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Sujet Des photos de vos home-studios et les discussions qui vont avec

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Sujet de la discussion Des photos de vos home-studios et les discussions qui vont avec

Aaaaah merci mon gars !!! :D::aime::D::aime::D::aime::D::aime::D::aime::D::aime::D::aime::D::aime::D::aime::8)

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Moi c'est tout le revêtement du minilogue qui est dégueulasse, le vernis ou je ne sais quoi sur le métal, mais ça le fait aussi sur le clavier, la poussière reste collée et c'est la seule machine qui ne se laisse pas nettoyer avec un simple coup de plumeau swifter
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c'est le mk1 (gris métal) ou le XD (noir)?
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Gris métal, celui de base
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Étonnant: le mien reste bien lisse, pourtant le l'ai depuis longtemps.
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C’est quand même incompréhensible que de nos jours des marques comme Akai, Arturia, Korg et Moog fassent encore de telles erreurs dans les choix de leurs matériaux.

Sans connaissance, nous sommes comdamnés a croire.

Plus j’écoute les humains, plus j’aime mon chien.

66706
Apparemment, Akai et Moog ont changé et utilisent une nouvelle version plus stable (à confirmer... dans le temps). Pour Arturia et Korg, je ne sais pas. Et puis, dans tous les cas, c'était stable au moment de la vente, le pb n'est survenu qu'après. Mais ils pourraient tous proposer des capuchons alternatifs, histoire qu'on ne finisse pas par dire des généralités du genre:
"Untel, achète leurs plugs, mais pas leur hardware, au bout de 4/ 5 ans, c'est tout pégueux et inutilisable"

[ Dernière édition du message le 11/06/2023 à 20:39:21 ]

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Hors sujet :
Citation :
C’est quand même incompréhensible que de nos jours des marques comme Akai, Arturia, Korg et Moog fassent encore de telles erreurs dans les choix de leurs matériaux.

Pour moi ça n'est pas une erreur, juste une logique de coûts et de rentabilité comme pratiquée dans quasi tous les secteurs.
Il y a quelques années j'ai travaillé sur un projet pour un très grand nom du luxe (que je ne citerais pas:non:) avec une image ultra haut de gamme, et bien de tous les projets sur lesquels j'ai bossé, dans à peu près tous les secteurs de l'industrie, c'est sur celui là que les contraintes de coûts étaient les plus fortes. Les marges pratiquées étaient juste indécentes!

Note à toi-même: sois indulgent! Rappelle toi qu'avant de savoir tu ne savais pas! L'ignorance est acceptable, pas la bêtise!

Si l'enfer est pavé de bonnes intentions, de quoi est pavé le paradis?

66708
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Hors sujet :
Un exemple ne fait pas une règle. J'ai longtemps travaillé en conception de produits et il y a des produits ou des entreprises pour lesquel.les le plus bas coût est l'objectif principal (c'était assez rare chez nos clients) et d'autres pour lesquelles on ne joue pas avec certains choses parce que c'est leur image de marque et leurs futures ventes qui sont en jeu. Ou encore leur SAV qui peut se retrouver saturer.

Dans le domaine du luxe, il peut y avoir des compressions importantes de coûts, mais pas toujours. Ma fille a travaillé dans le luxe et s'il fallait être productif, on ne laissait pas passer une pièce non conforme ou on ne jouait pas avec la qualité des coutures ou ce genre de choses.

Citation :
Pour moi ça n'est pas une erreur, juste une logique de coûts et de rentabilité comme pratiquée dans quasi tous les secteurs.

En l’occurrence, je n'en suis pas sur. Ce phénomène arrive sur des plastiques au rendu soyeux, voire caoutchouteux. Quel fabriquant ne souhaiterait pas un tel rendu, un tel toucher sur ses potards ? Donc tu choisis ça et paf, des années plus tard, les potards partent en sucette.
Le prochain fournisseur qui vient te voir en t'en proposant te promet juré craché qu'on a compris le problème et que nouveau matériau ou nouvelle technique blah blah et hop, des années plus tard, rebelote.
Je pense qu'on n'y reprendra pas les constructeur de si tôt, en tous cas pas avec des produits qui n'ont pas été éprouvés depuis pas mal d'années d'usage.


Citation de sonicsnap :
Il me semble que les home-studios entrent de fait en concurrence avec les studios pros. Ne serait-ce que parce que de plus en plus d'artistes et de groupes, je m'en rend compte en lisant les interviews, enregistrent leurs maquettes et même pour certains leurs albums, par leurs propres moyens. Qui va encore dans un studio pro pour faire une démo? Alors que c'était autrefois incontournable.

Ben il y a encore énormément de musiciens qui ne s'intéressent pas ou n'ont pas le temps de s'intéresser aux techniques du son, n'ont pas l'espace ou simplement l'envie de se monter un HS, de dépenser des sous là-dedans, de passer des années à apprendre alors qu'ils ont leurs spectacles à créer, leurs répétitions à gérer, leur diff à faire, souvent, etc.
Soit c'est pas leur truc, soit ils n'ont pas le temps, soit même certains qui pratiquent un peu savent qu'il y a une différence entre savoir enregistrer quelques instruments dans sa pièce pas super traitée et réaliser un album.

Moi même, j'ai fait appel à un studio et un ingé son pour certains enregistrements de mes groupes. Parce que tu ne peux pas à la fois être technicien, à t'occuper du patch, du placement de micro, du réglage des processeurs, des retours musiciens et tout ce bordel et te concentrer sur la musique que tu dois jouer.
Enfin, tu peux le faire : je l'ai fait pour l'album de BHT, notre ingé son s'étant avéré indisponible au dernier moment. Mais c'est hyper relou. et il y a d'ailleurs eu quelques couilles techniques qui ont nécessité le réenregistrement d'un morceau entier et de refaire quelques prises d'une piste sur plusieurs morceaux. Heureusement qu'on la produit en période covid où il n'y avait pas de dates sinon c'est le genre de conneries qui aurait pu ajouter des semaines de délais le temps de recaler tous les plannings.

Citation :
Ce que je ne conçois pas très bien, c'est dans quelle mesure cette concurrence pourrait être jugée déloyale.. J'imagine que la seule issue pour les studios pros est de proposer des conditions haut de gamme et de travailler main dans la main avec les maisons de disques? Ceux qui ne sont pas à même de faire ça sont un peu périmés.

Pas forcément. Mais le marché s'est beaucoup réduit.
La concurrence déloyale, ce sont des gens pour qui le HS est un loisir et qui pratiquent donc des prix de loisir. Ils n'ont pas à amortir le matos, pas forcément besoin d'être payés parce qu'ils ont des revenus par ailleurs et donc bossent au noir.
C'est hyper pas cool pour les studios qui ont besoin d'amortir le prix du matos, de réinvestir et de payer les cotisations qui assurent à leurs salariés (ou leur patron si c'est une seule personne) une couverture sociale.

C'est d'ailleurs pareil avec certains zicos. Quand je vois des amateurs qui prennent 2 ou 300 balles à 4 ou 5 pour jouer dans des bars...
Pas étonnant que les pros galèrent de plus en plus avec le circuit des bars. Pas étonnant qu'il y ait de moins en moins de bars-concerts.

[ Dernière édition du message le 11/06/2023 à 22:35:50 ]

66709
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Hors sujet :
Citation :
Un exemple ne fait pas une règle

Bien sûr et je ne souhaitais pas faire ce raccourci. Mais je constate malgré tout cette tendance dans énormément de secteurs et pas forcément uniquement sur les équipements ou produits manufacturés mais également sur les prestations de service ou simplement par délocalisation pour du sourcing de biens ou de services à bas coûts.
Là où je te rejoins, c'est que bas coûts ne veut pas forcément dire mauvaise qualité, là encore c'est un raccourci que je ne ferais pas.
Edit: et je précise que ma remarque n'était pas un jugement de valeur mais un simple constat basé sur mon expérience

Note à toi-même: sois indulgent! Rappelle toi qu'avant de savoir tu ne savais pas! L'ignorance est acceptable, pas la bêtise!

Si l'enfer est pavé de bonnes intentions, de quoi est pavé le paradis?

[ Dernière édition du message le 11/06/2023 à 23:09:45 ]

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Hors sujet :
La réduction des coûts, c'est pas d'hier. C'est une démarche saine si elle ne va pas contre une qualité suffisante.
Dans mes activités de design, je faisais de l'analyse de la valeur. ça permet par exemple de dire que ça ne sert à rien de mettre un bouton qui encaisse 100 000 déclenchements sur un appareil photo jetable. Mais aussi à l'inverse que tu si tu fais un produit d'une certaine qualité, tu le salopes pas avec une pièce de merde qui va le faire tomber en rade dans 6 mois.

Le phénomène de réduction des coûts a quand même pris de l'ampleur avec le phénomène de la capitalisation. Quand c'étaient des entrepreneurs qui dirigeaient les entreprises ou que l'actionnariat était familial, ils cherchaient généralement la croissance à long terme, l'image de marque, la durée... Maintenant que ce sont surtout des institutions bancaires et des fonds de pension qui détiennent les entreprises, on demande que le capital fasse du fort rendement, donc d'importants dividendes à redistribuer. Ce qui implique des politiques de court terme qui font que par exemple, une marque comme Camping-Gaz est passé d'une certaine référence de qualité et de fiabilité à une marque cheap et peu fiable. L'ancienne image de marque perdure encore et leur permet de pratiquer des prix bien plus élevés que la qualité réelle des produits, mais ça ne va pas durer.