Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
Test écrit
46 réactions

Test du Native Instruments Komplete Kontrol A - Komplete Kontrol, de S à A

7/10

Nombreux était ceux qui lorgnaient vers les claviers Komplete Kontrol S sans pouvoir se les payer. On n’est donc pas trop étonné de voir Native Instruments décliner une version entrée de gamme de son concept : le Komplete Kontrol A.

Test du Native Instruments Komplete Kontrol A : Komplete Kontrol, de S à A

Avec le Komplete Kontrol S et le fomat NKS, Native Instru­ments est parvenu à appor­ter un souffle d’air frais au marché des claviers de contrôle qui s’en­fer­mait quelque peu dans la logique de la suren­chère : chez la plupart des construc­teurs, il s’agis­sait surtout de propo­ser toujours plus de potards, de sliders, de boutons ou de pads, et bien évidem­ment toujours plus de connec­teurs. Fort de son expé­rience dans la MAO et de son statut de leader dans le domaine des instru­ments virtuels, le construc­teur berli­nois a choisi de prendre une direc­tion sensi­ble­ment diffé­rente en s’at­taquant à deux problèmes bien connu des home studistes : la déli­cate gestion des milliers, voire des dizaines de milliers de sons dont chacun dispose à force d’en­tas­ser de nouveaux plug-ins, et la labo­rieuse phase du mapping pour ces mêmes plug-ins, parce que réunir 70 contrôles sur une même surface n’a pas grand inté­rêt s’il faut réali­ser soi-même l’as­si­gna­tion de chacun de ces contrôles pour chaque instru­ment virtuel, voire chaque preset.

Bien sûr, en amont du système Komplete Kontrol, Nova­tion avait fait figure de précur­seur en tentant d’au­to­ma­ti­ser les mappings avec la tech­no­lo­gie Auto­map, mais force est d’ad­mettre que le résul­tat demeu­rait déce­vant dans la plupart des cas. Avec son Advance et le logi­ciel VIP, Akai s’est aussi fendu d’une solu­tion permet­tant de gérer et mapping et presets, mais en l’ab­sence d’un réel soutien de la part de l’in­dus­trie (ce dont s’est assuré Native) et malgré un logi­ciel plus abouti sur certaines fonc­tion­na­li­tés (possi­bi­lité de réali­ser des multis, par exemple), il faut bien admettre que le construc­teur alle­mand est celui qui a le mieux trans­formé l’es­sai. NKS est ainsi devenu une sorte de stan­dard à laquelle nombre d’ac­teurs pres­ti­gieux du monde du plug-in et de la banque de sons se conforment, tandis que Native a enfoncé le clou il y a un peu plus d’un an avec ses Komplete Kontrol Mk2. Parmi les nouveau­tés de ce dernier, on notera notam­ment l’in­té­gra­tion de deux grands écrans couleur simpli­fiant la navi­ga­tion comme le pilo­tage de la STAN depuis le clavier, et une inté­gra­tion beau­coup plus pous­sée avec Maschi­ne…

Avec un ticket d’en­trée à 500 euros pour le 49 touches et la dispa­ri­tion du modèle 25 touches, Native était toute­fois loin de conten­ter tous les utili­sa­teurs poten­tiels de ses claviers. C’est pour cette raison que nous arrive aujour­d’hui, le Komplete Kontrol A, décli­nai­son entrée de gamme du Komplete Kontrol S, et qui se voit proposé en version 61 touches, 49 touches et 25 touches respec­ti­ve­ment vendues aux prix 250, 200 et 150 euros.

Reste à voir ce qui subsiste du Komplete Kontrol S dans ces machines autre­ment plus abor­dables.

Le même en pas pareil

logoLe Komplete Kontrol A présente un indu­bi­table air de famille avec le modèle S que nous avions testé précé­dem­ment puisqu’il en reprend la fini­tion et un certains nombre de contrôles orga­ni­sés de façon iden­tique. Comme nous sommes toute­fois face à un produit d’en­trée de gamme plus de deux fois moins cher que le Komplete Kontrol S, vous vous doutez bien que Native Instru­ments a retiré un certain nombre de fonc­tions comme opté pour certains compo­sants suscep­tibles de faire bais­ser l’ad­di­tion. Il convient donc de jouer au bon vieux jeu des diffé­rences pour voir ce qui change de la série S à la série A.

La première chose qui saute aux yeux, c’est la dispa­ri­tion des deux grands écrans couleurs du Komplete Kontrol S Mk2 au profit d’un tout petit écran à LED mono­chrome. Si les enco­deurs sensi­tifs sont toujours là, on se sépare égale­ment des huit boutons RVB qui figu­raient au-dessus des écrans du KKS tout comme on dit au revoir aux LED RVB qui permet­tait d’éclai­rer chaque touche sur ce dernier. Pour faire simple, disons le d’ailleurs : il n’y a plus un seul éclai­rage RVB sur l’ap­pa­reil, ce qui implique, nous le verrons, des restric­tions fonc­tion­nelles.

molettesCôté molettes en revanche, aucun chan­ge­ment n’est à signa­ler, qu’il s’agisse du pitch bend et de la modu­la­tion posi­tion­nées à gauche du clavier ou de la ‘joyw­heel’ Push 4D de navi­ga­tion du bandeau de commandes (une molette cran­tée faisant office de joys­tick), mais on notera la dispa­ri­tion du bandeau sensi­tif qui se trouve sous les molettes du Komplete Kontrol S.

connectiqueIl nous reste à parler du nombre de boutons qui passe de 32 à 21, et de la face arrière qui s’est vidée de manière assez dras­tique : plus de prise pour alimen­ta­tion externe, plus de bouton de mise en/hors fonc­tion, plus d’en­trée/sortie MIDI au format DIN et plus de connec­teur pour pédale d’ex­pres­sion. Seuls ont survécu l’en­coche de sécu­rité Kensing­ton, le connec­teur USB et une entrée Jack 6,35 pour pédale de sustain… C’est ce qu’on appelle faire le ménage !

Ce ne sont toute­fois pas sur ces seules suppres­sions de connec­teurs, contrôles ou lumières que Native a opéré sa décente en gamme, comme on s’en rend compte en posant les mains sur le clavier qui est sensible à la vélo­cité, mais ne gère pas l’af­ter­touch comme son grand frère et n’est plus signé Fatar. Au-delà de la perte fonc­tion­nelle de l’af­ter­touch, on notera qu’il ne propose plus d’amor­tis­se­ment des touches. Lorsqu’on enfonce une note, la course se fait donc plus longue que sur le modèle haut de gamme tandis que le clavier est égale­ment plus bruyant. Disons qu’on est au niveau de confort de ce que pouvait propo­ser M-Audio sur un Axiom, ce qui n’a rien de scan­da­leux en regard du prix.

Tant qu’on en est à parler bruit, préci­sons aussi que, bien que les boutons du Komplete Kontrol A soient les mêmes que ceux de son aîné en surface, ils ne rendent pas du tout le même son lorsqu’on les enfonce : du clic discret qui était proba­ble­ment obtenu par un amor­tis­se­ment, on passe à un clic bien plus audible qui fait plus cheap. Je vous rassure toute­fois, si ces petits détails trahissent l’ap­par­te­nance du Komplete Kontrol A à l’en­trée de gamme, l’im­pres­sion d’en­semble demeure satis­fai­sante : sans trop se forcer, Native est parvenu à réali­ser l’un des claviers les plus élégants sur ce secteur de prix.

Pour ne rien gâcher, le bundle de logi­ciels fourni est, comme souvent avec Native, rela­ti­ve­ment géné­reux. Sur ces prix plan­cher, on ne sera pas surpris de ne pas béné­fi­cier d’une Komplete Select, mais on n’en a pas moins le droit à quelques très bonnes choses en plus des free­wares Reak­tor Player, Kontakt Player et Guitar Rig Player : les synthés Monark et Reak­tor Prism, les pianos The Gent­le­man et Scar­bee Mark I, et enfin le bundle Maschine Essen­tials qui réunit une version complète de Maschine ainsi que la Maschine Factory Selec­tion, une banque d’1,6 Go de samples. Et c’est tout ? Non, car Native a glissé dans la boîte un coupon de 25 euros à dépen­ser sur leur espace de vente en ligne tandis que des offres de mise à jour vous seront propo­sées pour évoluer vers la Komplete Select ou la Maschine Factory Library. On n’en atten­dait pas trop sur de l’en­trée de gamme quand certains claviers haut de gamme se contentent de nous propo­ser une bête version d’Able­ton Live Lite…

Voyons main­te­nant ce que cela donne à l’usage.

En jeu, fou !

keysOn se rassu­rera en premier lieu sur le clavier dont la sensi­bi­lité à la vélo­cité est tout à fait correcte : en jouant pianis­simo de pianis­simo, on parvient ainsi à choper les plus basses vélo­ci­tés, tandis que le clavier réagit correc­te­ment sur le reste de la plage. Un bon point donc tandis que les molettes de modu­la­tion et de pitch bend, iden­tique à la version S donc, sont toujours aussi agréables grâce à leur taille et leur revê­te­ment qui assure une bonne adhé­rence lorsqu’on les mani­pule. Pour le reste, l’usage du clavier s’or­ga­nise en trois parties distinctes auxquelles corres­pondent les trois boutons situés à droite du bandeau de commandes : Brow­ser, Plug-in et Track.

encodeursBrow­ser permet d’ac­cé­der à la navi­ga­tion dans les presets depuis le logi­ciel Komplete Kontrol. En passant des grands écrans couleur au petit écran LED mono­chrome, la navi­ga­tion n’est certes pas aussi confor­table que sur un Komplete Kontrol S mais elle n’en demeure pas moins aussi perti­nente à l’usage que celle d’un Keylab, et dispose du fameux avan­tage d’of­frir une pré-écoute immé­diate pour chaque preset : un détail qui change tout au quoti­dien. Une fois un son choisi et chargé via un clic sur la molette Push 4D, on peut alors passer en mode Plug-in où les huit enco­deurs sensi­tifs vont permettre d’édi­ter l’ins­tru­ment via un mapping prééta­bli. L’avan­tage par rapport à un Keylab autre­ment plus riche en contrôles, c’est qu’il suffit d’ef­fleu­rer un enco­deur pour que s’af­fiche sur le petit écran LED le para­mètre auquel il est assi­gné ainsi que sa valeur, deux boutons permet­tant de faire défi­ler les pages de réglages : sur ce point, on retrouve donc le work­flow qui a fait le succès du Komplete Kontrol S.

Profi­tons de l’oc­ca­sion pour évoquer les autres fonc­tions logi­cielles propres au système Komplete Kontrol et qui sont acces­sibles via les commandes situées à gauche de l’ap­pa­reil, soit l’ar­pé­gia­teur et le module Scale qui demeurent perti­nents même s’ils sont moins confor­tables à régler depuis l’ap­pa­reil. En revanche, comme vous l’au­rez compris avec la dispa­ri­tion de tous les éclai­rages RVB, le système Light­guide qui permet­tait d’af­fi­cher les keys­witches sur le clavier ou les gammes n’est plus dispo­nible et c’est bien dommage, même si c’est parfai­te­ment compré­hen­sible en termes de prix.

Acces­sible, mais pas pour tout le monde

Reste à évoquer le dernier mode de fonc­tion­ne­ment du clavier, acces­sible via le bouton Track sur sa droite et les commandes remi­sées dans sa partie gauche. Grâce à tout cela, vous pour­rez a priori pilo­ter votre séquen­ceur et passer d’une instance à l’autre de Komplete Kontrol dans votre projet. Pourquoi a priori ? Parce que sur cette partie, Native n’offre pour l’heure de support que pour Gara­ge­band, Logic, Able­ton Live et Maschine. Pro Tools ? Connaît pas. Cubase/Nuendo non plus, même si on nous promet que le support devrait arri­ver avant la fin du mois de décembre. Ceci étant, il va sans dire que si vous êtes sous Cake­walk, Reaper, FL Studio, Studio One, Bitwig, Reason, Track­tion/Wave­form, Digi­tal Perfor­mer ou Sampli­tude, tout cette partie du clavier ne vous concerne pas…

command3Passons toute­fois outre ces « oublis » très discu­tables en imagi­nant que vous soyez sous Logic, Live ou Maschine et détaillons les commandes situées à gauche. Outre un bloc de lecture spar­tiate (Play, Record, Stop), vous y trou­ve­rez des touches pour acti­ver/désac­ti­ver le bouclage, le métro­nome, défi­nir le tempo, mais aussi quan­ti­ser ou annu­ler/restau­rer la dernière opéra­tion effec­tuée, certaines de ces fonc­tions étant acces­sibles via la touche de fonc­tion Shift. Même si l’on aurait souhaité dispo­ser d’autres commandes encore (avance ou retour rapide par exemple) et si l’on regret­tera que le bouton IDEAS ne concerne que les utili­sa­teurs de Maschine, il faut recon­naître à Native le fait d’avoir choisi des commandes réel­le­ment pratiques en situa­tion de jeu, telles que l’an­nu­la­tion ou la quan­ti­sa­tion. Quant au fait d’uti­li­ser le Komplete Kontrol A pour pilo­ter la partie mixage de votre STAN, c’est possible, mais pas forcé­ment probant car la réduc­tion du nombre de contrôles oblige à de multiples mani­pu­la­tions de la molette Push 4D, avec ou sans la touche Shift, et on a vite fait de reprendre la bonne vieille souris pour faire ce qu’on a à faire autre­ment plus rapi­de­ment.

Bref, vous l’au­rez compris : sous Maschine, Live ou Logic, les commandes remi­sées sur le clavier simpli­fient vrai­ment la séquence. Mais pour les autres opéra­tions ou pour travailler avec d’autres séquen­ceurs, disons que le Komplete Kontrol A perd toute ou partie de sa perti­nen­ce… en atten­dant que Native fasse évoluer ses drivers…

Ce bémol sera d’ailleurs l’oc­ca­sion d’adres­ser d’autres critiques au clavier de Native car si le construc­teur a su préser­ver certaines quali­tés du Komplete Kontrol S, sa version d’en­trée de gamme n’en hérite pas moins des mêmes défauts. Les mappings propo­sés par les instru­ments et effets NKS ont beau être quali­ta­tifs dans l’en­semble, il n’en demeure pas moins que vouloir tout gérer avec des enco­deurs s’avère contre-produc­tif dans certains cas. Sans parler de la gestion des pads X/Y qui se trans­forme en mission Télé­cran, on évoquera le problème courant posé par les para­mètres On/Off. Pour acti­ver ou désac­ti­ver un effet par exemple, il faudra tour­ner un enco­deur en sachant que la moitié de la course corres­pond au Off quand l’autre moitié corres­pond au On…

Je le souligne enfin, et cela vaut autant pour Native Instru­ments que pour Artu­ria ou Akai qui tous ont opté pour le même archaïsme sur leurs diffé­rents appa­reils : parcou­rir des milliers de presets avec une petite molette sans aucune iner­tie a vite fait d’être pénible. On comprend bien sûr que le Komplete Kontrol A ne puisse pas se permettre d’in­té­grer un écran tactile au tarif où il est proposé, mais puisque, comme nous l’avons vu, une partie de ses commandes ne servi­ront pas à 6 utili­sa­teurs sur 10, gageons qu’il y avait de quoi faire des écono­mies pour conser­ver le touchs­trip et l’uti­li­ser non pas seule­ment comme contrô­leur, mais comme outil de navi­ga­tion. Et si vrai­ment il fallait en passer par la molette, gageons qu’un jogw­heel non cranté de 5 centi­mètres de diamètre serait autre­ment plus confor­table et effi­cace pour l’édi­tion de préci­sion comme le défi­le­ment des presets.

Conclu­sion

globalEn préser­vant tout ce qui concerne la navi­ga­tion dans les presets et les mapping prêts à l’em­ploi, grâce notam­ment au main­tien des enco­deurs sensi­tifs et d’un petit écran LED, Native est parvenu à propo­ser un clavier d’en­trée de gamme qui préserve l’es­sen­tiel du work­flow Komplete Kontrol et c’est une très bonne nouvelle, d’au­tant que la qualité globale du clavier est très correcte. Vu l’es­sor qu’a pris le format NKS et le nombre d’ac­teurs majeurs qui le soutiennent, cela n’a rien d’un gadget pour se simpli­fier la vie au quoti­dien : c’est un vrai plai­sir notam­ment de dispo­ser d’une pré-écoute des sons avant de les char­ger et de pouvoir immé­dia­te­ment les éditer sans avoir à passer par la fasti­dieuse phase du mapping. Et le plai­sir est d’au­tant plus réel qu’en dépit d’un posi­tion­ne­ment en entrée de gamme, Native n’a pas lésiné sur le bundle de logi­ciel proposé avec ses claviers.

Pour arri­ver à propo­ser tout cela sur un tarif d’en­trée de gamme, il a fallu toute­fois faire des choix et suppri­mer un certain nombre de choses qu’on adorait sur les Komplete Kontrol S : on n’est pas trop étonné de voir les deux grands écrans couleurs dispa­raître, tout comme dispa­raissent les regret­tés Light­guide et Touchs­trip ou l’es­sen­tiel de la connec­tique à l’ar­rière de l’ap­pa­reil, l’af­ter­tou­ch…

Ceci étant dit, le plus gros reproche que l’on pourra adres­ser à ce Komplete Kontrol A ne tient pas tant dans les coupes qui ont été faites, mais plutôt dans la partie logi­cielle qui fait qu’une bonne partie des contrôles du clavier n’a aucune utilité avec la majo­rité des séquen­ceurs du marché. Si vous êtes utili­sa­teurs de Maschine, Logic, Gara­ge­band ou Able­ton Live, soyez rassuré : Native a pensé à vous. Si en revanche vous comp­tez parmi les 60% d’uti­li­sa­teurs qui utilisent un autre séquen­ceur, il faudra vous rési­gner à ce que, pour l’heure, toutes les commandes liées au pilo­tage de votre STAN ne vous servent à rien, parce que Native Instru­ments n’a pas pris la peine de gérer les proto­coles HUI/MCU comme nombre de ses concur­rents. Bien sûr, tout ce qui concerne la partie Komplete Kontrol sera fonc­tion­nelle, mais il n’est pas sûr que cela suffise à convaincre de poten­tiels ache­teurs. Quitte à offrir ce support partiel, mieux aurait valu donc suppri­mer toutes les commandes rela­tives au séquen­ceur et conser­ver ou le light­guide ou l’af­ter­touch qui auraient rendu ce Komplete Kontrol A autre­ment plus attrac­tif.

Par consé­quent, on recom­man­dera le Komplete Kontrol A en premier lieu aux utili­sa­teurs de Maschine, Logic, Gara­ge­band ou Able­ton Live cher­chant un clavier d’en­trée de gamme, ou encore aux gros utili­sa­teurs des logi­ciels Native Instru­ments pour lesquels le système Komplete Kontrol revêt un grand inté­rêt. Pour les autres, il semble urgent d’at­tendre : si le support de Cubase/Nuendo est annoncé comme immi­nent, on ne sait encore rien du support d’autres séquen­ceurs. Comp­tez sur nous pour suivre cela de près, sachant qu’il ne tient qu’à Native Instru­ments de libé­rer tout le poten­tiel de ce Komplete Kontrol A.

Notre avis : 7/10

  • Enfin une entrée de gamme pour les claviers Native…
  • …qui conserve l’essentiel du workflow Komplete Kontrol
  • Un design sobre et de bon goût
  • Les encodeurs sensitifs sont toujours là
  • Le petit écran LED fait la blague
  • Un bien beau bundle logiciel malgré le petit prix des claviers
  • Un bon complément à Maschine
  • Pas de support de la plupart des séquenceurs du marché…
  • …et pas de gestion des protocoles HUI/MCU
  • Clavier et boutons bruyants
  • Beaucoup de choses qui font l’intérêt du Komplete Kontrol S ont disparu (écrans, touch strip, lightguide, connectique, aftertouch)
  • Naviguer dans 10 000 presets avec une molette de deux centimètres demeure toujours aussi laborieux

Vous souhaitez réagir à cet article ?

Se connecter
Devenir membre