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analomane
Un peu surcoté - un sampleur moyen sauvé par la section de FX - son plat et ennuyant
Publié le 23/11/24 à 11:07On ne présente plus l'ASR10, le soi-disant fleuron d'Ensoniq…
Back in the Dayz, on disait que c'était carrément le sampler à absolument avoir... et certains continuent de le répéter comme un Mantra. Alors oui -c’est vrai- il y a 25 ans j’ai fait exactement comme tout le monde à Paris : j'ai suivi le troupeau et j'ai acheté mon ASR Clavier d'occase à Manu de LFO à Pigalle. C'était 1800 euros. Très cher pour moi à l'époque mais après tout, valeur sûre ou pas ? parce que "tout le monde" dans le milieu en parlait comme le "must have", l'incontournable sampler qui tue, la machine à hit... Sampler bien réputé, il était présenté sans cesse comme la pierre angulaire du son des Neptunes, des...…
Back in the Dayz, on disait que c'était carrément le sampler à absolument avoir... et certains continuent de le répéter comme un Mantra. Alors oui -c’est vrai- il y a 25 ans j’ai fait exactement comme tout le monde à Paris : j'ai suivi le troupeau et j'ai acheté mon ASR Clavier d'occase à Manu de LFO à Pigalle. C'était 1800 euros. Très cher pour moi à l'époque mais après tout, valeur sûre ou pas ? parce que "tout le monde" dans le milieu en parlait comme le "must have", l'incontournable sampler qui tue, la machine à hit... Sampler bien réputé, il était présenté sans cesse comme la pierre angulaire du son des Neptunes, des...…
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On ne présente plus l'ASR10, le soi-disant fleuron d'Ensoniq…
Back in the Dayz, on disait que c'était carrément le sampler à absolument avoir... et certains continuent de le répéter comme un Mantra. Alors oui -c’est vrai- il y a 25 ans j’ai fait exactement comme tout le monde à Paris : j'ai suivi le troupeau et j'ai acheté mon ASR Clavier d'occase à Manu de LFO à Pigalle. C'était 1800 euros. Très cher pour moi à l'époque mais après tout, valeur sûre ou pas ? parce que "tout le monde" dans le milieu en parlait comme le "must have", l'incontournable sampler qui tue, la machine à hit... Sampler bien réputé, il était présenté sans cesse comme la pierre angulaire du son des Neptunes, des Daft, des stars du Hip hop, de Pharel etc...
Et si j'avais déjà un K2000R, j’avais envie d’évoluer vers un truc plus punchy et j’ai hésité avec la SP1200 (qu'on m'avait prêté quelques jours et j'avais bien senti qu'il se passait quelque chose avec cette grosse boite à beat bizarroïde). Mais le bon sens m'a poussé à choisir 16 mo et la stéréo plutôt que 10 secondes de 12 bits. Si j’avais su… Que de regrets !!! il vaudrait mieux toujours suivre son instinct et ne pas faire des choix de raison qu’on regrette toujours… amèrement.
C'est vrai que remis dans le contexte des années 90, l’ASR reste un appareil attractif sympa et intéressant (je ne dirai jamais le contraire). Gear de moyenne gamme, il avait beaucoup de qualités pour son prix de vente neuf en boutique d'un peu plus de 3000$ : il embarque jusqu’à16 mo, 8 sorties directes, 31 de polyphonie, des entrées sampling analog et digital et surtout la section d'effets 24bits que les gens décrivaient comme le meilleur FX de la planète. En outre l’ASR permet de coffrer des layers dans tout les sens – de faire du transwaves avec les samples comme unité transwave : c’est une usine à gaz, une vraie petite station de travail…
Vous l'aurez donc compris, on nageait à l'époque en plein dans la culture du "home studio" et dans cet amateurisme balbutiant, l'ASR était à nos yeux déjà quelque chose de sérieux… Aujourd’hui ça peut faire rire mais il faut se rappeler qu’hier était vraiment un autre monde, ou la Terre était ronde et l’information était blonde et ne circulait pas aussi vite que maintenant : on connaissait les machines uniquement par le bouche à oreille et finalement on ne connaissait pas grand-chose.
Pour continuer à bien me conformer comme tout le monde, j’ai acheté quelques mois après le S950 pour avoir le combo. J’étais soi-disant bien. Et c’était pas si mal c’est vrai. On aura fait quelques dizaines de tracks avec tout ça, et quelques chouettes maxis avant d’être balayé par la crise du téléchargement en 2005… mais c’est une autre histoire.
J’aurai pu revendre tout ca pour une poignée de dollars – vers 2008 – mais les prix étaient tellement sinistrés que ca ne valait même plus le coup et même si j’avais arrêté de produire de la musique, je m’étais dit : un jour peut-être... et L’ASR est resté à mes cotés 20 ans de plus. Il est définitivement parti il y a 15 jours…. Et franchement BON VENT !
Autant vous dire que j’ai eu le temps de l’investir et le coup de la fame ne marche plus sur moi ; je constate d’ailleurs que le nombre de PA est très élevé, gros turn-over qui montre quand même que ce n'est plus considéré comme un "keeper" pour de nombreux producteurs.
Je ne veux pas tailler pour tailler mais je crois qu’à un moment donné, faut un peu arrêter les frais avec le côté légendaire de ce clavier. Sur Facebook, je tombe assez régulièrement sur des posts du type « the better sampler of the Universe ». Je ne m’attends pas à ce que vous soyez d’accord avec moi et je ne risque pas de me faire des amis sur ce sujet, mais un peu de nuance et de recul serait la bienvenue. Au delà de la nostalgie, que reste-t-il vraiment de l'ASR10 ? Car si on ouvre ses oreilles et qu’on regarde les choses de près, un ASR10 ce n’est quand même pas tant la teuf :
-Techniquement : en termes de réalisation c’est un des pires sampleurs, assez mal realisé avec sa coque over comprimé et son alimentation grille-pain qui lui a valu d’être reconnu le meilleur keyboard pour faire cuire un œuf sur la coque. Au bout de trente minutes, il est déjà quasi brûlant. La conception est tellement géniale que malgré ce gros souci de dissipation, il n’y a même pas un ventilo…. Si on ajoute à cela les récurrents problèmes de display, la fragilité des boutons de front panel, les modwheel qui collapse... Essayez d’accéder au front par vous-même et on en reparle.
- Le son ? Soi-disant le gros son US bien rond bien chaud typique d’Ensoniq? Je pense que cette réputation vient du Mirage et des premiers hybrides ESQ1 SQ 80 qui ont été des best-seller d’Ensoniq et qui sonnaient bien grave pour du 8 bits. Mais si on regarde la copie technique 13 ans plus tard, rien de bien excitant dans un asr10 : du 16 bit standard multiplexé, avec path numérique, filtre numérique et niveau converto c’est un pauvre Philips TDA1541A – un classique des platines CD low-cost… Pas étonnant qu’en comparaison, même le Mirage du haut de ses 8 bits l’explose littéralement. A dire aussi que l’ASR n’est même pas stéréo natif.
- Le fameux boost ? Encore une blague. Certains parlent même du « boost magique de l’ASR » et ont acheté ce sampler pour ça. Quand on sait ce que c’est franchement la loose… En fait, le boost est juste un atténuateur. Boost off diminue le niveau de sortie de -12db. Boost on rétablit le niveau nominal normal. source : Ensoniq service Manuel (voir l'image en bas).
- L’os et l’ergonomie : alors oui on finit par s’habituer mais c’est mal branlé. Tout est tordu. C’est du Ensoniq classique. L’ergonomie centré utilisateur n’était pas dans les prérogatives de Bob Yannes
- Le séquenceur : anecdotique pour ne pas dire poliment simple curiosité comme la variole.
- FX : ah ben voila quand même un point fort, pour un effet embarqué 24 bits, ça sonne quand même pas mal. Ça permet de cacher toute la misère à grand coup de Phaser DDL37… et le resampling reste une bonne idée.
En conclusion, l'ASR10 est un gros bouzin fatigué, mal fagoté, dont on se demande à chaque allumage si il va tenir le choc...Sonorité lissé et clean typiquement 16bits - c'est extrêmement cher pour ce que c'est car over-surcoté par une fame post années 90. Tout ce qui a été touché par Thomas Banglater est frappé par cette malédiction
Une fois qu'on prend du recul avec cette machine, on a simplement envie de la revendre.Pourtant n'importe quel bon EMU - même les derniers - même le S1000 a un son plus intéressant en terme d'alias, de depitch et d'épaisseur.
Au bilan tout est relatif et question de point de vue. A l'époque des sound blaster, il est vrai que l'ASR semblait vraiment bien percutant... 30 ans plus tard dans des configs blindés de Burl, d'Apogee et de vrais sampleurs professionnels (EII, EIII, Fairlight , NED ... ), il ne ressemble plus à rien.
D’ailleurs après avoir passé une soirée à faire tourner un Emulator 3 en test, j'avais voulu faire une petite comparaison avec mon ASR.... je m'en suis jamais remis !
Back in the Dayz, on disait que c'était carrément le sampler à absolument avoir... et certains continuent de le répéter comme un Mantra. Alors oui -c’est vrai- il y a 25 ans j’ai fait exactement comme tout le monde à Paris : j'ai suivi le troupeau et j'ai acheté mon ASR Clavier d'occase à Manu de LFO à Pigalle. C'était 1800 euros. Très cher pour moi à l'époque mais après tout, valeur sûre ou pas ? parce que "tout le monde" dans le milieu en parlait comme le "must have", l'incontournable sampler qui tue, la machine à hit... Sampler bien réputé, il était présenté sans cesse comme la pierre angulaire du son des Neptunes, des Daft, des stars du Hip hop, de Pharel etc...
Et si j'avais déjà un K2000R, j’avais envie d’évoluer vers un truc plus punchy et j’ai hésité avec la SP1200 (qu'on m'avait prêté quelques jours et j'avais bien senti qu'il se passait quelque chose avec cette grosse boite à beat bizarroïde). Mais le bon sens m'a poussé à choisir 16 mo et la stéréo plutôt que 10 secondes de 12 bits. Si j’avais su… Que de regrets !!! il vaudrait mieux toujours suivre son instinct et ne pas faire des choix de raison qu’on regrette toujours… amèrement.
C'est vrai que remis dans le contexte des années 90, l’ASR reste un appareil attractif sympa et intéressant (je ne dirai jamais le contraire). Gear de moyenne gamme, il avait beaucoup de qualités pour son prix de vente neuf en boutique d'un peu plus de 3000$ : il embarque jusqu’à16 mo, 8 sorties directes, 31 de polyphonie, des entrées sampling analog et digital et surtout la section d'effets 24bits que les gens décrivaient comme le meilleur FX de la planète. En outre l’ASR permet de coffrer des layers dans tout les sens – de faire du transwaves avec les samples comme unité transwave : c’est une usine à gaz, une vraie petite station de travail…
Vous l'aurez donc compris, on nageait à l'époque en plein dans la culture du "home studio" et dans cet amateurisme balbutiant, l'ASR était à nos yeux déjà quelque chose de sérieux… Aujourd’hui ça peut faire rire mais il faut se rappeler qu’hier était vraiment un autre monde, ou la Terre était ronde et l’information était blonde et ne circulait pas aussi vite que maintenant : on connaissait les machines uniquement par le bouche à oreille et finalement on ne connaissait pas grand-chose.
Pour continuer à bien me conformer comme tout le monde, j’ai acheté quelques mois après le S950 pour avoir le combo. J’étais soi-disant bien. Et c’était pas si mal c’est vrai. On aura fait quelques dizaines de tracks avec tout ça, et quelques chouettes maxis avant d’être balayé par la crise du téléchargement en 2005… mais c’est une autre histoire.
J’aurai pu revendre tout ca pour une poignée de dollars – vers 2008 – mais les prix étaient tellement sinistrés que ca ne valait même plus le coup et même si j’avais arrêté de produire de la musique, je m’étais dit : un jour peut-être... et L’ASR est resté à mes cotés 20 ans de plus. Il est définitivement parti il y a 15 jours…. Et franchement BON VENT !
Autant vous dire que j’ai eu le temps de l’investir et le coup de la fame ne marche plus sur moi ; je constate d’ailleurs que le nombre de PA est très élevé, gros turn-over qui montre quand même que ce n'est plus considéré comme un "keeper" pour de nombreux producteurs.
Je ne veux pas tailler pour tailler mais je crois qu’à un moment donné, faut un peu arrêter les frais avec le côté légendaire de ce clavier. Sur Facebook, je tombe assez régulièrement sur des posts du type « the better sampler of the Universe ». Je ne m’attends pas à ce que vous soyez d’accord avec moi et je ne risque pas de me faire des amis sur ce sujet, mais un peu de nuance et de recul serait la bienvenue. Au delà de la nostalgie, que reste-t-il vraiment de l'ASR10 ? Car si on ouvre ses oreilles et qu’on regarde les choses de près, un ASR10 ce n’est quand même pas tant la teuf :
-Techniquement : en termes de réalisation c’est un des pires sampleurs, assez mal realisé avec sa coque over comprimé et son alimentation grille-pain qui lui a valu d’être reconnu le meilleur keyboard pour faire cuire un œuf sur la coque. Au bout de trente minutes, il est déjà quasi brûlant. La conception est tellement géniale que malgré ce gros souci de dissipation, il n’y a même pas un ventilo…. Si on ajoute à cela les récurrents problèmes de display, la fragilité des boutons de front panel, les modwheel qui collapse... Essayez d’accéder au front par vous-même et on en reparle.
- Le son ? Soi-disant le gros son US bien rond bien chaud typique d’Ensoniq? Je pense que cette réputation vient du Mirage et des premiers hybrides ESQ1 SQ 80 qui ont été des best-seller d’Ensoniq et qui sonnaient bien grave pour du 8 bits. Mais si on regarde la copie technique 13 ans plus tard, rien de bien excitant dans un asr10 : du 16 bit standard multiplexé, avec path numérique, filtre numérique et niveau converto c’est un pauvre Philips TDA1541A – un classique des platines CD low-cost… Pas étonnant qu’en comparaison, même le Mirage du haut de ses 8 bits l’explose littéralement. A dire aussi que l’ASR n’est même pas stéréo natif.
- Le fameux boost ? Encore une blague. Certains parlent même du « boost magique de l’ASR » et ont acheté ce sampler pour ça. Quand on sait ce que c’est franchement la loose… En fait, le boost est juste un atténuateur. Boost off diminue le niveau de sortie de -12db. Boost on rétablit le niveau nominal normal. source : Ensoniq service Manuel (voir l'image en bas).
- L’os et l’ergonomie : alors oui on finit par s’habituer mais c’est mal branlé. Tout est tordu. C’est du Ensoniq classique. L’ergonomie centré utilisateur n’était pas dans les prérogatives de Bob Yannes
- Le séquenceur : anecdotique pour ne pas dire poliment simple curiosité comme la variole.
- FX : ah ben voila quand même un point fort, pour un effet embarqué 24 bits, ça sonne quand même pas mal. Ça permet de cacher toute la misère à grand coup de Phaser DDL37… et le resampling reste une bonne idée.
En conclusion, l'ASR10 est un gros bouzin fatigué, mal fagoté, dont on se demande à chaque allumage si il va tenir le choc...Sonorité lissé et clean typiquement 16bits - c'est extrêmement cher pour ce que c'est car over-surcoté par une fame post années 90. Tout ce qui a été touché par Thomas Banglater est frappé par cette malédiction
Une fois qu'on prend du recul avec cette machine, on a simplement envie de la revendre.Pourtant n'importe quel bon EMU - même les derniers - même le S1000 a un son plus intéressant en terme d'alias, de depitch et d'épaisseur.
Au bilan tout est relatif et question de point de vue. A l'époque des sound blaster, il est vrai que l'ASR semblait vraiment bien percutant... 30 ans plus tard dans des configs blindés de Burl, d'Apogee et de vrais sampleurs professionnels (EII, EIII, Fairlight , NED ... ), il ne ressemble plus à rien.
D’ailleurs après avoir passé une soirée à faire tourner un Emulator 3 en test, j'avais voulu faire une petite comparaison avec mon ASR.... je m'en suis jamais remis !
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chguigoz59
Trop de bugs !
Publié le 31/05/20 à 11:35Ancien possesseur de cette merveilleuse et capricieuse machine, j'avoue en garder un souvenir mitigé.
Un putain de son mais trop de bug et d'instabilité .
Pour des opérations relativement "simples", çà allait tout seul mais dés que j'utilisais les algorithmes notamment de boucle comme le synthesized loop ou le time stretch (excellent au passage, surtout pour l'époque!), je croisais les doigts pour qu'elle ne me plante pas !
je ne sais pas si c'est le cas de tous les ASR10 j'étais peut être mal tombé... Mais, je n'étais apparemment pas le seul à l'époque à qui çà arrivait et le vendeur d'un magasin de musique où je m'étais procuré l'interface scsi me l'avait confirmé.
J'avais aussi les...…
Un putain de son mais trop de bug et d'instabilité .
Pour des opérations relativement "simples", çà allait tout seul mais dés que j'utilisais les algorithmes notamment de boucle comme le synthesized loop ou le time stretch (excellent au passage, surtout pour l'époque!), je croisais les doigts pour qu'elle ne me plante pas !
je ne sais pas si c'est le cas de tous les ASR10 j'étais peut être mal tombé... Mais, je n'étais apparemment pas le seul à l'époque à qui çà arrivait et le vendeur d'un magasin de musique où je m'étais procuré l'interface scsi me l'avait confirmé.
J'avais aussi les...…
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Ancien possesseur de cette merveilleuse et capricieuse machine, j'avoue en garder un souvenir mitigé.
Un putain de son mais trop de bug et d'instabilité .
Pour des opérations relativement "simples", çà allait tout seul mais dés que j'utilisais les algorithmes notamment de boucle comme le synthesized loop ou le time stretch (excellent au passage, surtout pour l'époque!), je croisais les doigts pour qu'elle ne me plante pas !
je ne sais pas si c'est le cas de tous les ASR10 j'étais peut être mal tombé... Mais, je n'étais apparemment pas le seul à l'époque à qui çà arrivait et le vendeur d'un magasin de musique où je m'étais procuré l'interface scsi me l'avait confirmé.
J'avais aussi les layers qui finissaient par se mélanger les pinceaux quand je samplait en stéréo et faisait des keymaps qui commençaient à se compliquer…
Bref, j'ai eu beaucoup de plaisir comme de perte de temps et je finissais par tout éteindre par perte de patience.
Un putain de son mais trop de bug et d'instabilité .
Pour des opérations relativement "simples", çà allait tout seul mais dés que j'utilisais les algorithmes notamment de boucle comme le synthesized loop ou le time stretch (excellent au passage, surtout pour l'époque!), je croisais les doigts pour qu'elle ne me plante pas !
je ne sais pas si c'est le cas de tous les ASR10 j'étais peut être mal tombé... Mais, je n'étais apparemment pas le seul à l'époque à qui çà arrivait et le vendeur d'un magasin de musique où je m'étais procuré l'interface scsi me l'avait confirmé.
J'avais aussi les layers qui finissaient par se mélanger les pinceaux quand je samplait en stéréo et faisait des keymaps qui commençaient à se compliquer…
Bref, j'ai eu beaucoup de plaisir comme de perte de temps et je finissais par tout éteindre par perte de patience.
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Moonwalk
Ensoniq Asr10 un pur sang exigeant
Publié le 26/03/19 à 11:06Machine aussi capricieuse que qualitative. L'asr10 est un sampleur, séquenceur, fx, dtd au format clavier reprenant le concept des eps et eps16+ qui sont eux mêmes issus de l'évolution du Mirage et en étant l'évolution finale. Le son qui sort de cette machine est légendaire et il est et a été utilisé par les plus grands. La machine est construite de façon extrêmement noble et est super lourde 20 kg d'ailleurs en le portant à froid de mon salon à une des chambres de chez moi je me suis fait un lumbago en sous estimant le poids de la bête. Les convertisseurs et la circuiterie de cette bécane transforment n'importe quelle son qui y passe en l'améliorant ça marche à tout les coups. Un son...…
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Machine aussi capricieuse que qualitative. L'asr10 est un sampleur, séquenceur, fx, dtd au format clavier reprenant le concept des eps et eps16+ qui sont eux mêmes issus de l'évolution du Mirage et en étant l'évolution finale. Le son qui sort de cette machine est légendaire et il est et a été utilisé par les plus grands. La machine est construite de façon extrêmement noble et est super lourde 20 kg d'ailleurs en le portant à froid de mon salon à une des chambres de chez moi je me suis fait un lumbago en sous estimant le poids de la bête. Les convertisseurs et la circuiterie de cette bécane transforment n'importe quelle son qui y passe en l'améliorant ça marche à tout les coups. Un son américain bougrement appréciable avec plus de grain et moins plastique que celui de l'asrx. Les convertisseurs utilisent une obscure technologie appelée delta sigma oversampling 64. En tout cas ça le fait grave le son est enrobé et feutré. De plus il y a une fonction boost qui permet de gouacher le son en enlevant la limite ce qui se caractérise par un lâché de chevaux, le son se met à péter avec un gain de volume conséquent et une distorsion du son bien musicale. Contrairement à l'asrx qui est plus orienté samples one shot, l'asr10 permet l'édition des samples en profondeur pour créer de vrais instruments sur la totalité de son clavier. Donc assignement chromatique automatique super aisé, possibilité de faire des layers, transwaves, etc... cette machine est aussi à l'aise pour du beatmaking que pour du sound design. La machine a son architecture propre ça ne ressemble à rien d'autre que du Ensoniq je trouve pour ma part la machine très intuitive et le feeling est vraiment maître mot dans son utilisation. Les menus sont logiques et classés par thèmes qui sont d'une certaine manière pédagogiques dans le sens où il permettent d'appréhender la conception d'un son d'un point de vue synthèse en plus de ce dédiés aux fonctions spécifiques d'un sampleur, sequenceur et fx. Comme je l'ai dit sans prononcer le mot on a affaire en fait à une workstation à base de samples permettant de faire énormément de choses. La partie séquenceur est très bien certains le trouveront inférieur en tout point à celui d'une mpc je dirais qu'il est très différent et qu'il représente la conception Ensoniq d'un séquenceur donc pas plus mal et apporte une variété indéniable pour les personnes qui ne sont pas monomaschine. Il a son groove bien spécifique sa personnalité et c'est pour celà qu'on l'aime ou qu'on le déteste. Personnellement j'adore tout faire dans la boîte et n'éprouve pas le besoin de le seuquencer par les autres machine comme ma mpc60, sp12, studio440 et mv8000.
Je ne vois pas trop l'intérêt d'avoir 40 mpc ou fonctions et philosophies redondantes d'un constructeur à l'autre sinon où serait l'intérêt ? Je suis plutôt pour la variété dans la palette qui s'offrent au beatmaker. La machine à été utilisée dans tout style on peu tout faire avec, et ce avec une sacrée musicalité. La machine est intuitive l'air de rien et une fois comprises tout peut aller très vite elle permet d'atteindre ce point ou la machine devient une extension de l'esprit créatif sa ram étant l'endroit où se matérialise la somme du travail alchimique. Et autant dire que la mayonnaise prends bien les fx sont excellents et permettent vraiment d'aller très loin notamment avec la possibilité de resample avec fx ou et pendant que le séquenceur tourne.
Maintenant concernant la fiabilité elle peut être problématique si on fait n'importe quoi, ne jamais ouvrir la bête quand on a pas les yeux en face des trous prendre systématiquement des photos et ne pas brancher une nappe à l'envers même celle du clavier ça risquerait de faire cramer des fusibles ou résistances à l'intérieur. Et après c'est une grosse galère pour tout démonter et remonter. Ne pas hésiter à charger le service manual et le ramener chez un réparateur en un morceau et pas démonter. Il y a d'ailleurs plusieurs version d'asr10 (à part le rack et le 88 touché lourd ) l'une avec l'écran au gaz dont les caractères s'efface avec le temps et l'autre que je possède avec un écran lcd bleu pourpre qui est la plus recherchée et fiable car son écran est remplaçable contrairement à celui au freon qui nécessite le soudage d'un même écran d'occasion ou nos qui aura tôt ou tard le même soucis. Les écrans compatibles pour l'ancienne version sont en fait les mêmes que ceux de la série eps quant à la nouvelle version elle redonne un coups de jeune à la bécane car esthétiquement c'était le seul point qui fesait vieillot.
Je ne vois pas trop l'intérêt d'avoir 40 mpc ou fonctions et philosophies redondantes d'un constructeur à l'autre sinon où serait l'intérêt ? Je suis plutôt pour la variété dans la palette qui s'offrent au beatmaker. La machine à été utilisée dans tout style on peu tout faire avec, et ce avec une sacrée musicalité. La machine est intuitive l'air de rien et une fois comprises tout peut aller très vite elle permet d'atteindre ce point ou la machine devient une extension de l'esprit créatif sa ram étant l'endroit où se matérialise la somme du travail alchimique. Et autant dire que la mayonnaise prends bien les fx sont excellents et permettent vraiment d'aller très loin notamment avec la possibilité de resample avec fx ou et pendant que le séquenceur tourne.
Maintenant concernant la fiabilité elle peut être problématique si on fait n'importe quoi, ne jamais ouvrir la bête quand on a pas les yeux en face des trous prendre systématiquement des photos et ne pas brancher une nappe à l'envers même celle du clavier ça risquerait de faire cramer des fusibles ou résistances à l'intérieur. Et après c'est une grosse galère pour tout démonter et remonter. Ne pas hésiter à charger le service manual et le ramener chez un réparateur en un morceau et pas démonter. Il y a d'ailleurs plusieurs version d'asr10 (à part le rack et le 88 touché lourd ) l'une avec l'écran au gaz dont les caractères s'efface avec le temps et l'autre que je possède avec un écran lcd bleu pourpre qui est la plus recherchée et fiable car son écran est remplaçable contrairement à celui au freon qui nécessite le soudage d'un même écran d'occasion ou nos qui aura tôt ou tard le même soucis. Les écrans compatibles pour l'ancienne version sont en fait les mêmes que ceux de la série eps quant à la nouvelle version elle redonne un coups de jeune à la bécane car esthétiquement c'était le seul point qui fesait vieillot.
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sibanak
Une machine à la sonorité fantastique!
Publié le 08/03/18 à 21:17J'ai 2 bécanes depuis 1997 (20 ans, le coup de vieux)!!!
Bon... toutes le choses ont surement été dites avant cet avis mais ce que j'aimerais préciser, c'est que c'est un instrument à part entière, parce qu'il est extrêmement coloré et chaud avec une grosse patate. Les Rhodes, rien que pour ça, ça vaut le coup!
Et quand on le rallume, on est toujours étonné de cette qualité de son, un peu comme du bon vintage analo...!
Je me rappelle de Guyman des Dafts qui m'avait dit un jour : "Fais tout passer dans l'ASR, ça sonne" (on notera le fameux son de phaser sur les loops de Hihat dans Homework)! Et c'est vrai, le moindre sample sonne, mais pas comme sur un sampler Akai, là c'est du gros...…
Bon... toutes le choses ont surement été dites avant cet avis mais ce que j'aimerais préciser, c'est que c'est un instrument à part entière, parce qu'il est extrêmement coloré et chaud avec une grosse patate. Les Rhodes, rien que pour ça, ça vaut le coup!
Et quand on le rallume, on est toujours étonné de cette qualité de son, un peu comme du bon vintage analo...!
Je me rappelle de Guyman des Dafts qui m'avait dit un jour : "Fais tout passer dans l'ASR, ça sonne" (on notera le fameux son de phaser sur les loops de Hihat dans Homework)! Et c'est vrai, le moindre sample sonne, mais pas comme sur un sampler Akai, là c'est du gros...…
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J'ai 2 bécanes depuis 1997 (20 ans, le coup de vieux)!!!
Bon... toutes le choses ont surement été dites avant cet avis mais ce que j'aimerais préciser, c'est que c'est un instrument à part entière, parce qu'il est extrêmement coloré et chaud avec une grosse patate. Les Rhodes, rien que pour ça, ça vaut le coup!
Et quand on le rallume, on est toujours étonné de cette qualité de son, un peu comme du bon vintage analo...!
Je me rappelle de Guyman des Dafts qui m'avait dit un jour : "Fais tout passer dans l'ASR, ça sonne" (on notera le fameux son de phaser sur les loops de Hihat dans Homework)! Et c'est vrai, le moindre sample sonne, mais pas comme sur un sampler Akai, là c'est du gros ricain...
Et les effets inclus, des pures merveilles complètement utilisables en aux dans n'importe quel DAW.
Alors après l'ergonomie n'est pas ce qui se fait de mieux et récent mais bon...Il pèse un âne mort...
Bref cette bécane tient encore super bien la route et passer des trucs dedans les embellit.
Et encore, une fois, les sons des CD Roms sont vraiment très beaux et chauds, c'est la Provence made in USA!
I love U ASR 10.
Et cette page FB de passionnés qui est une mine d'or...
Bon... toutes le choses ont surement été dites avant cet avis mais ce que j'aimerais préciser, c'est que c'est un instrument à part entière, parce qu'il est extrêmement coloré et chaud avec une grosse patate. Les Rhodes, rien que pour ça, ça vaut le coup!
Et quand on le rallume, on est toujours étonné de cette qualité de son, un peu comme du bon vintage analo...!
Je me rappelle de Guyman des Dafts qui m'avait dit un jour : "Fais tout passer dans l'ASR, ça sonne" (on notera le fameux son de phaser sur les loops de Hihat dans Homework)! Et c'est vrai, le moindre sample sonne, mais pas comme sur un sampler Akai, là c'est du gros ricain...
Et les effets inclus, des pures merveilles complètement utilisables en aux dans n'importe quel DAW.
Alors après l'ergonomie n'est pas ce qui se fait de mieux et récent mais bon...Il pèse un âne mort...
Bref cette bécane tient encore super bien la route et passer des trucs dedans les embellit.
Et encore, une fois, les sons des CD Roms sont vraiment très beaux et chauds, c'est la Provence made in USA!
I love U ASR 10.
Et cette page FB de passionnés qui est une mine d'or...
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Fiche technique
- Fabricant : Ensoniq
- Modèle : ASR-10
- Catégorie : Sampleurs
- Fiche créée le : 20/07/2002
- Polyphony - 31 voices
- Sampler - Sigma-Delta 64 times oversampling, 16-bit, 30kHz or 44.1kHz variable sampling rates; 127 WaveSamples, up to 8 Layers per Program.
- Filter - 2 digital filters in series, one low-pass, one high pass. Up to 4-pole filtering with 6, 12, 18, and 24 dB/oct slopes.
- Envelopes - 3 envelopes: Env 1 to WaveSample Pitch; Env 2 to WaveSample Filter Cutoff; Env 3 to WaveSample Amplitude.
- Sequencer - 16 tracks, 80 Patterns (999 measure limit each), 1 Song at a time
- Effects - 1 effects unit with 50 to 62 effects including vocoder (reverbs, chorus, flange, phaser, distortion, digital delay, speaker effects)
- Keyboard - 61 keys w/ velocity and aftertouch (88 weighted keys on ASR-88)
- Memory - Sampler: 2 MB expandable to 16 MB;
Patches: 8 Instruments - Control - MIDI (8-parts)
- Date Produced - 1992 - 1998
Source: http://www.vintagesynth.com/ensoniq/asr10.php
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Manuels et autres fichiers
Autres sampleurs Ensoniq
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Autres dénominations : asr10