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Sujet Le Pub de l'écologie

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Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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1841
Vous avez tous les deux raison. Le problème en France c'est qu'on a déjà exploité tous les sites où c'était intéressant de faire de telles constructions. À tel point qu'on vend, pas très cher, de l'électricité à la Suisse pour stockage dans ses barrages, qu'on rachète ensuite nettement plus cher. En gros la Suisse loue assez cher des capacités de stockage, à la France.
1842
et y' a aussi un secret pour ce stockage?

Non je ne mettrai pas de pull

1843
un secret ? c'est à dire ?
1844
quand les suisses stockent quelque chose pour toi, y'a en principe du secret de garanti (mais depuis 2 ans, un peu moins)

Non je ne mettrai pas de pull

1845
Ca viendrait de la la mémoire de l'eau alors ? :oops2:
1846
c'est peut être ça le secret le mieux gardé : l'homéopathie ça se fabrique avec l'eau des lacs suisses.

Non je ne mettrai pas de pull

1847
Le secret c'est que ce n'est pas dans nos lacs qu'on la stocke votre eau. :oops2::-D
1848
Citation de Da :
Citation de idlusen
 De souvenir, le rendement du photovoltaïque est maintenant davantage dans les 20% et la limite théorique pour la technologie la plus utilisée dans les trente.


non...il y a plusieurs techno, 5 majeures, dont certaines disparaissent peu à peu car soit trop couteuses, soit trop polluantes, soit n'offrant pas assez de rendement. Un aperçu ici:
http://www.nef.org.uk/knowledge-hub/solar-energy/types-of-photovoltaic-pv-cells
En plus ça donne un -tout petit- aperçu des saloperies utilisées . @dana12, le silicium n'est que le substrat, c'est la fondation sur laquelle on construit la majorité des dispositifs microélectronique semiconducteurs/photovoltaique/flat panel display/optoelectronique. Mais il ya des centaines d'autres éléments qui se trouvent dessus voire dedant, et tout ceci est non recyclable, et certains éléments commencent à manquer en particulier certains métaux, et je suis assez bien placé pour le savoir.
 
 
Toutes les énergie "alternatives" ne suffiront pas ! L'orgueil et l'égo de l'être humain lui font croire que par la science et la technique il pourra subvenir à ses besoins grandissants et inadaptés...probablement faux.
 
Le litre d'essence et le kWh à 5€ seront plus efficaces...
 
Ou alors la fusion nucléaire, le top : on se loupe dans l'expérimentation, on dégome 1/3 de la population mondiale et le tour est joué on consommera moins d'énergie.
Ou alors on rallume Super Phoenix, et on en fait d'autres, et on finira tous irradiés, même résultat.
 
1849
1850
Tiré de l'interview ci-dessus de Gaël Giraud :

Super synthèse je trouve.

Citation :
Que faut-il faire ?

Il est possible de construire des sociétés résilientes aux désastres qui nous attendent. Cela vaut aussi pour la France : dans une génération, Bordeaux connaîtra le climat de Séville. Ce qui signifie qu’il n’y aura plus de vin de Bordeaux, qu’il faudra bâtir des digues autour de la Garonne pour protéger la ville…

Et ce qui vaut pour l’Aquitaine vaut pour l’ensemble du pays. Réagir passe donc d’abord par la transition écologique, un formidable projet politique et social. Les discussions que j’ai sur le sujet avec certains collègues économistes me laissent parfois pantois. On a devant nous un projet qui donne enfin du sens – alors que l’Europe est en panne de sens eschatologique depuis quarante ans. C’est un projet créateur d’emplois, susceptible d’assurer la prospérité à notre société pour les décennies à venir, et dont l’alternative est potentiellement cataclysmique : pourquoi hésiter ?


Mais concrètement ? Vous avez l’impression qu’on y va ?

La loi de transition énergétique, portée par Ségolène Royal, est assez courageuse. Mais ce dont je parle est plus ambitieux : construire des sociétés résilientes au changement climatique. Cela passe par un aménagement du territoire autour de petites villes très denses (pour faire des économies d’énergie), innervées par des transports publics et reliées par le train ou le car.

On peut organiser de la polyagriculture paysanne autour d’elles. Dans un certain nombre d’années, une vingtaine peut-être, la nourriture sera principalement acheminée par des circuits courts vers les centres-villes. Les commerces seront au centre-ville. Du coup, les immenses supermarchés situés aux alentours, auxquels on ne peut accéder qu’en voiture, sont condamnés.

Cette économie des circuits courts doit également devenir circulaire (tout doit être systématiquement recyclé) et "déphosphatée". Car le phosphore devrait vraisemblablement atteindre son pic d’extraction autour de 2050. Or l’agriculture mondiale est dopée au phosphate : on ne sait pas bien augmenter la productivité des sols sans lui.

La transition énergétique, qu’est-ce que c’est concrètement ? Divers scénarios existent, mais on peut distinguer trois étapes.

Première étape, la rénovation thermique des bâtiments, privés et publics. Elle sera vraiment créatrice d’emplois, permettra de lutter contre la précarité énergétique en France et de faire une économie énorme de pétrole. Elle ne pèsera pas forcément sur la dette publique, si on utilise la même astuce que pour sauver les grandes banques en 2008 : une société de droit privé (la Sfef, Société de Financement de l’Economie française), dans laquelle l’Etat était minoritaire mais apportait sa garantie, a levé 70 milliards d’euros en un an. Elle a prêté cette cagnotte à bas taux aux banques françaises au bord de la faillite pour leur éviter la crise de liquidité immédiate.

Deuxième étape, ce qu’on appelle la mobilité verte : la question des transports publics et de l’aménagement du territoire dont je parlais à l’instant. Il faut moins d’avions, plus de véhicules électriques (ou à l’hydrogène, Air Liquide y travaille).

Troisième étape, le verdissement des processus industriels et agricoles, qui passe par un grand plan d’investissement vert.


La transition vers une société "résiliente" nécessite une rupture avec la croissance, voire une décroissance ?

D’abord, le produit intérieur brut (PIB) est un très mauvais indicateur du bien être : que le PIB augmente n’est pas forcément le signe de grand-chose. Au-delà d’un certain niveau, estimé à 12.000 dollars par habitant, sa hausse n’est plus corrélée au bonheur des gens. En revanche, la très forte corrélation entre l’augmentation du PIB et les émissions de CO2 persiste au-delà de ce seuil. Donc, tant qu’on n’a pas fait la transition vers une économie décarbonée, augmenter le PIB n’est pas un objectif rationnel après la COP21.


La croissance est, dans nos systèmes actuels, la seule solution trouvée pour créer des emplois...

Si on calcule les taux de sous-emploi en tenant compte du travail partiel et des autres heures non travaillées, alors l’Allemagne, réputée être en situation de plein emploi, est en réalité à 25% de chômage et la France est au même niveau que les Etats-Unis, à 35%. C’est massif. L’équivalence entre croissance et baisse du chômage a vécu.

Or la transition énergétique est intrinsèquement créatrice d’emplois pour une raison très simple : c’est le pétrole qui mine l’emploi, car c’est l’énergie la plus productive, en particulier pour la mobilité. On a abandonné les esclaves au XIXe siècle un peu par conscience morale mais surtout parce que le pétrole était plus productif que l’"énergie" humaine.

Au fur et à mesure qu’on va quitter le pétrole, on va passer à d’autres énergies. Or qui dit énergie moins productive dit forcément davantage d’emplois. La menace de "la machine qui rendra l’homme inutile" ne se réalisera que si on continue à miser, pour notre avenir, sur le pétrole et les ressources naturelles, ce qui serait irrationnel. Le pic d’extraction de pétrole, c’est au plus tard pour 2050, même en tenant compte de la fracturation hydraulique. Celui du cuivre, c’est probablement autour de 2040.

[ Dernière édition du message le 25/08/2016 à 16:04:13 ]