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Sujet Le pub du vin

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1 Le pub du vin
Depuis quelques années, je découvre le vin, mais évidemment j'y connais presque rien.

Je propose de partager nos connaissances ici, enfin surtout les votres...

En Suisse, c'est pas forcément hyper facile de trouver des bons vins français, j'ai cependant déjà eu l'occasion de boire des tueries en Graves, Pessac, St-Estephe, Listrac, & Medoc (ortho ?).

J'ai aussi goûté un Hautes Côtes de Nuits, en bourgogne et vraiment, il était juste terrible...

Je suis aussi un grand fan de Rioja aussi, le Marquès de Riscal par ex. est vraiment bon.

En vins suisses, y'a pas grand chose. Essayez de goûter du Cornalin ou de l'Humagne en rouge et de la Petite Arvine en blanc.
Un des vins rare et très bon en Suisse, c'est le Rez (ou Riz). C'est un blanc des glaciers qui pousse à haute altitude et qui est récolté au premières gelées.
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Don't let this motherfucker go....
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601

mis à part que le 0 sulfite dans le vin n'existe pas: en pratique la fermentation produit des sulfites, pas beaucoup mais de façon significative

Effectivement s'il n'a NI utilisé de soufre dans le traitement des vignes (en étant en bio ça semble très douteux) NI utilisé de souffre durant la vinification (c'est casse gueule mais ça se fait) NI à la mise (c'est très casse gueule rapport à la garde mais pourquoi pas), je confirme qu'il a du en chier des ronds de chapeau pour sortir un truc buvable et que malheureusement le potentiel de vieillissement en bouteille est au mieux aléatoire

plus intéressant: c'est qui ce brave homme ? (tant qu'à ne pas mourir idiot je suis curieux de gouter avant de cataloguer arbitrairement ce genre de démarche dans la catégorie "naturo/biocon qui produit au final un truc douteux" )

[ Dernière édition du message le 07/11/2015 à 13:44:09 ]

602
je parlais bien d'absence totale de rajout.
Citation :
je confirme qu'il a du en chier des ronds de chapeau pour sortir un truc buvable et que malheureusement le potentiel de vieillissement en bouteille est au mieux aléatoire

D'où le prix rikiki en regard du soin apporté à toutes les étapes de la vinification, en l'espèce 12€ donc, alors qu'on parle plutôt d'un vin dont la qualité réelle après dégustation m'aurait fait dépenser dans les 35€.

Citation :
tant qu'à ne pas mourir idiot je suis curieux de gouter avant de cataloguer arbitrairement ce genre de démarche dans la catégorie "naturo/biocon qui produit au final un truc douteux" )


Ca vient de ce domaine : http://www.macon-davaye.com/domaine-de-poncetys.html

Sur le fond, j'ajouterai pour ma part que j'avais pas mal d'a priori sur le vin bio, qui ont été battus en brêche par des expériences positives. En revanche, les bons vins bios que j'ai bus ne venaient absolument d'un biocoop ou équivalent, mais donc d'un caviste compétent ou directement des producteurs.
Concernant les bourgogne bios, en fait exclusivement du domaine des poncetys.

[ Dernière édition du message le 07/11/2015 à 13:57:48 ]

603

merci pour l'info, j'y jetterai qq papilles icon_boire.gif

perso je n'ai aucun souci avec les vins bio (j'ai de grosses réserves sur la pertinence des labels mais ça ne change pas grand chose). Simplement ça n'est pas un argument que je retiens dans le choix de mes vins (rapport aux labels toussa). (évidement le gars qui m'explique qu'il traite violement pour ne pas s'emmerder n'a aucune chance de me vendre une bouteille)

Je suis par contre un peu plus agacé par les vins dit "nature" et toute les conneries qui se racontent autour (et qui relèvent le plus souvent d'un marketing "pain complet" oscillant entre l'arnaque et une approche quasi religieuse de la chose)

 

et on est parfaitement d'accord sur le fait qu'un caviste compétent propose de bons vins, qu'ils soient "bios" ou pas

 

[ Dernière édition du message le 07/11/2015 à 14:10:35 ]

604

Dans la série compte rendu de dégustation où j'hésite entre éloge et coup de gueule :

Gérin, côte rôtie « les grandes places » 2000 bu dans des conditions idéales (dégustation et pendant le repas)

C’est bon… très bon… vraiment. Ca a gardé la typicité d’une belle syrah (poivre / violette …); ça a vieilli harmonieusement sans perdre son fruit et en intégrant le bois, c’est complexe sans être compliqué (sur un registre épicé, c’est un modèle avec une petite note fumée caractéristique de la cuvée), la matière et la structure sont juste comme il faut entre richesse et légèreté, pas un monstre de puissance mais la persistance est longue et très nette. En plus ça tient parfaitement sa place à table (gigue de chevreuil grand veneur). Histoire de chipoter un peu, le vin manque un peu de « gras », de puissance et de fraicheur pour passer dans la catégorie « grand vin »… mais c’est vraiment histoire de dire un peu de mal.

Bref, je suis bien content d’avoir servi ce vin

Maintenant on passe au coup de gueule :

  • C’est quoi ces bouchons riquiquis avec du liège pas top sur des bouteilles destinées à être attendues plus de 10ans ? à part faire des bouteilles « couleuses » ça ne sert rien
  • Le prix… trouvable sur un coup de bol aux environs de 70€, le tarif domaine pour les 2010 est à 85€ ça n’est pas vraiment une surprise mais ça m’amène à poser 2 questions :
    1. Est-ce significativement meilleur ou d’une réelle originalité comparé à une bonne côte rôtie trouvable à 30€ (genre les côtes rôties de JP Brun) ? clairement non
    2. Est-ce que ça se compare avantageusement aux références absolues de l’appellation (la landone de guigal par exemple- 3x plus cher) ? non… ça ne boxe pas dans la même catégorie
  • C’est très bien de mettre en bouteille sans filtrer… mais là, je n’avais jamais vu une telle quantité de dépôt : 1 verre et demi imbuvable (en prévoyant le coup en laissant les bouteilles à la verticale 48h avant le service et évidement servi avec la délicatesse qui s’impose) … c’est agaçant

 

Sinon, en bonne affaire, jetez donc qq papilles sur les St Amour 2014 de JP BRUN … à servir d’ici 4-5 ans voire plus (et à mettre à l’aveugle face à des beaux bourgognes 1er cru pour rigoler un peu)

et coté champagne la cuvée R012 de Lallier ... c'est bon, ça vaut son prix, c'est apéritif ET ça tient à table, et c'est "facile" dans le meilleur sens du terme (ça devrait plaire à tout le monde: connaisseur ou pas) et plein de fruits sans le coté sucré (existe en dosage nul et en brut dosé à 8g)

 

[ Dernière édition du message le 07/11/2015 à 16:46:05 ]

605
Tu as goûté des Prieuré-Roch comme son Nuits, ou "Nuits vieilles vignes" ?



(pas son Gamay, que perso j'ai trouvé vraiment trop acide)

Citation :
Je suis par contre un peu plus agacé par les vins dit "nature" et toute les conneries qui se racontent autour (et qui relèvent le plus souvent d'un marketing "pain complet" oscillant entre l'arnaque et une approche quasi religieuse de la chose

Je partage ton jugement sur ce discours souvent casse-couilles, et aussi trop fréquent.

Par contre dans les bons côtés : il y a pas mal de bons vins, et différents de ceux qui ne sont pas faits comme ça. Donc je trouve que c'est aussi une démarche intéressante ; évidemment il ne faudrait pas que ça remplace les autres. La diversité c'est mieux !
606

J'ai déjà gouté pas mal de vins de prieuré roch... à part leur monopole sur le clos des corvées, original et très élégant, je les mets dans la catégorie "moui… pas convaincu". Principalement, je leur trouve un déficit de matière, surtout au vieillissement; en plus d'être fragiles. Dit autrement, (plus méchamment en fait): la finesse c'est bien mais ça confine souvent au maigrichon sur ce domaine. De plus, je ne prends pas le risque de laisser vieillir des vins aussi peu protégés et inconstants (c'est d'autant plus dommage qu'avec des extractions plus franches et convenablement protégés à la mise, leurs terroirs ont un très gros potentiel au vieillissement)

sur nuit St Georges je vais plutôt sur les vins du "domaine des perdrix" par exemple

 

Autrement, je trouve fallacieux l'argument du "vin naturel différent du vin classique" et pour 2 raisons :

  • Il est très souvent utilisé pour « faire passer » des défauts
  • En tant que client et amateur, je juge et choisi un produit fini, pas des choix de vinification

Evidemment il n’y a aucun souci à gouter et apprécier des vins produits avec ce type d’approche. J’ai d’ailleurs pas mal de vins en biodynamie / peu soufrés / avec une approche « nature ». (les champagnes Françoise Bedel ou Jacques Lassaigne, les vouvrays du domaine huet, les jurançons du domaine de souch, les vins de JP Brun ou ceux de Pierre Frick par exemple). Simplement ils sont là parce qu’ils se sont révélés bons à la dégustation, pas en raison de l’approche retenue.

 

et on est bien d'accord que la diversité c'est mieux icon_boire.gif

[ Dernière édition du message le 07/11/2015 à 19:22:07 ]

607
Citation :
Autrement, je trouve fallacieux l'argument du "vin naturel différent du vin classique" et pour 2 raisons :

Il est très souvent utilisé pour « faire passer » des défauts
En tant que client et amateur, je juge et choisi un produit fini, pas des choix de vinification

:krava:
Tain entre le ton aussi imbu de lui même que méprisant à chaque phrase, et la déformation des propos d'autrui pour les dénigrer, tu atteins des sommets de virtuosité qui forcent le respect.


Bon. Concrètement. Peut-on obtenir ce type de goût avec une vinification classique ?
Comme je n'ai pas goûté plusieurs vins par jour pendant plus de 10 ans, autrement dit la quasi totalité de ce qui est réputé, j'utilise le conditionnel et dirais que non. Dans ce cas, ce mode de vinification serait bien une condition nécessaire pour obtenir ce type de goût.

Après ok pour que ce n'est pas une condition suffisante, ni pour obtenir ce goût, ni pour obtenir un vin plaisant, mais ce n'est évidemment pas ce que je voulais dire.


Citation :
Principalement, je leur trouve un déficit de matière

Bah oui, ce sont des vins tout en légèreté et en fruité.

C'est carrément tout ce genre là que tu n'aimes pas ?
Genre Claire Naudin (Orchis Mascula...) tu n'aimes pas non plus ?

[ Dernière édition du message le 07/11/2015 à 23:28:16 ]

608
Le vin c'est aussi la convivialité.

Bon ben pas avec toi, ça c'est sûr. Je n'ai jamais ressenti autant de suffisance dans des échanges sur AF.

Du coup comme je trouve ça totalement désagréable, je ne participerai plus à ce sujet.

[ Dernière édition du message le 07/11/2015 à 23:38:14 ]

609

ouai alors il va falloir arrêter de prendre la mouche pour que dalle et croire que je fais rien qu'à déformer tes propos pour je ne sais quelle raison, ou que je cherche à dénigrer ton avis parce que je n’acquiesce pas à tes propos ou me prêter je ne sais quel ton ou je ne sais quelle intention.

J’ai la chance d’avoir gouté beaucoup (trop ?) de vins ces dernières années. Si je post c’est pour partager mon expérience… pas pour donner des leçons ou dénigrer qui que ce soit.

Si ça te blesse j’en suis désolé. Si mon ton te déplais, c’est malheureux mais je n’y peux pas grand-chose. Par contre, le procès d’intention que tu me fais à base de mépris, suffisance, manipulation des propos d’autrui etc. commence à me gonfler.

 

Bref, je vais essayer de répondre aux différents points à peu près dans l'ordre (avec mon ton habituel sans chercher autre chose qu’être aussi clair que possible):

Pour les vins de Prieuré Roch j'ai à peu près le même avis que larvf ici . ça date du guide 2000 mais ça reste vrai par rapport à mon expérience. Ce que j’ai gouté était le plus souvent dans le maigrichon et présentait un potentiel de vieillissement faiblard (sauf pour le 1er cru clos des corvées que j’ai toujours trouvé délicieux) … le prix élevé me rend effectivement sévère avec ce domaine

 

Ce que j’ai gouté du domaine Naudin Ferrand était irrégulier d’une cuvée / millésime à un autre (de très bonnes choses et des trucs quelconques) mais aussi sur des bouteilles a priori identiques ce qui est plus « inquiétant ».

 Je n’ai rien contre un style « aérien » pour les vins… mais il leur faut tout de même un minimum de matière, de vivacité et d’équilibre notamment pour espérer bien vieillir

 

Histoire d’expliquer complètement pourquoi je trouve fallacieux l’argument "vin nature = vin différent"

Pour les méthodes de vinif (bio / nature ou pas), en fait, on ne devrait pas être capable de les distinguer à la dégustation lorsqu’elles sont maitrisées et adaptées au millésime et au terroir.

qq illustrations :

Les champagnes de Jacquesson et ceux de Pennet Chardonnet partagent pas mal de points communs coté assemblage, respect du terroir et ont tous les deux un style qui privilégie une certaine tension. Leurs vins se caractérisent par un super équilibre entre vivacité et matière. Coté vinification cet équilibre est en grande partie déterminé par le choix sur la fermentation malolactique en fonction de l’état des vins après fermentation alcoolique : Jacquesson les effectues presque toujours et Penet Chardonnet presque jamais. Et à l’aveugle on se trompera quasi à coup sûr si on cherche à détecter ce point précis.

Certains vignerons ont un style, en général correspondant à leur goût et auquel on peut associer des pratiques de vinification :

Ex1 : Extractions plus ou moins poussées, remarquable sur chateauneuf du pape où se côtoient des vins hyper puissants / riches et des vins tout en finesse (rayas vs beaucastel vs beaurenard vs la roquète )

Ex2 : Usage du bois (un peu, beaucoup, pas du tout, brulé, neuf…) remarquable en rhône nord entre par exemple guigal, chapoutier ou Jamet

Dans tous ces cas l’approche bio/nature ou classique n’a rien à voir avec la choucroute

Lorsqu’un vin est bien fait (comprendre maîtrisé et exempt de défaut), on retrouve tous les styles quelle que soit l’approche (ce qu’on peut trouver avec une approche classique se retrouve dans une approche bio voire nature et vice versa)

Qq ex :

chez JP Brun (bio non certifié faiblement soufré), son morgon et ses côtes rôties sont sur un style dense et puissant là où son St Amour et son Moulin à vent font dans la finesse

en bourgogne, Leflaive fait dans le plutôt dense là où trapet fait dans l’équilibre raffiné et Jacques-Frédéric Mugnier fait dans la finesse aérienne

en Champagne, Françoise Bedel fait dans la richesse fruitée et Lassaigne dans la tension minérale… les 2 sont en biodynamie et l’écart de style vient pour l’essentiel de l’adaptation au terroir

La seule exception que je connaisse avec des vins sans défaut est le domaine Pierre Frick (ici) qui joue franc jeu sur ses cuvées nature / zéro sulfites, leur coté expérimental, différent et déconseille clairement d’en faire des vins de garde. J’ai gouté, je n’ai pas été convaincu mais c’était intéressant

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Portes ouvertes Sauternes-Barsac hier aprem.
"Botrytis-cinerea" ZONE !!!

SemillonBotrytisCinerea.JPG

Dégustation au :
- Châteaux Guiraud
- Chateaux Suduiraut
- Château Rabaud-promis
- Domaine du Pistoulet

(Partant du Châteaux Filhot ou on a joué en marge d'une épreuve sportive annuelle)

Les millésimes les plus prestigieux auquel on eu droit étaient du 2007/2005 :-D et en plus en comparaison avec le deuxième vin.
On tape dans les 60/80 € la bouteille, faut être fan des ces vins sucré...

C'est gavé de parfum et de profondeur, mais trop riche à mon gout. On a passé notre temps à chercher dans quel contexte on pourrait les consommer. A part frappé à l'apéro avec agapes sucrées/salées :noidea:

Avant on les sortait au dessert en fin de repas, ça plombait bien le bide et te foutait une casquette en zinc pour le lendemain :nawak:
M'enfin bon... Une bonne boutanche de temps en temps c'est pas mal non plus.

Si certains Afiens veulent des renseignements plus précis, n'hésitez pas...



Un esprit sein dans un... cornichon ?

Le tout venant a été piraté par les mômes, on se risque sur le bizarre : https://soundcloud.com/gojats