Les gri-gris en Hi-Fi
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Dr Pouet
Et tout cela suite à quelques discussions entamées dans le pub d'AF.
Hohman
[ Dernière édition du message le 28/05/2013 à 13:00:22 ]
Pucelle_Dabidjan
J'suis d'accord avec Kritkop, mais je n'aime pas écouter ma musique au casque.
Citation :
Ouais c'est à la mode ça. J'en parlais y'a pas longtemps devant quelques personnes, qui m'ont soutenu dur comme fer que la qualité du vinyle est supérieur à celle du cd.
Purement objectivement ce n'est pas possible. En comparant une platine d'environ 5000 euros au total(bras, cellule, platine, pré-phono) et un lecteur cd pour le même budget. Le lecteur CD a une multitude d'avantages. Il est tout simplement plus juste et moins interdépendants d'influences externes comme les vibrations, le placement sur la base, les vibrations dans le bras, mauvais réglage de l'antiskating ou d'autres, ect...). Après, on peut apprécier l'écoute imparfaite du vinyle, ce qui est personnellement mon cas (comme certains apprécient les écoutes sur des amplis à tubes).
(et je ne parles même pas de ceux qui écoutent du flac en hd)
La hifi ne doit pas être chère pour bien sonner
Ca a été déjà soutenu par certains, et je m'y joint.
[ Dernière édition du message le 28/05/2013 à 15:00:24 ]
Anonyme
samy dread
mais pas pratique
Non je ne mettrai pas de pull
[ Dernière édition du message le 28/05/2013 à 16:01:42 ]
Combe
Parce que le vinyle on le voit tourner, c'est déjà un bel avantage (pour certains dont je suis), par rapport aux autres supports.
Et beaucoup préfère le son du vinyle car même s'il est clairement imparfait, il a une chaleur que peu de supports offrent.
Pucelle_Dabidjan
Un truc que j'ai oublié. Mais c'est aussi pour moi un truc de variation de l'offre. Y'a pas mal de galettes noires qui n'ont jamais été converties en cd. Ou parfois, elles l'ont mal été. Ca me permet de découvrir de nouveaux trucs, ou de mettre la main sur du matériel connu avec un bon mastering vinyle d'époque.
Will Zégal
Citation :Il faut cependant comprendre ce qu'est en réalité l'écoute au casque, c'est à dire une stéréo pure : une voix vers une oreille. Pas de mélange acoustique, pas d'influence du local. Et parfois, dans certains enregistrements, c'est même une réelle immersion.
J'ai un exemple amusant avec un album de PJ Harvey que je n'aimais pas... jusqu'à ce que je l'écoute au casque, en me baladant à pied.
J'ai refais le test à la maison et écouté sur mes enceintes tout à fait correctes. Ben non, c'est bof, c'est plat, je n'entre pas dedans. Au casque (même assez modeste), on entre dans l'intimité de la musique et de PJ c'est
Maintenant, je n'en fais pas une règle et je n'écoute la plupart du temps au casque que pour des raison utilitaires (voyage et déplacement, madame qui regarde la télé...)
Anonyme
Y'a une question que je me pose : pourquoi les (audiophiles) nostalgiques du vinyl ne sont pas aussi nostalgiques de la cassette audio (Metal IV, Chrome etc...) ?
en tous cas, beaucoup de mix utilisent des plugins genre "tape saturation" qui reproduit la distorsion propre à ce support, histoire d'ajouter de la chaleur
le reverend
nous on a la chaine hifi et la télé dans deux pieces séparées.
(même pas vrai)
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
[ Dernière édition du message le 28/05/2013 à 18:11:48 ]
Kriktop
Le charme est indéniable. Outre l'objet TD sympa (une belle thorens de la grande époque), l'immense intérêt du microsillon réside dans... Ses imperfections : une dynamique tassée de façon assez voluptueuse, qui obligeait les grands tonemeister de l'époque à maîtriser les contraintes du support avec art ! C'est ainsi que des prises d'orchestre peuvent paradoxalement sembler très larges, pleines et chaleureuses, car pour contourner la contrainte, on savait alors utiliser les propriétés spécifiques et physiologiques.
D'autre part, sans doute (et je dis ça sans nostalgie) le disque était un acte artistique de grande maturité. Les moyens ne permettaient pas les infinis artifices de montage aujourd'hui disponibles. On attendait donc des musiciens une maîtrise absolue, même si des collages restaient possibles. Les versions étaient alors (en classique en tout cas) peut être parfois plus vivantes, plus globales, avec une vision d'ensemble qui peut manquer peut-être aujourd'hui à certaines productions. C'est devenu autre chose. Ni mieux ni moins bon.
Enfin dernier élément très important et qui va toujours dans le sens d'une imperfection : chaque cellule possède sa vision des choses. Les pré phonos ont également une petite signature. Mais c'est bien la cellule qui fait l'essentiel de la sonorité. J'ai pu comparer quelques modèles et on passe d'une couleur globale sonore à l'autre en changeant simplement de cellule. C'est une chose que ne fait pas le CD, plus constant dans sa restitution (bon, allez, j'accorde quelques variations d'un cd à l'autre, mais faut pas en faire un plat. C'est beaucoup moins net qu'avec les pointes de lecture)...
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