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Test des pianos virtuels Arturia Piano V - Piano modèle

8/10

Après les synthés, les orgues et pianos électriques, Arturia s’attaque aux pianos acoustiques avec Piano V. Un piano à queue dans la mare ?

Artu­ria est connu depuis long­temps pour ses modé­li­sa­tions logi­cielles de synthés de légende réunies au sein du bundle V Collec­tion dont la version 5 est sortie récem­ment. Or, cette dernière itéra­tion du bundle recèle une nouveauté de taille : la présence d’une appli­ca­tion de modé­li­sa­tions de pianos, Piano V, que l’on peut acqué­rir indi­vi­duel­le­ment pour le prix de 199 €.

Bien que la synthèse par modé­li­sa­tion existe depuis belle lurette, elle a jusqu’à présent essen­tiel­le­ment servi à la repro­duc­tion d’ins­tru­ments élec­tro­niques et très peu à celle d’ins­tru­ments acous­tiques. Pour ces derniers, le passage dans le monde virtuel s’est majo­ri­tai­re­ment fait via les banques de samples, au profit d’un accrois­se­ment du réalisme sonore, mais souvent au détri­ment de la richesse de nuances et d’ar­ti­cu­la­tions de jeu. Tel n’est pas le cas du prin­ci­pal rival de ce Piano V, le Piano­teq de Modartt, en posi­tion de quasi-mono­pole sur le marché des pianos modé­li­sés. Il s’agira de voir comment ce dernier se tire de la compa­rai­son avec ce nouveau chal­len­ger, sachant que la version Stage de Piano­teq est vendue 100 € de moins, quand sa version Stan­dard est vendue 50 € de plus.

Inter­face Homme Piano

Arturia Piano V : grand piano

Comme d’ha­bi­tude, inté­res­sons-nous tout d’abord à l’as­pect exté­rieur des choses, c’est-à-dire à l’in­ter­face. Dans le domaine, Artu­ria nous propose quelque chose de très épuré, dans le style « flat » à la mode en ce moment. On comprend vite par exemple que 3 barres verti­cales et une barre oblique symbo­lisent une étagère de livres, donc une biblio­thèque, donc… un brow­ser ! Nous y revien­drons. La partie centrale de l’in­ter­face présente une illus­tra­tion de l’ins­tru­ment choisi, ainsi que de la posi­tion des micros virtuels. Quant à la partie infé­rieure, elle permet d’ac­cé­der aux para­mètres d’ac­cor­dage, de réglage des marteaux, de gestion de la courbe de vélo­cité, de choix des presets de posi­tions des micros et de la petite table de mixage affé­rente, de réglage de la réverb et de l’éga­li­seur inté­gré.

Enfin, en tout petit, minus­cule, à peine visible, trois pédales géné­riques sont prévues pour l’en­semble des instru­ments dispo­nibles, et elles sont étran­ge­ment relé­guées au même niveau que l’op­tion d’ac­ti­va­tion du trai­te­ment multi­coeurs, le choix du canal MIDI, le bouton de Panic (pour couper toutes les notes actives) et le témoin de charge CPU. Notons pour termi­ner ce tour d’ho­ri­zon que l’on peut faci­le­ment attri­buer toutes les fonc­tions du logi­ciel à des contrô­leurs MIDI grâce à un bouton de MIDI Learn situé en haut à droite de l’in­ter­face. Chaque confi­gu­ra­tion MIDI peut ensuite être sauve­gar­dée indé­pen­dam­ment, rechar­gée, expor­tée ou bien impor­tée.

Comme promis plus haut, inté­res­sons-nous main­te­nant au navi­ga­teur de presets.

Big brow­ser is looking for

Le brow­ser nous donne accès aux 38 presets d’usine du logi­ciel. Quand je dis 38 presets, je devrais plutôt parler de 9 templates de base et de leurs 29 décli­nai­sons. C’est là la première vraie diffé­rence de Piano V par rapport à ses concur­rents. Là où le logi­ciel d’Ar­tu­ria propose par défaut 9 instru­ments, ses deux rivaux directs de chez Modartt n’en proposent par défaut que deux, d’autres pouvant ensuite être obte­nus ulté­rieu­re­ment pour envi­ron 50 € chacun, ce qui fait très rapi­de­ment grim­per la facture ! Les templates de base regroupent donc 9 instru­ments diffé­rents : Concert Grand, Inti­mate Grand, Pop Grand pour les pianos à queue, Clas­si­cal Upright, Jazz Upright, Piano-Bar Upright et Pop Upright pour les pianos droits et enfin Glass Grand et Metal Grand pour des pianos à queue sortant un peu de l’or­di­naire, et qui laissent entre­voir les possi­bi­li­tés tant promises de la synthèse à modé­li­sa­tion.

Arturia Piano V : browser

Les presets sont clas­sés par type, par banque (templates et presets), par carac­té­ris­tiques sonores et enfin par play­list. Car oui, on peut regrou­per les presets par play­list, ce qui est une très bonne nouvelle. Sachant qu’à partir de l’in­ter­face prin­ci­pale du soft, on peut aisé­ment passer d’un preset à l’autre au sein d’une même play­list via deux boutons fléchés (et « midi­fiables »), on dispose ici d’un système effi­cace pour enchaî­ner nos réglages favo­ris. Sur scène, cela peut s’avé­rer extrê­me­ment précieux !

Les presets béné­fi­cient d’une grande richesse d’in­for­ma­tions (nom, type, banque, auteur, s’ils font partie ou non de nos favo­ris, play­list d’ap­par­te­nance, carac­té­ris­tiques sonores, commen­taires), qui sont toutes éditables. Les presets d’usine ne sont pas modi­fiables, mais on peut en sauve­gar­der une copie qui le sera. On dispose égale­ment d’un moteur de recherche. Celui-ci ne se base que sur les noms des presets, et il aurait pu être inté­res­sant qu’il puisse égale­ment retrou­ver des presets via les mots employés dans les commen­taires. Mais ce n’est pas si grave, les presets pouvant être retrou­vés par l’in­ter­mé­diaire de toutes leurs autres carac­té­ris­tiques. Enfin, on peut créer ses propres tags, ce qui est une excel­lente chose dont certains concur­rents devraient s’ins­pi­rer ! Et souli­gnons-le : ce navi­ga­teur surclasse très nette­ment celui proposé par les produits Modartt.

Reste main­te­nant à nous occu­per de la raison d’être de ce logi­ciel…

Les pianos !

Pour commen­cer, voici des exemples sonores pour tous les templates : Clas­si­cal Upright, Jazz Upright, Piano-Bar Upright, Pop Upright, Concert Grand, Inti­mate Grand (demi-queue), Pop Grand (quart de queue), et enfin Glass Grand et Metal Grand :

clas­si­cal upright
00:0000:26
  • clas­si­cal upright 00:26
  • jazz upright 00:36
  • piano bar upright 00:16
  • pop upright 00:36
  • concert grand 00:44
  • inti­mate grand 00:26
  • pop grand 00:36
  • glass grand 00:44
  • metal grand 00:37

Non sans vous avoir précisé que la consom­ma­tion CPU pouvait grim­per assez vite, ce qui est dû à la tech­no­lo­gie employée et ne diffère pas de la concur­rence, je vous laisse juges. Person­nel­le­ment, je leur ai trouvé globa­le­ment plus de coffre que les Piano­teq, tandis que leur son semblait plus étouffé. Mais ce n’est qu’un avis person­nel, d’au­tant que ces carac­té­ris­tiques peuvent être modi­fiées de diverses manières, comme nous allons le voir.

Accor­dage avec le sujet

Arturia Piano V : tuning

Les para­mètres d’ac­cor­dage sont peu ou prou les mêmes que sur Piano­teq Stan­dard, mais plus évolués que sur Piano­teq Stage, du moins en ce qui concerne les cordes. Là où ce dernier ne propose qu’un accor­dage global via la défi­ni­tion de la fréquence du La de réfé­rence, Piano V offre un peu plus de choix.

On trouve ainsi un para­mètre Unison Detune qui permet de désac­cor­der entre elles les cordes multiples des notes les plus élevées du clavier, ainsi qu’un para­mètre Stretch Tuning grâce auquel on peut défi­nir le degré d’ac­cor­dage des harmo­niques supé­rieures par rapport à la fonda­men­tale. C’est cela notam­ment qui permet de simu­ler, entre autres, le compor­te­ment des pianos de diffé­rentes tailles. En effet, comme le rappelle le mode d’em­ploi, plus les cordes d’un piano sont longues (donc, plus le piano est grand), plus le rapport mathé­ma­tique des notes fonda­men­tales produites par celles-ci sera précis avec leurs harmo­niques supé­rieures, et donc plus le son sera perçu comme « harmo­nieux » et agréable. Pour un rappel sur les fréquences fonda­men­tales et leurs harmo­niques, c’est par ici que ça se passe

On dispose égale­ment de réglages permet­tant d’agir sur le compor­te­ment des marteaux. On peut ainsi simu­ler leur action dyna­mique en agis­sant sur le para­mètre d’éloi­gne­ment vis-à-vis des cordes, mais on peut égale­ment régler la posi­tion de leur point d’im­pact sur la corde ainsi que le degré d’usure de leurs feutrines afin d’agir sur la brillance de l’ins­tru­ment. On regret­tera juste l’ab­sence de gestion des rebonds desdits marteaux, comme on peut la trou­ver chez Modartt.

Arturia Piano V : bruits et mécaniques

Préci­sons que Piano V propose de manière clas­sique la gestion des bruits de pédales, de marteaux et de lâcher de notes, choses que l’on retrouve égale­ment sur les deux Piano­teq. La diffé­rence, c’est que l’ins­tru­ment d’Ar­tu­ria propose égale­ment la gestion de l’ou­ver­ture du couvercle pour chaque piano.

Mention­nons enfin qu’il dispose d’un réglage de la courbe de vélo­cité en cinq points libre­ment déplaçables : ni plus ni moins ! Il est en effet impos­sible de modi­fier ce nombre, même si chaque courbe créée peut être sauve­gar­dée indé­pen­dam­ment. En face, Piano­teq propose un nombre de points illi­mité, et surtout la possi­bi­lité de créer égale­ment des courbes pour pilo­ter le compor­te­ment du piano par rapport aux messages de note-off, de pédale, et d’af­ter­touch, ce dernier domaine n’étant abso­lu­ment pas pris en consi­dé­ra­tion par Piano V.

« C’est un peu court, jeune homme… »

Bonjour micro

Arturia Piano V : micros

En ce qui concerne le place­ment des micros, Piano V se situe exac­te­ment entre ses deux rivaux de Modartt. Si la gestion des micros n’est pas tota­le­ment délais­sée sur Piano­teq Stage, les diffé­rents posi­tion­ne­ments simu­lés pour chaque preset ne sont pas acces­sibles et modi­fiables par l’uti­li­sa­teur. Pour Piano­teq Stan­dard, les micros sont quant à eux libre­ment posi­tion­nables. Piano V propose, quel que soit le preset instru­men­tal choisi, une section réser­vée au place­ment des micros, section qui dispose de ses propres presets.

Assez logique­ment, ceux-ci diffèrent selon l’ins­tru­ment choisi, piano droit ou piano à queue. Pour ces derniers, les posi­tions de micros sont au nombre de 4 : X/Y Close, X/Y Studio, AB et AB Studio. 4 micros virtuels sont utili­sés à chaque fois, en sachant que seuls les micros 1 et 2 sont impac­tés par les presets, les micros 3 et 4 restant en posi­tion overhead. Pour les pianos droits, c’est un peu diffé­rent avec les presets suivants : Hybrid, A/B et Decca, les micros 3 et 4 n’étant pas forcé­ment dédiés à l’ove­rhead.

Quel que soit l’ins­tru­ment choisi, et contrai­re­ment à Piano­teq Stan­dard, les presets proposent des posi­tions fixes qui ne seront pas modi­fiables. En revanche, on dispose d’une petite table de mixage permet­tant de gérer indi­vi­duel­le­ment la piste de chaque micro. On peut ainsi en régler le volume, la posi­tion dans l’es­pace stéréo ou bien tout simple­ment la désac­ti­ver. Tout cela nous permet­tra de sculp­ter le son de manière tout de même assez effi­cace, sans se perdre non plus dans des para­mé­trages sans fin. Dans les exemples suivants, vous pour­rez entendre alter­na­ti­ve­ment les diffé­rentes posi­tions de micros sur un piano à queue :

grand xy close
00:0000:44
  • grand xy close 00:44
  • grand xy studio 00:24
  • grand ab 00:23
  • grand ab studio 00:25

puis sur un piano droit :

upright hybrid
00:0000:18
  • upright hybrid 00:18
  • upright ab 00:18
  • upright decca 00:18

Le cas de l’EQ

Piano V dispose d’un petit EQ en trois points, chacun corres­pon­dant à un filtre agis­sant sur une plage de fréquences donnée et selon un compor­te­ment prédé­fini : passe-bas pour les basses, passe-bande pour les médiums et passe-haut pour les aigus. Atten­tion, aucun de ces filtres ne pourra dépas­ser les fréquences de coupure limite qui lui ont été assi­gnées : impos­sible de balayer l’en­semble du spectre sonore avec le filtre passe-bas, par exemple. En outre, aucun des trois filtres ne permet une mise à zéro totale des fréquences sur lesquelles on agit. On ne pourra donc jamais suppri­mer tota­le­ment une plage de fréquences donnée.

Arturia Piano V : EQ

L’EQ embarqué est donc clai­re­ment destiné à modi­fier le timbre des pianos sans déna­tu­rer fonda­men­ta­le­ment le son d’ori­gine. Pour des modi­fi­ca­tions sonores plus radi­cales, on fera appel à des effets externes, ce qui impo­sera alors l’uti­li­sa­tion d’une STAN ou tout du moins d’un hôte à plug-ins. Il est d’ailleurs amusant de consi­dé­rer que le manuel du logi­ciel incite lui-même à profi­ter des possi­bi­li­tés créa­tives de gestion d’ef­fets et de routing de la STAN au sein de laquelle on fera tour­ner le soft.

On trouve d’ailleurs une limi­ta­tion semblable sur les Piano­teq au niveau de l’im­pos­si­bi­lité de suppri­mer tota­le­ment certaines fréquences, même si l’EQ mis au point par Moddart est autre­ment plus complet, grâce notam­ment au nombre illi­mité de points de coupure de fréquence que l’on peut créer.

Dans tous les cas, on regret­tera une nouvelle fois que les éditeurs n’aient pas voulu jouer la carte de la liberté créa­tive offerte par la modé­li­sa­tion sonore. Tant pis.

Effet au singu­lier

Arturia Piano V : reverb

Le module de réverbe embarqué est à convo­lu­tion et offre 15 presets diffé­rents allant de la pièce d’ap­par­te­ment à diffé­rentes formes de salles de concert, en passant par des acous­tiques de studio, des envi­ron­ne­ments moins ortho­doxes comme une salle de verre ou un entre­pôt aban­donné, et enfin deux reverbes synthé­tiques, à savoir une « plate » et une « modern hard­ware » pour des systèmes plus récents.

Toutes ces réverbes ont le mérite d’être très natu­relles et d’of­frir des envi­ron­ne­ments réalistes et très rapi­de­ment évoca­teurs, comme souvent lorsque l’on a affaire à de la convo­lu­tion. Toute­fois, à l’ins­tar des filtres, on ne trou­vera pas la possi­bi­lité d’ac­cé­der à des réglages extrêmes auto­ri­sant des folies sonores inouïes. Lorsque l’on déplie le volet de para­mé­trage, on accède en effet à quatre potards agis­sant sur les para­mètres de durée, de taille de la pièce, de délai à partir duquel la réver­bé­ra­tion commence à bais­ser et d’équi­li­brage entre le signal « sec » et le signal traité (dry/wet). On n’aura par contre pas de réglage du temps de pré-delay ou de damping par fréquence.

Là encore, comparé aux produits de Modartt, Piano V fait un peu petits bras. En effet, Piano­teq Stage et Stan­dard proposent non seule­ment 2 presets de plus, mais égale­ment deux para­mètres supplé­men­taires, à savoir la balance entre les premières réflexions et la queue de réverbe, ainsi que le réglage du pré-delay. Les logi­ciels de Modartt offrent en outre la possi­bi­lité de chaî­ner  jusqu’à trois effets parmi un éven­tail d’une dizaine propo­sée, en plus de la réverbe trai­tée sépa­ré­ment. Au regard de cette offre, Piano V ne soutient clai­re­ment pas la compa­rai­son en termes de gestion des effets.

Conclu­sion

Comment le simu­la­teur de pianos d’Ar­tu­ria s’en sort-il et comment se situe-t-il par rapport à ses concur­rents directs, Piano­teq Stage et Stan­dard de Modartt ? Pour répondre à cette ques­tion, penchons-nous d’abord sur les points forts : qu’on aime ou pas les sons propo­sés, il faut recon­naitre qu’ils possèdent une person­na­lité propre qui les démarque de ceux des Piano­teq, tandis qu’on dispose de neuf instru­ments diffé­rents livrés par défaut, quand la concur­rence n’en propose que deux.

Par ailleurs, on sent le logi­ciel pensé pour trou­ver assez rapi­de­ment le son de piano souhaité, avec des presets pas trop nombreux, mais bien diffé­ren­ciés et faci­le­ment iden­ti­fiables, le tout appuyé par un brow­ser parti­cu­liè­re­ment perfor­mant et mieux pensé que celui inté­gré aux Piano­teq. Cette philo­so­phie du « tout faci­le­ment acces­sible » se prolonge dans le réglage des para­mètres. S’ils ne sont pas très nombreux, ces derniers permettent d’adap­ter rapi­de­ment la sono­rité du piano à un grand nombre de situa­tions données et de le faire rentrer faci­le­ment dans un mix. On notera encore une gestion plus fine des posi­tions de micros au sein de Piano V que sur Piano­teq Stage, même si le logi­ciel d’Ar­tu­ria offre moins de liberté offerte à ce niveau que le Piano­teq Stan­dard. On saluera enfin les possi­bi­li­tés d’ac­cor­dage (plus impor­tantes que sur Piano­teq Stage) et de gestion de la longueur des cordes (à l’ins­tar de Piano­teq Stan­dard).

Sans parler du son qui restera à l’ap­pré­cia­tion de chacun, on recon­naî­tra enfin que les produits de Modartt se révèlent beau­coup plus riches en termes de gestion des courbes de réponse, d’ef­fets inté­grés et de réglage d’EQ.

Le choix est donc complexe, mais Piano V pour­rait tirer son épingle du jeu par le nombre et la diver­sité des pianos et sono­ri­tés offerts par défaut… Évidem­ment, je ne saurais que trop vous conseiller d’es­sayer la version d’éva­lua­tion dispo­nible sur le site d’Ar­tu­ria car un piano se joue autant qu’il s’écoute. 

  • Arturia Piano V : grand piano
  • Arturia Piano V : upright
  • Arturia Piano V : browser
  • Arturia Piano V : bruits et mécaniques
  • Arturia Piano V : EQ
  • Arturia Piano V : micros
  • Arturia Piano V : tuning
  • Arturia Piano V : reverb

 

Notre avis : 8/10

  • Personnalité sonore
  • Le nombre de pianos proposés par défaut
  • L’interface très claire
  • L’ergonomie générale
  • L’accès très rapide à tous les paramètres
  • Certains paramètres très pertinents
  • La gestion des presets et le browser en général
  • Un seul effet proposé (mais de qualité) : la réverbe
  • Un seul paramètre gérable via courbe de réponse : la vélocité
  • Limitations de l'EQ
  • Pas assez de folie autorisée malgré l'utilisation de la synthèse à modélisation

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