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Test de l'Arturia KeyLab 49 - Dans le labo, nouvelle génération

7/10

Depuis le lancement d’Analog Factory en 2006, Arturia nous en a proposé plusieurs déclinaisons, en créant notamment une association clavier-logiciel. Voici la dernière version en date, accompagnée de nouveaux claviers, les KeyLab.

Après l’aven­ture Storm, Artu­ria en 2003 prend un nouveau départ, avec la produc­tion de versions logi­cielles de synthés analo­giques mythiques, grâce, entre autres, à une tech­no­lo­gie maison, la TAE (pour True Analog Emula­tion). D’abord une copie du Moog System 3C, parue sous l’ap­pel­la­tion Moog Modu­lar V. Depuis, et en mettant de côté le travail de l’édi­teur/fabri­cant sur les boîtes à rythmes (de type SparkLE ou VDM) ou hard­ware comme les excel­lents Origin et la non moins réus­sie série des Brute (Micro, Mini) sont appa­rues des décli­nai­sons virtuelles aux bonheurs divers de Mini­moog, ARP2600, Yamaha CS80, SCI Prophet 5 et VS, Roland Jupi­ter 8 et plus récem­ment Oberheim SEM jusqu’à un Wurlit­zer

Depuis 2006, l’édi­teur a eu l’idée de réunir les moteurs audio de ses synthés au sein d’un logi­ciel géné­rique, l’Analog Factory, propo­sant de nombreux présets (2000) et quelques réglages, une véri­table boîte à sons comme on pouvait en trou­ver à une certaine époque sous forme de racks dédiés aux possi­bi­li­tés de synthèse limi­tées, mais qui pouvaient suffire aux musi­ciens ne souhai­tant ou ne pouvant pas rentrer dans les profon­deurs de la synthèse.

L’idée était inté­res­sante en soi, et l’est deve­nue encore plus quand, en 2007, l’édi­teur a asso­cié à son logi­ciel des claviers de commande, sous le nom d’Analog Factory Expe­rience, avec un clavier de 32 touches fabriqué par CME, doté d’une inté­gra­tion idéale à la nouvelle version du logi­ciel, l’Ana­log Factory 2.0, regrou­pant les six moteurs des synthés dispo­nibles à l’époque et offrant cette fois 3500 présets (n’ou­blions pas le concept boîte à sons). Le clavier pouvait aussi faire office de clavier MIDI géné­rique.

Machine de test 

MacPro Xeon 3,2 GHz
Macbook Pro i7 2,3 GHz
OS 10.9.3
Logic Pro 10.0.7
Analog Lab 1.1.0
Midi Control Center 1.1.0
Analog Expe­rience KeyLab 49 v.1.33

Quelques années plus tard, en 2010, l’édi­teur passe la surmul­ti­pliée avec l’Ana­log Expe­rience Series, dotée de trois claviers (exit la colla­bo­ra­tion avec CME), The Player (25 notes), The Factory (32 notes) et The Labo­ra­tory (49 notes), ce dernier étant doté d’une nouvelle version du logi­ciel, Analog Labo­ra­tory. Fin 2011, appa­raît la version 61 notes du clavier, et l’adjonc­tion d’un logi­ciel de contrôle, The Labo­ra­tory Midi Control Center.

Et voici qu’à la Musik­Messe de 2013, Artu­ria présente une nouvelle série de contrô­leurs, les claviers KeyLab, dispo­nibles en versions 25, 49 (celle testée ici) et 61 notes. L’édi­teur annonce une version haut de gamme en 88 notes, peut-être atter­rira-t-elle dans les bureaux d’AF. En complé­ment, le package logi­ciel a été revu, l’en­semble de synthés s’ap­pelle Analog Lab et le contrô­leur, Midi Control Center. C’est parti pour une descente dans le Lab.

Intro­du­cing Artu­ria KeyLab 49

Arturia KeyLab 49

L’en­semble se compose donc d’un clavier de 49 touches aux dimen­sions assez consé­quentes (le clavier, pas les touches…), d’où une boîte qui en impose, d’un câble USB 2.0, d’un manuel et d’un guide d’ins­tal­la­tion rapide, compre­nant le numéro de série et l’Un­lock Code. 

On ira s’en­re­gis­trer sur le site de l’édi­teur, en y rensei­gnant les deux codes, ce qui donnera le code d’ac­ti­va­tion qui sera demandé lors de la première ouver­ture du logi­ciel dont on télé­char­gera la nouvelle version sur le même site. La protec­tion est toujours assu­rée via les eLicen­ser de Synchro­soft/Stein­berg, mais plus besoin d’ou­vrir l’eLi­cen­ser Control Center, la nouvelle appli­ca­tion d’Ar­tu­ria fait tout le travail pour nous, c’est trans­pa­rent, rapide, bien vu. Atten­tion, il faut quand même une connexion inter­net pour acti­ver/auto­ri­ser le logi­ciel. Bonne nouvelle : on peut choi­sir de placer l’au­to­ri­sa­tion sur une clé ou sur le disque dur.

Le logi­ciel est compa­tible Mac (Mac OS 10.6 et supé­rieur) et PC (Windows 7 et 8), demande dans les deux cas au moins 2 Go de Ram et un proces­seur multi­cœur à 2 GHz, et est dispo­nible sous la forme d’une appli­ca­tion auto­nome et plusieurs formats de plug-ins, VST 2.4, VST 3, RTAS et AudioU­nit, le tout en versions 32 et 64 bits. On véri­fiera que le firm­ware du clavier est à jour, la procé­dure de mise à jour étant extrê­me­ment simple, et effec­tuée via le MIDI Control Center.

Physique avan­ta­geux

Clavier impo­sant donc, puisque quasi aussi long que The Labo­ra­tory en version 61 notes et plus large que lui : à peu près 86 × 25 cm pour The Labo­ra­tory et 80 × 30 cm pour le KeyLab. Ceci est dû à l’ar­chi­tec­ture rete­nue, à l’im­plé­men­ta­tion des contrôles. Bois et métal (alumi­nium) sont toujours présents, donnant une sensa­tion de robus­tesse agréable, sachant que les points faibles des précé­dentes versions sont plutôt à cher­cher du côté des faders et rota­tifs.

Arturia KeyLab 49

Les molettes ont été rame­nées dans une partie prolon­geant le clavier sur la gauche, et tous les contrô­leurs ont gagné en dimen­sion. On dispose donc de 49 touches de taille normale, d’un toucher semi-lesté, envoi de la vélo­cité et de l’af­ter­touch, de deux enco­deurs cran­tés avec vali­da­tion par pres­sion, de six boutons assi­gnés aux fonc­tions de trans­port, de 10 rota­tifs, d’un bouton de volume, de 10 boutons assi­gnables, de deux molettes, trois switches (Sound, Multi et Edit), deux boutons d’oc­tave pouvant bascu­ler en demi-tons, de neuf faders (deux banques d’ADSR, plus un, donc idéal pour du pilo­tage de Hammond et autres orgues à tirettes) et de 16 pads répon­dant à la vélo­cité et à la pres­sion. Le tout est complété par un écran LCD à 32 carac­tères, qui renvoie les infos du logi­ciel (affi­chage du nom des présets, etc.). Petite préci­sion, qui a son impor­tance : rota­tifs et faders offrent en fait deux numé­ros de contrô­leurs, puisque l’on dispose de deux banques, Bank 1 et Bank 2 (si, si). Petit regret, les faders laissent toujours une image fantôme de leur posi­tion dans la fenêtre du logi­ciel tant qu’on n’a pas accro­ché leur posi­tion par défaut lors du char­ge­ment du son, ce qui peut pertur­ber en live sous certaines condi­tions d’éclai­rage.

Arturia KeyLab 49

À l’ar­rière, on retrouve les connexions habi­tuelles, duo MIDI In et Out, connec­teur USB, entrées pédales (Sustain et Expres­sion), une autre pour pédale Aux, l’in­ter­rup­teur et la borne pour alimen­ta­tion facul­ta­tive (et non four­nie…) ainsi qu’une entrée pour Breath Control­ler, déjà présente sur The Labo­ra­tory, et pour laquelle il faut remer­cier l’édi­teur, tant la chose se fait rare.

Les faders disposent d’une course plus longue, et sont donc plus précis, tandis que les rota­tifs montrent une résis­tance qui rassure a priori. Tous les boutons et pads sont rétro-éclai­rés, affi­chant un beau bleu, cohé­rent avec le reste de la gamme, Spark et BeatS­tep. Le clavier se révèle assez agréable à jouer, malgré ses envois de vélo­cité un peu élevés par rapport aux autres claviers du studio. Mais les sensa­tions sur les touches et la prise en main des contrô­leurs sont agréables, même s’il faut appuyer assez fort sur les switches.

Du pareil au même ?

On note aussi des chan­ge­ments impor­tants, notam­ment dans le logi­ciel de contrôle, plus clair et immé­diat, et surtout dans son approche multi­con­trô­leur : en effet le logi­ciel est main­te­nant conçu pour gérer tous les instru­ments et contrô­leurs hard­ware de l’édi­teur, y compris les modèles de claviers précé­dents et les Spark (on peut choi­sir le maté­riel désiré dans un menu dérou­lant). En revanche, le KeyLab 88 n’est pas implé­menté, ce qui laisse suppo­ser quelque temps encore avant sa sortie. Un bon point en tout cas, l’uni­fi­ca­tion a, dans ces cas-là, du bon…

Arturia KeyLab 49

Les plus gros chan­ge­ments logi­ciels inter­viennent cepen­dant au niveau de la nouvelle mouture de la boîte à sons. Premier chan­ge­ment d’im­por­tance, la refonte graphique. Finie la petite fenêtre aux couleurs pastel, voici les fonds noir et gris avec couleurs pétantes et contrastes affi­chés. Et c’est tant mieux : il était en effet assez diffi­cile de lire de loin le nom des présets en mode Scene (oui, bon, l’âge, tout ça, bref…). Tandis que là, tout se lit faci­le­ment, avec une petite réserve pour le nom des contrô­leurs. 

Petite coquet­te­rie (mais assez pratique à l’usage), une vue Studio affiche tous les synthés dispo­nibles, et un clic sur l’un d’entre eux affiche aussi­tôt les programmes conçus sur ce synthé. On retrouve ce système de filtrage dans la page Preset, avec cette fois beau­coup plus de filtres, entre Instru­ments, Types, Charac­te­ris­tics et Options. Rien d’in­édit, en dehors des chan­ge­ments graphiques, le filtre reste le même. Quant au navi­ga­teur, il gagne trois colonnes, Rating, Desi­gner et Fact. (pour préset d’usine) mais en perd une qui pouvait s’avé­rer pratique, celle de la consom­ma­tion CPU. Le comp­teur indique une diffé­rence de 673 présets en faveur d’Analog Lab (5000 en tout dans la caté­go­rie Sound), mais il semble que la tota­lité (je n’ai pas véri­fié les 4327, désolé) des présets d’Ana­log Labo­ra­tory sont ici four­nis à l’iden­tique, et donc complé­tés, de façon inégale suivant les synthés : si le Wurlit­zer n’en gagne aucun, le SEM V se voit grati­fié de 15 présets supplé­men­taires, le Prophet VS de 34, le Prophet V de 60, le Modu­lar V de 120, le Mini V de 100, le Jupi­ter-8V de 130, le CS80 V de 101 et l’ARP2600 V de 113.

À plusieurs 

Arturia KeyLab 49

Dans les précé­dentes versions, les pads en mode Scene permet­taient de déclen­cher des fichiers ryth­miques : le mode, la fonc­tion et les fichiers d’usine corres­pon­dants ont disparu, ils sont main­te­nant rempla­cés par un mode Multi bien plus inté­res­sant. On y cumu­lera deux sons (le char­ge­ment se fait en glis­ser-dépo­ser depuis le navi­ga­teur, pratique et bien vu), en Layer ou en mode Split, avec réglage de tessi­ture, canal MIDI, réglage d’oc­tave et de trans­po­si­tion.

Chaque partie dispose bien entendu d’un volume et d’un pan, mais aussi de deux départs d’ef­fets avec réglage pré ou post. Les deux effets en ques­tion sont chacun munis d’un Bypass, d’un réglage Dry-Wet. Leurs réglages varient bien entendu suivant le type d’ef­fet, que l’on choi­sira entre 17 modèles, de l’EQ à la réverbe, en passant par tous les effets tempo­rels, de modu­la­tion, de dyna­mique et de satu­ra­tion. Pas de génie parti­cu­lier dans ces effets, mais une belle palette effi­cace, ce qui est après tout ce qu’on demande dans ce type de contexte.

Dans la section Master, on ajus­tera le volume global ainsi que les deux retours d’ef­fets. Une dernière partie Control Assign permet d’ac­ti­ver/désac­ti­ver les contrô­leurs suivants pour l’une et/ou l’autre partie : Pitch Bend, Modu­la­tion Wheel, After­touch, pédales de Sustain et Expres­sion. Rappe­lons aussi que les posses­seurs des versions complètes des instru­ments logi­ciels d’Ar­tu­ria pour­ront éditer les sons, les sauve­gar­der, les taguer, etc.

Arturia KeyLab 49

Du côté des Pads, tout change, donc. On s’en servira dans le cadre de l’uti­li­sa­tion conjointe avec Analog Lab pour déclen­cher des accords ; avec d’autres appli­ca­tions, ils peuvent être utili­sés pour des actions ryth­miques, émet­tant par défaut sur le canal 10, c’est-à-dire la norme pour les boîtes à rythmes. Tout cela est bien évidem­ment modi­fiable pad par pad, avec assi­gna­tion indé­pen­dante du canal, de la plage d’en­voi de vélo­cité, la plage d’af­ter­touch, la note, le type d’évé­ne­ment émis (Control, Control Toggle, Note Toggle, MIDI Note et Program Change). Merci.

Mais reve­nons au déclen­che­ment d’ac­cord : on peut sélec­tion­ner n’im­porte quelle note MIDI et le type d’ac­cord suivant 17 propo­si­tions, de majeur à mineur, en passant par les alté­rés, les accords de domi­nante et leurs varia­tions. Avec un peu de pratique et une assi­gna­tion intel­li­gente, on peut repro­duire direc­te­ment toutes les figures ryth­miques à base d’ac­cord, utili­sées dans les musiques élec­tro­niques actuelles.

Arturia KeyLab 49

On termi­nera par la section Live, qui permet de se créer rapi­de­ment des sets pour le… live, eh bien oui, en assi­gnant sons sépa­rés ou Multis aux boutons Snap­shots (avec champ pour rensei­gner le nom de la Song, par exemple), ces assi­gna­tions pouvant être sauve­gar­dées puis rappe­lées à l’en­vie. Seul problème, les temps de passage d’un son à l’autre qui dans certains cas peuvent atteindre plusieurs secondes, et les bruits surve­nant parfois lors de passage d’un son à l’autre, deux problèmes déjà poin­tés lors des tests des versions précé­dentes, et toujours pas réso­lus à l’heure actuel­le…

Un comparo de poids… 

Ayant procédé lors du test du Nova­tion Laun­ch­key 61 à des mesures maison de l’en­voi de la vélo­cité (qui est, rappe­lons-le, une mesure de la vitesse, et non de la force, avec laquelle on attaque une note), on va recom­men­cer pour l’Ar­tu­ria KeyLab 49, ce qui permet­tra de le compa­rer aux quatre autres claviers déjà testés selon le même proto­cole : courbe de réponse à la vélo­cité linéaire (quand c’est possible), neuf lâchers d’un poids de 100 grammes sur la même touche blanche (le bord du poids est à la verti­cale de celui de la touche, le poids est posé sur la touche sans le lais­ser peser, suivi d’un lâcher brusque), puis moyenne des neuf, avec indi­ca­tion des valeurs les plus faible et plus forte.

Arturia KeyLab 49

Voici les résul­tats : 

  • Artu­ria KeyLab 49 : vélo­cité 36–66 (56 de moyenne, aux écarts les plus grands, mais assez cohé­rent dans les valeurs répé­tées).
  • Artu­ria The Labo­ra­tory 61 : 56–73 (64.4).
  • Kurz­weil K2500X : 37–39 (37.8, le plus régu­lier, avec six fois 38).
  • Nova­tion Laun­ch­key 61 : 43–52 (48.6, avec cinq fois 52).
  • Yamaha SY99 : vélo­cité 19–24 (21.7).

On connais­sait déjà les diffé­rences parfois hallu­ci­nantes d’un clavier semi-lesté à un autre (de 19 à 73).

Le résul­tat d’aujour­d’hui montre encore un compor­te­ment parti­cu­lier sur les claviers Artu­ria, envoyant une mesure de vélo­cité assez haute, en raison d’une résis­tance moindre que sur les autres claviers. Il sera toujours aussi déli­cat de passer après deux heures de jeu, du SY99 à l’Ar­tu­ria…

Bilan 

Indé­nia­ble­ment une belle progres­sion pour la partie logi­cielle, que ce soit d’un point de vue graphique, l’en­semble étant bien plus lisible sur scène, que d’un point de vue pratique, avec les réus­sies sections Multi et Live. La première permet­tra aux non-posses­seurs des synthés indi­vi­duels de faire (un peu) de sound design grâce aux effets et à la gestion des Layers, la seconde pourra être utile sur scène, nonobs­tant les bruits et retards lors des chan­ge­ments de sons, ce qui pour­rait être le seul reproche à faire à l’Ana­log Lab.

Le clavier quant à lui est une belle évolu­tion, avec notam­ment le double ensemble via switch Bank 1 et Bank 2 de faders et rota­tifs, et l’adjonc­tion de 16 pads agréables, même si deman­dant une certaine frappe pour déclen­cher des valeurs faibles. Il faut les pratiquer, voilà tout. On peut aussi éditer beau­coup plus de para­mètres direc­te­ment depuis le clavier, avec un retour d’écran LCD très clair, c’est très pratique. Et son inté­gra­tion à Analog Lab ne souffre aucun reproche, à l’ex­cep­tion de ce déca­lage et de ces bruits lors du chan­ge­ment de sons. Et on est loin des claviers de commande tout plas­tique dont les commandes restent dans les doigts, ou dont les enco­deurs/curseurs/fadeurs ne fonc­tionnent plus correc­te­ment après quelque temps d’uti­li­sa­tion (n’ou­blions cepen­dant pas que c’était le cas des premiers claviers vendus par l’édi­teur).

Bref, à 329 euros prix cata­logue (on doit pouvoir le trou­ver moins cher ici et là), cet ensemble reste une excel­lente solu­tion pour qui veut dispo­ser d’un grand nombre de sons de qualité (5000 présets, quand même…) et de possi­bi­li­tés de person­na­li­ser des présets (Multi), tout en ayant sous la main des commandes et contrôles bien pensés pour les modi­fier rapi­de­ment, en studio ou sur scène. Retrou­ver la sensa­tion de filtres et enve­loppes sous les doigts est une vraie made­lei­ne…

Pour conclure, il suffit de calcu­ler ce que cela coûte que d’in­ves­tir dans un clavier doté de carac­té­ris­tiques iden­tiques, et d’y ajou­ter une solu­tion logi­cielle aussi four­nie pour comprendre la perti­nence du posi­tion­ne­ment d’Ar­tu­ria dans ce domaine.

  • Arturia KeyLab 49
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Notre avis : 7/10

  • Moteurs audio des neuf instruments d’Arturia
  • Nouvelles section Multi et Live
  • Relative puissance de la section Multi
  • 16 Pads de bonne qualité
  • Possibilité d’éditer dans les synthés complets
  • Navigateur
  • Nouveau MIDI Control Center unifié
  • 5000 présets
  • Beau clavier bois et aluminium
  • Toucher relativement agréable
  • Aftertouch
  • Nombreux contrôleurs
  • Deux banques faders et rotatifs
  • Entrée Breath Controller
  • Trois entrées pédale
  • Alimentation via USB
  • Duo MIDI
  • Prix
  • Alimentation externe non fournie
  • Bruits résiduels lors des changements de sons et Multis
  • Temps de chargement parfois trop long
  • Pas d’import direct de présets des synthés complets
  • Longévité des contrôleurs ?
  • Envoi de vélocité élevée trop rapidement
  • Image fantôme des faders
  • Aftertouch non assignable directement aux réglages d’Analog Lab
  • Plus réellement un « petit » clavier (dimensions conséquentes)
  • Au bout de quelques jours d’utilisation intensive, le pitch bend ne revient parfois plus correctement à sa position centrale…

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