réactions au dossier [Bien débuter] Comment apprendre à mixer ? (1re partie)
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Red Led
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Hakim+K
Mais je suis certain que beaucoup d'entre nous avons eu l'expérience de devoir passer des heures à mixer un morceau sans que le résultat soit satisfaisant. Pire encore, parfois on se demande si certaines pistes ne sont pas inutiles. Avoir à l'esprit ce souci de tessiture permet souvent d'identifier l'essentiel de l'inutile.
[ Dernière édition du message le 22/07/2017 à 19:33:43 ]
kosmix
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
Hakim+K
[ Dernière édition du message le 22/07/2017 à 20:53:10 ]
srak
L'ennuie.
Hakim+K
[ Dernière édition du message le 23/07/2017 à 08:48:52 ]
Anonyme
Oui justement, des problèmes de mixage qui en regardant bien n'existeraient pas si les phases précédentes avaient été bien pensées, genre l'histoire des tessitures...
la compo, l'arrangement, la prise de son, les choix des instruments et surtout, la performance instrumentale
alors évidemment, c'est un paramètre moins important dans la musique electronique où la tendance est à la "programmation", mais pour le reste, c'est d'une importance capitale
on a justement la triste occasion d'avoir une piqure de rappel avec le triste décès de chester bennington.
On entend du linkin park à tour de bras et ce groupe est probablement l'un des meilleurs pour mettre en exergue ce concept.
Les arrangements et les compos sont d'une simplicité enfantine mais l'interprétation des musicos est "juste"
prenons le titre "numb"
Batterie; il n'en fait pas de tonnes mais joue avec le groove parfait, sa dynamique est parfaitement gérée et l'intensité du jeu suit ce que l'arrangement veut donner
Basse : des notes posées juste en arrière du temps, les fins de notes aussi soignées que les attaques
Guitare : Bon... c'est à la portée de tous... mais justement... là où des milliers de guitaristes auraient voulu nous impressionner avec du riff à tout va ou de la disto UBER GRASSE... lui donne juste ce qu'il faut pour agrandir le refrain et donner l'assise au chanteur
Machine et clavier : juste ce qu'il faut. du discret qui remplit les vides sans être apparant
Le chant : Bah... voilà quoi, c'est pas pour rien que tout le monde connait et chante cette chanson en choeur à l'écoute
Techniquement pas compliqué (si ce n'est le fry singing qui n'est pas donné à tout le monde). Mais l'investissement émotionnel est parfait. La tenue des notes est juste comme il faut, pas de fioritures
je ne sais pas qui à mixer ce titre, mais je suis à peu près persuadé que ca c'est résumé à pas grand chose en ne sublimant que ce qui était déjà là.
[ Dernière édition du message le 23/07/2017 à 17:34:03 ]
cyrorcel
je ne sais pas qui à mixer ce titre, mais je suis à peu près persuadé que ca c'est résumé à pas grand chose en ne sublimant que ce qui était déjà là.
En effet Reno, et on oublie aussi le rôle du directeur artistique qui est justement d'aider le groupe à faire les bon choix d'arrangements. Ce qui confirme que 90% du son final se joue à la prise et au choix instrumentaux.
Après, comme souvent, les mises à plat contient le potentiel du morceau. Ce qui confirme ce que tu dis :" Le mix se résume souvent (voire très souvent) à sublimer ce qui est déjà là. Combien de fois n'ai-je pas entendu la maison de disque dire: On préférait la mise à plat, moins parfaite mais plus typée".
Personnellement, je considère même que le mix commence au moment ou le groupe franchit la porte du studio. Au moment ou le guitariste règle son ampli, ou la batteur choisit la tension de ses peaux, ou le clavieriste choisit le son de PAD pour le complet, ou moment ou l'ingé.son choisit la distance que le chanteur aura du micro sélectionné... etc. Et puis, au moment de mixer, le son doit déjà être là. S'il ne l'est pas, le mixeur devra être très ,très créatif
[ Dernière édition du message le 23/07/2017 à 18:04:30 ]
cyrorcel
Par exemple il m'est arrivé de me dire que je n'avais pas finalement choisi la bonne hauteur pour le chant ou le bon tempo pour mon morceau lors du mix... ça fout grave les boules de se rendre compte de ça à ce moment! Faut tout refaire.
Rassure-toi, ça nous est tous arrivé et ça fait partie du métier. Aujourd'hui il m'arrive encore de me tromper, mais la différence c'est que j'identifie instantanément le problème et ne m'obstine plus.
Le pire pour un compositeur/arrangeur c'est de ne pas accepter de tout (je dis bien TOUT) jeter à la poubelle sous prétexte du temps passé. Beethoven était connu pour déchirer beaucoup de ses partitions. Il était colérique certes, mais sans compromis. Alors quand on se sent mal dans une direction incertaine, il est parfois profitable de faire un break et de repartir d'une page vierge. Je n'ai jamais confiance aux productions laborieuses accouchée dans la douleur. (même si la encore, il existe des exceptions).
[ Dernière édition du message le 23/07/2017 à 18:36:53 ]
Red Led
La semaine dernière, nous avons vu les exercices de base qu’il est bon de pratiquer afin de commencer l’apprentissage de l’art ô combien difficile du mixage. Bien entendu, il ne s’agissait là que du premier acte. Avant de pouvoir vous lancer sereinement dans le mix de vos propres chefs-d’œuvre, il y a au moins deux autres formes d’exercices sur lesquels il vous faudra vous pencher avec le plus grand sérieux…
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[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "[Bien débuter] Comment apprendre à mixer ? (2e partie)" qui a été fusionnée dans ce sujet le 26/03/20 ]
globule_655
Pour en revenir au sujet.
Pour apprendre à mixer il faut amha d'abord se forger une oreille analytique. Il faut décortiquer un mix à l'écoute et essayer d'isoler dans sa tête chaque instrument et essayer de voir quelle place il occupe (devant ou derrière), dans quel type d'effet il a pu être envoyé, quels mouvements (automation).
Et puis faire des expériences, se tromper et comprendre pourquoi on s'est trompé et au fur et à mesure suivre son instinct.
Si on parle de musique, le mix n'est pas une discipline analytique mais artistique. La première chose à développer et également la plus difficile à maîtriser c'est une écoute MUSICALE.
Tout ce qu'on fait dans un mix a pour but de créer un effet chez l'auditeur. On est donc dans le domaine du ressenti, pas de l'analyse.
Autre point plus général sur l'article :
Il ne peut y avoir de mixage avec une seule source. Par définition, le mixage implique plusieurs éléments mixé (d'où le nom) ensemble.
Si on n'a qu'une seule piste alors on ne peut pratiquer que les traitements, ce qui est très, très loin d'être le plus important dans un mix. Surtout quand on parle de traitement hors contexte comme c'est le cas ici (donner du punch à une basse ok mais par rapport à quoi ?). Dans un mix, tout est question de contexte et va être interprété en fonction de son contexte. Pour rester sur le même exemle, suivant comment joue le reste de l'instrumentation, la même basse peut être perçue comme pêchue ou molle du genou sans rien lui appliquer comme traitement.
Je le répète souvent mais le meilleur exercice pour développer sa sensibilité, c'est de s'entraîner à développer le plus d'impact possible avec uniquement faders et panoramiques. Ça impose de se concentrer sur l'essentiel et au final le plus important dans un mix : les balances. Les traitements (hors certains effets temporels) n'ont pour but que de faciliter lesdites balances et obtenir l'impact souhaité. Le reste des effets est là pour la dimension dramatique musicale.
Bref, pour moi cet article passe totalement à côté de ce qu'est le mixage en essence et engage à une perte de temps massive sans permettre de développer quoi que ce soit d'utile.
Peace
Glob
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