Sujet Les conneries. publiques !
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22373
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
Sujet de la discussion Posté le 09/02/2006 à 19:15:52Les conneries. publiques !
S'lut !
Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.
A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).
A vos marques... Feu !
Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.
A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).
A vos marques... Feu !
greg lefonctionnaire
11410
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
322 Posté le 30/06/2006 à 18:02:43
Hors sujet : T'es originaire de quel bled Billyboy, déjà ??
Je suis Charlie
Will Zégal
74870
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
323 Posté le 30/06/2006 à 18:04:34
Un petit bled des côtes d'Armor à mi-chemin entre Guingamp et Paimpol. Gommenec'h, ça s'appelle. Mais je ne sais pas si c'est sur les cartes
greg lefonctionnaire
11410
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
324 Posté le 30/06/2006 à 18:50:49
Ok...
Les cartes de Gommenec'h surement...
je connais pas trop ce coin...
Les cartes de Gommenec'h surement...
je connais pas trop ce coin...
Je suis Charlie
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22373
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
325 Posté le 01/07/2006 à 00:43:15
Un peu dans le style de la corniche -mais je n'avais pas même l'argument d'une amourette ni même d'épater les copains-, figurez-vous à présent une terrase ouverte sur le ciel. Mais pas une terrasse qui donnerait à niveau sur un jardin, non point : une terrasse posée sur un appartement privé comportant deux étages (+ celui du rez-de chaussée), portant le tout à une dizaine de mètres de haut.
Fort bien.
Vous voici, en vacances, sur le théâtre d'une évolution...
C'est sur les 10 ou 11 ans que je me suis donc essayé, debout et bras en croix, au funambulisme parfaitement gratuit sur l'acrotère (c'est le lendemain que j'en appris le nom en devant copier 100 fois ce que je ne devais plus faire), sur l'acrotère de cette terrasse d'amis !...
On dira pour résumer en termes de néophyte qu'un acrotère est une sorte d'assise ( "plate" ) en ciment, recouvrant de tout son long un mur de pourtour.
Qui mieux est, cette "poutre" -au sens gymnique du terme- était plantée de dizaines de tétons filetés en inox (érigés verticalement et destinés à recevoir des grilles -que je n'ai jamais vues-), qu'un ancien propriétaire avait fait sceller là tous les demi-mètres (afin que son chien ne saute éventuellement pas dans le vide une fois qu'on l'eût mis à l'air après avoir posé ces grilles à la belle saison); mais qui rendaient en l'occurrence plus périlleuse encore la progression de l'apprenti-artiste...
Le but du jeu était pour moi de progresser avec délices sur toute la longueur de l'acrotère (soit : deux fois la longueur de la terrasse + une fois sa largeur, on dira environ près de 20 mètres à parcourir en tout), en évitant ces bouts d'inox (diamètre 12mm, et dépassant bien de 5 ou 6 cm -je les ai revus fréquemment depuis-) !
Et d'avoir trouvé un réel plaisir de commencer à refaire le même parcours, mais à l'envers (!), lorsqu'un individu qui, terrorisé, m'ayant constaté d'en bas en plein épanouissement, donna l'alerte en sonnant dans la maison pour que quelqu'un vienne interrompre au plus vite mon gentillet suicide !
De quoi se mêlait cet homme-là, on ne le saura jamais.
De tout, probablement.
Je me souviens qu'il était homme -à chapeau-, pour avoir ensuite pris de très haut qu'il contât alors "ses" exploits du jour à quelque connaissance encore + retraitée que lui, et qu'il avait "naturellement" arrêtée dans ce but.
Mais impossible en revanche de me ressouvenir absolument du moment de mon "arrestation". Strictement aucun souvenir de cet instant.
Quand je revois la scène de ce théâtre et mieux encore le théâtre de cette scène, j'en frémis sur place.
Allez donc savoir ce qui peut se passer dans la caboche d'un gamain de 10 ans, à 10 mètres de haut, sur une journée de Juillet ou bien d'Août...
S'lut !
Fort bien.
Vous voici, en vacances, sur le théâtre d'une évolution...
C'est sur les 10 ou 11 ans que je me suis donc essayé, debout et bras en croix, au funambulisme parfaitement gratuit sur l'acrotère (c'est le lendemain que j'en appris le nom en devant copier 100 fois ce que je ne devais plus faire), sur l'acrotère de cette terrasse d'amis !...
On dira pour résumer en termes de néophyte qu'un acrotère est une sorte d'assise ( "plate" ) en ciment, recouvrant de tout son long un mur de pourtour.
Qui mieux est, cette "poutre" -au sens gymnique du terme- était plantée de dizaines de tétons filetés en inox (érigés verticalement et destinés à recevoir des grilles -que je n'ai jamais vues-), qu'un ancien propriétaire avait fait sceller là tous les demi-mètres (afin que son chien ne saute éventuellement pas dans le vide une fois qu'on l'eût mis à l'air après avoir posé ces grilles à la belle saison); mais qui rendaient en l'occurrence plus périlleuse encore la progression de l'apprenti-artiste...
Le but du jeu était pour moi de progresser avec délices sur toute la longueur de l'acrotère (soit : deux fois la longueur de la terrasse + une fois sa largeur, on dira environ près de 20 mètres à parcourir en tout), en évitant ces bouts d'inox (diamètre 12mm, et dépassant bien de 5 ou 6 cm -je les ai revus fréquemment depuis-) !
Et d'avoir trouvé un réel plaisir de commencer à refaire le même parcours, mais à l'envers (!), lorsqu'un individu qui, terrorisé, m'ayant constaté d'en bas en plein épanouissement, donna l'alerte en sonnant dans la maison pour que quelqu'un vienne interrompre au plus vite mon gentillet suicide !
De quoi se mêlait cet homme-là, on ne le saura jamais.
De tout, probablement.
Je me souviens qu'il était homme -à chapeau-, pour avoir ensuite pris de très haut qu'il contât alors "ses" exploits du jour à quelque connaissance encore + retraitée que lui, et qu'il avait "naturellement" arrêtée dans ce but.
Mais impossible en revanche de me ressouvenir absolument du moment de mon "arrestation". Strictement aucun souvenir de cet instant.
Quand je revois la scène de ce théâtre et mieux encore le théâtre de cette scène, j'en frémis sur place.
Allez donc savoir ce qui peut se passer dans la caboche d'un gamain de 10 ans, à 10 mètres de haut, sur une journée de Juillet ou bien d'Août...
Hors sujet : tout doux les commentaires; touuuuuuuuut doux.
S'lut !
Anonyme
521410
326 Posté le 01/07/2006 à 12:29:03
Joli tout ça !
au fait billyboy, ça a donné quoi la suite ?...
au fait billyboy, ça a donné quoi la suite ?...
Will Zégal
74870
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
327 Posté le 03/07/2006 à 13:11:27
La pièce pour la mobylette est arivée et on a pu réparer.
kurt_le_keke
84
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 19 ans
329 Posté le 03/07/2006 à 23:16:30
Allez billy boy , une bonne histoire bien chaude, digne de celle des italiennes en camping ( on pourra toujours la moderer plus tard )
.
Will Zégal
74870
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
330 Posté le 04/07/2006 à 15:03:42
Ok.
Alors voilà. J'arrive à la fenêtre de la belle. Qui n'est pas là. La chambre est vide. La fenêtre est entrouverte et j'entend venir de l'appartement un engueulot des familles. En fait, pour crédibiliser son attitude, la demoiselle pique une crise à son vieux pour qu'il la laisse sortir. Je pense aussi qu'elle préfère la rencontre en extérieur (dans ce cas, on va squater chez un couple de potes à elles qui ont tout ce qu'il faut comme chambres d'amis, divans, etc.)
Je m'inquiète un peu que ça dure. Pas que je sois si mal à l'aise sur ma corniche (qui doit, honnêtement, faire un peu plus de 10 cm puisque mes pieds y tiennent), mais que posé comme ça à hauteur du cinquième étage, près d'une fenêtre entreouverte d'appartement, je vais bien finir par me faire repérer. Connaissant la nervosité du vieux, ses capacité alcoolémiques et sa pas toujours grande finesse (il faut dire qu'on est pas exactement dans les quartiers les plus favorisés), je n'ai aucune envie qu'un de ses potes de bistrot l'appelle pour lui dire qu'il y a type pendu à la fenêtre de sa fille. Ce qui risquerait une explication désagréable, au mieux dans l'appart avec la présence de son berger allemand, au pire sur la corniche où les possibilités de retraite sont très limitées, vu que j'ai de grands doutes sur ma capacité à me récpetionner du 5ème étage.
Pour finir, la belle (c'est vrai qu'elle était top cette coquine ) se réfugie dans sa chambre en claquant la porte. Je l'appelle. Elle vient à la fenêtre et me dis d'attendre encore un peu, vu qu'il y a des risques d'invasion de sa chambre dans les minutes qui suivent, soit par son vieux qui voudra lui asséner une dernière sentence, soit par sa mère sur le ton "je sais que tu es jeune et que tu veux profiter, mais faut écouter ton père".
Je lui explique mes craintes, alors elle me fait rentrer et je me retrouve à squater le dessous du lit pendant un bon 1/4 d'heure.
Il y a beaucoup de bruits dans le couloir. Des va et viens. Le clebs excité, la mère qui débarrasse et le père qui va chercher le ravitaillement à la cuisine avant de s'installer devant son match de foot... Dans le salon qui donne par une double porte vitrée restée grande ouverte sur le couloir juste en face de la chambre de ma belle.
1/4 d'heure de plus. ça commence à être pas drôle. La belle va fermer les portes du salon en annonçant d'un ton rogue à son père que la télé l'empêche de dormir. En fait, c'est bien que la télé masque tout bruit.
Je peux enfin sortir de sous le lit. La suite... l'honneur et la pudeur d'une jeune fille à peine majeure ne me permettent pas de la raconter sur un forum public
Alors voilà. J'arrive à la fenêtre de la belle. Qui n'est pas là. La chambre est vide. La fenêtre est entrouverte et j'entend venir de l'appartement un engueulot des familles. En fait, pour crédibiliser son attitude, la demoiselle pique une crise à son vieux pour qu'il la laisse sortir. Je pense aussi qu'elle préfère la rencontre en extérieur (dans ce cas, on va squater chez un couple de potes à elles qui ont tout ce qu'il faut comme chambres d'amis, divans, etc.)
Je m'inquiète un peu que ça dure. Pas que je sois si mal à l'aise sur ma corniche (qui doit, honnêtement, faire un peu plus de 10 cm puisque mes pieds y tiennent), mais que posé comme ça à hauteur du cinquième étage, près d'une fenêtre entreouverte d'appartement, je vais bien finir par me faire repérer. Connaissant la nervosité du vieux, ses capacité alcoolémiques et sa pas toujours grande finesse (il faut dire qu'on est pas exactement dans les quartiers les plus favorisés), je n'ai aucune envie qu'un de ses potes de bistrot l'appelle pour lui dire qu'il y a type pendu à la fenêtre de sa fille. Ce qui risquerait une explication désagréable, au mieux dans l'appart avec la présence de son berger allemand, au pire sur la corniche où les possibilités de retraite sont très limitées, vu que j'ai de grands doutes sur ma capacité à me récpetionner du 5ème étage.
Pour finir, la belle (c'est vrai qu'elle était top cette coquine ) se réfugie dans sa chambre en claquant la porte. Je l'appelle. Elle vient à la fenêtre et me dis d'attendre encore un peu, vu qu'il y a des risques d'invasion de sa chambre dans les minutes qui suivent, soit par son vieux qui voudra lui asséner une dernière sentence, soit par sa mère sur le ton "je sais que tu es jeune et que tu veux profiter, mais faut écouter ton père".
Je lui explique mes craintes, alors elle me fait rentrer et je me retrouve à squater le dessous du lit pendant un bon 1/4 d'heure.
Il y a beaucoup de bruits dans le couloir. Des va et viens. Le clebs excité, la mère qui débarrasse et le père qui va chercher le ravitaillement à la cuisine avant de s'installer devant son match de foot... Dans le salon qui donne par une double porte vitrée restée grande ouverte sur le couloir juste en face de la chambre de ma belle.
1/4 d'heure de plus. ça commence à être pas drôle. La belle va fermer les portes du salon en annonçant d'un ton rogue à son père que la télé l'empêche de dormir. En fait, c'est bien que la télé masque tout bruit.
Je peux enfin sortir de sous le lit. La suite... l'honneur et la pudeur d'une jeune fille à peine majeure ne me permettent pas de la raconter sur un forum public
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