Les trésors cachés du rock
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Jules Joffrin
Je ne parle pas de disques de collections, mais des trucs, soit réédités il y a peu, soit complètement oubliés, ...
Voila je commence avec ça, Kevin Ayers, ancien membre de Soft machine, je ne connais que cet album mais c'est assez chouette, bien arrangé, typique seventies
Anonyme
Pas trouvé sur le topic, ou alors j' ai pas bien cherché, en tout cas voilà un groupe culte pour ses fans, mais peut-être inconnu de certains.
Le mieux c' est de jeter une oreille ébouriffée :
The Residents
Statik
safred
"pawn hearts" en passant par "h to he who am only one"
ces titres....
Pov Gabou
Citation :
Can
Avec les deux Neu de Neu!, ca reste ce que je prefere de ce que j'ai pu entendre en rock allemand fin 60/debut 70
position.on.off
Jules Joffrin
Un oscillateur, une batterie, un chant, nous sommes en 1969, et c'est super en avance sur les disque sombres et electro des années 90.
C'est à écouter absolument.
Anonyme
Jules Joffrin
Citation : Dès "Oscillations", le premier morceau du premier album des pommes d'argent, tout est dit : outre ce titre parfaitement choisi, on y entend les modulations d'un étrange instrument, le Siméon, sorte de proto-synthétiseur capable de reproduire simultanément le son de plusieurs instruments ainsi qu'une flopée d'ondes pour le moins étranges : dans les notes de pochette, on y apprend que cet appareil se compose de 9 oscillateurs électroniques et de 86 boutons de contrôle ! ... tandis que Simeon bidouille cet engin, son collègue Danny Taylor s'affaire aux percussions, en total décalage avec ce qui se fait à la même époque : froides, voire martiales et stridentes, elles annoncent avec une bonne décennie d'avance les expériences d'un autre duo de New York, Suicide, ainsi que toute la scène electro des années 80-90. Les textes ne sont pas en reste : répétitifs, surréalistes ou hallucinés, ils sont plus déclamés que chantés par nos deux protagonistes. D'un ensemble apparemment monocorde et répétitif se détachent quelques perles comme "Lovefingers", "Programm", "Dust" ou "Dancing Gods" qui fait subir aux danses navajos de bien étranges mutations électroniques !
Evidemment, le premier album se vendit mal, pratiquement plus mal encore que les disques de son collègue du Max Kansas' City, le Velvet Underground. Il faut dire que les Silver Apples n'avaient rien d'un groupe "Flower-Power" ! Malgré tout, leur maison de disques (Kapp), qui n'avait peur de rien, leur fait graver un second album en 1969 : "Contact", précédé de l'excellent single "Confusion / You and I", qui ne se classe évidemment pas dans les charts (mais qui aurait pu le faire en ... 1979, ou en 1989 !). "Contact" est peut être encore meilleur que l'éponyme premier album : fort d'une intensité quasi-paranoïaque, douloureuse et obsessionnelle, cet album aligne quelques "lovesongs" à l'étrangeté inédite, comme "You're Not Foolin' Me" (écrite par la petite amie de Simeon) qui utilise en continu la sonnerie d'un téléphone pour illustrer l'aspect obsédant de la passion amoureuse. "A Pox On You" et "Gypsy Love", sur le même thème, valent également une écoute attentive, tandis que l'on peut entendre Simeon jouer du banjo sur le sombre "Confusion". L'album se termine sur le caustique "Fantasies", qui vient clore légèrement et avec humour un disque par ailleurs dominé par les tonalités sombres. Evidemment, "Contact" ne se vendit pas plus que son prédécesseur et les pommes d'argent finirent par raccrocher. Puis, s'étant rendu compte de leur influence, le groupe réapparut mystérieusement en 1996 avec un album plutôt décevant. Cet excellent CD propose la réédition en un seul disque des deux premiers albums du groupe. Il va sans dire que c'est donc un CD aussi passionnant qu'indispensable à toute bonne discothèque !
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