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iKEY-audio RM-3
Enregisteur phonographique
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Sony MDS-JE330
Platine MD
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Sony MDM-X4
Studio intégré numérique
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Uher SG 562 Royal
Multipiste analogique
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Alesis LX 20
Multipiste numérique / DtD
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Zoom MRS-1266 CD
Studio intégré numérique
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Zoom MRS-1044
Studio intégré numérique
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Sony MZ-R900
Platine MD
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Fostex MR-16 HD
Studio intégré numérique
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Tascam 32
Multipiste analogique
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Tascam CD-GT2
Studio intégré numérique
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Yamaha MD4
Studio intégré numérique
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Swissonic MDR-2
Enregistreur/Studio de poche
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Zoom F4
Enregistreur/Studio de poche
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Sony DTC-ZE700
Platine DAT
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Tascam Porta 07
Studio intégré analogique
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Philips CDR 870
Graveur de CD audio
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Olympus LS-14
Enregistreur/Studio de poche
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Tascam Porta 02
Studio intégré analogique
200 € d'occasion (1 offre) -
Boss eBand JS-8 Audio Player w/ Guitar Effects
Enregistreur/Studio de poche
Ce qu'il faut savoir sur les enregistreurs audio
Descendants de l'idée du paléophone de Charles Cros, du phonautographe d'Édouard-Léon Scott de Martinville et surtout du phonographe d'Edison dont les fonctionnements étaient complètement mécaniques, les enregistreurs reposent depuis l'invention du microphone sur un principe électrique ou électromécanique.
Le micro transforme en effet le son qu'il capte en signal électrique et c'est ce signal qui est enregistré, soit directement dans le cas des enregistreurs analogiques, soit en le convertissant en données numériques comme sur les enregistreurs audionumériques.
En vis-à-vis des antédiluviens enregistreurs mécaniques, on distingue donc aujourd’hui deux grands types d'enregistreurs : les enregistreurs analogiques et les enregistreurs numériques.
Petite histoire des enregistreurs
Si les premiers enregistreurs phonographiques utilisaient des cylindres d'étain ou de cire, puis des disques de cire pour y graver le son, Oberlin Smith envisage dès 1877 d'utiliser là magnétisme pour l'enregistrement, tandis que l'idée d'utiliser une bande enduite de cire et de paraffine comme support fait de son côté l'objet d'un brevet déposé par le Alexander Graham Bell's Volta Laboratory dès 1886.
Mais c'est vraiment avec l'allemand Fritz Pfleumer que ces inventions se rejoignent à la fin des années 20, ce dernier mettant au point un enregistreur utilisant des bandes de papier recouvert de poudre de fer et basé sur le magnétisme. Rachetée par AEG, l'invention porte alors le nom de Magnetophon et, tout comme son support, elle ne cessera d'être améliorée, notamment grâce à Friedrich Matthias, ingénieur chez BASF. Au début des années 40, le Magnetophon permet ainsi d'enregistrer en haute qualité et en stéréo. Immédiatement utilisé par Hitler pour diffuser ses discours avec une qualité qui laisse les alliés pantois, Il est vite adopté par les stations de radio et les studios d'enregistrement car il offre, à la différence des disques, des possibilités de montage. Aux États-Unis, entre la fin des années 40 et la fin des années 50, les expérimentions successives de l’ingénieur du son Bill Putnam, du guitariste Les Paul et de Ross Snyder d’Ampex se concrétisent d’ailleurs dans l’Octopus, un magnétophone capable d’enregistrer 8 pistes simultanément.
Si le grand public commence à accéder aux magnétophones dans les années 50, la bande magnétique n'en vit pas moins dans l'ombre du vinyle alors utilisé comme support commercial par l'industrie du disque. L’enregistrement magnétique ne se popularisera vraiment qu’à la fin des années 70 grâce à la commercialisation de la musicassette inventée par Philips en 1964. Compacte, résistante, bon marché et peu sensible aux chocs au contraire des disques, elle permet de lire et d’enregistrer une piste stéréo sur chacune de ses deux faces, ce qui totalise 4 pistes sur la bande. Ces qualités lui valent d’investir les installations hi-fi des particuliers, comme leurs voitures et d’être à l’origine de la musique nomade, d’abord avec les radiocassettes des années 70/80 (appelés Boomboxes ou Ghetto-blasters fortement liés à la Street Culture), ensuite avec l’apparition du Walkman de Sony en 1979, premier baladeur commercialisé. La même année, TASCAM propose le Portastudio, premier quatre-piste à cassette à destination du grand public : le phénomène Home Studio est en marche…
La révolution suivante viendra de l’audionumérique au début des années 80 et surtout du CD (Compact Disc), co-inventé par Sony et Philips et commercialisé en 1982. Supplantant le vinyle puis la cassette, ce dernier ne tarde pas à s’imposer comme le nouveau support standard de l’industrie du disque, avant d’être à son tour chassé par les formats de musique dématérialisée, et notamment le MP3 inventé en 1993 par le Fraunhofer Institute. Côté enregistrement, le CD cohabite durant des années avec le support magnétique DAT (Digital Audio Tape), puis avec le format MD (MiniDisc) de Sony avant de devenir lui-même, sous l’impulsion de l’industrie informatique, enregistrable et réenregistrable. Il ne tarde toutefois pas à être mis en concurrence avec les disques durs et les unités de stockage de type SD/Compact Flash.