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Sujet Compression le matracage de l'oreille

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Sujet de la discussion Compression le matracage de l'oreille
Hier, je lisais un sujet sur l'utilisation abusive de la compression en mastering.
Je suis d'accord avec les propos des intervenants. Voir sujet "Et si le mastering ne servait a rien!".

Avant, j'écoutais de la musique rythmée et dynamique mais depuis quelques temps je m'en lasse et m'en détourne. Vraiment trop de compression, on en trouve même dans le style Ambient. Je suis en "overdose".

N'y a-t-il que le classique et le jazz épargnés par cette mode ?
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Citation : Et un mastering chez Bob Katz ça revient à combien?



1 500 € environ.
Il utlise des tas de machines. Il adore Weiss et TC6000 m'a-t-il dit (il parle bien français)
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Et tu sais pas si il embauche des ingénieurs (électronique, informatique, ...) ? :lol:
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1500euros... :???:


C'est bizarre je m'attendais à un zéro de plus (!)

Je connais pas du tout les prix, ce prix c'est pour un album complet?

Plateau of mirrors Mon blog musique et création.

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Oula c'est plus que 1500 :D:
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Connaissez-vous des titres connus non compressés :?:
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Tout titre commercialisé a été compressé.
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Dans la musique classique je pense qu'on peut trouve une majorité de titres non compressés tout de même.
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Oui bien évidemment, c'est vrai que j'ai répondu en ayant en tête la musique "populaire".
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Je pense qu'il y a 2 styles qui sont encore épargnés par la compression, voire même par le limiting:
le jazz et le classique.

Et on prend souvent une sérieuse claque quand on écoute du jazz/nu-jazz (plus récent, avec des machines et des samplers parfois) bien enregistré (je pense aux enregistrements de Blue Note).
Je ne parle pas du classique...

Pour prendre un exemple connu de musique "populaire" et très bien enregistré, c'est l'album de Norah Jones "Come Away With Me", d'abord enregistré avec l'esprit Blue Note, sans but réellement commercial. Il a eu un vrai succès, et pourtant il ne souffre pas de surcompression. Le son est très bon.

Pour moi, la compression à outrance, c'est comme le sel qu'on met dans la mauvaise bouffe (les plats industriels) pour masquer la fadeur et le manque de qualité.

La grande différence entre ces styles musicaux (jazz/classique) et les autres, c'est qu'il faut de vraies compétences d'ingénieur du son et de prise de son pour en rendre toute la substance.

D'ailleurs, on parle plutôt de TonMeister ("super" ingénieur du son) pour les ingénieurs classiques certifiés dont la formation est longue et difficile.

Quant aux ingénieurs jazz, cela se joue bcp sur le respect du timbre où tout se joue sur le placement des micros, leur type, les préamplis, etc...

Les gens qui écoutent ce genre de musique sont plutôt elitistes et s'attendent à une vraie qualité sonore, pleine de réalisme.

Le revers de la médaille, c'est qu'il faut pousser un peu le volume quand on écoute du classique...
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Et ça tombe bien: le réglage de volume existe depuis...100 ans environ!
Il suffit, comme tu le dis, de s'en servir, ce que semblent oublier beaucoup de gens actuellement... :clin: