Le Pub de l'écologie

Anonyme

521418

Premier post

1 Posté le 12/06/2006 à 09:55:45

Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.

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boulooban

4649

Squatteur·euse d’AF

7231 Posté le 16/11/2017 à 20:21:14

Et mon bled est chouette, avec des gens chouettes.

Mais l'idée était surtout d'avoir + d'infos, si quelqu'un avait réussi à en trouver, sur l'évolution des technologies, quels moteur, quels avions sont les + efficaces, ce que représente réellement le décollage, afin de voir si ma chère et tendre connaitra un jour le ciel autrement qu'avec moi ou un tandem de parapente.
Bref.

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[ Dernière édition du message le 16/11/2017 à 20:27:39 ]

#Houba

6572

Membre d’honneur

7232 Posté le 16/11/2017 à 21:26:44

A priori les avions à turbopropulseurs (à hélices donc) style ATR ou Bombardier sont de loin les moins gourmands mais ne sont utilisés que par les compagnies régionales pour des vols courts.

Technologiquement rien n'empêche d'en faire des longs courriers, le bombardier russe TU-95 toujours en service a plus de 12000 km de rayon d'action et le nouveau transporteur militaire Airbus A400M utilise aussi cette motorisation. Mais ils sont lents et bruyants.

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Ex-producteur retraité de la musique en 2016

Dr Pouet

52152

Membre d’honneur

7233 Posté le 16/11/2017 à 21:41:59

Voilà. Ils vont moitié moins vite en gros.

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C'est bien l'homme qui cause le dérèglement climatique - AudioFanzine sans PUBlicité

#Houba

6572

Membre d’honneur

7234 Posté le 16/11/2017 à 22:26:03

Citation de Dr :

Voilà. Ils vont moitié moins vite en gros.

Donc on doit aller plus vite en avion pour rattraper le temps perdu dans des transports vers des aéroports de plus en plus loin des villes et dans des contrôles de sécurité de plus en plus pointilleux

Et si on prenais le temps pour changer? Même en vacances les gens n'arrêtent plus de courir. Après quoi au juste?

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Ex-producteur retraité de la musique en 2016

Dr Pouet

52152

Membre d’honneur

7235 Posté le 16/11/2017 à 22:36:46

Ce n’était pas pour préconiser une solution, mais juste pour pérorer en étalant des connaissances.

Je peux compléter en ajoutant que sur une liaison donnée on a rarement le choix entre turboréacteurs et turbopropulseurs, et les turbopropulseurs font souvent peur car les mécréants associent leurs hélices aux moteurs à piston, et leur manque de fiabilité. Alors qu’en fait c’est l’inverse : les turbopropulseurs sont les moteurs les plus fiables de tous.

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[ Dernière édition du message le 17/11/2017 à 10:49:55 ]

boulooban

4649

Squatteur·euse d’AF

7236 Posté le 17/11/2017 à 07:56:59

Intéressant.
(du coup j'ai aussi appris comment fonctionne un turbomoteur :bravo:

)

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oryjen

17704

Drogué·e à l’AFéine

7237 Posté le 17/11/2017 à 08:21:05

En fait ce qui met aujourd'hui le truboprop' hors-course, c'est que les "turboréacteurs" sont peu à peu devenus des turbopropulseurs de fait et fonctionnent déjà de la même manière: Sur les moteurs modernes d'avions de ligne, le turbo-jet (flux primaire, intérieur, chaud) n'assure qu'une petite partie de la poussée. Il sert surtout à entraîner la roue à aubes d'entrée dont les pales, de par leur forme extrêmement optimisée, alimentent le compresseur de la turbine près de leur axe de rotation, et travaillent en périphérie exactement comme les hélices d'un turbopropulseur, fournissant un flux secondaire, extérieur, froid qui procure à la fois 1° l'essentiel de la poussée; 2° le refroidissement de la turbine assez petite mais redoutablement efficace et travaillant à des températures dingues (l'espace entre l'extrémité des aubes et les chambres statiques de compression est aujourd'hui, en température de croisière, de l'ordre du micron: cela génère des pressions titanesques); et 3° last but not least une isolation phonique (gaine d'air froid sous pression) autour de la turbine très très bruyante.

Les turbopropulseurs ne restent donc concurrentiels qu'en raison de leur très grande fiabilité, de leur très faible coût d'entretien (beaucoup plus simples que les turboréacteurs modernes), et de leur faible consommation. De plus en plus de turbopropulseurs fonctionnent au gaz.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 17/11/2017 à 10:01:06 ]