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Le Pub de l'écologie

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Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
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4576
Citation :
Ce que je retiens le plus, c'est l'augmentation de la part du bio ET la baisse du panier repas. Le bio a l'image d'être cher. C'est parfaitement vrai si on conserve des habitudes alimentaires et d'achats, genre grandes surfaces et viande à tous les repas. Si on change un peu ces habitudes (achats directs aux producteurs, diminution de la consommation de plats cuisinés et de viande au profit, par exemple, de légumineuses), on peut manger mieux pour moi cher.


Pour moi le BIO est cher, j'ai des habitudes alimentaire et d'achat qui vont pourtant dans ton sens, c'est dire directement chez le producteur, au marché, les petits commerçant, le potager, verger et les oeufs de mes poules qui sont plus un plaisir qu'une économie, aucun plat préparé sauf quand c'est moi qui fait mes conserves ou me surgelés.
Si je veux des produits estampillés bio avec label et tout, je suis obligé d'aller dans la majeur partie des cas dans des magasins spécialisés, souvent très cher, qui appartiennent à des groupes de distribution, avec des produits pas toujours super d'un point du vu fraîcheur et dans certain cas d'aspect industriel ou alors les produits sont souvent présenté côte à côte, genre au marcheé, un fromage bio à côté d'un pas bio, beaucoup pour les produits laitier, et là il faut faire la balance portefeuille/ bio ou pas.
Niveau légumes, sur deux marchés que je fréquente il y a un le "grand" avec deux stands légume, aucun n'est bio, le "petit" marché là il y a un stand associatif qui fait du "presque" bio, qui n'a presque rien comme choix, qui n'est pas présent en hiver, bon les prix et les produits sont bien même si il ont une sale tronche.
Je le fais pour moins cher que le bio tout en essayant de m'en approcher, ça y ressemble mais chez moi les petits producteurs locaux ne sont estampillés bio, ou alors il y en a très peu ou trop loin.
Rien que pour trouver un sac de grain sans OGM pour ma volaille je n'ai rien trouvé à moins de 60km aller/retour et pourtant ce n'est pas les vendeurs de grain qui manquent chez moi, ou alors l'alternative c'est d'aller dans une grande chaîne de distribution qui vend des sac de 10 kg deux fois plus cher que ce que j’achète un sac de 35 kg chez le paysan à 60 km... Moins cher mais...
Je peux toujours encore essayer de faire mieux, mais pour le moment le bio restera pour moi quand même plus cher.
Dans le cadre d'un concours ça peut être amusant, instructif, informatif, on se donne une mission, il y un résultat et une conclusion au bout mais dans la vie après le concours ça donne quoi?
Je veux dire est ce que les participants vont continuer ou abandonner, si oui pourquoi, si non pourquoi?
Y'a des enjeux autre que le bien bouffer, l'écologie, le fric, etc..
C'est les liens, le contact, un truc humain qui font qu'en majorité des gens continuent ou pas non?

[ Dernière édition du message le 21/06/2017 à 16:14:07 ]

4577
D'abord, sur le prix du bio, ce qui est intéressant, c'est que l'équipe qui a le plus baissé ses prix est une équipe de ville (centre d'une agglo de 250 00 habitants).
On peut considérer qu'il y avait beaucoup à gagner vu les modes de consommation. En gros, en partant de loin, ça serait plus facile de faire des économies.

Mais on a constaté en échangeant avec eux qu'il y a dans la ville en question plus d'offre que dans la notre, plus rurale, à la périphérie : il y a au moins un marché de producteurs bio (pas chez nous, juste une petite zone au sein du grand marché), plus des producteurs qui viennent aux marchés habituels, plus la biocoop (on a un magasin bio indépendant, légèrement moins cher que la coop bio, mais qui contrairement à elle se fournit n'importe où et pas spécialement en local, ce qui fait qu'on préfère souvent acheter des tomates pas bio poussées à 10 km que des bio venant d'Espagne), etc.

Ceci laisse à penser que, contrairement à ce que je disais il y n'y a pas si longtemps, manger bio au même prix serait au moins aussi possible en ville qu'en campagne. Voire plus.

Si tu vis en zone périurbaine ou rurale, tu es peut-être dans un cas similaire au notre.

Pour notre part, manger bio nous coûte puisque de toutes façons, on cuisinait déjà tout. Je ne me souviens pas la dernière fois que j'ai acheté un plat cuisiné.

Par contre, on a aussi eu une démarche d'évolution de l'alimentation, avec moins de viande, plus de légumineuses, etc.

Tiens, samedi dernier, on est allés chercher 10 kg de boeuf bio directement chez un producteur à 15 bornes. Cela nous a pris à peu près 2 heures, dont 40 mn de trajet dans les petites routes tortueuses, 10 mn pour voir avec le gars le contenu du colis et pour payer (ça c'était à la fin) et le reste pour discuter avec le gars de sa façon de bosser, de sa vie, son oeuvre, l'ambiance politique et l'évolution du monde, etc. Et de même avec d'autres personnes venues chercher leur barbaque, le tout dans un superbe écrin de verdure. Tout juste si on pas eu le petit nom du taurillon qu'on va bouffer. On sait quand même que c'était une teigne et un emmerdeur et que l'éleveur était content de le voir partir. :-D

Y'a pas à chier, c'est autrement plus rentable et incomparablement plus sympa, vivant, convivial, humain que 2 heures au supermarché.
4578
Citation :
Dans le cadre d'un concours ça peut être amusant, instructif, informatif, on se donne une mission, il y un résultat et une conclusion au bout mais dans la vie après le concours ça donne quoi?
Je veux dire est ce que les participants vont continuer ou abandonner, si oui pourquoi, si non pourquoi?
Y'a des enjeux autre que le bien bouffer, l'écologie, le fric, etc..
C'est les liens, le contact, un truc humain qui font qu'en majorité des gens continuent ou pas non?

Je ne peux évidemment te répondre avec certitude. Seul l'avenir le dira. Je sais que dans certaines équipes, quelques personnes ont abandonné en cours de route.
Il faut dire que c'était assez contraignant puisque, outre les ateliers, il fallait à trois périodes conserver tous ses tickets de caisse sur deux semaines et les rentrer sur le site centralisateur. En précisant en plus pour chaque ligne (quand on le savait) si c'était bio ou pas et surtout quelle était la provenance.

Apparemment, les gens qui sont allés jusqu'au bout ont la ferme intention de continuer. En tous cas, tous les témoignages vont dans ce sens. Les gens ont l'air super contents et, oui, beaucoup citent les rencontres humaines comme point très positif de leur participation. Il y a des initiatives qui se développent, comme la constitution de groupements d'achats, etc.

Note que le côté "concours" était assez secondaire. Personne n'avait la moindre idée des prix. Je pense que les gens ont participé pour la démarche.

Les prix, finalement, chaque famille a reçu un sac à commissions en toile contenant deux bouquins de cuisine sympa et un bon d'achat de 20 € dans une boutique bio locale. L'équipe gagnante bénéficiera en plus d'un atelier cuisine gastronomique, avec la diététicienne qui a déjà officié et un chef local de resto gastro.

Bref, sympa, pas pas énorme tout ça compte tenu de l'engagement des gens. Visiblement, personne n'a fait ça avec d'autre motivation que de se lancer dans la démarche du bio ou, pour ceux qui y étaient déjà engagés, d'aller beaucoup plus loin avec l'aide d'un accompagnement et une dynamique de groupe.

[ Dernière édition du message le 21/06/2017 à 17:49:20 ]

4579
Un bon point de départ serait d'arrêter les putains de clim.
Tu passes à coté d'un gros SUV en vélo, t'as un jet d'air chaud à genre 50°C
Les deux "ptits restos sympas" qui ont leur clim qui recrachent dans la courette de l'immeuble: cet espace censé ventiler et rafraichir en été devient une colonne d'air chaud dont profitent tous les appart.

Fait chier. Il fait chaud et on produit encore plus de chaleur pour être au frais. Quand il fait chaud, on sue à grosse goutte, et dans ce cas faut faire comme en Egypte: se foutre à l'ombre, pas bouger et boire du thé. Avec un chapeau stylé.
4580
Par contre, en regard des températures en Egypte, avec nos 30° on fait gonzesse. Ce qui est sûr en revanche, c'est qu'on a davantage les couilles au frais avec une djellabah qu'avec un costume taillé slim.
4581
Intéressant le concours, Will. Ça confirme un peu ce que je dis tout le temps autour de moi: le bio en ville, c'est facile et parfois économique.

Déjà c'est cuisiner, puis c'est manger un peu plus de saison. Le problème c'est qu'au carrefour par exemple, les produits bios sont quasi uniquement la marque distributeur...et comme par hasard c'est 3 fois plus cher qu'au marché bio, moins local et pas forcément de saison. D'ailleurs leur rayon ne ressemble à rien, c'est juste pour faire casquer les riches bobos en biscuits et steak végé.
4582
Ah j'ai eu le tour aussi en passant à côté d'une bagnole stationnée ... faut savoir ce qu'on veut. Ils seront bien contents d'avoir 35°C dans leur résidence de vacances cet été.
Pour le thé, parait y qu'il faut déjà être habitué à vivre par un temps pareil . Une bonne trappiste suffit, pour ma part 8)
4583
Ouais ben chez moi sans clim tu meurs. Avec 30ºC,85% d'humidité et pas un pet de vent, tu pourrais sampler les moustiques en stéréo avec 8 niveaux de vélocité.
4584
Ils faisaient comment les locaux avant l'invention de la climatisation?:oops2:
4585
Ils suspendaient leur hamac sur la plage entre 2 cocotiers et se nourissaient de baies sauvages et de petit gibier qu'ils chassaient à l'arc. C'est alors que les moustiques, le réchauffement climatique,l'homme blanc et la Jeep Renegade sont apparus sur l'ile. Bon je schématise ...
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Citation de El :
> Ils faisaient comment les locaux avant l'invention de la climatisation?

Ils suspendaient leur hamac sur la plage entre 2 cocotiers et se nourissaient de baies sauvages et de petit gibier qu'ils chassaient à l'arc. C'est alors que les moustiques, le réchauffement climatique,l'homme blanc et la Jeep Renegade sont apparus sur l'ile. Bon je schématise ...
4587
Citation :
Ouais ben chez moi sans clim tu meurs. Avec 30ºC,85% d'humidité et pas un pet de vent, tu pourrais sampler les moustiques en stéréo avec 8 niveaux de vélocité.


T'es qu'une grosse chochotte, et je suis sûr que tu te mets de l'huile sur le corps, en plus de regarder des films de gladiateurs.:oops2:
En juillet 2003 j'étais juste à côté de chez toi, hé ben la chaleur tropicale sur place, c'était de la pisse en regard de ce que jme suis tapé en rentrant à Nancy.
A température égale (enfin surtout la nuit, sinon à Nancy en journée il faisait 40, à St Martin 29), on morflait grave, les lois physiques faisant que contrairement aux croyances, l'humidité de l'air fait baisser la température corporelle)
4588
D'ailleurs l'afflux de réfugiés climatiques des Vosges et de la Haute-Marne venus chercher un peu de fraicheur commence à poser un véritable problème d'intégration. icon_facepalm.gif
4589
:bave:

x
Hors sujet :
Edit : nan mais à nancy c'est exactement ça en plus ! L'intégration des gens venus de la campagne pose certains soucis, l'intégration des gens venus d'Afrique pas le moindre, puisqu'ils sont là depuis tellement longtemps et partout en ville que parler d'intégration n'a aucun sens, vus qu'ils sont la ville, ils font partie des meubles, en somme.

D'ailleurs ici, la délinquance pourtant élevée est essentiellement blanche et cambrousarde (Vosges, Meuse et...Haute Marne :-D), et le FN fait conséquemment des scores parmi les plus faibles des grosses villes françaises.

[ Dernière édition du message le 21/06/2017 à 21:09:50 ]

4590
Les pires c'est les Ardéchois, ils déciment les populations de phoques et de pingouins qui ont l'habitude de venir grignoter quelques patates douces et autres ignames dans les potagers, sans déranger personne :oops2:
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Oui mais les Ardéchois ils viennent pas squatter en ville, les Ardéchois...:oops2:
Donc au pire, on les ignore, ils perpètrent leurs horreurs dans leur coin, et tout le monde est content.
Ha si, ils payent les taxes, aussi.:oops2:

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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Le plus simple c'est de placer des sangliers dans les zones ou on veut parquer des ardéchois.
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:-D
4595
Je crois que c'est déjà ça, en fait.:oops2:
On a été eus.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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Re-:-D
4597

Citation de Will :
Ceci laisse à penser que, contrairement à ce que je disais il y n'y a pas si longtemps, manger bio au même prix serait au moins aussi possible en ville qu'en campagne. Voire plus.

Si tu vis en zone périurbaine ou rurale, tu es peut-être dans un cas similaire au notre.


Je vis en communauté urbaine, dans une toute petite ville qui fait frontière avec le rural, en périphérie d'une ville moyenne qui est en périphérie d'une grosse ville, ville vs campagne ce n'est pas si facile quoi...

Ça fait que, dans cette communauté urbaine nous avons presque tout pour faire en bio, associations, producteurs, etc... seulement il n'y a pas assez de producteur/association au sein d'une seule ville ou d'un village pour faire un regroupement sur place pour tout ce dont tu as besoin, le regroupement part essentiellement vers la « grosse » ou la « moyenne » ville plutôt que la petite ville ou le village de la communauté urbaine, y'a moyen de trouver mais ça te fais beaucoup de déplacement dans la communauté urbaine.

Niveau agriculture, même si c'est une petite ville, il y encore des petites fermes souvent tenues par des personnes âgés qui ont peu faire du bio et qui pensent qu'il n'y aura plus rien après eux, ou bien il y a des grosses coopératives qui font de l’intensif et où on va te demander un bac +7 pour traire une vache.

Plus loin, à un autre moment de ma vie pour le taf je résidais à proximité d'une petite ville éloigné de cette grosse communauté urbaine, avec un vrai milieu rural constitué de petit village entre vallée, vigne et montagne avec beaucoup moins d'agriculture intensive, beaucoup plus de diversité dans les métier de l'agriculture, de l'élevage et de l'artisanat qu'ils ont su conserver en plus de les développer vers le bio assez naturellement, là il y avait tout sans avoir à se déplacer.
4598
Ici 80% des terres agricoles sont en location ... Certains proprios, qui ont hérité des terres et se la coulent douce ailleurs, louent, réclament ce qu'on appelle le pas de porte ou le chapeau, c'est selon, qui équivaut au prix à l'hectare, histoire de se constituer une retraite (ici, en THEORIE, 16000€ l'hectare, je dis bien en théorie). Obtenir des terres (tout en haut de la France) est très compliqué, et à côté de ça on réclame du bio... Heureusement des assos (dont Terre de Liens) essaient de racheter des terrains et de les louer à prix correct, sans dessous de table...
4599
16000€/Ha?1894913.gif:8O:
Par jour? :ptdr:
C'est où ton "ici"?
Tu es sur une mine d'uranium?
"Ici", en pratique, c'est dans les 300€ par an pour 2 Ha à peu près.:roll:

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 21/06/2017 à 23:28:40 ]

4600
Sur de l’agricole tu payes du foncier, si tu payes pas ou que c'est l'agriculteur qui exploite qui paye tu perds ton terrain, quand tu loues de l'agricole t'as juste des cacahuètes, et si t'as personne pour l'exploiter parce-que t'es en froid avec les cul terreux tu perds le statu de terrain agricole, si réellement tu gagnes du fric c'est que t'as énormément d'hectare, beaucoup, beaucoup, beaucoup...
Vendre un terrain agricole ce n'est pas facile, ou bien c'est parce-qu’il y a une culture ou un type de terrain particulier qui apporte de la valeur ajouté, bon en gros généralement personne n'en veut parce que c'est un boulet.
Aussi t'as la question de redistribution de l'exploitation de la parcelle dans le cas d'une vente et dans d'autre cas (je ne connais plus le terme technique), c'est à dire que ce n'est pas parce que c'est toi le proprio que c'est toi qui exploite ou que parce-que l'agriculteur te verse un loyer que c'est lui qui l'exploite, l’emplacement de ton terrain est noté dans le cadastre mais en pratique pour l'exploitation ça ne veut pas dire qu'il est à cette endroit là et ça fout le bordel.
En fait je ne crois pas que ce soit vraiment les proprios qui font barrière, dans la famille ont a un peu de terrain agricole, je ne sais plus exactement la surface, ce n'est pas les grandes étendu américaine mais c'est quand même plusieurs hectare, en loyer ça fait un truc du genre 100 balles par ans...