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daRinze's occitan dictionary

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Sujet de la discussion daRinze's occitan dictionary
Handénapeute!

'Manquait bien un thread culturel comme celui-ci.

Chaque jour une expression tu posteras!
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31
C'est donc ça, le goùt fumé des vins du languedoc?
32
c'est vrai que le rouge y tache plus qu'ailleurs

La musique adoucit les meurtres...

33
A cela je réponds : parisianisme primaire et préjugés tenaces.

La piquette rouge du Languedoc, faudrait se réveiller les amis, a bien changé.

Depuis des années, des décennies même, les viticulteurs du Sud de France ont mené d'intenses efforts d'amélioration de leur patrimoine.
Les cépages ont été sélectionnés avec soin.
Les méthodes de vinification ont évolué. La chaptalisation (ajout de sucre au moût, pour enrichir la teneur en alcool finale) a disparu.
Plusieurs cépages centenaires (aramon, carignan) sont en passe de disparaître, remplacés par des cépages plus "dans l'air du temps" (syrah, cinsault).

Sachez que la majorité des vins de Bordeaux sont élaborés avec des moûts (jus de raisin) languedociens. La capacité viticole du bordelais couvre 33% de sa production vinicole : c'est-à-dire que les vignes de Bordeaux fournissent assez de grain (capacité viticole) pour produire 33% de la quantité de vin (capacité vinicole) qu'ils vendent officiellement.

Question : d'où viennent les 66% restant ?
La question - gênante - reste officiellement posée puisqu'il n'y a pas officiellement de réponse. En effet, chaque producteur bordelais assure la main sur le coeur que ses vignes lui permettent de produire la totalité du vin qu'il vend.

D'autre part, 100% des viticulteurs languedociens assurent la main sur le coeur, que la totalité de leur production sert à fabriquer du vin languedocien.

Pourtant, 66% du vin bordelais ne peut pas exister dans la réalité puisque la production de raisin bordelais ne peut garantir que 33% du vin vendu. Mystère de la création...

On ne rigole pas, merci.
34
c'est sûr que pour le même prix (moins de 10 euros disons) j'ai vite fait mon choix entre un bordeaux et (même) un Costières de Nîmes.

La musique adoucit les meurtres...

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Le Malepeyre, y'a que ça de vrai!
:alertejefaisdelapubpourlevindechezmoi:
I dream a lot, but I'm not a very good sleeper...
36

Quand on était gamins avec les potes on aimait bien aller pisser et chier dans les cuves de la coopérative du village...

Ahhh, ça les cuvées du bassin de Thau entre 85 et 95, faut éviter

37
Mais OU t'as pas chié sérieux? mrgreen
















Je SENS que l'heure creuse du jour va être d'un raffinement inégalable.
38
Citation :
Mais OU t'as pas chié sérieux?

chez moi
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Si je vous racontais ce que j'ai vu quand j'ai travaillé en cave...
Les rats morts (à cause du grain empoisonné, vous savez, le grain rouge qu'on répand là où y a des souris), jetés pêle mêle dans les cuves avec le résultat du balayage, les surdosages de SO2 (gaz utilisé pour muter le vin), le vin décuvé avant l'heure, le crachats innombrables lâchés au cours du filtrage, les mecs de nuit, torchés comme des sagouins à 3 ou 4 heures du mat, qui pissent ou qui caguent dans les cuves...

C'est là aussi que j'ai connu les camions citerne immatriculés 33 qui venaient se désaltérer à nos cuves, vers les onze heures du soir...

Non il ne faut pas avoir travaillé en cave pour pouvoir apprécier le vin.

[ Dernière édition du message le 18/12/2009 à 15:58:01 ]

40
C'est avec ça qu'ils font "La Villageoise"? Ou on retrouve ce genre de "traitement" du raisin pour les grands crus? (Je prie très fort pour que ta réponse me satisfasse...)
I dream a lot, but I'm not a very good sleeper...

[ Dernière édition du message le 18/12/2009 à 16:08:36 ]