux qui se regroupent pour échanger à propos d'un sujet échangent souvent à propos de la manière dont ils vivent ce sujet.
6) Si à l'écoute de l'ambient, on rencontre l'expérience de réminiscence, que l'on trouve un groupe centré sur ce sujet où on se sent suffisamment à l'aise pour en parler, on en parlera.
7) Dans ce groupe de personnes qui écoutent de l'ambient, il y a de fortes chances pour que d'autres personnes se retrouvent dans cette expérience (pour les raisons 2 et 3).
8) Lorsque deux personnes se rendent compte qu'elles ont vécu chacune des expériences hors du commun, et qu'elles se sentent suffisamment à l'aise, elles échangeront à ce propos.
On peut donc raisonnablement poser l'hypothèse que l'ambient peut favoriser les réminiscences (de 1 à 3). Donc, il est COMPREHENSIBLE que tu aies vécu le même processus que Muh Nods (1 à 3 pour chacun) et que vous en parlez (de 4 à 8).
Le terme "processus" est important: je ne parle pas de CONTENUS. Muh Nods ne t'a pas parlé du soudain souvenir de la glace qu'il léchait tout en regardant sa voisine en train de se toiletter dans sa salle de bains... Et tu ne t'es pas écrié "Oh, mais je me suis souvenu de la même chose, la même glace, la même voisine". Vous avez chacun parlé de flashes liés à l'enfance, pour l'un, et à l'adolescence, pour l'autre. Tu n'as donc pas ressenti la même chose, mais expérimenté le même processus...
Pour ce qui est de l'EXPLICATION, pour aller au-delà de l'hypothèse, cela mériterait bien un mémoire en psychologie transpersonnelle, en ethnologie, en musicologie, etc...
Quant à la mémoire, pour moi, elle n'appartient pas au passé. C'est un processus qui s'active au présent pour "emmagasiner" ou pour "restituer" des contenus mentaux. Ces deux travaux de la mémoire ne peuvent se dérouler que dans un présent. Quant aux contenus mentaux, les souvenirs, ils ne sont pas (toujours pour moi ;) ) de l'ordre du passé. On peut imaginer, conceptuellement, qu'ils se "réfèrent" à un événement survenu dans le passé, mais ces souvenirs restent le résultat d'une réactivation et réinterprétation au présent de certains circuits neuronaux en l'état où ils sont actuellement. C'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle la mémoire peut s'altérer... En se remémorant le passé, on plonge ... dans le présent.
A bientôt
Xa
anton.
Je comprends un peu mieux de cette manière cela dit il reste troublant que ce processus (que tu as peut être étudié?) s'applique à Boards of Canada en particulier car j'ai pu voir que nous ne sommes pas les seuls. Maintenant je laisse au mystère le soin de couver cette symbiose Musique/cerveau plutôt que de la théoriser par la psychologie transpersonnelle
Et je dois dire même si je me répète qu'il est dur de partager tout cela sur un forum. Notre façon d'écouter de la musique et de l'interpréter est strictement personnelle et indescriptible. Il y'a un fossé entre la pensée et la parole. Le passage de la pensée à la parole, du ressenti à l'énoncé est un meurtre quelque part, une démystification vulgaire. C'est pour cela que j'évite les superlatifs concernant les musiques que je présente parfois ici. Faire cela c'est s'attribuer les émotions qui constituent cette musique et la démystifie.
Un exemple pour illustrer cela c'est le musée. Le musée démystifie totalement l'oeuvre d'art dans sa façon de l'aborder. Il n'y a rien d'étonnant à ce que cela ne parle pas à la majorité du public. Le choc entre l'oeuvre et le spectateur est étouffé dès le départ. Les visiteurs sont de simples passagers aux cotés d'oeuvres que les institutions s'approprient et vident de toute substance de façon involontaire et inconsciente.
Vous n'avez qu'a faire un tour chez un petit galeriste qui vend des tableaux d'illustres inconnus. Il se dégage indéniablement quelque chose d'infiniment plus humain et émouvant par le simple fait d'aborder l'œuvre de façon authentique et naturelle.
Plateau of mirrors Mon blog musique et création.
Anonyme
Hors sujet :
Je ne pense pas qu'il ne s'applique qu'à eux. Pour ma part, j'ai le même effet avec Global Communication. Je crois que chacun doit avoir son élément déclencheur, allant d'une musique d'un style et d'un producteur particulier, jusqu'à la vue d'un paysage ou la lecture d'un poème.
Je m'intéresse très fort à cette thématique (en plus large: mystique sauvage, sentiments océaniques, et leur liens avec différentes disciplines) depuis un sacré bail...
C'est vrai que parler de quelque chose de si subjectif, intime est difficile. C'est une sorte de traduction de mouvements interne, faite sans dictionnaire. Et comme le dit l'expression, "Traduttore tradittore" (Le traducteur est un traître). En même temps, c'est particulièrement intéressant de lire des récits d' "expériences intérieures", des collections de trahisons, parce qu'elles pointent toutes vers leur source...
C'est drôle parce qu'on a vraiment des conceptions très différentes... Caractériser les musiques (avec des superlatifs ou non), pour moi, c'est un peu l'opposé que de s'attribuer ces caractéristiques. C'est plus de l'ordre de les sortir de soi, avec tous les avantages que cela comporte (on peut les regarder, les comprendre, les faire se rencontrer avec des caractérisations d'autres personnes, etc...), mais aussi les inconvénients à accepter (le constat d'incomplétude du langage, d'inadéquation inéluctable entre le mot et la chose, d'incommunicabilité de ce qui fait l'intériorité).
Pour l'émotion, elle est, momentanément, dans l'esprit de celui qui crée la musique. Elle est aussi, momentanément, dans l'esprit de celui qui l'écoute. Mais les deux émotions peuvent très bien être très différentes... En tout cas, l'émotion n'est pour moi absolument pas dans la musique. On la crée/subit à l'intérieur de nous en fonction de multiples facteurs, dont l'audition de telle musique (ou de tels accords, de telles sonorités) n'est qu'un des éléments.
Le langage ne démystifie pas l'expérience, précisément parce qu'il passe à côté. Il rate sa cible à chaque fois. La part de mystère reste donc entière. Quant au musée, il ne démystifie pas l'œuvre d'art, parce qu'il passe encore à côté. Une œuvre d'art ne peut être présentée en totalité dans un lieu anonyme, car elle est étroitement liée à l'intériorité du peintre dont personne n'a la clé. Si on avait accès à toute la réalité de la peinture, du peintre et du lien qui les unit, là, ok, il y aurait démystification, et en même temps, perte de l'attrait/intérêt pour cette œuvre (voire pour les autres œuvres). Si le choc entre l'œuvre et le spectateur est étouffé, la raison est à trouver chez le spectateur, dans sa manière d'entrer en contact avec ce qui l'entoure, dans sa manière d'envisager une œuvre d'art et l'utilisation d'un musée. Le musée ne donne que ce que nous venons y chercher. 99% des ont des motivations consommatoires; les 1% restants ont une motivation contemplative. Il y a fort à parier qu'ils vivent la confrontation à une œuvre de manière très différente.
Enfin, tout ça nous dévie du sujet
A bientôt
Xa
[ Dernière édition du message le 23/10/2010 à 15:10:55 ]
anton.
J'ai lu ton message avec intérêt je suis d'accord avec ce que tu dis en partie, un peu moins dans la dernière partie mais ton avis est peut être plus objectif que moi car le mien reste sans doute partial.
Je ne suis pas peintre mais je suis un dessineux, j'ai un ami peintre, je connais quelques peintres et je m'intéresse beaucoup à ce sujet donc mon point de vue est artistique, sans prétention aucune. J'ai peu de théories sur ce sujet car pour moi il ne s'agit que d'expériences et de "ressentis". Ce qui n'est pas dénué de sens non plus.
Je trouve que ton point de vue est intéressant et je pense ouvrir un nouveau sujet parce que c'est vrai que celui qui vient pour poster sa dernière impression sur l'album d'Aphex Twin risque d'être un peu déboussolé...
Par contre ou classer le sujet et quel titre lui donner...
Plateau of mirrors Mon blog musique et création.
[ Dernière édition du message le 23/10/2010 à 18:03:23 ]
- < Liste des sujets
- Charte