Sujet Les conneries on stage
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...sonicsnap
77801
AF, je suis ton père
Push-Pull
19544
Drogué·e à l’AFéine
sonicsnap
77801
AF, je suis ton père
Fossoyeur Jhonson
680
Posteur·euse AFfolé·e
Été 2022
Je suis en pleine crise existentielle, en train de squatter l’appart d’un ami parti à l’étranger, je suis en pleine séparation avec la mère de mes enfants, la grosse me@(e.
Je répète tant bien que mal pour un plan mariage ou je suis au piano (habituellement je suis bassiste et contrebassiste) , une pote m’a mis sur le plan ; je joue du piano en amateur depuis 30 ans, et a priori c’est simple. A priori.
Je passe en revue les morceaux, et malgré mon état psychologique général, je juge ok ma capacité à accompagner le set pour le mariage ; pour info il y a deux chanteuses et je suis chanteur/pianiste,.
La veille du joue J : on fait une répète avec les chanteuses ( qu’on nommera A et B ), ça se passe moyen; je suis un peu à la ramasse et ça se passe pas bien avec une des chanteuses.
Le jour J, sur les starting block j’attends A devant chez elles pendant 1/4 d’h.
On fait la route, on en a pour 3h30 et j’ai pas dormi; elle commence petit à petit a être relou ( pourquoi tu passes par là etc)
On arrive sur place; une immense villa varoise dont les jardins descendent en terrasse jusqu’à la mer. Un endroit tout simplement incroyable.
Il est 14h, on a 2h pour faire le son et se tenir prêt.
Mais déjà gros problème. D’abord, costar (noir) obligatoire et ensuite, détail difficile à imaginer à cette période , mais il n’y a pas un pet d’ombre. On est alors en pleine canicule à l’heure de la sieste, dans le Var, il est alors quasi-suicidaire de rester dehors et on va devoir y être tout l’après-midi…. En costar noir. La chanteuse A, qui est responsable de la prod sur ce plan et avec qui je suis à couteaux tirés, tiens particulièrement à dés détail que je juge alors absurdes et énervant, comme justement faire toute l’instal et les balances … en costar.
En gros pendant les seules quelques minutes où on monte le matos je commence à me sentir mal. J’enchaîne les bouteilles d’eau que je vide cul-sec mais j’ai une intime conviction que ça va pas le faire.
Deuxième gros problème, le son.
Pour nous trois, dans cette boîte de prod qu’on ne nommera pas et qui me fait encore profondément honte ( et je lui ai bien rendu
) la sonorisation dépends de la pseudo Didjette en carton-pâte de chez Liddl qui se tiens peinarde en contrebas en train de siroter des sodas-glaçons-rondelles dans le seul coin d’ombre de la terrasse.
En effet , il a été vu en amont par la prof qu’elle avait suffisamment de tranches sur sa mixette pour brancher 2 micros et 1 instrument.
Du coup vamos, on se branche mais immédiatement un gros souci ; souci que je comprendrai seulement des semaines plus tard;
dès qu’une des chanteuse ( la B) envoi un son dans son micro, tout le reste disparaît et son signal écrase tout .
C’est en fait juste l’effet qui permet aux DJsencarton-pâtedechezLiddl de causer au publique sans avoir à jouer du potar pour baisser le son derrière. Chose, il faut l’avouer, très technique.
Mais là, dans mon état de stress, déprime et de quasi-insolation, j’ai pas le fuel pour activer toutes mes neurones et diagnostiquer le problème.
Les 3 autres girlz non-plus et la panique monte en même temps que le temps passe jusqu’au moment où la chanteuse A tranche dans le lard ; on doit dégager le plateau les invités vont arriver.
Je rebelle : comment dégager le plateau alors qu’on n’est toujours pas en capacité technique d’assurer la prestation ? Est-ce que quelques précieuses minutes de plus ne seraient pas salvatrices et pourraient nous éviter une cata ?
Nein, fait-elle.
Conna.sse, pensé-je.
On rejoint des chiottes de 9 m2 pour nous 3 qui nous servent de loges dans un château de facile 2000m2 ( ce qui me fout encore un peu les nerfs) sans avoir pu trouver la moindre solution et j’ai la sensation d’attendre mon tour pour faire mon premier saut en parapente sans parapente.
Arrive le moment T, je rejoins mon piano en titubant et en glissant encore 2 bouteilles d’eau discrètes sous le piano, devant un publique sur son 31 , la grande classe varoise, mais en train de mourir de chaleur dans un silence grisé et un flot continue de sueur luisante sur les visages.
Je lance l’intro de Amazing Grâce, lentement pendant que les chanteuses, solennelles , descendent les marches au milieu du publique, tout en faisant mine de ne pas remarquer mes fautes de tempo .
Arrivée plus ou moins réussie, tout va bien puis la chanteuse B saisi son micro et le premier mot du premier couplet anéanti instantanément mon piano , ma voix, et celle de la chanteuse A.
Rien que de prévu en somme
.
Le morceau est un réel supplice et ce n’est que le premier.
Jouer à la sourde ( et non pas à l’aveugle) est quasi impossible car je n’ai pas de speakers a mon piano et je n’entend absolument rien. C’est comme conduire sans phares en pleine nuit.
Arrive la fin du morceau, la Maitresse de cérémonie prend le focus et j’en profite pour dire aux chanteuses ce que je pense être la seule solution vu le contexte :
« les meufs !! Chantez tout ce que vous avez, envoyez du volume, mais surtout pas dans les micros !! ».
Cherchez l’erreur…
Et je baisse mon volume en fonction bien sûr.
Puis je commence à me sentir tout simplement partir. Je commence à avoir une peur-panique de tomber dans les pommes n’importe quand en pleine cérémonie ….
Je bois, je bois mais il me faut de l’ombre !! Et virer ce costar de me&€@e!!!!
Arrive le moment de grâce, un duo avec la chanteuse B. C’est un morceau que je vomi, une grosse daube à 4 accords qui hante vos supermarchés , qui sens le néon et l’essence, une infamie qui pue la FM et MTV.
Mais la, déjà, j’ai passé un cap dans mon état général. Mon malaise du moment, ajouté au malaise physique, le malaise profond de ma vie, mon envie de degueuler cette immonde musique se transforme en une sorte de Larsen de malaise, et alors que je suis sensé porter au mieux la sublime chanteuse a ma droite qui assure divinement et s’accroche aux branches ( qu’elle doit s’inventer), voilà que je rate un virage, merde les doigts tapent à côté comme un pâté de tons, puis je remonte , je me force à mettre ! Les ! Doigts ! aux ! Bons!!
Endroits !!!!
Mais
Splouatchjjzzz
Je rate une marche , c’est un la B913m#11 à la place d’un sol mineur , puis J’essai de toute les forces de garder au moins le rythme pendant que, quand même, je sens un léger mouvement de la tête de B dans ma direction tout en assurant toujours aussi parfaitement sa partie malgré le fond de marmite moisi et calciné que je lui sers ( comment fait-elle ?) et à un moment c’est le … solo de Piano.
A ce stade, c’est une scène que seul David Lynch pourrait mettre en scène .
Le publique, archi concentré, est entièrement voué à notre prestation. Seul un gars ( aujourd’hui je voudrai l’embrasser ou le prendre dans mes bras ), la trentaine, costume brun clair, accompagné d’une bimbo en robe fushia qui pète les yeux , seul lui, donc , éclate d’un rire franc et sonore .Regardant autour de lui, le mec ne comprends pas qu’il est le seul à réagir. Moi non plus. Merci pour ton rire qui au moins m’a rappelé que je n’étais pas seul dans le vide sidéral.
Mon solo est un équivalent revisité de la pièce de Sun Ra « Shadow World » ( je vous laisse le youtuber ) devant un parterre de baufs en costards et robe colorées à 3k€.
Le truc ressemble à rien.
Un genre de pure bouillie de doigts qui font des paquets informes de notes sur un clavier que j’arrose d’une douche continuelle de sueur en essayant, dans une transe inqualifiable, de me ressaisir, mais c’est trop tard le vaudou m’a pris je ne suis plus là ça bouge tout seul ça viens d’en bas, de la, du bide, de la du dos. Je souffre la musique.
Une fois ma montée fiévreuse terminée, je ne sais pas comment j’arrive à retomber sur un accord de la grille, un peu comme on tire dans le mille les yeux bandés à la fête foraine. Puis deux. Puis doucement je recrée la cadence du morceau et ramène cendrillon à son carrosse , on termine le morceau presque sans pain.
On achèvera la cérémonie comme on pourra, dans cette tension très étrange, et comme dira B, quand plus tard je lui présenterai , au bord des larmes , mes indicibles excuses et ma profonde admiration : « On va pas s’empêcher de vivre pour un mariage de baufs ».
Aujourd’hui encore, je voudrai qu’on lui érige une statue à son effigie.
Fin de l’épisode .
Je suis en pleine crise existentielle, en train de squatter l’appart d’un ami parti à l’étranger, je suis en pleine séparation avec la mère de mes enfants, la grosse me@(e.
Je répète tant bien que mal pour un plan mariage ou je suis au piano (habituellement je suis bassiste et contrebassiste) , une pote m’a mis sur le plan ; je joue du piano en amateur depuis 30 ans, et a priori c’est simple. A priori.
Je passe en revue les morceaux, et malgré mon état psychologique général, je juge ok ma capacité à accompagner le set pour le mariage ; pour info il y a deux chanteuses et je suis chanteur/pianiste,.
La veille du joue J : on fait une répète avec les chanteuses ( qu’on nommera A et B ), ça se passe moyen; je suis un peu à la ramasse et ça se passe pas bien avec une des chanteuses.
Le jour J, sur les starting block j’attends A devant chez elles pendant 1/4 d’h.
On fait la route, on en a pour 3h30 et j’ai pas dormi; elle commence petit à petit a être relou ( pourquoi tu passes par là etc)
On arrive sur place; une immense villa varoise dont les jardins descendent en terrasse jusqu’à la mer. Un endroit tout simplement incroyable.
Il est 14h, on a 2h pour faire le son et se tenir prêt.
Mais déjà gros problème. D’abord, costar (noir) obligatoire et ensuite, détail difficile à imaginer à cette période , mais il n’y a pas un pet d’ombre. On est alors en pleine canicule à l’heure de la sieste, dans le Var, il est alors quasi-suicidaire de rester dehors et on va devoir y être tout l’après-midi…. En costar noir. La chanteuse A, qui est responsable de la prod sur ce plan et avec qui je suis à couteaux tirés, tiens particulièrement à dés détail que je juge alors absurdes et énervant, comme justement faire toute l’instal et les balances … en costar.
En gros pendant les seules quelques minutes où on monte le matos je commence à me sentir mal. J’enchaîne les bouteilles d’eau que je vide cul-sec mais j’ai une intime conviction que ça va pas le faire.
Deuxième gros problème, le son.
Pour nous trois, dans cette boîte de prod qu’on ne nommera pas et qui me fait encore profondément honte ( et je lui ai bien rendu
) la sonorisation dépends de la pseudo Didjette en carton-pâte de chez Liddl qui se tiens peinarde en contrebas en train de siroter des sodas-glaçons-rondelles dans le seul coin d’ombre de la terrasse.En effet , il a été vu en amont par la prof qu’elle avait suffisamment de tranches sur sa mixette pour brancher 2 micros et 1 instrument.
Du coup vamos, on se branche mais immédiatement un gros souci ; souci que je comprendrai seulement des semaines plus tard;
dès qu’une des chanteuse ( la B) envoi un son dans son micro, tout le reste disparaît et son signal écrase tout .
C’est en fait juste l’effet qui permet aux DJs
Mais là, dans mon état de stress, déprime et de quasi-insolation, j’ai pas le fuel pour activer toutes mes neurones et diagnostiquer le problème.
Les 3 autres girlz non-plus et la panique monte en même temps que le temps passe jusqu’au moment où la chanteuse A tranche dans le lard ; on doit dégager le plateau les invités vont arriver.
Je rebelle : comment dégager le plateau alors qu’on n’est toujours pas en capacité technique d’assurer la prestation ? Est-ce que quelques précieuses minutes de plus ne seraient pas salvatrices et pourraient nous éviter une cata ?
Nein, fait-elle.
Conna.sse, pensé-je.
On rejoint des chiottes de 9 m2 pour nous 3 qui nous servent de loges dans un château de facile 2000m2 ( ce qui me fout encore un peu les nerfs) sans avoir pu trouver la moindre solution et j’ai la sensation d’attendre mon tour pour faire mon premier saut en parapente sans parapente.
Arrive le moment T, je rejoins mon piano en titubant et en glissant encore 2 bouteilles d’eau discrètes sous le piano, devant un publique sur son 31 , la grande classe varoise, mais en train de mourir de chaleur dans un silence grisé et un flot continue de sueur luisante sur les visages.
Je lance l’intro de Amazing Grâce, lentement pendant que les chanteuses, solennelles , descendent les marches au milieu du publique, tout en faisant mine de ne pas remarquer mes fautes de tempo .
Arrivée plus ou moins réussie, tout va bien puis la chanteuse B saisi son micro et le premier mot du premier couplet anéanti instantanément mon piano , ma voix, et celle de la chanteuse A.
Rien que de prévu en somme
.Le morceau est un réel supplice et ce n’est que le premier.
Jouer à la sourde ( et non pas à l’aveugle) est quasi impossible car je n’ai pas de speakers a mon piano et je n’entend absolument rien. C’est comme conduire sans phares en pleine nuit.
Arrive la fin du morceau, la Maitresse de cérémonie prend le focus et j’en profite pour dire aux chanteuses ce que je pense être la seule solution vu le contexte :
« les meufs !! Chantez tout ce que vous avez, envoyez du volume, mais surtout pas dans les micros !! ».
Cherchez l’erreur…
Et je baisse mon volume en fonction bien sûr.
Puis je commence à me sentir tout simplement partir. Je commence à avoir une peur-panique de tomber dans les pommes n’importe quand en pleine cérémonie ….
Je bois, je bois mais il me faut de l’ombre !! Et virer ce costar de me&€@e!!!!
Arrive le moment de grâce, un duo avec la chanteuse B. C’est un morceau que je vomi, une grosse daube à 4 accords qui hante vos supermarchés , qui sens le néon et l’essence, une infamie qui pue la FM et MTV.
Mais la, déjà, j’ai passé un cap dans mon état général. Mon malaise du moment, ajouté au malaise physique, le malaise profond de ma vie, mon envie de degueuler cette immonde musique se transforme en une sorte de Larsen de malaise, et alors que je suis sensé porter au mieux la sublime chanteuse a ma droite qui assure divinement et s’accroche aux branches ( qu’elle doit s’inventer), voilà que je rate un virage, merde les doigts tapent à côté comme un pâté de tons, puis je remonte , je me force à mettre ! Les ! Doigts ! aux ! Bons!!
Endroits !!!!
Mais
Splouatchjjzzz
Je rate une marche , c’est un la B913m#11 à la place d’un sol mineur , puis J’essai de toute les forces de garder au moins le rythme pendant que, quand même, je sens un léger mouvement de la tête de B dans ma direction tout en assurant toujours aussi parfaitement sa partie malgré le fond de marmite moisi et calciné que je lui sers ( comment fait-elle ?) et à un moment c’est le … solo de Piano.
A ce stade, c’est une scène que seul David Lynch pourrait mettre en scène .
Le publique, archi concentré, est entièrement voué à notre prestation. Seul un gars ( aujourd’hui je voudrai l’embrasser ou le prendre dans mes bras ), la trentaine, costume brun clair, accompagné d’une bimbo en robe fushia qui pète les yeux , seul lui, donc , éclate d’un rire franc et sonore .Regardant autour de lui, le mec ne comprends pas qu’il est le seul à réagir. Moi non plus. Merci pour ton rire qui au moins m’a rappelé que je n’étais pas seul dans le vide sidéral.
Mon solo est un équivalent revisité de la pièce de Sun Ra « Shadow World » ( je vous laisse le youtuber ) devant un parterre de baufs en costards et robe colorées à 3k€.
Le truc ressemble à rien.
Un genre de pure bouillie de doigts qui font des paquets informes de notes sur un clavier que j’arrose d’une douche continuelle de sueur en essayant, dans une transe inqualifiable, de me ressaisir, mais c’est trop tard le vaudou m’a pris je ne suis plus là ça bouge tout seul ça viens d’en bas, de la, du bide, de la du dos. Je souffre la musique.
Une fois ma montée fiévreuse terminée, je ne sais pas comment j’arrive à retomber sur un accord de la grille, un peu comme on tire dans le mille les yeux bandés à la fête foraine. Puis deux. Puis doucement je recrée la cadence du morceau et ramène cendrillon à son carrosse , on termine le morceau presque sans pain.
On achèvera la cérémonie comme on pourra, dans cette tension très étrange, et comme dira B, quand plus tard je lui présenterai , au bord des larmes , mes indicibles excuses et ma profonde admiration : « On va pas s’empêcher de vivre pour un mariage de baufs ».
Aujourd’hui encore, je voudrai qu’on lui érige une statue à son effigie.
Fin de l’épisode .
"When someone says, “We’re going to play funky,” about 99% of the time it isn’t funky. I call it the “f word” now."
Bobby Vega
[ Dernière édition du message le 25/12/2023 à 10:59:51 ]
sonicsnap
77801
AF, je suis ton père
TC Hotrod
6776
Je poste, donc je suis
@ Fossoyeur Jhonson :
C'est énorme ! Et raconté comme ça, c'est dantesque et drôle à la fois.
J'aime le décalage entre les invités endimanchés complètement sourdingues et ton bad trip envahissant.
C'est énorme ! Et raconté comme ça, c'est dantesque et drôle à la fois.
J'aime le décalage entre les invités endimanchés complètement sourdingues et ton bad trip envahissant.
[ Dernière édition du message le 25/12/2023 à 11:00:44 ]
Ipwarrior
8236
Je poste, donc je suis
Fossoyeur Jhonson
680
Posteur·euse AFfolé·e
https://m.youtube.com/watch?v=450p7goxZqg&pp=ygUVYWxsIG9mIG1lIGpvaG4gbGVnZW5k" rel="ugc noopener" target="_blank"> https://m.youtube.com/watch?v=450p7goxZqg&pp=ygUVYWxsIG9mIG1lIGpvaG4gbGVnZW5k
"When someone says, “We’re going to play funky,” about 99% of the time it isn’t funky. I call it the “f word” now."
Bobby Vega
[ Dernière édition du message le 25/12/2023 à 15:07:38 ]
Ipwarrior
8236
Je poste, donc je suis
Hors sujet :
Ah ouaih !
C'est clair que c'est pas:
Une chanson qu'il est possible d'interpréter en solo et néanmoins magnifique.
J'ignore si tu as revu la chanteuse B ceci étant dit, dès fois qu'un duo avec ceci puisse parfois voir le jour...
kosmix
42514
Ma vie est un thread...
La souffrance transparaît très bien dans la narration de cette prestation-catastrophe. J'en avais mal pour toi. J'ai connu une situation assez similaire pour ce qui est de la chaleur intenable en plein soleil et en fringues noires. C'était sur une scène à la fête de la musique, un enfer, j'ai cru m'évanouir moi aussi. Finalement le concert avait bien foiré au 3ème morceau mais pour des raisons techniques, bref il y a des jours comme ça où tout va de travers et qu'on préfèrerait oublier définitivement. Mais on n'y arrive pas, alors pour conjurer le malaise on en rigole 
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
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