Sujet Facho, anti-système, autre, avez-vous un avis dieudonné?

Grmbl, j'ai oublié de déflaguer.

Citation :

 Faudrait demander aux justiciables qui attendent réparation et un procès qu'on leur promet depuis des années s'ils trouvent normal qu'on puisse faire intervenir sous 24h les plus hautes instances de l'état pour interdire un spectacle.

 Bon, je conçois bien que pas un pékin me lise quand je dis autre chose que bite nichons couilles va niquer ta mère gros fils de pute, mais essayiez quand même d'avoir pitié de mes nerfs en racontant moins de calembredaines.

1/ la procédure est la même pour Valls vs Dieudonné que pour youtou vs Will Zegal ou kapam vs Kant : il s'agit là d'une des procédures les plus simples dui droit français, prévue expressément pour être rapide et prendre 48h maxi.

Tout ce qui s'est passé cette semaine s'est déroulé exactement comme le prévoit la loi, et du reste y a de très nombreux exemples (non médiatiques) d'une telle célérité.

2/ la comparaison entre un justiciable et Dieudonné est à côté de la plaque : déjà Dieudo n'est pas justiciable au sens où pour l'instant dans le cadre de cette procédure il ne risque absolument aucune sanction pénale ni civile (c'est pas lui qui est jugé, mais la pertinence de la tenue de ses spectacles), et pis on est pas non plus dans le cadre d'un procès pour triple meurtre avec viol et barbarie sur personnes agées manchotes et unijambistes.

Encore une fois y a eu aucun passe droit d'un côté ou de l'autre, la procédure ayant été respectée à la lettre, ce qui vu son absence totale de complexité n'a rien d'exceptionnel.

@youtou

oui enfin tes propos peuvent être relativisés...

Citation du point (  mais bon...)

 Le Code de justice administrative prévoit que le juge des référés statue dans un délai de 48 heures. Il ne s'est écoulé que quelques heures entre la décision du tribunal administratif de Nantes et celle du Conseil d'État. Du jamais-vu ! À tel point qu'un des avocats de Dieudonné, Me Jacques Verdier, n'a pu faire le trajet entre Nantes et Paris. "Si la justice avait pris plus de temps, elle aurait pu s'exprimer dans la sérénité, analyse Roseline Letteron. Le scénario d'hier a donné une image catastrophique de la procédure, des droits de la défense. On avait l'impression qu'il n'y avait pas égalité des armes."