Les conneries. publiques !
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Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
Sujet de la discussion Posté le 09/02/2006 à 19:15:52Les conneries. publiques !
S'lut !
Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.
A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).
A vos marques... Feu !
Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.
A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).
A vos marques... Feu !
bonzay
725
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 21 ans
441 Posté le 11/09/2006 à 06:30:48
Ah le bac...
Ca m'en rappelle une qui m'a pas faite marrer au départ :
Je devais aller au rattrapage pour 16 points si je voulais mon Bac S...
Direction la grande ville, où je serais heberger chez mon frere pour l'occasion.
Le frere, content de me voir chez lui, decide de faire un petit apéro...
Un litre de Sky chacun, on se couche sur le coup des 23h30.
le lendemain, debout 6h30 pour pas etr en retard...
Première épreuve, les maths, plus précisement les complexes.
Déja c'etait un bon peu galère en classe, alors le jour du rattrapage, lendemain de bringue... j'ai pas réusi a faire grand chose
Deuxieme épreuve, la philo...
ca se passe bien, je tombe sur l'epicurisme, sujet assez simple.
Fin des épreuves, tout le monde attend de voir son nom sur les grands listings...
JE NE VOIS PAS LE MIEN !!!
j'avais pourtant rattraper 25 points, il m'en fallait 16...
je rentre dans la salle de "félicitations" et demande des explications
"désolé monsieur, vous ferez mieux l'année prochaine"
Et là, lueur dans mon esprit
j'etais dispensé d'EPS suite à une grosse blesure de rugby, et donc le leur rappelle...
"Ah ca change tout" et ils m'ont donc donné le bac, en me feicitant, et moi en les insultant !
Ca m'en rappelle une qui m'a pas faite marrer au départ :
Je devais aller au rattrapage pour 16 points si je voulais mon Bac S...
Direction la grande ville, où je serais heberger chez mon frere pour l'occasion.
Le frere, content de me voir chez lui, decide de faire un petit apéro...
Un litre de Sky chacun, on se couche sur le coup des 23h30.
le lendemain, debout 6h30 pour pas etr en retard...
Première épreuve, les maths, plus précisement les complexes.
Déja c'etait un bon peu galère en classe, alors le jour du rattrapage, lendemain de bringue... j'ai pas réusi a faire grand chose
Deuxieme épreuve, la philo...
ca se passe bien, je tombe sur l'epicurisme, sujet assez simple.
Fin des épreuves, tout le monde attend de voir son nom sur les grands listings...
JE NE VOIS PAS LE MIEN !!!
j'avais pourtant rattraper 25 points, il m'en fallait 16...
je rentre dans la salle de "félicitations" et demande des explications
"désolé monsieur, vous ferez mieux l'année prochaine"
Et là, lueur dans mon esprit
j'etais dispensé d'EPS suite à une grosse blesure de rugby, et donc le leur rappelle...
"Ah ca change tout" et ils m'ont donc donné le bac, en me feicitant, et moi en les insultant !
Euh...
Anonyme
521410
442 Posté le 11/09/2006 à 18:26:34
Le jour de mon bac j'étais méga pret !
j'avais meme mes en-cas préparés par maman pour pas avoir de fringale, j'étais à fond, j'allais tous les niquer !!!
puis, au moment de commencer, les examinateurs ont demandé les cartes d'identité !!
que j'avais oublié
ils m'ont laissé 20 minutes pour la ramener !
sinon ils fermaient les portes et c'était marre !
j'ai foncé dans une cabine de téléphone (pas de portable à l'époque) et attendu fébrilement, tout seul comme un con sur le trottoir désert, mon père qui rappliquait de 40 km avec les papiers !!!
après avoir choppé les papiers à la volée par la portière (assortis d'un "couillon, crétin, t'en f'ras jamais d'autres !" encourageant), j'ai foncé dans le lycée à la minute même où ils fermaient la porte de la salle !!!
depuis je suis un adversaire résolu des limitations de vitesse...
j'avais meme mes en-cas préparés par maman pour pas avoir de fringale, j'étais à fond, j'allais tous les niquer !!!
puis, au moment de commencer, les examinateurs ont demandé les cartes d'identité !!
que j'avais oublié
ils m'ont laissé 20 minutes pour la ramener !
sinon ils fermaient les portes et c'était marre !
j'ai foncé dans une cabine de téléphone (pas de portable à l'époque) et attendu fébrilement, tout seul comme un con sur le trottoir désert, mon père qui rappliquait de 40 km avec les papiers !!!
après avoir choppé les papiers à la volée par la portière (assortis d'un "couillon, crétin, t'en f'ras jamais d'autres !" encourageant), j'ai foncé dans le lycée à la minute même où ils fermaient la porte de la salle !!!
depuis je suis un adversaire résolu des limitations de vitesse...
Hit !
22489
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
443 Posté le 11/09/2006 à 19:03:20
Après le bacho, l'armée...
C'était classique, dans les années '80.
Bon; à la suite de je ne sais plus quelle bêtise rigoureusement insignifiante, on m'a collé une sanction.
Corvée de cuisine -ça paraît rien, mais nettoyer les effets de cuisine d'un escadron -120 mecs-, ça en représente des plats, même avec les machines !
Bah vii... mais cette punition tombait exactement en même temps qu'une autre, qui m'avait été donnée dans un autre "service" -et celle-là, je me souviens que je ne la méritais pas : je m'étais héroïquement dénoncé pour qu'un pote puisse aller en perm' (sinon c'était à nouveau rapé pour lui)...
Alors, va pour la corvée d'aller retourner le terrain de foot (la surface de réparation, mais bon, à mi-Juillet ça représente quand même son cubage...)
Bref, je me retrouve le même jour à la même heure avec deux sanctions, qu'il m'était évidemment matériellement impossible d'effectuer de... front.
Je me souviens, ça démarrait à 13 heures pour s'arrêter à 15.
Moi, la cocasserie de la situation m'amusait plutôt.
Du coup, histoire de mettre tout le monde d'accord, bah j'ai lâché la cuisine à 14 heures pour aller retourner une heure de terrain.
Bah vii, c'te bonne blague...
Aaaaah bah non !
Alors ça, 'faut pas faire ! Du-tout-du-tout !...
J'ai reçu DEUX autres sanctions : la première pour avoir abandonné mon poste en cuisine; l'autre pour m'être présenté avec une heure de retard au terrain...
'Voulaient "pas l'savoir", ces apaches ! Ca plaisante pas, en école d'officiers...
Mais, me sachant d'avance à disposition du colon un jour de la semaine suivante -on ne peut rêver meilleure planque (ni homme + charmant, du reste; je le faisais marrer en particulier en bagnole)- je lui expliquai mon cas et il mit définitivement fin à mes embrouilles...
Jamais pu été emmerdé, le Toilb'.
C'était classique, dans les années '80.
Bon; à la suite de je ne sais plus quelle bêtise rigoureusement insignifiante, on m'a collé une sanction.
Corvée de cuisine -ça paraît rien, mais nettoyer les effets de cuisine d'un escadron -120 mecs-, ça en représente des plats, même avec les machines !
Bah vii... mais cette punition tombait exactement en même temps qu'une autre, qui m'avait été donnée dans un autre "service" -et celle-là, je me souviens que je ne la méritais pas : je m'étais héroïquement dénoncé pour qu'un pote puisse aller en perm' (sinon c'était à nouveau rapé pour lui)...
Alors, va pour la corvée d'aller retourner le terrain de foot (la surface de réparation, mais bon, à mi-Juillet ça représente quand même son cubage...)
Bref, je me retrouve le même jour à la même heure avec deux sanctions, qu'il m'était évidemment matériellement impossible d'effectuer de... front.
Je me souviens, ça démarrait à 13 heures pour s'arrêter à 15.
Moi, la cocasserie de la situation m'amusait plutôt.
Du coup, histoire de mettre tout le monde d'accord, bah j'ai lâché la cuisine à 14 heures pour aller retourner une heure de terrain.
Bah vii, c'te bonne blague...
Aaaaah bah non !
Alors ça, 'faut pas faire ! Du-tout-du-tout !...
J'ai reçu DEUX autres sanctions : la première pour avoir abandonné mon poste en cuisine; l'autre pour m'être présenté avec une heure de retard au terrain...
'Voulaient "pas l'savoir", ces apaches ! Ca plaisante pas, en école d'officiers...
Mais, me sachant d'avance à disposition du colon un jour de la semaine suivante -on ne peut rêver meilleure planque (ni homme + charmant, du reste; je le faisais marrer en particulier en bagnole)- je lui expliquai mon cas et il mit définitivement fin à mes embrouilles...
Jamais pu été emmerdé, le Toilb'.
Will Zégal
75114
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
444 Posté le 12/09/2006 à 17:54:08
T'as fait une école d'officiers, Toilb ? Je comprends mieux...
A propos d'armée, j'ai un pote qui a fait son service tout tranquille, sans la moindre corvée.
Le truc ? Il se balladait toujours avec un carton vide dans les mains.
Quand un gradé à la recherche d'un couillon pour effectuer une têche ingrate l'interpelait, il faisait un haussement d'épaules faussement contrit en désignant du menton le carton qui encombrait sempiternellement ses bras, genre "je suis déjà occupé".
Il a été peinard.
Moi, c'est pour les 3 jours que j'en ai fait une belle.
Convoqué le lunid à 9h00. A Rennes.
Le vendredi, je croise un pote à Saint-Brieuc qui me demande ce que je fous de mon week-end.
- Rien de précis.
- On part en mer passer le week-end à Jersey, ça te dis ?
- Ok, mais faut que je sois de retour lundi à l'aube au plus tard.
- Pas de problème.
On part le samedi matin tôt. Bonne journée de nav tranquille. On arrive au port de Jersey où on se retrouve à couple avec un autre bateau comportant des musiciens. Chez nous, il y avait guitare (moi) et tin whistle. Chez eux, accordéon diatonique et harmonica.
ça a vite tourné en boeuf sympa avec accompagnement liquide pour réhydrater les gosiers des chanteurs (c'est à dire tout le monde, sauf le joueur de flûtes, mais ça l'empéchait pas de consommer).
Au bout de quelques temps, le contenu d'un promène-couillons (une vedette à moteurs) stationné à quelques encablure nous engueule pour cause d'empéchage de dormir. S'ils étaient venus jusqu'à nous et nous avaient dit gentiment "on est creuvés, on voudrait dormir", on aurait certainement pris sous le bras bouteilles et instruments pour aller faire la foire ailleurs. Mais là, on les a juste envoyé chier en beauté, sans compter quelques couplets improvisés sur les bourges de marins de pacotille qui trimballent bobonne en machin dévorant 100 l de gazoil à l'heure.
Par opposition évidemment aux vrai hommes, poètes et courageux qui n'avancent qu'à la force du vent et domptent les éléments gnagnagna...
Bref.
On termine la soirée (très) tard. Le lendemain, on repart. Tard. Petit vent.
Nous voilà en pleine mer, et là... pétole.
Mais alors une pétole comme j'en ai vraiment rarement vu en pleine Manche. Une mer d'huile, plus un souffle de vent. A tel point que seuls nos déplacements sur le bateau font vaguement batre la baume et le grément.
Pas de panique, on va attendre le vent en surveillant la dérive (c'est qu'il y a des courants, dans le quartier). Si on dérive trop, on mettra le moteur. En attendant, pas question : Faire marcher un voilier au moteur est pas ce qu'il y a de plus agréable. En plus, on est tous d'accord pour garder les réserves de carburant en cas de coup dur au lieu de les gaspiller à avancer à une vitesse de tortue avec bruit et fumée. On est tellement bien sur le bateau, au calme... Et puis, la météo avait prévu un petit vent correct. Il va bien finir par se lever, ne serait-ce qu'au retournement de marée.
Mais voilà. Le temps a passé. La marée s'est retournée, la nuit tombe et toujours pas de vent. Oh, on a bien récupéré en cours de journée un petit zef de rien du tout qui suffit à nous faire avancer, mais face aux courants, on doit faire à tout casser 1 ou 2 noeuds réels. Un coup à mettre 25 ou 30 heures à ralier Saint-Brieuc, de là où on est.
Je commence à m'inquiéter. ça va faire court au niveau planning. C'est que rentré au port, il faut encore ranger un minimum le bateau, que je passer chez moi prendre une douche, mes papiers, ma convoc et j'ai 1h30 de voiture jusqu'à Rennes. Même en laissant le rangement et nettoyage du bateau aux potes, il faudrait que j'arrive avant 7h00 à Saint-Brieuc. Or, il y a un problème de marée. Le port du Léguer (celui de Saint-Brieuc) n'a qu'une très faible durée d'ouverture à marée haute. Je n'ai plus en tâte l'heure de la marée ce soir là, mais c'est quelque chose comme le milieu de la nuit. ça va être chaud.
vers 22h30, toujours pas de vent. Il est temps de faire quelque chose. Les calculs montrent que même en mettant le moteur, il y a très peu de chance pour qu'on choppe l'ouverture du port. On finit par décider de lancer un appel à la BLU pour faire du bateau-stop. Pendant un certain temps, on lance nos appels expliquant la situation et demandant s'il n'y a pas un bateau à moteur rejoignant la côte nord de la Bretagne qui peut nous rejoindre pour me prendre à bord.
Au bout d'un certain temps, réponse. Les mecs nous donnent leur position. Merde, ils nous ont déjà pas mal dépassé. Mais sympa, ils acceptent de se dérouter.
Quand ils arrivent à portée de vue, on se regarde avec malaise. On dirait bien que ce sont nos couillons de la veille ! Je laisse la guitare aux potes, planquée dans la cabine.
Transbordement. Heureusement par mer hyper calme. Mais franchement, un transbordement de nuit entre un voilier de 11m et une vedette de 9m, ça fait drôle...
On repart. Le temps que les types nous aient rejoint, des manoeuvres pour accoupler les bateaux en mer sans rien abîmer, de transborder le Will et ses affaires, toussa, il est 2h00 du mat.
Les mec sont vraiment sympa. Ils se marrent de cette histoire de 3 jours manqués pour cause de pétole, puis me disent qu'ils nous ont reconnu comme leurs emmerdeurs de la veille. Je m'excuse piteusement pour notre réaction et le bordel qu'on a foutu, ils s'excusent pour leur coup de gueule, disant qu'habituellement, ils seraient plutôt venus nous rejoindre avec leurs bouteilles, mais que là, ils étaient creuvés et qu'en plus, ils s'étaient pris la tête à bord dans la journée, toussa...
Ils allaient à Saint-Quai, un port (nouvellement à l'époque) en haut prodonde dans la baie de Saint-Brieuc. On est arrivés au petit matin. Un des mecs sympa va jusqu'à m'amener en voiture jusqu'à la sortie du bled sur la route de Saint-Brieuc. Je tends le pouce. 20-25 km, avec tous les gens qui vont bosser à Saint-Brieuc, ça doit le faire.
Sauf que je suis sale comme un peigne de pratiquement 3 jours de mer, avec les cheveux (longs) collés par le sel des baignades, un vieux pull irlandais tout distendu qui me tombe aux genoux (super pour les quarts de nuit quand il fait frisquet, moyen pour le look de clodo pour faire du stop) et la tronche moyennement engageante après ce temps de mer, la chouille de l'avant veille, les trucs pas catholiques consommés à bord et la nuit blanche.
Bref, je galère comme rarement en stop. Les heures passent, les voitures aussi et moi, je suis toujours planté là.
Je finis par être pris par un type qui ne va pas dans Saint-Brieuc, mais dans un des bleds à la sortie de la ville. Il pourra me laisser directement sur la voie express de Rennes. Je décide de laisser tomber l'idée de passer récupérer ma voiture au port et de filer directement sur Rennes en stop.
Moralité, convoqué à 9h00, je suis arrivé à 14h00, la gueule en vrac, crade, avec une barbe de trois jours, les cheveux ressemblant à une vieille serpillère mal essorée et la tête passablement DMC.
Z'ont été qu'à demi vaches : ils m'ont gardé pour la nuit, mais ils m'ont bel et bien réformé. Ouf.
Ils m'ont même laissé aller prendre une douche avant la visite médicale
A propos d'armée, j'ai un pote qui a fait son service tout tranquille, sans la moindre corvée.
Le truc ? Il se balladait toujours avec un carton vide dans les mains.
Quand un gradé à la recherche d'un couillon pour effectuer une têche ingrate l'interpelait, il faisait un haussement d'épaules faussement contrit en désignant du menton le carton qui encombrait sempiternellement ses bras, genre "je suis déjà occupé".
Il a été peinard.
Moi, c'est pour les 3 jours que j'en ai fait une belle.
Convoqué le lunid à 9h00. A Rennes.
Le vendredi, je croise un pote à Saint-Brieuc qui me demande ce que je fous de mon week-end.
- Rien de précis.
- On part en mer passer le week-end à Jersey, ça te dis ?
- Ok, mais faut que je sois de retour lundi à l'aube au plus tard.
- Pas de problème.
On part le samedi matin tôt. Bonne journée de nav tranquille. On arrive au port de Jersey où on se retrouve à couple avec un autre bateau comportant des musiciens. Chez nous, il y avait guitare (moi) et tin whistle. Chez eux, accordéon diatonique et harmonica.
ça a vite tourné en boeuf sympa avec accompagnement liquide pour réhydrater les gosiers des chanteurs (c'est à dire tout le monde, sauf le joueur de flûtes, mais ça l'empéchait pas de consommer).
Au bout de quelques temps, le contenu d'un promène-couillons (une vedette à moteurs) stationné à quelques encablure nous engueule pour cause d'empéchage de dormir. S'ils étaient venus jusqu'à nous et nous avaient dit gentiment "on est creuvés, on voudrait dormir", on aurait certainement pris sous le bras bouteilles et instruments pour aller faire la foire ailleurs. Mais là, on les a juste envoyé chier en beauté, sans compter quelques couplets improvisés sur les bourges de marins de pacotille qui trimballent bobonne en machin dévorant 100 l de gazoil à l'heure.
Par opposition évidemment aux vrai hommes, poètes et courageux qui n'avancent qu'à la force du vent et domptent les éléments gnagnagna...
Bref.
On termine la soirée (très) tard. Le lendemain, on repart. Tard. Petit vent.
Nous voilà en pleine mer, et là... pétole.
Mais alors une pétole comme j'en ai vraiment rarement vu en pleine Manche. Une mer d'huile, plus un souffle de vent. A tel point que seuls nos déplacements sur le bateau font vaguement batre la baume et le grément.
Pas de panique, on va attendre le vent en surveillant la dérive (c'est qu'il y a des courants, dans le quartier). Si on dérive trop, on mettra le moteur. En attendant, pas question : Faire marcher un voilier au moteur est pas ce qu'il y a de plus agréable. En plus, on est tous d'accord pour garder les réserves de carburant en cas de coup dur au lieu de les gaspiller à avancer à une vitesse de tortue avec bruit et fumée. On est tellement bien sur le bateau, au calme... Et puis, la météo avait prévu un petit vent correct. Il va bien finir par se lever, ne serait-ce qu'au retournement de marée.
Mais voilà. Le temps a passé. La marée s'est retournée, la nuit tombe et toujours pas de vent. Oh, on a bien récupéré en cours de journée un petit zef de rien du tout qui suffit à nous faire avancer, mais face aux courants, on doit faire à tout casser 1 ou 2 noeuds réels. Un coup à mettre 25 ou 30 heures à ralier Saint-Brieuc, de là où on est.
Je commence à m'inquiéter. ça va faire court au niveau planning. C'est que rentré au port, il faut encore ranger un minimum le bateau, que je passer chez moi prendre une douche, mes papiers, ma convoc et j'ai 1h30 de voiture jusqu'à Rennes. Même en laissant le rangement et nettoyage du bateau aux potes, il faudrait que j'arrive avant 7h00 à Saint-Brieuc. Or, il y a un problème de marée. Le port du Léguer (celui de Saint-Brieuc) n'a qu'une très faible durée d'ouverture à marée haute. Je n'ai plus en tâte l'heure de la marée ce soir là, mais c'est quelque chose comme le milieu de la nuit. ça va être chaud.
vers 22h30, toujours pas de vent. Il est temps de faire quelque chose. Les calculs montrent que même en mettant le moteur, il y a très peu de chance pour qu'on choppe l'ouverture du port. On finit par décider de lancer un appel à la BLU pour faire du bateau-stop. Pendant un certain temps, on lance nos appels expliquant la situation et demandant s'il n'y a pas un bateau à moteur rejoignant la côte nord de la Bretagne qui peut nous rejoindre pour me prendre à bord.
Au bout d'un certain temps, réponse. Les mecs nous donnent leur position. Merde, ils nous ont déjà pas mal dépassé. Mais sympa, ils acceptent de se dérouter.
Quand ils arrivent à portée de vue, on se regarde avec malaise. On dirait bien que ce sont nos couillons de la veille ! Je laisse la guitare aux potes, planquée dans la cabine.
Transbordement. Heureusement par mer hyper calme. Mais franchement, un transbordement de nuit entre un voilier de 11m et une vedette de 9m, ça fait drôle...
On repart. Le temps que les types nous aient rejoint, des manoeuvres pour accoupler les bateaux en mer sans rien abîmer, de transborder le Will et ses affaires, toussa, il est 2h00 du mat.
Les mec sont vraiment sympa. Ils se marrent de cette histoire de 3 jours manqués pour cause de pétole, puis me disent qu'ils nous ont reconnu comme leurs emmerdeurs de la veille. Je m'excuse piteusement pour notre réaction et le bordel qu'on a foutu, ils s'excusent pour leur coup de gueule, disant qu'habituellement, ils seraient plutôt venus nous rejoindre avec leurs bouteilles, mais que là, ils étaient creuvés et qu'en plus, ils s'étaient pris la tête à bord dans la journée, toussa...
Ils allaient à Saint-Quai, un port (nouvellement à l'époque) en haut prodonde dans la baie de Saint-Brieuc. On est arrivés au petit matin. Un des mecs sympa va jusqu'à m'amener en voiture jusqu'à la sortie du bled sur la route de Saint-Brieuc. Je tends le pouce. 20-25 km, avec tous les gens qui vont bosser à Saint-Brieuc, ça doit le faire.
Sauf que je suis sale comme un peigne de pratiquement 3 jours de mer, avec les cheveux (longs) collés par le sel des baignades, un vieux pull irlandais tout distendu qui me tombe aux genoux (super pour les quarts de nuit quand il fait frisquet, moyen pour le look de clodo pour faire du stop) et la tronche moyennement engageante après ce temps de mer, la chouille de l'avant veille, les trucs pas catholiques consommés à bord et la nuit blanche.
Bref, je galère comme rarement en stop. Les heures passent, les voitures aussi et moi, je suis toujours planté là.
Je finis par être pris par un type qui ne va pas dans Saint-Brieuc, mais dans un des bleds à la sortie de la ville. Il pourra me laisser directement sur la voie express de Rennes. Je décide de laisser tomber l'idée de passer récupérer ma voiture au port et de filer directement sur Rennes en stop.
Moralité, convoqué à 9h00, je suis arrivé à 14h00, la gueule en vrac, crade, avec une barbe de trois jours, les cheveux ressemblant à une vieille serpillère mal essorée et la tête passablement DMC.
Z'ont été qu'à demi vaches : ils m'ont gardé pour la nuit, mais ils m'ont bel et bien réformé. Ouf.
Ils m'ont même laissé aller prendre une douche avant la visite médicale
Hit !
22489
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
445 Posté le 12/09/2006 à 18:24:52
Hors sujet : BAWZ > Oui; mais ici le gradé qui supprime des trucs c'est toi...
ToonZilla
581
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
446 Posté le 13/09/2006 à 11:37:54
Une ptite connerie avec la police
Une veille de soirée de nouvel an, je devait être en remière (donc j'avais genre 16 ans) et j'étais avec un pote à moi... Le 30 décembre au soir on se dit qu'un nouvel an ça serait sympa d'avoir un peu d' "herbe qui fait rigoler" histoire de maintenir la bonne humeur le lendemain soir
On cherche donc dans nos quelques "contacts" quelq'un suceptible de nous avoir ça pour le lendemain...
On apelle quelques personnes et finalement on trouve un mec qui nous propose de venir chercher tout ça le soir même.
Hésitation... Il est déjà 23h30 et c'est à 5 kilomètres, à faire à pied...
Bon c'est pour le nouvel an, on se motive et on part (qu'est ce qu'on ferait pas pour trouver de quoi égayer une soirée)...
Cinq quilomètres plus tard on arrive chez le mec, tout se passe bien, on chope ce qu'on voulait, lui il a son fric, bref tout le monde est content.
On sort de chez lui avec le matos en poche, on fait à peine 100 mètres et là : trois flics en voiture qui s'arrêtent à coté de nous : panique à bord, ils sont trop près, pas le temps de jeter la weed ds un coin ni rien...
Ils viennent nous voir et nous disent : "contrôle d'identité !"
On est pas dupe on sait que ça va finir en fouille et q'on va se faire avoir
Et là mon pote pète un cable : il commence à se rouler par terre en criant "je veux ma maman !!!" et plein de trucs du genre...
Et là j'ai eu un de mes rares coups de génie (très rares) en comprenant son jeu et j'enchaine : "Il faut qu'il rentre chez lui il a pas pris ses médicaments, il est malade !"
On sent une peite hésitation chez les flics pendant que je fait semblant d'essayer de calmer mon pote.
Et là ils nous sortent : "vous habitez où ?"
Je leur donne mon adresse en me demandant ce qu'ils comptent en faire...
"On va vous ramener"
Et là j'hallucine
Je leur dit ok, ils m'aident à trainer mon pote toujours en train de péter son cable jusqu'à la voiture. Et ils nous ramènent chez moi à cinq quilomètres de là, la weed toujours en poche
Arrivés chez moi ils me regardent le trainer jusqu'à l'intérieur (je dois le faire sans faire de bruit pour ne pas réveiller mes parents) et ils s'en vont quand j'ai franchi le palier. Là mon pote s'arrête et me regarde...
Le plus gros fou-rire que j'ai jamais eu
Nous nous sommes entrefélicités pour notre gestion commune de la situation, et on s'est roulé un pêtard pour fêter ça
Sinon le nouvel an s'est bien passé
Une veille de soirée de nouvel an, je devait être en remière (donc j'avais genre 16 ans) et j'étais avec un pote à moi... Le 30 décembre au soir on se dit qu'un nouvel an ça serait sympa d'avoir un peu d' "herbe qui fait rigoler" histoire de maintenir la bonne humeur le lendemain soir
On cherche donc dans nos quelques "contacts" quelq'un suceptible de nous avoir ça pour le lendemain...
On apelle quelques personnes et finalement on trouve un mec qui nous propose de venir chercher tout ça le soir même.
Hésitation... Il est déjà 23h30 et c'est à 5 kilomètres, à faire à pied...
Bon c'est pour le nouvel an, on se motive et on part (qu'est ce qu'on ferait pas pour trouver de quoi égayer une soirée)...
Cinq quilomètres plus tard on arrive chez le mec, tout se passe bien, on chope ce qu'on voulait, lui il a son fric, bref tout le monde est content.
On sort de chez lui avec le matos en poche, on fait à peine 100 mètres et là : trois flics en voiture qui s'arrêtent à coté de nous : panique à bord, ils sont trop près, pas le temps de jeter la weed ds un coin ni rien...
Ils viennent nous voir et nous disent : "contrôle d'identité !"
On est pas dupe on sait que ça va finir en fouille et q'on va se faire avoir
Et là mon pote pète un cable : il commence à se rouler par terre en criant "je veux ma maman !!!" et plein de trucs du genre...
Et là j'ai eu un de mes rares coups de génie (très rares) en comprenant son jeu et j'enchaine : "Il faut qu'il rentre chez lui il a pas pris ses médicaments, il est malade !"
On sent une peite hésitation chez les flics pendant que je fait semblant d'essayer de calmer mon pote.
Et là ils nous sortent : "vous habitez où ?"
Je leur donne mon adresse en me demandant ce qu'ils comptent en faire...
"On va vous ramener"
Et là j'hallucine
Je leur dit ok, ils m'aident à trainer mon pote toujours en train de péter son cable jusqu'à la voiture. Et ils nous ramènent chez moi à cinq quilomètres de là, la weed toujours en poche
Arrivés chez moi ils me regardent le trainer jusqu'à l'intérieur (je dois le faire sans faire de bruit pour ne pas réveiller mes parents) et ils s'en vont quand j'ai franchi le palier. Là mon pote s'arrête et me regarde...
Le plus gros fou-rire que j'ai jamais eu
Nous nous sommes entrefélicités pour notre gestion commune de la situation, et on s'est roulé un pêtard pour fêter ça
Sinon le nouvel an s'est bien passé
Two Beers Or Not Two Beers ?... Myspace
Will Zégal
75114
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
447 Posté le 13/09/2006 à 11:52:50
pulvonium
6780
Je poste, donc je suis
Membre depuis 19 ans
448 Posté le 13/09/2006 à 22:24:32
Metallicart et BB ->
Une 'tite annecdote de boulot. (Je rappelle que je bosse dans un hôpital.)
Il y a quelques années, nous avons reçu un patient qui a fait des complications digestives assez importantes. Pour simplifier, afin de mettre son intestin au repos, il a été mis à la diète prolongée.
Plus d'une dizaine de jours sans rien manger dans un lit à l'hosto, je souhaiterais pas ça à mon pire ennemi. On a beau apporter tout ce qu'il faut par perfusions, ça vaut pas un steak-frites...
Enfin bref, vient le jour où sa situation s'améliore. Un gastro-entérologue venu examiner le malade autorise enfin la reprise de l'alimentation pour le soir-même : Soulagement de mon sympathique malade !!!
Sauf que...
Sauf que......
Sauf que le soir, pour la seule et unique fois dans l'Histoire de la Cuisine Hospitalière Française, les diététiciens avaient décider de composer un repas à base de poissons, crevettes, et soupe de crabe.
...et mon patient était allergique aux fruits de mer
Une 'tite annecdote de boulot. (Je rappelle que je bosse dans un hôpital.)
Il y a quelques années, nous avons reçu un patient qui a fait des complications digestives assez importantes. Pour simplifier, afin de mettre son intestin au repos, il a été mis à la diète prolongée.
Plus d'une dizaine de jours sans rien manger dans un lit à l'hosto, je souhaiterais pas ça à mon pire ennemi. On a beau apporter tout ce qu'il faut par perfusions, ça vaut pas un steak-frites...
Enfin bref, vient le jour où sa situation s'améliore. Un gastro-entérologue venu examiner le malade autorise enfin la reprise de l'alimentation pour le soir-même : Soulagement de mon sympathique malade !!!
Sauf que...
Sauf que......
Sauf que le soir, pour la seule et unique fois dans l'Histoire de la Cuisine Hospitalière Française, les diététiciens avaient décider de composer un repas à base de poissons, crevettes, et soupe de crabe.
...et mon patient était allergique aux fruits de mer
Will Zégal
75114
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
449 Posté le 14/09/2006 à 01:56:00
Double combo loi de murphy
tkc_toub
144
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 19 ans
450 Posté le 16/09/2006 à 10:56:50
Mi juillet , je part un we avec mon van préparer un camps dans le lot a 180km de chez moi.
le we ce passe bien , c'est dimanche 22h00 et je commence a renter sur toulouse.
en partant je matte la jauge d'essence , il reste presque 10 litres !
pas de panique ... il suffit de mettre de l'essence.
et la le flash : j'ai pas pris la clé du réservoir!
J'ai appellé a la rescousse un ami qui m'a donné la foutue clé!
on a bu une biere une clope et un sauciflard puis on et rentrés a 1h du mat chez nous.
l'anectode marrante c'est qu'il repartait le lendemain a 7h00 au meme endroit pour un entretien d'embauche!
super sympa le manu.
maintenant je laisse cette foutue clé DANS la boite a gants..
le we ce passe bien , c'est dimanche 22h00 et je commence a renter sur toulouse.
en partant je matte la jauge d'essence , il reste presque 10 litres !
pas de panique ... il suffit de mettre de l'essence.
et la le flash : j'ai pas pris la clé du réservoir!
J'ai appellé a la rescousse un ami qui m'a donné la foutue clé!
on a bu une biere une clope et un sauciflard puis on et rentrés a 1h du mat chez nous.
l'anectode marrante c'est qu'il repartait le lendemain a 7h00 au meme endroit pour un entretien d'embauche!
super sympa le manu.
maintenant je laisse cette foutue clé DANS la boite a gants..
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