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262 vote(s)
1 réponse(s) maximum Fin du sondage : 28/07/22
1 Posté le le 08/07/2022 à 11:00 Sondage Clos
Valorisez-vous le fait d'acheter des instruments / équipements audio français ?
  • 1 oui (171 - 65%)
  • 2 non (91 - 35%)
Sondage réalisé du 08/07/2022 au 28/07/2022 - 262 participants - 1 réponse par participant
Sujet de la discussion Commentaires sur le dossier : Sondage sur la valorisation du marché français de la part des AFiens·iennes
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Bien que d'autres nations nous surpassent en termes de production d'instruments de musique et matériel audio, l'hexagone n'a pas à rougir de son classement et de plus en plus de fabricants tricolores émergent de nos contrées.


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Hushman

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71
Le principal obstacle si je veux produire du matériel made in France ça n’est même pas le prix final qui pose problème, c’est la quantité.

Tout est quantité.
Tu veux les composants à prix intéressant : commande en gros volume.
Tu veux des boîtiers sur mesure à prix intéressant : commande en gros volume.
Tu fais du matériel de niche : commande en… ah non, c’est vrai, c’est du matos de niche. Un batch de 100 pour débuter c’est juste impossible financièrement. Ou alors tu vas chercher des financements et on te demande presque de faire une boîte avec du Bluetooth. Les cordons de la bourse sont tenus par des vieux machins qui n’ont aucune vision de rien. Et tu peux même pas leur faire une visite guidée en VR parce que ça les rend malades (vécu).

Un jour on aura peut-être des unités de production mutualisées, des super fablabs avec des outils grand format. J’en avais causé avec le maire d’une commune qui s’intéressait vraiment au concept. Manque de pot c’était trop futuriste et il a été remplacé par un vieux briscard qui proposait des thés dansants trois fois par semaine et un agrandissement de la maison de santé.

On va probablement devoir attendre que la génération du c’était mieux avant s’intéresse plus aux déambulateurs qu’aux élections et peut-être qu’on aura un changement un jour.

Je sais, tous les anciens ne sont pas à mettre dans le même sac, certains sont moteurs de changement et continuent de vouloir que les choses bougent. Mais, pour avoir vu de près à quel point la prise de décision se fait sur des tableaux Excel plutôt qu’avec de l’audace, je ne suis pas du tout confiant.

Avec cette mentalité il n’y aurait jamais eu de Renault, de Citroën, de Latécoère, d’Arianespace… on forme des gens à imaginer le futur et on leur demande de bien vouloir reproduire le passé. Au bout d’un moment, le problème du pays ça n’est pas le manque de bonnes volontés mais le fait qu’elles soient systématiquement réduites à néant par un bon tas de blaireaux bornés.

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Démos Audio / Soundcloud BTSLa chaîne YouTube

"001001001111010010010010100010 !" Mireille DAC.

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Le politique, ça ne se résume pas aux politiciens, syndicats et journalistes politiques.
La politique, c'est la gestion de la vie en commun. Tous ceux qui affirment ne pas faire de politique font en réalité la politique du courant idéologique dominant.

Mais participer activement à un sujet sur le made in France, c'est politique. Réfléchir à ses achats, c'est politique.
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Citation de Will :
Le politique, ça ne se résume pas aux politiciens, syndicats et journalistes politiques.
La politique, c'est la gestion de la vie en commun. Tous ceux qui affirment ne pas faire de politique font en réalité la politique du courant idéologique dominant.

Mais participer activement à un sujet sur le made in France, c'est politique. Réfléchir à ses achats, c'est politique.


C'est un peu ce que je disais à la fin de mon post.:)

Pour le dire autrement : je n'ai rien contre la politique... vu qu'elle est indispensable pour régir la vie en communauté. Ce qui est aberrant c'est qu'on met la politique entre les mains de gens qui ont le titre de "politiciens" mais qui sont complètement à côté de la plaque en matière de réalisme, tout simplement parce qu'ils font de la politique leur seule et unique carrière. Ils ne connaissent pour la plupart strictement rien des réalités du monde mais ils prétendent le régir avec leurs grandes théories (qui pour la pupart ne reposent que sur la notion de rentabilité financière... et qui pour la plupart datent de tant de décennies qu'elles sont complètement obsolètes). C'est la raison pour laquelle on en est arrivés où nous en sommes aujourd'hui.

La politique ne devrait pas être un métier qu'on fait toute sa vie depuis le plus jeune âge jusqu'à 90 ou 100 ans. A 20 ans on ne connaît encore pas grand chose de la société, on est encore en train de la découvrir. Or les futurs politiciens sont déjà à 20 ans en train de se bourrer le crâne de théories fumeuses qui sont surtout orientées "économie et finances" et qui de plus datent d'il y a 100 ans. Et à l'autre bout de la vie, à 80-90 ans les plus vieux n'ont plus la vision actuelle de la société, ils étaient probablement à jour à 40/60 ans pour régir la société et suivre son évolution mais ils ne le sont certainement plus à 90 ans !

Et puis... quelle est la part de politiciens qui exerce la politique pour vraiment faire avancer la société ? 10% ? Allez, 15% à tout casser. La quasi-totalité sont des carriéristes et voient surtout dans cet exercice qui dure toute leur vie une façon de se constituer un très confortable compte en banque en plus d'une façon de se faire une notoriété (locale à défaut de nationale) et pour beaucoup une façon de stimuler une envie de pouvoir. La société ? 80 à 90% des politiciens (quasiment tous de carrière) s'en foutent éperdument, c'est le dernier de leurs soucis. Vois le b.rd.l qu'est devenue la politique française, la société française, l'état de délabrement du service public, l'état de désastre de l'industrie française, la hauteur vertigineuse, astronomique, de la dette publique... Vois l'état de déliquescence et de corruption de toute la classe politique tant nationale qu'européenne, vois dans quelle proportion les politiques mettent réellement en oeuvre leurs promesses électorales, vois combien il faut se battre pour que les politiciens de Bruxelles admettent la toxicité de tout ce qu'ils déversent dans les zones agricoles pour engraisser surtout les grosses entreprises de l'agrochimie, vois comment tous ces politiciens de gauche comme de droite ruinent les capacités de production d'un pays pour faire fabriquer à l'autre bout du monde 95% de ce qu'on consomme. vois... vois.. vois...
Franchement si le métier de politicien était vraiment un métier en accord avec la société et pour le bénéfice et le progrès de la société, ça se verrait ! Ce qu'on voit c'est plutôt le contraire !

Voilà pourquoi je dis que la politique ne devrait pas être une affaire de politiciens ! (sous-entendu "de carrière"). Parce que ce qu'apprennent les étudiants en politique ce sont surtout des théories fumeuses, préhistoriques, et orientées "économies financières quel que soit le prétexte" (et quel qu'en soit le prix à payer même en vies humaines, on le voit avec le désastre des ressources en médecins de ville, des ressources hospitalières, des scandales des Ehpad, des scandales de l'amiante, des scandales de la malbouffe, des scandales des pesticides, etc.).

Voilà donc pourquoi je dis "ahhh... si on pouvait faire de la politique sans politiciens qu'est-ce que le monde serait beau ! Mais c'est une utopie.". Parce que la politique ne devrait en aucun cas être mise dans les mains de gens qui se moquent éperdument de la société mais ne voient en réalité qu'une chose : la finance !

Manifestement, Will, tu sembles avoir lu que je voulais qu'on se passe de la politique. Or ce que je disais, c'est tout le contraire. Ce que je disais c'est que l'exercice de la politique devrait revenir à la population elle-même et à des personnes qui ont déjà vécu un minimum avant de faire de la politique. Et avec infiniment moins de délégations données à des prétendus "députés" et infiniment plus de décisions prises par la population elle-même (par des référendums ou autres solutions, mais des référendums respectés, pas des fumisteries comme en 2005) comme c'est le cas chez certains de nos voisins.

La politique, oui. Les politiciens professionnels, résolument non !

Voilà ce que je disais.

[ Dernière édition du message le 17/07/2022 à 15:19:42 ]

74
Coucou.
Oui, BlackWinny, la "politique" ou, si tu permets, l'exercice du pouvoir, est hélas un métier, en France, déconnecté des réalités.
Et peut-être cette déconnexion s'accroît-elle avec l'âge ? Pas sûr, quand on voit les contenus d'enseignement des "Sciences-Po" : on y formate des jeunes filles et mecs, effectivement sur des théories à forte teneur financière, mais pas aussi anciennes que tu le dis. Notre ENA fonctionne sur le même registre, et bien des Think tanks y ont leurs entrées.
Ceci écrit, tu as raison de dire que certaines démocraties plus directes que la nôtre ( qui en est encore une quand même), ont des pouvoirs -au moins locaux- plus réalistes, avec des votations à initiative "populaire" faciles et dont les résultats sont respectés. Je regarde du côté des Cantons Helvétiques qui souffrent cependant aussi de quelques maux gratinés en matière de conservatisme passéiste ( pléonasme volontaire).
Donc cela ne résout qu'une partie du problème, puisque c'est toujours le profit-moteur dominant, tu as raison.
Garder les décideurs délégataires du pouvoir au contact des réalités du terrain par exemple en limitant le nombre ou la durée des mandats, ce serait déjà un progrès. À condition que ces gens-là ( oui, Madame la Ministre, le vulgum pecus a le droit d'user de cette expression méprisante pour qualifier les politicien.n.es) ne soient pas directement admis à pantoufler dans des structures privées où leur soi-disant expérience sera grassement payée.
Car le vieux maoïsme de 1949 voulait instaurer ce principe : l'élu.e. ne l'est que pour un temps donné, il est soumis à l'autocritique, il est révocable à tout moment par une assemblée populaire, etc. Et il retourne illico dans l'atelier ou dans le champs dont il est issu. Pas dans un joli bureau avec des jetons de présence bourrés de millions d'euros.
Ça a assez modérément marché, car bloquant ce que tu décris fort bien comme un des moteurs indispensables : l'initiative individuelle, l'imagination, le non-conformisme, en réalité quasiment toute forme de liberté individuelle.
Je vais encore faire le vieux c... en citant en latin "in medio virtus stat" , le courage ( au sens très large) est -ou pour notre sujet, serait- dans le milieu des choses. Pas seulement en matière de décisions, mais plus encore de conception générale d'une société humaine. Utopia ...
Que certains auteurs anarchistes comme Proudhon pensaient possible au XIX ème siècle. Tapez son nom dans votre moteur de recherche favori, juste pour voir qui il a influencé.
De tout petits pays avaient essayé, mais sous la main de fer d'une dictature d'inspiration marxiste. Je pense à l'Albanie du camarade Enver Hoxha dans les années 70 ... C'était bien !!! La nation avait besoin de 100 tracteurs ? On en fabriquait 102 ou 103 pour être prévoyants, puis on fermait l'atelier à 15 heures pour aller se tremper tranquille dans l'Adriatique en maneant des beignets et en jouant de l'accordéon, sans jeans, sans Coca, sans tout ce qui représentait la diabolique civilisation occidentale étasunienne. Malheur à celle ou celui qui aurait voulu essayer de monter un micro sur une guitare ou remplacer l'accordéon par un clavier électronique !!! Ou chanter autre chose que des hymnes au Chef, des chansons patriotiques ou des complaintes folkloriques. Heureux ? Est-ce possible dans un bocal étanche quand on est un Humain ?
Oh, làlàlàlààà ...
"Tu veux bâtir des cités idéales, détruis d'abord les monstruosités ..." ( Paroles du "Triomphe de l'Anarchie" de Charles d'Avray, 1901, ) On peut toujours croire au Grand Soir !
En attendant, comme l'écrit l'ami Will, soyons déjà conscient que tout geste est politique, y compris le choix de nos achats de matos.
Quelqu'un a dit, je ne sais plus qui, : "Si tu ne t'occupe pas de la politique, la politique s'occupera de toi".
Ouf !
O.M.
75
Citation :
Je ne crois pas à la déconnexion du personnel politique. Ils sont pour la plupart plutôt bien connectés.

Mais à des réalités qui ne sont pas les nôtres. :mrg:

En France, les indemnités d'un député sont de 7240 € brut / mois (5300 net). Si on ajoute les frais de représentation parlementaires (de mémoire autour de 5000 €) et les employés à leur service, plus tout ce à quoi ils ont accès gratuitement, ça fait un niveau de vie autour de 15-20000 €/ mois.
Disons qu'une bonne moitié de ce qui n'est pas l'indemnité est constitué de frais "professionnels" strictement dévolus à l'exercice de leur mandat et on arrive quand même autour de 7-8000 € nets mensuels.
Sachant qu'en France, le salaire médian (la moitié gagne moins, la moitié gagne plus) est de 2500 € et qu'on (l'INSEE elle-même) considère une personne comme riche au-delà de 3500 €, vous comprenez bien que les réalités auxquelles sont connectés nos élus ne sont pas celles de la plupart d'entre nous.

Le seuil de pauvreté est autour de 1000 €. Est-ce que vous pouvez comprendre ce que vit quelqu'un qui gagne 7 ou 10 fois moins que vous ? Moi pas. Pas plus que je ne comprends quelqu'un qui gagne 7 ou 10 fois plus. Pas plus que je n'ai dans mes amis ou mes proches des gens qui gagnent 10 fois moins ou 10 fois plus que moi.

Ce qui tombe bien, c'est qu'on a un système politique, électoral et médiatique parfaitement calibré pour que ça soient des gens, à de ponctuelles exceptions près, qui gagnent 7000 à 10000 € / mois qui arrivent au pouvoir. Le monde est bien fait. :bravo:

Phrase attribué à JF Copé (qui l'a niée, mais on ne prête qu'aux riches) quand fut mis sur le tapis la question de baisser les indemnités parlementaires "si on fait ça, on n'aura plus que des toquards à l'assemblée"
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Vous voulez que nos politiques ne viennent pas de l'ENA ou n'aient pas déjà plusieurs dizaines d'années de politique derrière eux...
Quand Macron a fait rentrer plein de nouveaux à l'Assemblée nationale il y a 6 ans, toute l'opposition s'est foutue d'eux en les traitant d'amateurs. Forcément, beaucoup débutaient.
Quand ce sont des techniciens venant de la société civile, on les accuse de ne pas avoir été prêts du peuple ; de ne pas avoir été élus, ne pas avoir plusieurs mandats de maires par exemple. Et quand ce sont des anciens maires, on les accuse de n'avoir jamais travaillé en entreprise.
Jamais contents quoi !
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Peut-être qu'avoir juste un peu plus de diversité dans nos "représentants" pourrait être une solution ?
On a une classe politique qui est sociologiquement très homogène et assez éloignée de la "représentation" de la population qu'elle est sensée avoir.

Je dis bien "sensée", parce que c'est un mensonge. Plusieurs camps se sont affrontés à la révolution française, notamment ceux qui voulaient une démocratie où le peuple ait le pouvoir et ceux qui voulaient confier le pouvoir à une classe (éduquée et sensée être éclairée). C'est cette fraction qui a gagné. Et qui a souvent ensuite participé aux gouvernements de l'Empire et de la Restauration.
Quelques explications ici : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sieyes-ou-les-racines-du-systeme-198124
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"censé"
:mrg:

"être censé" signifie "être supposé (suivi d'un verbe)...". C'est le cas dans tout ton message, Will.
"être sensé" signifie "avoir du sens, ou avoir de la raison".
:clin:

[ Dernière édition du message le 19/07/2022 à 15:30:56 ]

79
Citation de Will :
Peut-être qu'avoir juste un peu plus de diversité dans nos "représentants" pourrait être une solution ?
On a une classe politique qui est sociologiquement très homogène et assez éloignée de la "représentation" de la population qu'elle est sensée avoir.

Au contraire, notre Assemblée est très diversifiée, peut-être même comme jamais. Il y a des petits jeunes, des vieux briscards, des ingénieurs/cadres comme des ouvriers, des pros de la politique comme des débutants venant de la société civile, des métiers et origines très diverses. Ca va jusqu'à une femme de ménage, un accordeur de violon, un agent d'entretien, etc.
https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/ces-deputes-aux-metiers-que-l-on-n-a-pas-l-habitude-de-voir-a-l-assemblee-nationale
Alors bien sûr, tu vas répondre qu'il faudrait autant de chaque catégorie, autant d'hommes que de femmes, autant d'anciens que de nouveaux, autant de ci ou de ça ; c'est comme les sondages, c'est impossible d'avoir toutes les classes représentatives dans le même nombre, car déjà, il n'y a pas de volontaires ou d'élus pour cela.

[ Dernière édition du message le 19/07/2022 à 15:43:45 ]

80
Le titre de l'article montre que ce sont des exceptions.

"Ces députés aux métiers que l'on n'a pas l'habitude de voir à l'Assemblée Nationale"

Donc non, la représentation nationale n'est aucunement diversifiée. Ces quelques personnes (au total ils sont une trentaine à tout casser sur quand même 577 députés !) sont des exceptions perdues au milieu de 550 politiciens de carrière qui ne font que de la politique durant toute leur carrière et n'ont jamais rien fait d'autre !

Pour dire les choses autrement et de manière certainement beaucoup plus explicite, cette trentaine de députés ayant vraiment un métier et venant vraiment de toutes les couches de la population perdus dans un total de 577 députés représentent donc :

30 * 100 / 577 = 5,2 % !!!


On est loin de la prétendue diversité !

Quand on discute statistiques il faut se méfier des impressions. Ici la réalité est claire, limpide ! La représentation réelle de l'ensemble de la population ne totalise que 5,2 % du nombre des 577 députés !

Alors quand on persiste à nous dire que les députés sont représentatifs de la population, des métiers et de l'ensemble des couches sociales, ça me fait bien rire !

[ Dernière édition du message le 19/07/2022 à 16:40:29 ]